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Coup de gueule - Page 38

  • Florence Cassez : La France doit intervenir

    Dimanche, Franck Berton, en accord avec Florence et ses parents, a poussé un coup de greule dans la Voix-du-Nord.flo_cafe.jpg
    Alors que la commission franco-mexicaine aurait déjà dû annoncer le rapatriement de Florence en France comme le permet la convention signée en 2007 par le Mexique avec le Conseil de l’Europe, des membres de la commission ont indiqué que cette demande pourrait être rejetée !!!
    Au-delà du fait qu’on ne voir pas pourquoi cette convention ne pourrait s’appliquer à Florence, il devient insupportable de voir que Florence devient de plus en plus l’otage d’un débat politique qui la dépasse.
    La France doit donner de la voix de manière urgente. Car si Florence est forte - je l’ai encore eu au téléphone lundi soir -, elle finit par désespérer des promesses qui lui sont faites. Pour son équilibre, pour sa famille, il faut qu’elle revienne ou que la France saisisse sans tarder la Cour de justice internationale de la Haye comme le réclame Franck Berton.

  • Pour arrêter un débat, choisir M. Leonetti !

    Jean Leonetti vient de se voir confier une mission par le Premier ministre : la réflexion sur le statut du beau parent qui avait agité la majorité après les propositions courageuses de Nadine Morano.
    En un an. M. Leonetti s’est vu confier trois missions : celle sur la fin de vie, celle sur la révision des lois bioéthiques et donc désormais celle sur le statut du beau-parent. On sait ce qu’il a fait avec la première : il a enterré toute possibilité de faire évoluer la loi sur la fin de vie. Avec la deuxième, il a déjà confisqué le débat qui, à défaut d’être citoyen, sera celui des spécialistes et de l’élite. Avec cette troisième mission, le Premier ministre n’a pas à avoir de craintes : le bon docteur Leonetti ne proposera pas d’étendre le statut de beau parent aux parents homosexuels. Que les milliers d’enfants vivant dans des couples homosexuels ne s’inquiètent pas : ils continueront à ne pas avoir les mêmes droits que les enfants élevés dans des couples hétérosexuels. La majorité est donc rassurée : grâce à M. Leonetti, le débat sur l’homoparentalité est mort né.
    En tous cas, on en est désormais sûr : dès qu’un débat gène le gouvernement, il confie une mission à M. Leonetti. Au fait, pourquoi ne lui a-t-on pas confié une mission sur l’université ?

  • Mon débat avec le père de la Morandais sur France 3

  • Dans « On en parle à Paris » sur France 3

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    Je débattrai dans l’émission de Paul Wermus « On en parle à Paris » avec le Père de la Morandais. Comme vous l’imaginez, nous parlerons des récentes déclarations du Pape sur le préservatif et du sida. Cette émission sera diffusée dimanche 5 avril à 11h35 sur France 3 Ile-de-France-Centre.

  • Ligne D, toujours et encore !

    Mercredi et jeudi ont encore été deux jours éprouvants pour les usagers de la ligne D dont je fais partie pour me rendre à Vigneux-sur-Seine. Outre des travaux qui se déroulent cette semaine sur cette ligne, un grave problème sur le réseau nord a perturbé gravement le trafic du RER jeudi.métro porte dorée.JPG

    Il y a certes toujours de bonnes raisons invoquées pour ces perturbations. Mais pour nous usagers, cela devient épuisant…Et si au moins, il y avait enfin une information complète et précise… On peut toujours rêver !

  • Le Pen fait plouf !

    Les campagnes électorales sont désormais sans surprises avec Jean-Marie le Pen. Pour faire parler de lui et lancer une campagne qui a du mal à susciter de l’intérêt, le président du front national utilise toujours les mêmes recettes : la provocation.la chute.jpg
    Une nouvelle fois, le Pen nous refait le bien triste et sordide coup du détail de l’histoire que seraient les chambres à gaz. Un tollé au Parlement européen, des articles dans la presse et des reprises télés, voilà tout ce qu’attendait M Le Pen. Mais à force de ressortir les mêmes horreurs, la mayonnaise ne prend plus. Tout cela a été relégué à l’arrière plan de l’actu politique. Le Pen fait plouf! Tant mieux, cela ne mérite vraiment pas mieux !

