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« Le gel de l’aide internationale américaine contre le sida préfigure un retour en arrière inacceptable, qui compromet l’objectif que nous nous sommes fixés : mettre fin à la transmission du VIH d’ici 2030. »
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« Le gel de l’aide internationale américaine contre le sida préfigure un retour en arrière inacceptable, qui compromet l’objectif que nous nous sommes fixés : mettre fin à la transmission du VIH d’ici 2030. »
J’ai profité des fêtes de fin d’année pour relire « Mon autre famille » de Armistead Maupin ! Un livre si utile pour celles et pour ceux de ma génération qui ont eu un long chemin dans l’acceptation de l’homosexualité.
Avec ses chroniques de San Francisco, dont je parle souvent dans mes posts pour les relire régulièrement, l’américain Armistead Maupin m’a incontestablement aidé à vivre mon homosexualité puis, à accepter ma séropositivité. Ses chroniques m’ont souvent servi de refuge dans mes heures sombres. Comme pour beaucoup de LGBTQIA+ de ma génération.
D’ailleurs, ce livre fourmille d’informations sur l’origine des personnages vedettes de sa saga, Michael, Mary-Ann, Brian, Mona et bien sûr Anna Madrigal.
Sa famille sudiste très conservatrice est le fil conducteur de ses mémoires qui ne seront consacrées qu’à la première partie de sa vie.
On y devine ses souffrances face à l’absence de soutien de sa famille même si, au seuil de leur mort, ses parents sauront lui monter leur amour. Au point même d’assister anonymement à l’hommage à Harvey Milk le soir de son lâche assassinat.
Mais c’est bien cette autre famille, celle de ses amis célèbres ou anonymes qu’il a constitué peu à peu dans sa ville d’adoption, San Francisco, qui l’entoure d’amour.
Parmi ses amis célèbres, les plus anciens d’entre nous seront émus sur ses confidences concernant son ami Rock Hudson, dont on n’oubliera jamais qu’aucune compagnie aérienne n’accepta de le rapatrier de Paris à Los Angeles parce qu’il était séropositif. Et qu’il dut affréter un avion privé pour pourvoir rentrer chez lui… Et pour une somme astronomique…
Petit bonus, en fin d’ouvrage, Armistead Maupin publie la lettre que Michael envoya à sa mère pour lui dire son homosexualité. Une lettre que des milliers d’homosexuels ont utilisée pour faire leur coming out familial comme mon propre mari, Chris. Lettre toujours aussi efficace en 2025…
Vous l’avez compris, ce livre est utile. Je vous le recommande vivement…
Il y a quelques mois, j’ai repris la lecture des chroniques de San Francisco et je viens d’achever le cinquième tome de la saga qui en compte désormais dix.
Comment de simples chroniques écrites dans le San Francisco Chronicle ont-elles pu devenir des livres iconiques ?
Mais surtout des livres qui aident à vivre. Vraiment.
Ces livres m’ont incontestablement aidé à me construite en tant que gay et ont soulagé souvent mon parcours tortueux de personne séropositive.
Ce tome est particulier car Mouse, auquel je me suis tant identifié, y évoque beaucoup le VIH dont il est atteint. Le virus est un peu le fil rouge de cet épisode.
Merci Armistead Maupin qui aide tant des personnes à avancer grâce à ses romans.
Toujours caustique et émouvants, ses personnages sont tellement attachants qu’on a l’impression qu’ils sont les membres de notre famille.
Michael - Mouse-, Mary-Ann, Brian, Dee Dee ou encore la mystérieuse Mme Madrigal nous entrainent dans un univers fantasque, mais rempli d’amour.
Ce cinquième épisode vous emporte dans un tourbillon d’aventures inattendues et dans un débordement de sentiments.
A lire ou à relire… Absolument.