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  • Tribune dans Le Plus Obs : Sarkozy change d'avis sur le mariage pour tous : un revirement qui me laisse un goût amer

    Nicolas Sarkozy a changé d'avis. Alors qu'il avait promis l'abrogation de la loi Taubira, l'ancien président de la République écrit dans son livre, "La France pour la vie", qu'il ne reviendra finalement pas sur le mariage gay. Une volte-face certes bienvenue, mais surtout dictée par les sondages, regrette explique Jean-Luc Romero, président d'Élus locaux contre le sida.

    2016 commence bien : Nicolas Sarkozy devient gay-friendly ! Comme quoi, dans la période particulièrement sombre que nous traversons, il y a encore des raisons d’espérer.

     

    Au-delà de légers doutes, fort légitimes il me semble, sur l’honnêteté de la démarche, il a réussi l’exploit de susciter l’ire de celles et ceux qui l’acclamaient – l’adulaient ? – il y a encore quelques mois. La raison ? Nicolas Sarkozy ne veux plus abroger le mariage pour toutes et tous.
    Parjure ! Revirement ! Bouh !
    Un sens politique particulièrement aiguë
    Ôtez-moi d’un doute, j’ai l’impression d’une redite… Car oui, Nicolas Sarkozy, il change, la vie le change... Il a quand même tendance à changer très souvent !
    En fait, cela devient même une constante ces changements d’opinion, justifiées, soyons honnêtes, plus par un sens politique particulièrement aiguë plutôt que par une salvatrice révélation humaniste. Car selon un sondage du Cevipof, seuls 28% des Français seraient en faveur de l’abrogation du mariage pour tous.
    Si tous les groupuscules extrémistes n’ont pas manqué de dire tout le mal qu’ils pensaient de ce brusque revirement en forme de prise de conscience, je le lui dis sincèrement : il ne faut pas qu’il prenne ombrage de cette vague de critiques.
    C’est plutôt un gage de qualité de la mesure prise ou de l’opinion exprimée que d’être contesté de la sorte par ces professionnels de la haine, si prompts à hurler leur dégoût des différences, de la mixité, de la République et si lents à proposer et à construire.
    Des politiques complètement irresponsables.
    Aujourd’hui, avec cette prise de position claire de l’ancien président de la République, il ne reste plus aucune personnalité politique républicaine de premier plan qui défend sérieusement le retour sur la loi autorisant le mariage à toutes et tous.
    Tant mieux devrais-je dire et penser ? Oui, c’est bien, mais tout ceci me laisse un goût fort amer : je pense à tous ces responsables politiques complètement irresponsables qui ont, par leurs prises de position et leurs déclarations, libéré la parole homophobe, et l’ont même encouragé.
    Je pense à toutes les souffrances et les violences qui en ont été les conséquences directes. Je pense à ce déferlement homophobe que nous avons connu lors du débat parlementaire et que nous connaissons encore aujourd’hui.
    Alors, même si, au fond, j’approuve ce revirement de Nicolas Sarkozy, qui ne fait d’ailleurs que suivre l’évolution sociétale et l’opinion des Français, je pense que rien ne doit et ne peut faire oublier les violences. Rien ne saurait exonérer ces personnalités politiques de leur responsabilité.
    Il est question de vie, de souffrances, de suicide
    Nul ne peut douter sérieusement de l’intelligence de Nicolas Sarkozy, moi en tout cas, je n’en doute pas une seconde.
    Comme je ne doute pas une seule seconde qu’il connaissait fort bien cette donnée : un jeune homosexuel a jusqu'à sept fois plus de risque de faire une tentative de suicide qu’un jeune hétérosexuel. Ce chiffre, il le connaissait fort bien et pourtant, il y a quelques mois, cela ne l’a pas empêché de dire à une partie de la population française qu’ils étaient des sous-citoyens et qu’ils valaient moins que les autres…
    Alors je le redis : au-delà de la question de l’honnêteté ou non de la démarche, il y avait et il y a encore aujourd’hui des enjeux essentiels : il est question de vie, de souffrances, de suicide. Il est question du vivre-ensemble. Il est question d’égalité.
    Des enjeux qui dépassent largement l’enjeu des prochaines les élections à la primaire des Républicains. Des enjeux qu’il faut prendre à bras le corps en pensant plus à la France qu’à son élection.