  • 700 postes supprimés à l’AP-HP

    Au moment où chacun reconnaît le manque criant de personnel dans les hôpitaux de Paris, on apprend que l’AP-HP veut faire 60 millions d’euros d’économie et supprimer… 700 postes.
    Fréquentant comme usager de la santé les hôpitaux parisiens - notamment Saint-Louis - j’ai encore pu constater lors de ma dernière intervention, début mars, à quel point le manque de personnel est désastreux. Aujourd’hui, on privilégie avec la nouvelle facturation à l’acte une logique purement financière.
    Si l’on continue dans cette voie, c’est la santé globale de nos concitoyens qui va s’en ressentir alors qu’aujourd’hui, malgré quelques failles, nous pouvons nous enorgueillir d’avoir des hôpitaux performants dans la prise en charge des patients.

  • Nouveau dérapage d'un responsable de l'église

    COMMUNIQUE DE PRESSE DU 27 MARS 2009

    Dernière grande idée de l’Eglise catholique pour lutter contre le sida :
    mettre sur les boîtes de préservatifs : « fiabilité incomplète ».

    Une position irresponsable selon Jean-Luc Romero,
    président d’Elus Locaux Contre le Sida


    Après que le Pape ait affirmé la semaine dernière que l'on ne pouvait « pas régler le problème du sida avec la distribution de préservatifs » et que, « au contraire, (leur) utilisation aggrave le problème », l'évêque d'Orléans Mgr André Fort, enfonce le clou en dévoilant sa nouvelle idée pour s’engager dans ce combat pour la vie : mettre sur les boîtes de préservatifs : « fiabilité incomplète » comme on met sur les paquets de cigarettes « danger »…
    Faudrait-il rappeler à Mgr André Fort cette évidence qu’on croyait partagée par tous : le tabagisme peut tuer, le préservatif protège ?
    Faire un parallèle entre les dangers pour la santé que représente le tabagisme et la protection apportée par un préservatif démontre une volonté de nuire à la lutte contre le sida et au travail effectué par les associations, le personnel soignant, l’Etat mais aussi beaucoup de religieux pragmatiques qui préfèrent une petite entorse aux textes sacrés à une épidémie qui décime les populations.
    Certains hauts responsables de l’église catholique, aujourd’hui, pensent que choquer, humilier et opposer les hommes entre eux est une méthode qui assurera leur audience et endiguera leur perte d’influence. Ce n’est qu’une stratégie irresponsable et indigne des valeurs d’amour et de compréhension qu’ils devraient véhiculer. Encore faudrait-il qu’ils vivent dans la vraie vie pour se rendre compte des dégâts qu’ils provoquent, chiffrables en pertes humaines !
    Jean-Luc Romero, président d’Elus Locaux Contre le Sida, rappelle que la sécurité des préservatifs est assurée par la norme NF. Il tient également à réaffirmer que, actuellement, malgré les progrès incessants de la recherche, le préservatif reste le seul vaccin disponible !
    Les deux millions de personnes tuées chaque année par ce virus méritent sans doute plus de respect de la part de l’Eglise désormais complètement autiste…
    Lire Le Figaro (ici), TF1/LCI (ici), Nouvel Obs.com (ici), AFP (ici).

  • Ma réaction aux propos du Pape sur l'AFP

    Dépêche AFP.jpg

  • Interview dans les JT de radio Orient et LCI radio

    Je m’exprimerai de nouveau sur les déclarations dévastatrices du Pape sur le sida ce mercredi dans le journal de Radio Orient vers 12h00 puis dans celui de la nouvelle web radio LCI radio vers 13h05.

  • Invité dans les JT d’Europe 1 et Sud Radio sur les déclarations du Pape

    Logo Europe 1.jpgSelon l’AFP, dans l'avion qui le menait dans la capitale camerounaise depuis Rome, le pape a estimé que l'on ne pouvait "pas régler le problème du sida", pandémie dévastatrice en Afrique, "avec la distribution de préservatifs". "Au contraire (leur) utilisation aggrave le problème", a-t-il affirmé. Le Vatican est opposé à toute forme de contraception autre que l'abstinence et réprouve l'usage du préservatif, même pour des motifs prophylactiques (prévention de maladies).Logo Sud Radio.jpg
    Ces propos scandaleux venant de celui qui est censé défendre la vie m’obligent à sortir de cette semaine de « vacances convalescence ». Alors que 65 millions de personnes ont été touchées par le sida depuis l’épidémie, que 28 millions en sont mortes, dire que le préservatif aggrave le problème est totalement irresponsable car totalement inexact.
    Je m’exprimerai en direct sur ces terribles déclarations ce mercredi matin sur Europe 1 à 6h10 et sur l’antenne de Sud Radio vers 7h30. A deux jours du Sidaction une telle déclaration est une véritable provocation à un moment où jamais autant de gens n’ont vécu dans le monde avec le sida.

