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Mes lectures

  • « Le café où vivent les souvenirs », de Toshikazu Kawaguchi, pour que le passe redevienne réel !

    Au nord du Japon, un café le Dona Dona a une vue imprenable sur le port. Mais surtout, il pernet de voyager dans le passé.
    Les clients, selon des conditions strictes et bien établies, peuvent, le temps d’un café, renouer avec le passé. Avec un être aimé.
    Tout le monde rêverait de pouvoir discuter avec un être disparu. Dire les choses qu’on n’a pas eu le temps de s’avouer. Les mots d’amour que par pudeur, on n’a malheureusement pas osé dire. Régler des incompréhensions qui pèsent sur celle ou celui qui reste.
    Comme dans « Le café du temps retrouvé » Toshikazu Kawaguchi démontre une sensibilité à fleur de peau qui nous entraine dans la bienveillance et l’empathie.
    Sa lecture nous rend la vie plus acceptable…

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  • Toujours un bonheur de retrouver l’écrivaine Raphaëlle Giordano.

    Toujours un bonheur de retrouver l’écrivaine Raphaëlle Giordano.
    Que ce soit dans ses livres ou dans la vie, cette femme amène tellement de beauté et de bienveillance qu’elle vous rend la vie plus supportable et plus belle.
    Depuis son livre « Ta deuxième vie comme quand tu comprends que tu n’en as qu’une », ses romans enthousiasment ses lecteurs et même les aident à mieux vivre.
    Merci à elle…

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  • « La chambre de Giovanni », de James Baldwin, puissant, dérangeant et enivrant !

    James Baldwin est un auteur et un militant qui a marqué son temps. Américain, il passera pourtant l’essentiel de son existence en France et y mourra dans le Sud où il s’était installé.
    Je confesse que tout en connaissant l’influence et le talent de cet auteur, je ne l’avais jamais lu. Il était vraiment temps de réparer cette erreur.
    Son écriture est puissante et poétique. Elle est enivrante. Envoûtante même !
    J’ai adoré « La chambre de Giovanni », ce roman si troublant sur la difficulté d’assumer son homosexualité au milieu du XIXeme siècle.
    Baldwin a beaucoup écrit sur le racisme, les discriminations de classe ou liées à la sexualité.
    Avec ce roman, il fait preuve de courage car évoquer l’homosexualité en 1956 n’était pas le sujet le plus consensuel !  Il aura montré le chemin.
    Mais avec ce livre, il démontre d’abord ses immenses qualités de romancier.
    Les héros de cette narration, David, Giovanni et Hella nous entraînent dans leurs émotions. Amour, désespoir, chagrin rythment ce roman qui mérite vraiment d’être lu. Ou relu !
    Paris a rendu hommage à cet écrivain et militant hors pair en donnant son nom à la première médiathèque du 19eme arrondissement en juillet 2024.

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  • « Mon autre famille » de Armistead Maupin, ou le combat d’une vie pour être soi… Pour être fier !

    J’ai profité des fêtes de fin d’année pour relire « Mon autre famille » de Armistead Maupin ! Un livre si utile pour celles et pour ceux de ma génération qui ont eu un long chemin dans l’acceptation de l’homosexualité.
    Avec ses chroniques de San Francisco, dont je parle souvent dans mes posts pour les relire régulièrement, l’américain Armistead Maupin m’a incontestablement aidé à vivre mon homosexualité puis, à accepter ma séropositivité. Ses chroniques m’ont souvent servi de refuge dans mes heures sombres. Comme pour beaucoup de LGBTQIA+ de ma génération.
    D’ailleurs, ce livre fourmille d’informations sur l’origine des personnages vedettes de sa saga, Michael, Mary-Ann, Brian, Mona et bien sûr Anna Madrigal.
    Sa famille sudiste très conservatrice est le fil conducteur de ses mémoires qui ne seront consacrées qu’à la première partie de sa vie.
    On y devine ses souffrances face à l’absence de soutien de sa famille même si, au seuil de leur mort, ses parents sauront lui monter leur amour. Au point même d’assister anonymement à l’hommage à Harvey Milk le soir de son lâche assassinat.
    Mais c’est bien cette autre famille, celle de ses amis célèbres ou anonymes qu’il a constitué peu à peu dans sa ville d’adoption, San Francisco, qui l’entoure d’amour.
    Parmi ses amis célèbres, les plus anciens d’entre nous seront émus sur ses confidences concernant son ami Rock Hudson, dont on n’oubliera jamais qu’aucune compagnie aérienne n’accepta de le rapatrier de Paris à Los Angeles parce qu’il était séropositif. Et qu’il dut affréter un avion privé pour pourvoir rentrer chez lui… Et pour une somme astronomique…
    Petit bonus, en fin d’ouvrage, Armistead Maupin publie la lettre que Michael envoya à sa mère pour lui dire son homosexualité. Une lettre que des milliers d’homosexuels ont utilisée pour faire leur coming out familial comme mon propre mari, Chris. Lettre toujours aussi efficace en 2025…
    Vous l’avez compris, ce livre est utile. Je vous le recommande vivement…