  • Mon "Billet doux" dans Friendly Mag : Non M. Sarkozy, vous ne nous volerez pas nos mariages !

    Comme beaucoup, j’ai été choqué et en colère après les déclarations de Nicolas Sarkozy sur le mariage pour tous !
    Quand un journaliste de RTL m'a appelé pour m'annoncer que Nicolas Sarkozy voulait, non seulement abroger le mariage pour tous mais aussi, créer un mariage spécifiquement ouvert aux homosexuels, j'ai cru à une mauvaise blague. Une bien mauvaise blague !
    Abroger une loi qui permet à des Français d'accéder enfin à l'égalité est une première venant de la part d'un ancien président de la République. Jusqu'à présent, que des réactionnaires marginaux comme Wauquiez, Guaino ou Mariton proposent d'abroger la loi Taubira s'apparentait à une pathétique tentative de récupération des extrémistes de la « manif pour rien » plus qu'à une proposition sérieuse.
    L'annonce de Nicolas Sarkozy est d'une toute autre importance. Elle démontre à quel point, pour une certaine droite, les homosexuels ne sont décidément pas des citoyens à part entière.
    Pire, on s'apprêterait même à jeter leurs/nos mariages comme de simples Kleenex.
    Tentant de jouer sur les deux panneaux par simple électoralisme, Nicolas Sarkozy ose proposer de créer un mariage spécifiquement ouvert aux gays. Créer donc une institution communautariste pour contourner le principe d'égalité, voilà une grande idée discriminatoire. A l'opposé de notre universalisme républicain !
    Poussée à l'extrême, cette proposition est digne de l'apartheid, car après pourquoi ne pas créer un mariage pour les blancs, pour les noirs, pour les grands ou pour les petits ?
    Les Français ne tomberont pas dans le piège malsain que leur propose un ancien président de la République qui devrait d'abord se soucier de l'unité du pays et du bien être de tous plutôt que de brader l'idéal républicain pour conquérir un parti en pleine dérive droitière.
    Les Français sont viscéralement attachés à nos principes républicains et empêcheront que les homosexuels retournent au placard.
    Nos amours valent les amours des hétérosexuels.
    On ne nous volera pas le mariage pour tous, ce droit offert à toutes et à tous - hétéros et homos - de se marier !

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  • Matinée de mariages à la mairie du 12ème ardt de Paris : du bonheur !

    Ce samedi, je célébrerai de nombreux mariages à la mairie du 12ème arrondissement de Paris.
    Que du bonheur et des sourires en perspective !
    Après ce débat sordide pour abroger la loi sur le mariage pour tous relancer par Nicolas Sarkozy, je serai heureux de commencer et de finir ces célébrations par un mariage de couple de même sexe. Un hasard très symbolique !

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  • Itw sur le mariage pour tous sur Radio Pluriel à 12h

    Je serai interviewé dans l’émission « L’oreille indiscrète » par Michel David sur Radio Pluriel entre 12 et 13h00 sur le mariage pour tous.

  • Invité du Grand Journal sur Canal Plus, ce soir à 19 heures.

    Je serai l'invité d'Antoine de Caunes sur Canal Plus dans Le Grand Journal, pour réagir aux propos de Nicolas Sarkozy sur le mariage pour tous. J'aurai l’occasion de débattre avec... Hervé Mariton ! 

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  • Non, M. Sarkozy, vous ne nous volerez pas nos mariages !