  • Article de Ouest France

    Ouest France - 3 mars 2009.JPG

  • Demander la grâce pour Florence Cassez

    Communiqué de presse du 4 mars 2009

    Affaire Florence Cassez :
    Après l’annonce par l’Elysée que l’affaire Cassez
    serait à l’agenda des discussions franco-mexicaine,
    le report du voyage présidentiel ne s’impose plus.

    Mais c’est désormais une affaire politique !

    Jean-Luc Romero et Alain Fouché
    demandent au Président Sarkozy d’obtenir la grâce de Florence
    auprès du président mexicain.

    Ils demandent aussi un geste humanitaire avec la visite de Carla Bruni à Florence dans sa prison.




    Après avoir demandé le report du voyage officiel du président Sarkozy, suite à la condamnation de Florence Cassez à 60 ans de prison, Jean-Luc Romero, conseiller régional d’Ile-de-France et Alain Fouché, sénateur de la Vienne, prennent acte de l’annonce par l’Elysée que l’affaire de Florence serait évoquée dans les discussions officielles entre le président français et le président mexicain. Cette annonce rend caduque leur demande de report.
    Par contre, cette condamnation de la jeune française, qui constitue une vraie provocation vis-à-vis de la France, est incontestablement une décision politique qui nécessite un règlement politique. Aujourd’hui, la seule solution est que le Président Sarkozy demande la grâce de Florence au Président mexicain, notamment face à l’état d’épuisement de Florence.
    Jean-Luc Romero et Alain Fouché souhaitent aussi que Carla Bruni-Sarkozy fasse un geste humanitaire en rendant visite à Florence qui a absolument besoin d’être soutenue dans ce moment qui est pour elle incompréhensible et épouvantable.

  • Le cauchemar : Florence Cassez, condamnée à 60 ans de prison !

    Communiqué de presse du 3 mars 2009


    A la veille de la visite du Président français à Mexico :
    La justice du Mexique provoque Nicolas Sarkozy en condamnant Florence Cassez à 60 ans de prison.

    Pour Alain Fouché, Jean-René Lecerf, et Jean-Luc Romero,
    le Président ne doit pas accepter l’affront et annuler son déplacement officiel !

    Florence Cassez a appris ce mardi 3 mars qu’elle était condamnée à 60 ans de prison et cela bien que tout son dossier confirme son innocence.

    Alors que le Président français a suivi personnellement l’évolution de ce dossier, annoncer à quelques jours de son voyage officiel une telle condamnation est non seulement un camouflet pour la France, mais aussi une provocation vis-à-vis du président français.

    Jean-Luc Romero, conseiller régional d’Ile-de-France, Alain Fouché, sénateur de la Vienne et Jean-René Lecerf, sénateur du Nord qui participent activement à la mobilisation pour la libération de Florence Cassez, aux côtés des ses parents et de Maître Franck Berton, appellent le président Sarkozy à tirer les conclusions de cet affront et de reporter voire d’annuler son voyage officiel au Mexique.

    Toutes leurs pensées sont ce soir tournées vers Florence et ses parents qui vivent un véritable cauchemar.

  • Lettre au maire de Rennes

    Paris, le 2 mars 2009

     

     

     

     

                Monsieur le Maire,

     

     

                Par une décision prise par 6 voix contre 5, le mardi 24 février dernier, les membres du conseil d'administration de la Maison associative de la santé de Rennes ont refusé la demande d'adhésion présentée par l'ADMD.

     

                Il ne me paraîtrait pas nécessaire de contester cette décision prise par le Conseil - encore, me semble-t-il, que cette décision relève de la responsabilité de l'assemblée générale - si les raisons qui avaient été opposées à cette demande relevaient d'une divergence d'appréciation du service à rendre, dans le cadre de cette structure, aux Rennais.

