Homosexualité et homophobie
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Je suis profondément choqué d’apprendre que la France a refusé le visa humanitaire à ce jeune gay turkmène qui a subit emprisonnement en colonie pénitentiaire, violences, viols et internement psychiatrique en raison de son orientation sexuelle, dans son pays d’origine.Pour rappel, le Turkménistan est l’un des pays le plus répressif au monde où l’homosexualité masculine est encore punie de 2 ans de prison.L’histoire de ce jeune gay n’est malheureusement pas isolée. Elle est l’illustration de la violence que subissent les personnes LGBTQIA+ dans de nombreux pays.Le recul des droits LGBTQIA + se manifeste aussi en Europe. En Hongrie, les Prides de Budapest en juin et maintenant celle de Pécs le 4 octobre, ont été interdites par les autorités hongroises. En Turquie, les militants LGBTQIA+ sont arrêtés, et les journalistes et défenseurs des droits qui dénoncent ces actes de répressions, font l’objet de persécutions.Face à cette vague réactionnaire, la France et l’Union européenne doivent être au rendez-vous : protéger celles et ceux qui demandent l’asile lorsque leur existence est menacée. Car demander un visa humanitaire n’est pas un “privilège”, c’est un droit fondamental.
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Heureux de recevoir à Paris Simeon Vass, galériste et militant LGBTQIA+ bulgare
Heureux de recevoir à Paris Simeon Vass, galériste et militant LGBTQIA+ bulgare, cofondateur de la fondation GLAS et organisateur de la Sofia Pride.Ces dernières années, la Bulgarie subit l’influence des lois et des votes LGBTQIA+phobes venus de Russie. Plus que jamais, la défense des droits, de l’art et de la mémoire LGBTQIA+ en Europe doit être une priorité ! -
Réunion de l’Observatoire parisien de lutte contre les LGBTQIA+phobies.
Lundi, s’est tenue la 5e réunion de l’Observatoire parisien de lutte contre les LGBTQIA+phobies.Associations, chercheur·euses, agent·es de la Ville de Paris se sont retrouvé·es dans un espace unique de dialogue et de réflexion collective.Un Observatoire pour :Objectiver les discriminations grâce à des études rigoureuses ;Porter la voix des personnes concernées et des associations de terrain ;Transformer ces constats en politiques publiques concrètes.Dans un contexte de recrudescence des violences LGBTQIA+phobes en France, en Europe et dans le monde, cet Observatoire est plus que jamais indispensable. Il tisse un lien durable entre la Ville et toutes celles et ceux qui, chaque jour, défendent l’égalité et la dignité. -
Droits LGBTQIA+ : la Slovaquie recule, Paris se mobilise !
Le Parlement slovaque vient d’adopter des amendements qui restreignent gravement les droits des personnes LGBTQIA+.J’ai écrit personnellement au Ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, @jnbarrot, et à l’Ambassadeur pour les droits LGBT+, @BerthonJeanMarc, afin d’exprimer la solidarité de @Paris et d’appeler à une mobilisation européenne. -
Rencontre chaleureuse et constructive avec les organisateurs de la marche des Fiertés de Stavanger,
Rencontre chaleureuse et constructive, en marge du congrès ICORN, avec les organisateurs de la marche des Fiertés de Stavanger, en Norvège, qui réunit chaque année près de 50 000 personnes.Structure bénévole « FRI » organise aussi toute l’année des activités militantes et conviviales !Bravo à elles et à eux !#LoveIsLove -
Aux côtés des associations sportives LGBTQIA+ !
Fier d’avoir été avec le Maire de Paris Centre, Ariel Weil, aux côtés des associations sportives LGBTQIA+ ce samedi lors du Forum des associations sportives LGBT+ 2025.55 associations mobilisées pour défendre une pratique sportive inclusive et lutter contre les discriminations. -
Hommage à Jean Le Bitoux en apposant une plaque dans le 11ème arrondissement de Paris
Hier, avec @pbloche, @FVauglin et le sénateur @husseinbourgi, nous avons rendu hommage à Jean Le Bitoux en apposant une plaque dans le 11ème arrondissement de Paris à l’adresse des anciens locaux de Gai Pied, le magazine qu’il a co-créé. Il fut un pionnier de la défense des droits LGBTQIA+ et un grand militant de la lutte contre sida et pour la reconnaissance de la déportation homosexuelle. -
Roseline Layo, après avoir tenu des propos homophobes, ment...