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  • « Le dernier jour d’un condamné » de Victor Hugo, lecture saisissante et d’actualité en ces temps troublés

    La coïncidence a fait que j’ai entrepris la lecture du roman « Le dernier jour d’un condamné » de Victor Hugo, le jour même, où Donald Trump tenait des propos immondes sur les condamnés à mort que Joe Biden avait, dans un geste d’humanité, gracié.
    Cela m’a immédiatement rappelé à quel point ce livre est malheureusement plus que jamais d’actualité avec 1153 mises à mort dans le monde en 2023. Peut-être plus en 2024, dont nous n’avons pas encore le sinistre recensement…
    En 1829, quand parait la première édition de ce livre, la peine de mort fait enfin débat. Et Hugo veut « raturer de nos dispositifs pénaux la pénalité barbare de Louis XI, de Richelieu, mais aussi du révolutionnaire Robespierre. »
    Idéaliste et visionnaire, il voulait inscrire au front de la loi l’inviolabilité de la vie humaine. Il nous faudra pourtant attendre 1981 pour y parvenir !
    La force de ce texte réside dans le fait que l’auteur nous fait entrer dans ls tète du condamné peu avant son exécution. Juste avant que sa tête ne soit décapitée par la guillotine, sur la place de grève – la place de l’hôtel de ville…
    De ce condamné, nous ne connaissons presque rien. Même pas la raison de sa condamnation. Ce livre veut concerner tous les condamnés à mort. Hugo le souhaite universel. Déconnecté d’affaires qui, en fonction de la nature des faits, peuvent faire débat.
    Ces moments d’attente et de questionnement intime du futur supplicié sont glaciaux.
    Ils mettent mal à l’aise le lecteur qui se sent impuissant et comprend qu’aucun homme ne peut ôter à la vie à un autre. Cet autre, fût-il même un assassin.
    Notre qualité de membre du genre humain devrait, pour Hugo, nous conduire à refuser la barbarie de l’œil pour l’œil et la vanité dévastatrice de la vengeance.
    Victor Hugo produit ici un livre contemporain dont les arguments s’imposent toujours. Il est d’une actualité brulante quand 55 pays dans le monde condamnent toujours à mort. Avec en tête, la Chine et ses tristes records…
    A lire ou à relire…

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  • « Heureux les fêlés car ils laissent passer la lumière » de Raphaëlle Giordano, pour apprendre à accepter nos fragilités. Indispensable pour mieux vivre…

    Encore un livre de Raphaëlle Giordano qui m’enthousiasme et me fait du bien.
    A travers ses romans, cette écrivaine a le don rare, de vous aider à vivre. Car oui, même s’il s’agit d’une merveilleuse fiction, elle nous amène à réfléchir.
    Et cette fois-ci à nos singularités.
    Nous avons toutes et tous nos fragilités. Et nous cherchons les stratagèmes les plus fous pour les cacher, même à nos proches. Dissimuler. La honte d’être qui l’on est.
    « Heureux les fêlés car ils laissent passer la lumière » met en scène de nombreux personnages qui, comme nous toutes et nous tous, ont leurs fêlures.
    Henriette, décoratrice d’intérieur ou Auguste, architecte paysagiste sont les deux principaux protagonistes de ce roman. Si leur histoire débute bien mal, elle démontre qu’il ne faut jamais se fier à la première impression. Elle est, la plupart du temps, trompeuse. Je vous laisse découvrir ces personnages attachants et bien d’autres qui vont aussi se livrer. Sans fausse pudeur. Totalement.
    Lors de notre merveilleuse première rencontre, Raphaëlle Giordano me confiait que ses lecteurs sont surtout des… lectrices. C’est pourquoi, je conseille sincèrement aux hommes de de profiter des écrits de cette femme ô combien inspirante.
    Être un homme n’interdit pas d’accepter sa sensibilité. Ses fragilités.
    Et ce livre nous aide à les surpasser.
    « La parole libère et répare », écrit Raphaëlle Giordano et conclut « Ne vous inquiétez pas de cette ombre qui vous suit partout, c’est elle qui dessine le mieux notre lumière ! »
    Conseil à suivre à la lettre…
    A lire d’urgence.