    Mais l'exposé préalable au vote, ce jour-là, fait par un certain docteur Morel, invité par le Conseil et apparemment le responsable local des soins palliatifs, fut un véritable discours de haine dans lequel fut pratiquée l'assimilation inacceptable du travail de l'ADMD avec les crimes nazis et la pratique de l'eugénisme. Rien qui ne soit tolérable.

     

                Aussi, monsieur le Maire, en votre qualité de premier financeur de cette Maison, je vous demande de bien vouloir me faire connaître votre opinion sur la façon dont a été traitée notre association qui dispose, depuis août 2006, d'un agrément du ministère de la santé afin de représenter les usagers dans les instances hospitalières ou de santé publique et qui est reconnue comme la seule association nationale à diffuser de manière la plus large un document détaillant les droits de la personne malade et à mettre en œuvre les directives anticipées, depuis leur inclusion dans la loi de 2005 dite loi Leonetti.

      

                Monsieur le Maire, est-il acceptable que l'argent public soit utilisé pour développer une forme de prosélytisme, à l'opposé des valeurs de laïcité qui fondent notre République depuis le début du 20ème siècle ?

     

                Monsieur le Maire, je compte sur votre impartialité et votre sens de l'intérêt général afin d'exprimer aux responsables de la Maison associative de la santé de Rennes votre réprobation quant à leur manière d'utiliser les subventions octroyées par votre municipalité.

     

                Je vous prie de croire, monsieur le Maire, à l’expression de mes sentiments les meilleurs.

     

     

    Jean-Luc Romero

  • Communiqué de l'ADMD du 27 février 2009

    Certains membres du conseil d’administration de la Maison des Associations de Santé de Rennes confondent mission de service public et croisade !

    Jean-Luc Romero viendra le samedi 28 février à Rennes dénoncer l’utilisation de subventions publiques à des fins idéologiques et religieuses



    Pour des raisons étrangères à l’intérêt des patients de Rennes et d’Ille-et-Vilaine, une courte (6 contre 5) majorité des membres du conseil d’administration de la Maison des Associations de Santé de Rennes a décidé de refuser l’adhésion de l’ADMD à cet organisme subventionné sur des fonds publics (mairie de Rennes, conseil général d’Ille-et-Vilaine).
    Pour faire pencher la balance en faveur de l’option de rejet, le docteur Morel - simple personnalité invitée par le CA, président des soins palliatifs de Rennes -, dans un discours mélangeant aide active à mourir, crimes nazis et eugénisme, a tenu des propos très violents et hors de raison à l’encontre du travail accompli au niveau local et national par les 47000 adhérents de l’ADMD et ses 120 délégués, dont 4 en région Bretagne.
    Rappelons que l’ADMD est une association agréée par le ministère de la santé par un arrêté du 11 août 2006 afin de représenter les usagers dans les instances hospitalières et de santé publique. C’est également la seule association française à proposer, organiser et archiver les directives anticipées prévues par la loi dite Leonetti de 2005 et la seule à diffuser largement, à ses adhérents et au-delà, un document intitulé « Les droits de la personne malade ».
    A l’occasion d’une réunion publique qui sera tenue le samedi 28 février, à 14h30, au Triangle (salle Archipel – boulevard de Yougoslavie), Jean-Luc Romero, président national, et Jane Chaussy, déléguée pour l’Ille-et-Vilaine, dénoncerons ce scandale qui pose la question de la neutralité et de la laïcité du service rendu au public.
    Lire la brève de Ouest France (ici).

  • Mon interview au JDD

    log jdd.jpgVous pouvez lire ma longue interview faite au JDD.fr hier soir sur l’allocation d’accompagnement en fin de vie et plus globalement sur le grand débat sur la fin de vie et l’euthanasie que nous refusent les parlementaires.jl romero - photos micros.jpg
    J’y développe tous les thèmes qui nous tiennent à cœur au sein de l’ ADMD.
    Vous pouvez lire cette interview du JDD en cliquant ici.

  • Allocation fin de vie : tout ça pour ça !