La République du centre nous confirme que Roseline Layo, après avoir tenu des propos homophobes, ment, ce qui est étonnant de la part de celle qui évoque à longueur de temps sa religion dont l’un des commandements est : Tu ne mentiras pas !1er mensonge : Non seulement, il n’a jamais été question qu’elle chante à Orléans mais dans un petit village.2eme mensonge : D’autre part, les organisateurs ont ment en louant une salle municipale pour un baby shower et non un concert…3eme mensonge : aucun billet n’était en vente puisque les numéros de location débouchaient sur un répondeur.4eme mensonge : le concert n’est pas reporté car la mairie ne louera pas cette salle.Roseline layo a le choix :Soit elle s’excuse pour le mal qu’elle a fait aux personnes LGBTQIA,soit elle arrête de s’obstiner à vouloir faire des concerts dans un pays où les valeurs d’inclusion et de lutte contre l’homophobie, qu’elle condamne, sont nos principes et où l’homophobie comme le racisme sont sanctionnés par nos lois ! -
Rencontrer avec Esdra Sosa et Daniela Mondragon, défenseuses des droits LGBTQIA+ au Honduras.
J’ai eu l’honneur de rencontrer Esdra Sosa et Daniela Mondragon, défenseuses des droits LGBTQIA+ au Honduras.Entre 2020 et mars 2025, 194 homicides de personnes LGBTQIA+ ont été recensés et depuis le coup d’État de 2009, plus de 400 victimes. -
Libération sous contrôle judiciaire d’Enes Hocaoğulları, jeune militant LGBTQIA+ turc
Immense soulagement d’apprendre la libération sous contrôle judiciaire d’Enes Hocaoğulları, jeune militant LGBTQIA+ turc et défenseur des droits humains arrêté début août en Turquie. Merci à toutes celles et ceux qui se sont engagés pour qu’Enes retrouve sa liberté.Mais rien n’est gagné : il reste poursuivi pour « diffusion de fausses informations », une accusation trop souvent utilisée pour museler les voix dissidentes.Je pense également à Yıldız Tar, journaliste trans turc libéré en juin dernier après 5 mois de détention pour son seul engagement en faveur des droits humains, et à qui nous avons remis un prix spécial lors du Prix international pour les droits des personnes LGBTQIA+ de la Ville de Paris. -
Merci aux organisateurs de l’Afrique Festival !
Merci aux organisateurs de l’Afrique Festival d’avoir déprogrammé Roseline Layo, qui a tenu des propos homophobes inacceptables, qui ont blessé tant de personnes LGBTQIA notamment en Afrique.Merci à eux de rappeler que ce festival refuse toute forme de haine et d’exclusion.J’espère que Roseline Layo va regretter ses propos et s’excuser auprès des personnes homosexuelles et transgenres pour le mal qu’elle leur a fait. -
Elle s’appelait Caroline Grandjean-Paccoud.
Elle s’appelait Caroline Grandjean-Paccoud. Elle était institutrice et directrice d’école. Elle avait 42 ans.Alors que les rires des enfants remplissaient à nouveau les cours et que les écoles reprenaient vie, elle s'est suicidée, brisée par des années d'insultes, de menaces et de violenceslesbophobes.Caroline avait déposé plainte, des enquêtes étaient ouvertes, mais rien n’a suffi. Aucune institution ne l’a protégée.Comme Lucas, 13 ans, en 2023. Comme tant d’autres avant elle, elle a été abandonnée.Combien de morts faudra-t-il encore pour que la société française prenne enfin la mesure de la haine homophobe et lesbophobe ? Combien de vies devront être brisées avant que des moyens réels soient mis en place pour protéger celles et ceux qui sont attaqué·es pour ce qu’ils sont, pour qui ils aiment ?Roseline Layo, qui vient chanter en France, ce week-end et a tenu d’horribles propos homophobes devrait réfléchir à l’histoire tragique de cette directrice !!! -
Roseline Layo : être hétéro ou homo n’est pas un choix !