    Je suis choqué et en colère !
    Hier soir, quand un journaliste de RTL m'a appelé pour m'annoncer que Nicolas Sarkozy voulait, non seulement abroger le mariage pour tous mais aussi, créer un mariage spécifiquement ouvert aux homosexuels, j'ai cru à une mauvaise blague. Une bien mauvaise blague !
    Abroger une loi qui permet à des Français d'accéder enfin à l'égalité est une première venant de la part d'un ancien président de la République. Jusqu'à présent, que des réactionnaires marginaux comme Wauquiez, Guaino ou Mariton proposent d'abroger la loi Taubira s'apparentait à une pathétique tentative de récupération des extrémistes de la « manif pour rien » plus qu'à une proposition sérieuse.
    L'annonce de Nicolas Sarkozy est d'une toute autre importance. Elle démontre à quel point, pour une certaine droite, les homosexuels ne sont décidément pas des citoyens à part entière.
    Pire, on s'apprêterait même à jeter leurs/nos mariages comme de simples Kleenex.
    Tentant de jouer sur les deux panneaux par simple électoralisme, Nicolas Sarkozy ose proposer de créer un mariage spécifiquement ouvert aux gays. Créer donc une institution communautariste pour contourner le principe d'égalité, voilà une grande idée discriminatoire. A l'opposé de notre universalisme républicain !
    Poussée à l'extrême, cette proposition est digne de l'apartheid, car après pourquoi ne pas créer un mariage pour les blancs, pour les noirs, pour les grands ou pour les petits ?
    Les Français ne tomberont pas dans le piège malsain que leur propose un ancien président de la République qui devrait d'abord se soucier de l'unité du pays et du bien être de tous plutôt que de brader l'idéal républicain pour conquérir un parti en pleine dérive droitière.
    Les Français sont viscéralement attachés à nos principes républicains et empêcheront que les homosexuels retournent au placard.
    Nos amours valent les amours des hétérosexuels.
    On ne nous volera pas le mariage pour tous, ce droit offert à toutes et à tous - hétéros et homos - de se marier !

  • Invité de BFM-TV à 9h15

    Je serai en direct sur BFM TV, ce dimanche, à 9h15 sur BFM TV sur le mariage pour tous.

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  • Invité de RTL à 8h50

    Suite aux déclarations honteuses et pue républicaines de Nicolas Sarkozy sur l'abrogation du mariage pour tous, je serai l'invité de RTL ce matin à 8h50.

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  • Appel de Sarkozy : la rue ne fait pas la loi !

    Depuis dimanche, les députés UMP, qui se succèdent dans les medias, nous disent à quel point le pouvoir est sourd à l’appel du peuple et qu’il n’est pas normal que le gouvernement ne réponde pas à la mobilisation de la rue contre le mariage pour tous.
    Amusant d’entendre ceux qui, avec François Fillon et Nicolas Sarkozy, n’ont cessé de se vanter de n’avoir jamais céder à la rue lorsqu’ils étaient au pouvoir (voir le tweet de l’ex président ci-dessous).
    Pour mémoire, contrairement à Nicolas Sarkozy qui a réformé les retraites sans avoir annoncé cette réforme majeure dans sa campagne électorale, François Hollande a toujours dit qu’il ferait adopter le mariage pour tous ! C’était même la proposition 31 de son programme qu’aucun électeur ne pouvait ignorer…
    Serait-il normal qu’l ne tienne pas son engagement de campagne et cède à une coalition de droite, d’extrême droite et religieuse qui, après avoir perdu des élections démocratiques et incontestables, essaie de regagner le pouvoir par la rue ?

    Sarkozy rue.JPG

     

  • Pour une France qui vit avec son temps, c’est Hollande maintenant !

    Dimanche un choix déterminant va être fait par les Français. Un choix entre deux sociétés.
    Le candidat sortant défend une société ultra conservatrice refusant d’entendre les évolutions de notre pays et les aspirations de nombreux Français.
    De l’autre côté, François Hollande propose de tenir compte de la société dans laquelle on vit, refusant aussi tout diktat des responsables religieux.
    En effet, celles et ceux qui aspirent à une société plus libre et plus égalitaire ne peuvent faire le choix de l’UMP qui a décidé d’être plus attentive aux oukases religieux qu’aux aspirations laïques de notre société contemporaine. C’est particulièrement vrai dans deux des combats que je mène depuis longtemps.
    Ainsi pour l’égalité homos/hétéros, le candidat sortant refuse catégoriquement toute mesure allant dans ce sens : pas d’ouverture du mariage aux conjoints de même sexe, pas d’adoption pour les LGBT, pas de PMA pour les lesbiennes et refus de donner un peu de sécurité aux 200 000 enfants qui vivent dans des familles homoparentales par l’abandon du statut de beaux-parents.
    Pour la question de la fin de vie, la réponse est tout aussi claire : non à toute évolution de la loi Leonetti, cette loi faite par des médecins pour des médecins et qui permet - grand progrès ! - de laisser mourir de faim et de soif les patients !
    Rien que pour ces deux combats, mais aussi pour le droit de vote aux élections locales pour les étrangers, comme la moitié de l’Europe le permet ; la révision des lois bioéthiques ; une autre politique de lutte contre le sida et des addictions et plus globalement de la santé, il ne reste qu’un choix aux militants laïques : François Hollande, maintenant !

