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sang

  • Enfin !!! Don du sang: La durée d’abstinence demandée aux homosexuels pourrait être alignée sur celle des hétérosexuels.

    Enfin !!!
    Don du sang: La durée d’abstinence demandée aux homosexuels pourrait être alignée sur celle des hétérosexuels. Hier, à l'assemblée nationale, a été adopté en commission un amendement du député Saulignac allant dans ce sens. 
    Si le Parlement adoptait cet amendement, ce serait la fin d’une discrimination et une règle juste qui assure la sécurité transfusionnelle !
    Depuis des années, avec Elus Locaux Contre le Sida, nous nous battons contre cette discrimination !

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  • Mon itw sur LCI sur le don du sang et les gays

  • Bientôt, les dons du sang ouverts aux gays en France ?

    Depuis la circulaire du 20 juin 1983, les gays sont interdits de don du sang dans notre pays.
    Au prétexte que les homosexuels sont plus touchés par le VIH/sida, on a préféré créer une interdiction absolue de don pour tous les gays même s’ils n’ont aucun comportement à risques !
    Cette interdiction absolue, qui n’existe pas pour les hétérosexuels ayant des comportements sexuels à risques, est forcément très mal vécue par de nombreux gays.
    A la rentrée, la Cour de justice de l’Union Européenne, saisie par un gay, devra rendre son verdict. Son rapporteur suggère la levée de cette interdiction : on peut donc être optimiste car généralement la Cour suit les conclusions de son rapporteur.
    Si tel était le cas, restera à la France de supprimer cette discrimination comme un certain François Hollande s’y était engagé…

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  • Communiqué d'ELCS sur l'interdiction du don du sang aux gays

    Communiqué de presse du 24 janvier 2012
    Déclarations de Xavier Bertrand sur les soins funéraires
    et l’interdiction du don du sang pour les gays
    Jean-Luc Romero entre satisfaction et prudence !


    Jean-Luc Romero, président d’Elus Locaux Contre le Sida, salue les prises des positions de Xavier Bertrand qui a publiquement déclaré qu’il comptait faire, rapidement, évoluer les législations sur l’interdiction des soins funéraires pour les personnes décédées séropositives et sur le don du sang refusé aux gays.
    Le président d’ELCS se dit satisfait mais extrêmement prudent quant à la suite donnée et à la réalisation effective des promesses faites. En effet, à plusieurs reprises déjà, Xavier Bertrand et, par la suite, Roselyne Bachelot s’étaient clairement et publiquement déclarés pour la fin de l’interdiction du don du sang pour les gays. Les acteurs de la lutte contre le sida attendaient et rien n’est venu …
    De même, la fin de l’interdiction des soins funéraires est un combat porté déjà de plusieurs années par ELCS et il a fallu qu’un front associatif uni se forme et bouscule les choses pour que les politiques s’intéressent enfin à la question !
    Alors que la période préélectorale est propice aux promesses, les acteurs de la lutte contre le sida seront extrêmement attentifs à la réalisation de celles-ci. Aujourd’hui les promesses ont été faites, elles doivent être tenues. C’est, selon Jean-Luc Romero, une question d’égalité et de dignité.

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  • Manque de sang : que fait le gouvernement pour autoriser les gays à donner ?

    Mercredi dernier, dans Le Parisien, le président de la société française de transfusion sanguine s’inquiétait de la volonté présumée du ministère de la santé d’importer du sang, faute de stocks suffisants.
    La veille, l’Invs dévoilait une étude sur l’accès au don du sang des gays bien peu convaincante dans lequel il avouait « la difficulté d’estimer le réel impact de la levée de l’interdiction » tout en reconnaissant – enfin ? - les limites de l’interdiction actuelle avec le détournement de la mesure.
    Il serait enfin temps qu’on sorte de l’hypocrisie : l’Espagne et l’Italie n’ont pas d’interdiction spécifique de donner leur sang faite au gays. Et il n’y pas eu de problèmes !
    Au contraire, ces deux pays pour éviter toute discrimination et assurer la sécurité transfusionnelle ont exclu hétéros ou homos pendant 4 mois (Italie) ou 6 mois (Espagne) en cas de changement de partenaire ou de multi partenariat. Et cela depuis 2001, c'est-à-dire depuis 10 ans, sans que cela n’ait posé le moindre problème.
    Il serait donc temps quela Francesuive enfin cette voie de bon sens qui, tout en assurant une sécurité maximum pour le receveur, ne discrimine pas une partie de la population. En cette période de pénurie de sang, cette levée de l’interdiction devient urgente !

