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  • Proposition systématique du dépistage du VIH ne veut pas dire dépistage obligatoire !

    Les récentes recommandations de la Haute autorité de santé en matière du dépistage du VIH/sida étaient attendues. Alors que la politique française du dépistage date de la fin des années 80, aucune modification substantielle n’y a été apportée et ce malgré les demandes réitérées du conseil national du sida présidé par le Professeur Rozenbaum et dont je suis membre depuis 4 ans.

    Pourtant, près de 40.000 personnes vivraient avec le sida dans notre pays sans connaître leur statut sérologique avec les conséquences que l’on peut imaginer pour leur santé mais aussi pour la diffusion du virus. Méconnaissance dramatique à un moment où l’on sait l’efficacité des traitements pour la survie des patients mais aussi dans la réduction du risque de transmission sexuelle.

    Proposer systématiquement un test de dépistage à toute la population sexuellement active comme le propose la HAS est une excellente préconisation. Elle ne doit cependant pas être confondue avec un « dépistage systématique » ou plutôt un dépistage obligatoire ce qui serait inefficace et dangereux comme le rappelle le CNS dans un communiqué. Je précise cela car certains observateurs semblent avoir mal compris les recommandations pertinentes de la HAS…

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  • Les soins de conservation des séropos dans 20 Minutes

    Peu à peu des articles de presse sortent sur l’interdiction de faire des soins de conservation aux personnes séropositives décédées. A ELCS, on se désolait depuis décembre dernier, de voir le peu de réactions à cette situation où le sida est assimilé à la pire des maladies contagieuses alors que c’est une maladie transmissible… Mais depuis la décision du Conseil national du sida, que j’avais saisi, les réactions arrivent et nous avons bon espoir que, dans les semaines qui viennent, le sida soit retiré des maladies contagieuses qui interdisent les soins de conservation pour les morts du sida et obligent à la fermeture immédiate du cercueil. Comme pour l’interdiction de circuler des personnes séropositives, il faut du temps, mais avec de la ténacité les évidences finissent par s’imposer !
    Lire l’article de 20 minutes en cliquant ici.

  • Soutien du CNS à ELCS sur les opérations funéraires pour les séropos

    Communiqué de presse du 19 mars 2009



    Suite au recours d’ELCS, le CNS s’est prononcé :
    Jean-Luc Romero, président d’Elus Locaux Contre le Sida, se félicite de l’avis du Conseil national du sida qui s’est prononcé contre l’interdiction des soins de conservation pour les personnes décédées et touchées par le VIH/Sida.

    Il demande, une nouvelle fois, l’abrogation des dispositions discriminatoires à Roselyne Bachelot.


    Jean-Luc Romero, président d’Elus Locaux Contre le Sida, se félicite de l’avis publié par le Conseil national du sida concernant l’interdiction des soins de conservation sur les personnes décédées et séropositives. Le CNS, saisi en décembre dernier à l’initiative d’Elus Locaux Contre le Sida, se prononce pour « l’annulation de l’article 2 de l’arrêté du 20 juillet 1998 en tant qu’il mentionne l’infection à VIH dans la liste des maladies faisant obstacle à la pratique de soins de conservation sur les corps. »

    Concrètement, cet arrêté a pour conséquence, humainement insupportable, que les proches, la famille, les amis d’une personne morte du sida, ne peuvent lui rendre un dernier hommage, son corps devant être immédiatement mis dans un cercueil !

    Pour justifier la saisine du CNS, le président d’ELCS jugeait cet arrêté hautement discriminant envers les personnes séropositives. En premier lieu, faire des soins de conservation sur une personne décédée séropositive n’est pas dangereux pour les personnes pratiquant ces soins, les précautions universelles étant suffisantes; preuve en est le cas des Etats-Unis. Dans ce pays si souvent décrié pour leur moralisme, les soins de conservation sur les morts infectés par le VIH/sida sont autorisés sans aucun problème, car les refuser reviendrait à créer une fausse sécurité. En second lieu, mettre sur un pied d’égalité peste et sida est le signe d’une méconnaissance profonde des modes de transmission du VIH/sida, cette maladie, doit-on le rappeler, n’est pas contagieuse mais transmissible !

    Ainsi, suite à l’avis du CNS, le président d’Elus Locaux Contre le Sida a de nouveau écrit à Roselyne Bachelot afin de lui demander officiellement l’abrogation de ces dispositions discriminatoires, injustifiées et dramatiques sur le plan humain. Jean-Luc Romero sera extrêmement attentif aux suites données à cette demande par la ministre de la santé qui ne s’est toujours pas prononcée alors qu’elle a été saisi en décembre dernier.