Plus de 160 000 d’entre vous ont regardé sur mon compte TikTok cette vidéo de la chanteuse Roseline Layo, qui tient des propos homophobes, assimile homosexualité à pedocriminalité et appelle le gouvernement ivoirien à agir contre les personnes LGBTQIA+!Des centaines de messages homophobes et haineux ne me feront jamais oublier les personnes qui souffrent terriblement de ces propos.Etre battu, tué, emprisonné ou devoir s’exiler parce qu’on on est homosexuel est inacceptable et contraire aux droits humains.Cette chanteuse, qui arrive à Paris pour des concerts, doit savoir enfin qu’être hétéro ou homo n’est pas un choix !Forcément dans son entourage, elle a des personnes LGBTQIA, qu’elle pense au mal qu’elle leur fait en les stigmatisant ainsi… -
Roseline Layo : être hétéro ou homo n’est pas un choix !
Plus de 160 000 d’entre vous ont regardé sur mon compte TikTok cette vidéo de la chanteuse Roseline Layo, qui tient des propos homophobes, assimile homosexualité à pedocriminalité et appelle le gouvernement ivoirien à agir contre les personnes LGBTQIA+!Des centaines de messages homophobes et haineux ne me feront jamais oublier les personnes qui souffrent terriblement de ces propos.Etre battu, tué, emprisonné ou devoir s’exiler parce qu’on on est homosexuel est inacceptable et contraire aux droits humains.Cette chanteuse, qui arrive à Paris pour des concerts, doit savoir enfin qu’être hétéro ou homo n’est pas un choix !Forcément dans son entourage, elle a des personnes LGBTQIA, qu’elle pense au mal qu’elle leur fait en les stigmatisant ainsi… -
Roseline Layo incite ainsi à la haine envers la communauté LGBTQIA+ en Côte d’Ivoire
Les propos de cette chanteuse ivoirienne sont inacceptables. Roseline Layo incite ainsi à la haine envers la communauté LGBTQIA+ en Côte d’Ivoire et fait un terrible amalgame entre pédocriminalité et homosexualité. Il ne faut pas se tromper de combat : c’est celle de la lutte contre l’homophobie qu’il faut mener. Alors que la Côte d’Ivoire fait face à une flambée homophobe, notamment l’an dernier suite à une campagne virale sur les réseaux sociaux, nous devons nous mobiliser pour soutenir la communauté LGBTQIA+.À ce titre, je tiens à féliciter la drag queen @themamiwatta, originaire de Côte d’Ivoire et qui a remporté hier soir la finale de @DragRace_Fr All Stars. Son discours lors de l’émission pour évoquer les difficultés d’être une personne LGBTQIA+ dans son pays est important. Elle a eu le courage de le faire sur un plateau de télévision publique française. -
Un grand bravo à l’association TOUS·TES
C’est une bonne nouvelle : l’EFS va enfin supprimer les données mentionnant des relations homosexuelles de ses archives.Depuis 2022 que le don du sang est autorisé sans conditions aux homosexuels, la mention HSH présente dans le dossier des donneurs aurait dû être supprimée mais cela n’a pas été le cas, malgré une condamnation de la France par la Cour européenne des droits de l’Homme.Un grand bravo à l’association TOUS·TES qui est à l’origine d’une pétition en ligne pour réclamer le fin du fichage des homosexuels par l’EFS. C’est une victoire et la fin d’une discrimination. -
L’homophobie est contre-nature...
Je n’aurais jamais imaginé que mon discours sur TikTok sur la cérémonie de mise d’une plaque pour célébrer la création du 1er bar gay, à Paris, en 1978, aurait suscité autant de haine.Je vous le rappelle, en France, l’homophobie est pénalisée.L’homophobie est contre-nature et les homophobes sont des malades qu’il faut soigner au même titre que les racistes, antisemites ou sexistes… -
Rencontre avec le vice-gouverneur Vannak Seng et Pisey Ly, coordonnatrice de l’association LGBTQIA+ du Cambodge, Rock.