     

  • On manque de sang et on refuse celui des gays !

    Depuis quelques semaines l’Etablissement français du sang (EFS) lance des appels désespérés aux donneurs de sang car les stocks disponibles baissent considérablement. Il est donc vital que de nombreux Français répondent à cet appel pour sauver des vies.
    Dans le même temps, l’EFS et la secrétaire d’Etat à la santé refusent de revenir sur l’interdiction faite aux gays de donner leur sang. Alors que plusieurs pays européens sont revenus sur cette interdiction,la Francecontinue à stigmatiser les gays au lieu d’interdire le don du sang aux personnes homos comme hétéros qui ont des comportements à risques et bien sûr durant cette unique période et non à vie.
    Chacun a bien sûr le souci d’assurer la sécurité transfusionnelle. Aujourd’hui, on a les moyens de l’assurer tout en supprimant une discrimination intolérable.
    J’ai longuement développé ce sujet dans mon dernier livre « Homopoliticus, comme ils disent… » et je ne reviendrai pas sur la solution que je propose qui permettrait de concilier sécurité et non discrimination.
    Mais, il semble que la secrétaire d’Etat à la santé reste sourde à ces arguments de bonne foi et de bon sens : en cette période de pénurie, c’est bien dommage pour celles et ceux qui ont besoin d’un don de sang…

  • L’exclusion des gays du don du sang est inutile et discriminatoire

    Je ne reviendrai pas sur la polémique qu’a suscitée Nora Berra et que le site d'infos Yagg avait été le premier à révéler. Elle s’en est expliquée. Dont acte.
    Ce qui par contre est plus regrettable, c’est que la ministre n’évolue absolument pas sur l’interdiction faite aux gays de donner leur sang. Pourtant, bien des pays avancent. Encore récemment, la ministre britannique de la santé a annoncé que son gouvernement travaillait sur la levée de cette exclusion.
    Aujourd’hui, les tests ont évolué et permettent une grande sécurité pour le sang collecté. Reste la période d’une dizaine de jours avant le don où le VIH n’est pas détectable dans le sang.
    Je propose depuis longtemps une solution simple qui concilie la fin de cette discrimination et une sécurité transfusionnelle nécessaire. Personne ne souhaite évidemment avoir un autre scandale du sang contaminé !
    Comme on le fait pour les étrangers qui viennent d’une zone où la pandémie est forte, on fait un test à la personne qui vient donner son sang une première fois. On lui redemande de revenir trois mois plus tard : si son test est toujours négatif et qu’elle assure n’avoir eu aucun comportement à risques dans les 10 jours qui précédent ce nouveau test, elle peut donner son sang et ainsi sauver des vies ! Il s’agit simplement de transposer cette procédure aux gays et tout le monde sera gagnant : plus de mesure discriminatoire contre les gays, et plus de dons de sang pour celles et ceux qui en ont besoin…
    Plus d'infos sur la polémique : Yagg (ici), NouvelObs.com (ici), France Info (ici), Actu Politique (ici), TF1 News (ici), Gay in Lyon (ici), Le Figaro (ici), AFP (ici), Biladi (ici), France Soir (ici).
    Ma réaction sur RTL: (ici).

  • 76% des Français contre l’exclusion des gays du don du sang !

    Communiqué de presse du 14 juin 2009

     

    Journée mondiale des donneurs de sang

     

    Le don du sang : un don de soi … interdit à vie aux homosexuels

    alors que 76% des français y sont favorables !