  • Pour moi, c’est Hollande maintenant !

    Les résultats du 1er tour de l’élection présidentielle sont clairs : les Français veulent l’alternance. En plaçant clairement François Hollande en tête de leurs votes, ils souhaitent le changement. Seuls 27% - loin des 31% de 2007 - des électeurs ont voté pour le président sortant alors que tous les candidats de droite s’étaient retirés à son profit.
    Après cinq années où les Français ont été opposés les uns aux autres, ils aspirent aujourd’hui au rassemblement. Ils ne souhaitent plus que certains servent de boucs émissaires. Comme si on vivait au RSA par vocation, qu’on était juste malade pour profiter de la sécurité sociale, qu’on était au chômage pour bénéficier du travail des autres, comme le président sortant n’a cessé de l’insinuer durant sa campagne en évoquant sa chasse à l’assistanat !
    Aujourd’hui, le besoin de changement est sorti des urnes. Mais, rien n’est gagné ! Rien !
    Le deuxième tour est une autre élection. Tout peut basculer tant le président candidat est prêt à tout pour rester à l’Elysée et notamment pour séduire les électeurs du Front National sans lesquels aucune vitoire n'est possible pour lui. Après avoir légitimé le vote FN, qui n'a jamais été aussi fort, il va reprendre leurs thèmes jusqu'à l'écoeurement.
    La mobilisation est donc indispensable pour que les résultats du 1er tour soient confirmés.
    Nous avons tous 15 jours pour convaincre ceux qui veulent l’alternance de se mobiliser ! Portes après portes, marchés après marchés, il faudra rappeler que seule la mobilisation des Français permettra l’élection d’un nouveau président. Dans 15 jours, il sera trop tard pour avoir des regrets !
    Pour moi, c’est Hollande maintenant !

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  • Une loi légalisant l’euthanasie : une loi de liberté et une loi d’égalité !

    Les révélations du livre « Le Dernier tabou, révélations sur la santé des présidents » des journalistes Denis Demonpion et Laurent Léger démontrent que les puissants peuvent bénéficier d’un vrai soulagement de leurs souffrances en fin de vie et accéder à des traitements non disponibles pour les Français.
    Ainsi, on y apprend que l’actuel président se soigne avec des médicaments non encore commercialisés en France… Amusant de la part de celui qui ne voit pour les malades que les médicaments génériques !
    De même, François Mitterrand, « le 6 janvier 1996, un lundi, à sa demande expresse, son calvaire fut abrégé. Une injection lui fut administrée par voie intraveineuse » selon les auteurs du livre paru la semaine dernière.
    Si l’on peut se réjouir que l’ancien président ait pu être entendu et arrêter son calvaire de souffrance, cela pose le problème de l’égalité face à la mort.
    On sait qu’en France, chaque année, des patients en fin de vie sont soulagés par leurs médecins. Mais il faut tomber sur un docteur qui accepte de prendre des risques. Ce qui fait qu’il y a une réelle inégalité pour les Français face à la mort choisie.
    En tous cas, ces révélations montrent, une nouvelle fois, qu’il est urgent qu’une loi de liberté légalise l’euthanasie et permette à celles et à ceux qui souhaitent arrêter leur parcours de souffrance de pouvoir dire stop… Stop comme un chef de l’Etat le peut !

  • Interpellation des candidats opposés au droit de mourir dans la dignité

    L’ADMDa lancé aujourd’hui une campagne pour interpeller trois des principaux candidats à l’élection présidentielle qui ont dit clairement qu’ils s’opposaient à toute évolution de la loi sur la fin de vie. Cette campagne s’adresse donc à François Bayrou, Marine Le Pen et Nicolas Sarkozy. Espérons que ces visuels forts, conçus bénévolement par l’agence Melville pour l’ADMD, les amèneront à revenir sur une position moins tranchée et à entendre les 94% de Français qui souhaitent une évolution de la loi !