Heureux d’avoir pu profiter de mon déplacement privé à Phnom Penh pour rencontrer le vice-gouverneur Vannak Seng et Pisey Ly, la coordonnatrice de l’association LGBTQIA+ du Cambodge, Rock.Le Cambodge ne pénalise pas l’homosexualité et il n’y existe pas d’homophobie d’Etat. Mais l’égalité des droits n’y sévit pas et la situation légale des personnes transgenres y est problématique.Mais la société civile s’organise et est de plus en plus entendue.Bravo au courageux vice-gouverneur pour sa visibilité et à Pisey pour son activisme.Paris sera toujours aux côtés de celles et de ceux qui permettent d’avancer vers une société plus inclusive, égalitaire et humaniste. -
Extrait que vient de ressortir l’INA sur les reseaux sociaux.
En 2000, alors que je devais révéler publiquement mon homosexualité dans un journal du soir, on me coupe l’herbe sous le pied et on le fait à ma place. Ce fut violent…Le contexte était alors très différent de celui que nous connaissons aujourd’hui !En effet, en 2000, après les hystériques et homophobes débats sur le PACS, la société française n’était pas aussi mature qu’elle l’est devenue actuellement sur la question LGBTQIA+.Ce vol de ma vérité fut paradoxalement plus difficile à vivre que d’annoncer ma propre séropositivité alors que je reste pourtant et malheureusement, en 2025, le seul élu à l’avoir fait publiquement.Sur France3, chez Mireille Dumas, j’évoquais donc, il y a déjà 24 ans, cet outing qui n’aurait jamais dû m’arriver étant, depuis mes 20 ans - où j’animais déjà une émission sur la seule radio Homosexuelle, Fréquence Gay -, un inlassable militant LGBTQIA+, pour le PACS et contre le sida… -
« Mona et son Manoir » de Armistead Maupin, pour continuer à vibrer au rythme des iconiques et friendly Chroniques de San Francisco !
Comme beaucoup de fans inconditionnels des chroniques de San Francisco, j’attendais avec beaucoup d’impatience le 10ème tome « Mona et son Manoir » sorti déjà depuis un moment en Grande-Bretagne.
Bien sûr, j’ai été déstabilisé par le lieu de cet épisode - la Grande-Bretagne - et non plus Barbary Lane à San Francisco.
Que ce tome ne soit pas la suite du dernier épisode, « Anne Madrigal », était aussi troublant et déstabilisant.
Mais finalement, revenir en arrière, permet aussi de retrouver l’iconique héroïne de cette saga, Anna Madrigal vivante alors qu’Armistead Maupin l’avait fait disparaitre à la fin de son neuvième tome.
Ça valait bien cela.
Cheminer avec Mona, devenue chatelaine à Easley House dans les Cotswolds et bien sûr Michael et Wilfred, est une vraie joie. En fait, cet épisode avec son intrigue policière est parfaitement jubilatoire. Même si on est bien loin des chroniques originelles…
Je le redis, pour chaque tome, ces livres ont beaucoup aidé les gays et les séropositifs de ma génération. Celui-ci se déroule avant l’arrivée des trithérapies avec son cortège de morts souvent arrachés si jeunes à un avenir prometteur.
Certes, le sida n’y est pas présent en permanence comme dans « Michael Tolliver est vivant » (épisode 7), mais son ombre est là. Et c’est bien ainsi. Là, sans être vraiment là…
Retrouver une partie de la famille du 28, Barbary Lane est réconfortant et a illuminé mon été.
Bien sûr, j’espère que ce dixième livre ne sera pas le dernier.
On a plus que jamais besoin de continuer à vibrer au rythme des chroniques de San Francisco… Pour beaucoup de ses lecteurs, et j’en fais partie, cette saga, c’est toute une partie de notre vie… Cette série nous aura incontestablement aidé à surVivre, puis à vivre.
Merci Armistead !