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  • « Les passeurs de livres de Daraya », de Delphine Minoui, un livre tellement d’actualité sur ceux qui rêvaient d’une Syrie démocratique. Un vrai bijou littéraire…

    La journaliste Delphine Minoui nous offre avec « Les passeurs de livres de Daraya, une bibliothèque secrète en Syrie » un témoignage d’une très émouvante actualité et un vrai bijou littéraire.
    Au printemps syrien de 2011, une ville, Daraya, située à sept kilomètres de Damas, résiste avec la force du désespoir au tyran Bachar El-Assad.
    Ahmad, Shadi, Hussam ou encore Omar rêvent de démocratie. Loin d’autres jeunes syriens désespérés qui, dans d’autres villes, vont se radicaliser face à la brutalité inouïe de leur dictateur, et tomber aux mains d’islamistes radicaux ou de terroristes.
    Dans cette cité, cible privilégiée du régime dictatorial et criminel, ces hommes et tant d’autres vont récupérer les livres ensevelis sous les décombres des immeubles bombardés, identifier leurs propriétaires et créer une véritable bibliothèque. 
    Cette bibliothèque secrète va devenir un lieu de vie et de démocratie fonctionnant entre les bombes qui assaillent sans interruption Daraya.
    Pour oublier quelques instants cette guerre, ces jeunes hommes vont se plonger – se noyer même ! - dans la lecture, alors que plusieurs d’entre eux n’avaient jamais lu un seul ouvrage de leur vie.
    Delphine Minoui, via l’application WhatsApp, va rester en contact avec ces jeunes hommes jusqu’à l’évacuation totale de la ville par les autorités toujours dévouées eu tyran syrien.
    Omar ne survivra pas, mais ses amis continuent à leur manière leur combat, mais jusqu’à présent loin de Daraya.
    La journaliste Delphine Minoui leur a donné la parole dans un documentaire. Je dirai plutôt, qu’elle a souhaité rendre un hommage à leur courage et à leur résilience.
    A l’aune des évènements récents et de la chute du tyran – enfin ! -, ce livre nous rappelle la tyrannie et la violence qu’auront connu, pendant plusieurs décennies, les Syriens.
    Et belle anecdote, la journaliste-auteure a pu visiter récemment, en ce mois de décembre 2024, cette bibliothèque secrète qui l’aura professionnellement et émotionnellement mobilisé pendant plusieurs années.
    Ne ratez pas cette histoire.
    Elle redonne confiance en l’avenir…

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  • « D’un bord à l’autre » de Armistead Maupin, jubilatoire et si humain

    Il y a quelques mois, j’ai repris la lecture des chroniques de San Francisco et je viens d’achever le cinquième tome de la saga qui en compte désormais dix.
    Comment de simples chroniques écrites dans le San Francisco Chronicle ont-elles pu devenir des livres iconiques ?
    Mais surtout des livres qui aident à vivre. Vraiment.
    Ces livres m’ont incontestablement aidé à me construite en tant que gay et ont soulagé souvent mon parcours tortueux de personne séropositive.
    Ce tome est particulier car Mouse, auquel je me suis tant identifié, y évoque beaucoup le VIH dont il est atteint. Le virus est un peu le fil rouge de cet épisode.
    Merci Armistead Maupin qui aide tant des personnes à avancer grâce à ses romans.
    Toujours caustique et émouvants, ses personnages sont tellement attachants qu’on a l’impression qu’ils sont les membres de notre famille.
    Michael - Mouse-, Mary-Ann, Brian, Dee Dee ou encore la mystérieuse Mme Madrigal nous entrainent dans un univers fantasque, mais rempli d’amour.
    Ce cinquième épisode vous emporte dans un tourbillon d’aventures inattendues et dans un débordement de sentiments.
    A lire ou à relire… Absolument.

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  • La symphonie des monstres de Marc Lévy, un roman glaçant mais tellement édifiant sur les méthodes du dictateur du Kremlin…