     

    Les responsables politiques : une fois de plus un décalage avec les Français

     

     

    Le 14 juin marquera la 6ème Journée mondiale des donneurs de sang. L’objectif de cet évènement est de promouvoir, auprès du grand public,  une cause noble: le don du sang. Les besoins étant de plus en plus importants (la consommation de produits sanguins augmente en moyenne de 5% chaque année), il est essentiel de faire ce simple geste afin de sauver des vies et d’aider les malades à recouvrer la santé. Geste noble s’il en est, le don du sang n’est pas un droit. Aussi, pour assurer la sécurité sanitaire, le don du sang est notamment interdit aux personnes ayant des comportements à risque. Bien évidemment normal si l’on se base sur des critères de santé public, intolérable si l’exclusion est motivé par des préjugés !

    Ainsi, les personnes homosexuelles sont interdites à vie du don du sang… sans qu’une quelconque question relative à leur comportement leur soit posée lors du questionnaire préalable à tout don! Une discrimination criante ! Rappelons qu’un hétérosexuel qui aurait des conduites à risques serait écarté provisoirement… et non pas définitivement comme un homosexuel. C’est pour cela que Jean-Luc Romero, président d’Elus Locaux Contre le Sida, demande depuis longtemps que le concept de « populations à risques » porté par la circulaire de 1983 fondant l’exclusion des homosexuels de la collecte, soit remplacé celui de « conduites à risques ». Ce faisant, il demande simplement que les mêmes conditions soient appliquées aux homosexuels et aux hétérosexuels. C’est bien l’analyse du comportement qui permet d’assurer la sécurité transfusionnelle ! A moins que l’on considère que l’homosexualité en elle-même est une conduite à risques …

    Cette proposition a reçu un aval juridique (cf. délibération de la HALDE de février 2006 sur saisine de Jean-Luc Romero) et surtout politique avec l’engagement de Xavier Bertrand, alors ministre de la santé qui s’était engagé publiquement à revenir sur cette interdiction, la qualifiant de discriminatoire. Depuis, l’interdiction été confirmée par l’actuelle ministre de la santé ….

    Pourtant, selon les résultats d’une enquête BVA publiée aujourd’hui, 76% des français estiment injustifiées cette interdiction opposée aux personnes homosexuelles de donner leur sang.

    La classe politique est en retard sur l’opinion des français sur cette question mais également sur bien des questions sociétales - on peut penser également à l’euthanasie-. N’est-il pas enfin temps que la classe politique vive avec son temps ?

    Pour mémoire, la Russie, dont on raille souvent le caractère réactionnaire, a autorisé le don du sang aux homosexuels et cela il y a plus d’un an … D’autres pays européens l’ont également fait, notamment le Portugal.

     A l’heure où le sang manque cruellement - l’EFS s’en fait l’écho plusieurs fois par an - il n’est pas raisonnable sur le plan sanitaire de maintenir l’interdiction du don du sang aux personnes homosexuelles. Si une mesure est bien dangereuse sur le plan de la santé publique, c’est bien d’empêcher, à cause de préjugés, une partie de la population de donner leur sang !

  • Sur LCI à 11h40

    logo LCI.GIFJ’interviendrai par téléphone dans l’émission de Valérie Expert sur LCI ce jeudi vers 11h40 afin d’évoquer l’interdiction de don du sang faite aux gays. Un récent sondage de BVA effectué à la demande d’Alexandre Marcel a confirmé que 76% des Français estimaient cette interdiction injustifiée.

  • Un Gay interdit de don du sang en justice

    Public Sénat Romero Hardy EFS 2.jpgUn homosexuel de 28 ans, originaire d’Alès, vient de porter plainte pour discrimination, car il s’est vu refuser de donner son sang au prétexte qu’il est gay. Comme vous le savez, je porte depuis longtemps ce combat pour que les gays ne soient pas interdits de donner leur sang s’ils n’ont pas de conduites à risques au même titre que les hétérosexuels. J’avais d’ailleurs saisi la Halde qui avait été dans mon sens en demandant que l’interdiction faite à un groupe à risques soit transformée en une interdiction aux personnes qui ont une conduite à risques. Pour l’instant, le ministère de la santé, à la demande de l'EFS [photo avec président EFS Jacques Hardy], se refuse d’opérer ce changement.

    Vous m’entendrez évoquer ce dossier ce lundi dans les JT du matin d’Europe 1.