    Evidemment je me réjouis que 20.000 personnes vont pouvoir bénéficier d’une allocation pour accompagner un proche mourant. C’est une proposition que j’avais faite à la mission Léonetti.
    Mais je m’étonne qu’on fasse passer cette mesure comme une mesure considérable alors qu’elle ne va toucher, comme le rappelait hier l’ADMD, que 3,77% des décès... Les conditions de cette allocation sont tellement restrictives que tous ceux qui accompagnent à l’hôpital leurs proches – c'est-à-dire 75% des décès !!! – n’auront droit à rien.
    Symboliquement, je m’en réjouis de la création de cette allocation. Pratiquement, je crains qu’en ayant fait tant de publicité à cette mesure, beaucoup de Français dans la douleur déchantent en se rendant compte, au pire moment, que cette mesure d’accompagnement ne les concerne pas…
    Lire l'article des Echos (ici), du Point (ici) et de 20 minutes.fr (ici).

  • 18 semaines pour un enfant, 3 pour la fin d’une vie…

    Alors que s’ouvre aujourd’hui la discussion sur l’allocation d’accompagnement d’une personne en fin de vie, allocation que j’avais été l’un des premier à réclamer à la mission Léonetti, force est de constater que ce texte n’est pas à la hauteur et qu’il en concernera que moins de 4% des mourants en France. Une déception que nous avons exprimée hier à l’ADMD.

     

    Communiqué du 16 février 2009

     

     

    18 semaines d’allocation pour accompagner un enfant à venir au monde ; seulement 3 semaines pour accompagner l’être aimé en fin de vie !

     

    Seulement 20 000 cas pris en charge par le dispositif sur les 530 000 décès annuels !

     

    L’allocation journalière d’accompagnement d’une personne en fin de vie est totalement insuffisante !

     

     

    Aujourd’hui, à l’Assemblée nationale, va être discutée une proposition de loi de MM. Leonetti, Gorce, Jardé et Vaxès, sur l’allocation d’accompagnement d’une personne en fin de vie.

     

    Si l’ADMD se réjouit de l’existence prochaine d’une telle mesure qui existe dans les pays qui ont légalisé l’euthanasie, elle rappelle qu’il s’agit-là d’une revendication portée par elle et dont son président, Jean-Luc Romero, fut l’un des premiers à la demander lors de son audition devant la mission d’information en juin dernier.

     

    Malheureusement, en dehors de la générosité du principe, l’application que veut en faire Jean Leonetti est très largement insuffisante. En effet, cette allocation de 47 euros par jour durant 3 semaines ne va concerner que les accompagnants de patients en fin de vie qui bénéficient de soins palliatifs à domicile alors que 75% des Français meurent à l’hôpital. Soit 20 000 cas selon la propre évaluation de M. Leonetti. Seulement 3,77 % des 530 000 décès enregistrés annuellement dans notre pays. 510 000 accompagnants ne disposeront que des mesures notoirement insuffisantes créées par les lois du 9 juin 1999 et du 21 août 2003 qui ne prévoient ni salaire ni allocation compensatoire. Soit 96,23 %. Il y aura donc une inadmissible rupture de l’égalité.

     

    Par ailleurs, alors que la fin de vie est une période incertaine, il est aberrant de borner cette allocation à 3 semaines. 3 semaines pour accompagner une fin de vie, période douloureuse et traumatisante, contre 18 semaines au minimum pour accompagner le début de la vie.

     

    L’ADMD réclame une allocation universelle pour les accompagnants de tous les patients en fin de vie, sans condition d’accès aux soins palliatifs dont on sait qu’ils ne concernent que 15 % des personnes qui en ont besoin et financée intégralement par la solidarité nationale.

  • Sur RTL vers 7h10

    logo RTL.jpgAlors que Jean Léonetti sera invité sur RTL à 7h15 ce mardi pour évoquer l’allocation journalière d’accompagnement d’une personne en fin de vie, je dirai mon avis sur ce texte dans une courte interview enregistrée hier soir. Elle passera entre 7h10 et 7h25.

    J’y rappelle que si je défends depuis longtemps cette allocation, la proposition qui est faite aujourd’hui est très en deçà des attentes. Seuls 20.000 personnes en bénéficieront sur 530.000 décès par an et 150.000 personnes qui meurent d’un cancer. Elle sera limitée à 3 semaines et seuls ceux qui accompagnent un proche chez eux seront concernés. Les 75% de Français qui meurent à l’hôpital ne seront pas concernés par cette mesure. Beaucoup de bruit pour une bien maigre avancée….