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  • 12 questions pour 2012 de SOS Homophobie

    L’association SOS Homophobie interpelle les candidats à l’élection présidentielle. Ainsi, elle a adressé 12 questions concernant la situation des personnes LGBT. De l’ouverture du mariage aux conjoints de même sexe, en passant par la parentalité, l’identité de genre, le délai de prescription pour le injures homophobes, le statut de réfugiés pour les LGBT persécutés, la lutte contre l’homophobie et la transphobie sur Internet, sans oublier l’interdiction du don du sang aux gays, tous les champs sont donc couverts.
    On attend avec impatience les réponses précises des candidats. J’avais posé à peu près toutes ces questions pour mon livre « Homopoliticus, comme ils disent… » et la gauche s’était montrée ouverte à toutes ces évolutions Après l’interview de Nicolas Sarkozy au Fig Mag, je crains que le candidat UMP ne fasse guère de propositions allant dans le sens de l’égalité homos-hétéros. A suivre !

  • Itw de Nicolas Sarkozy : la stratégie du perdant/perdant !

    Dans une interview à paraître samedi dans le Figaro Magazine et largement médiatisée dès jeudi soir, le chef de l’Etat/candidat est opposé à tout sur les questions de société. Tout simplement et sans complexes ! Contre le droit de vote des étrangers, contre l’ouverture du mariage aux homosexuels, contre l’adoption par les LGBT, contre l’euthanasie, etc..
    Cette interview sonne le retour à cette droite dure qui ne comprend rien au monde contemporain et qui ne voit pas les évolutions de la société. Incontestablement, le positionnement du chef de l'Etat est en décalage total par rapport aux attentes des Français : les sondages montrent sans ambiguïtés que les mentalités n'ont pas cessé d'évoluer depuis dix ans dans notre pays et que les gens sont de plus en plus ouverts à l'autre.
    Avec cet entretien qui lance clairement le ton droitier de sa campagne électorale, Nicolas Sarkozy a notamment nettement durci sa position par rapport à la communauté homosexuelle. En 2007, il s'était engagé à créer un « partenariat » pour les couples gays, qui garantissait l'égalité en matière fiscale, successorale et patrimoniale par rapport aux couples mariés. Il avait également promis de créer un statut du beau-parent ouvert aux homosexuels. Finalement, rien n'a été fait. Cela revient à décréter que dans notre société, l'hétéro est forcément supérieur à l'homo car il a plus de droits.
    Sur l’euthanasie, alors qu’il propose des référendums sur de nombreux sujets, il s’y refuse et ose dire que la légalisation de l’euthanasie « risquerait de nous entraîner vers des débordements dangereux et serait contraire à notre conception de la dignité de l’être humain. » « On n’est pas obligé de légiférer sur tout et tout le temps »  ose même conclure le président-candidat de l’UMP lui qui, à chaque fait divers, fait changer les lois !
    Certes, il pense que l’élection se jouera encore à droite et il agit par pure stratégie politique, pour séduire son électorat le plus extrême et chasser sur les terres du Front national. Et cela à la grande joie de la Droite Populaire. Ce sera une stratégie perdant/perdant. Réponse, en mai 2012 !

  • Itw sur Europe 1 sur Sarkozy et les gays


    Sarkozy essaie de "séduire" les homosexuels par Europe1fr

  • Sarkozy et le mariage gay : Le ballon d’essai et le coup politique !

    La « Une » de Libé de ce vendredi accréditerait l’idée que Nicolas Sarkozy va s’engager sur le mariage gay durant la prochaine campagne présidentielle.
    A peine cette annonce faite, une partie de la presse s’emballe oubliant que, lors de la dernière élection présidentielle, le candidat Sarkozy s’était formellement engagé à faire voter un partenariat qui permettrait aux homosexuels d’avoir tous les droits du mariage sans cependant accéder à la même institution que les hétérosexuels. Avant de quitter le secrétariat général de l’UMP, Xavier Bertrand reconnaissait pourtant que cette mesure ne pouvait être votée car il n’y avait aucune majorité parlementaire prête à l’adopter.
    L’annonce de sa candidature approchant, le président sortant essaie à la fois de lancer un ballon d’essai et de faire un coup politique.
    Lancer un ballon d’essai pour voir si promettre une nouvelle fois « un mariage gay light » ne va pas faire réagir trop vivement ses partisans et notamment les parlementaires le soutenant.
    Faire un coup politique car, en fin connaisseur de l’opinion, il sait qu’aujourd’hui les Français sont favorables au mariage gay et il espère qu’une partie de l’électorat homosexuel, qui l’a soutenu en 2007, peut mordre, une nouvelle fois, à l’hameçon.
    Mais, ce coup ne pourra faire oublier les propos homophobes tenus ces derniers mois par des élus UMP sans aucune réaction de leurs instances, la présence de Christian Vanneste que le président saluait hier encore très chaleureusement à Lille et le cimetière des promesses non tenues sur l’égalité homos/hétéros du candidat Sarkozy.
    Cette fois-ci, les homosexuels ne seront plus dupes car, avec cette majorité conservatrice et décalée par rapport à son électorat, un gay qui vote pour la droite, c’est comme une dinde qui vote pour Noël.
    Lire aussi sur Europe 1 (ici), TF1/LCI (ici), Yagg (ici).