    J’avais lu « Et si c’était vrai ? » de Marc Levy, il y a une vingtaine d’années. J’avais beaucoup aimé. Vingt ans que je suis passé à côté de cet auteur qui a pourtant publié 25 romans à succès.
    Avec ce roman sorti en fin d’année 2023, j’ai redécouvert un auteur dont l’écriture a beaucoup muri et qui choisit de plus en plus souvent des thèmes forts liés à l’actualité.
    « La symphonie des monstres » de Marc Lévy, est un roman basé sur une histoire vraie, les horribles enlèvements d’enfants ukrainiens ordonnés par la maître du Kremlin, le dictateur Poutine.
    En effet, avec sa commissaire aux droits de l’enfant, Maria Lvova-Belova, il a développé un système glaçant, implacable et bien rodé d’enlèvement d’enfants pour les faire adopter par des familles russes. Ça lui a d’ailleurs valu, ainsi qu’à sa commissaire, un mandat d’arrêt international de la Cour pénale internationale.
    Ce roman basé sur ce crime odieux raconte l’histoire d’une famille qui voit son fils enlevé par les troupes de Poutine. Il narre surtout le combat d’une mère courage - et de sa fille - pour retrouver son fils.
    Les 389 pages se lisent d’une traite.
    Je vous laisse découvrir ce livre, car s’il est fidèlement basé sur des faits véridiques, il reste d’abord un roman passionnant et captivant… Merveilleusement écrit.
    Glaçant et, en même temps, plein de belles émotions et d'espoirs…
    A lire ! Oui, sans hésitations.

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  • « Deviens ce que tu es, Homosexualités d’hier et d’aujourd’hui ». A lire !

    Honoré qu’Isabelle Le Boulanger m’ait demandé de préfacer son dernier livre sorti vendredi dernier « Deviens ce que tu es, Homosexualités d’hier et d’aujourd’hui ».
    À travers le témoignage de 34 personnes homosexuel.le.s de 30 à 74 ans, Isabelle Le Boulanger permet de souligner les avancées, les reculs et les immobilismes de la société française en matière d’intégration de l’homosexualité.
    Le parcours de chacune de ces personnes met en lumière ses spécificités, ses difficultés, ses doutes et ses espoirs, ses réussites aussi, à travers des chemins de vie divergents.
    Je ne peux que vous recommander sa lecture !

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  • Pas né pour ça ! » de Jean-Claude Camus, le parcours incroyable et inspirant du producteur des stars. Une vie romanesque !

    Je partage avec le producteur Jean-Claude Camus, un combat commun pour une fin de vie digne et libre. Cela m’a permis de le rencontrer récemment et d’avoir reçu son autobiographie adorablement dédicacée « Pas né pour ça ! Ma vie avec les stars Johnny, Michel et les autres » parue en 2017.
    Je croyais connaître le parcours incroyable de ce producteur hors-norme que je suivais depuis qu’il avait produit Sheila au Zénith et pour ses adieux à l’Olympia.
    Je me trompais.
    Je ne voyais de cet homme que ses succès et les fabuleux spectacles qu’il avait notamment produits pour Johnny Halliday, Michel Sardou et des stars du monde entier.
    Connaitre son enfance, le milieu modeste et bien loin de celui du show biz, dont il sera des décennies, le faiseur de stars, permet de comprendre la force qu’a puisé Jean-Claude dans ses origines modestes. Une clef pour sui veut comprendre cette réussite professionnelle exceptionnelle.
    Son parcours démontre que tout peut encore être possible dans notre pays, sans UN nom. Sans patrimoine !
    Ses origines modestes lui ont, à coup sûr, permis de ressentir ce qu’attend le public.
    L’acharnement judiciaire qu’il subira m’était inconnu, comme la terrible agression qu’il a subie chez lui. Moment où, il a pu croire que sa dernière heure était arrivée ! Dans son propre appartement.
    Les nombreuses trahisons de ses associés ou de ses artistes permettent de saisir les blessures intimes de cet homme que je n’imaginais pas aussi sensible. Aussi humain.
    Découvrir sa passion pour les comédies musicales - passion que je partage - m’a ravi, me rendant compte que j’en avais adoré plusieurs qu’il avait produites sans que je le sache. Ce qui en dot beaucoup sur celui qui ne mettait en avant que ses artistes ou ses spectacles.
    Je ne vous raconterai pas toutes les anecdotes qu’il distille sur nos plus grandes stars françaises ou internationales. Rien que pour cela, ce livre est incontestablement une mine.
    En fait, son histoire, c’est notre histoire musicale.   Notre patrimoine artistique.
    C’est pour cela que sa vie romanesque ne peut que nous toucher.