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  • L’impossible référendum d’initiative populaire !

    La révision de la Constitution en 2008 a autorisé le référendum d’initiative populaire. En fait, c’est plutôt un référendum d’initiative  minoritaire à l’initiative des parlementaires qui a été créé.
    Une fois de plus, derrière les mots, Nicolas Sarkozy nous trompe sur la marchandise.
    Avec sa réforme, une initiative pourra être prise par 185 parlementaires. Dès que cette initiative sera déposée, le Conseil constitutionnel lancera l’appel aux signatures qui devront être réunies en 3 mois. Il faudra 10% des électeurs inscrits, soit 4,5 millions de personnes ! Par comparaison, l’initiative citoyenne européenne, en place dès avril 2012, ne nécessitera que 1 million de signatures …De plus, les signatures ne pourront être collectées que sur Internet, empêchant notamment bien des séniors de participer…
    Autant dire que cette procédure ne servira à rien.
    Celles et ceux qui croyaient qu’on pourrait susciter de grands référendums sur les questions de société, comme l’euthanasie dont les Français sont acquis à la cause, reçoivent un sacré camouflet.
    En ce qui me concerne, je savais cette procédure inapplicable et je ne suis donc pas étonné que cela ne soit qu’un gadget. Nicolas Sarkozy n’a pas vraiment envie d’entendre le peuple sur les grandes questions de société. Il sait à quel point il est en total décalage par rapport aux Français !

  • Maîtrise de comptes publics : de qui se moque le président ?

    Le président dela Républiquevoudrait faire adopter une réforme constitutionnelle qui obligerait à l’équilibre des comptes publics. Présenté comme cela, tout le monde ne peut qu’être d’accord. Mais en cette période électorale, la ficelle est un peu grosse de la part de celui qui est responsable d’un endettement record et qui propose cette réforme non pour 2012, mais pour … 2013, bien après l’élection présidentielle !
    Le bilan est là : la dette publique atteint 81,7% du PIB contre moins de 60% avec la gauche ! Le déficit public est à 7% du PIB alors qu’il était de moins de 2% sous le gouvernement Jospin en 2001 ! La dépense publique est passée de 52,6% en 2002 à 56,6% en 2010. Quant aux prélèvements obligatoires, dont la baisse était aussi un engagement de campagne du candidat Sarkozy, ils n’ont fait qu’augmenter.
    Plutôt que de faire un coup politique avec une réforme constitutionnelle et d’essayer de piéger la gauche, Nicolas Sarkozy ferait mieux de se pencher un peu plus sur son bilan… Et, il n’a pas de raisons d’en être fier !

  • 50 ans pour éradiquer le sida ?

    Les scientifiques ont démontré que le sida peut enfin être éradiqué de notre planète d’ici 30 à 50 ans. Peut…
    En effet, pour arriver à un tel objectif, il faudrait permettre l’accès universel aux traitements et impulser 25 milliards de dollars par an. Ces sommes ne sont rien comparées à celles qui furent mobilisées pour les banques – près de 3000 milliards d’€ - ou pour les pays actuellement en difficulté. De telles sommes permettraient de sauver 2 millions de personnes par an. Encore faut-il une volonté politique !sida,jean-luc romero,aids,politique,france,nicolas sarkozy
    Jacques Chirac avait su mobiliser la communauté internationale sur cette question. Notre actuel président ne semble pas partager l’idée que le sida se soigne par la politique. Ses collègues des autres pays, non plus. En attendant 5400 personnes sont mortes aujourd’hui. Elles auraient pu être épargnées…