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  • « Babycakes », comme un avant-goût du prochain roman d’Armistead Maupin…

    Je continue de me replonger dans l’univers fantasque et queer d’Armistead Maupin en relisant ses Chroniques de San Francisco - neuf tomes à ce jour parus en France.
    Après avoir relu les trois premiers tomes, j’achève la lecture du quatrième épisode « Babycakes. »
    Quelle joie d’y retrouver Michael Tolliver, ce héro gay et séropositif, auquel je me suis tellement identifié pour continuer à vivre et à survivre du VIH à une époque où tout espoir paraissait impossible. Avec lui, je retrouvais espoir et confiance en l’avenir. Comme quoi, les livres nous aident vraiment à vivre…
    Ce tome est, des décennies avant, annonciateur du dixième numéro des Chroniques, qui est récemment sorti en anglais, puisqu’il met en scène Michael dans un voyage à Londres, où il retrouve par hasard, Mona, l’une autres héroïnes de cette série, qui s’était sauvée de San Francisco, sans donner aucune nouvelle aux habitants du 28 rue Barbary Lane.
    Mona est ici - déjà ! - évoquée comme la Dame du Manoir, presque le titre du nouvel opus « Mona of the manor. »
    Autant dire qu’avant sa sortie en France, la lecture de « Babycakes » est indispensable pour comprendre la suite des Chroniques.
    Et bien sûr, comme pour chaque livre de Armistead Maupin, vous êtes assurés de passer du bon temps et de vous rappeler qu’au final, la vie vaut le coup d’être vecue…

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  • « Les vertueux » de Yasmina Khadra, une épopée hors du commun. Bouleversant !

    J’avais été bouleversé par « Ce que le jour doit à la nuit », mais avec, « Les vertueux », Yasmina Khadra - son vrai nom est Mohammed Moulessehoul - atteint la perfection dans l’art de narrer de poignantes histoires.
    Certes, ce livre emprunte beaucoup à son vécu personnel, comme ses 36 années qu’il a, contraint, passé dans l’armée ou l’idéalisation de Kenadsa, qui n’est autre que la ville qui l’a vu naître en 1955.
    L’épopée commence en 1914, quand un jeune berger, Yacine, est contraint de quitter son village pour remplacer, à la 1ere guerre mondiale, le fils du caïd de sa région.
    En France, il rejoint le 2e RT, composé de soldats algériens. Ils sont moins célèbres que les tirailleurs sénégalais, mais vont pourtant donner beaucoup de jeunes soldats à la France et contribuer ainsi à la victoire contre l’Allemagne.
    Ces quatre années d’horreurs vont forcément considérablement changer Yacine.
    Revenu miraculeusement vivant et fort du service rendu à la nation française, le jeune Yacine pouvait enfin espérer une vie paisible avec sa famille pour laquelle il avait sacrifié quatre de ses années de jeunesse.
    La vie est souvent bien plus horrible pour certains d’entre nous.
    Ce jeune homme croyant, honnête et droit va ainsi vivre de terrible péripéties. Sa sincérité et sa confiance - parfois naïve - dans la nature humaine vont, paradoxalement, être à l’origine de tous les drames que la vie va malheureusement lui réserver.
    Je n’en dévoile pas plus.
    Ce roman va vous emmener dans des aventures aussi inattendues qu’incroyables et bouleversantes.
    Mais ce roman est aussi, en filigrane, une sacrée leçon sur la vie et sur les conséquences des choix que nous opérons.
    Laissez-vous emporter par cet écrivain hors normes qui sait raconter des histoires qui nous émeuvent et nous révoltent, mais nous font aussi réfléchir !

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  • Surprenez-vous à ressentir un torrent d’émotions  avec « Une belle vie » de Virginie Grimaldi.

    Surprenez-vous à ressentir un torrent d’émotions  avec « Une belle vie » de la magicienne des mots, Virginie Grimaldi.
    Ce livre m’a bouleversé et, j’ose le confesser, m’a fait pleurer. Souvent de bonheur.  Il m’inspire aussi un goût particulier de plénitude.
    Virginie Grimaldi (@GinieGrimaldi) est une magicienne de l’écriture. Des mots.
    En la lisant, je pense aussi à Raphaëlle Giordano (@giordano_auteur) qui parle, comme elle, si merveilleusement bien de la vie. De nos vies.
    « Une belle vie », c’est justement un torrent d’émotions.
    C’est un retour universel aux souvenirs de nos jeunesses. Car même, si elles sont parfois très dures et violentes - ce fut mon cas en subissant les agissements de pedocriminels -, il reste toujours une magie particulière liée à l’innocence de nos premières années, puis de nos adolescences agitées.
    Dans ce roman, deux soeurs - Agathe et Emma - se retrouvent après cinq longues années de séparation. De silences inexplicables.
    En une petite semaine, entourées de la splendeur sauvage du pays-basque, dans la maison de leur grand-mère tant chérie, elles renouent les fils de leur amour et revivent leurs vies. Une belle vie…
    A lire ! Vite…

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  • Cupidon a des ailes en carton de Raphaëlle Giordano, un roman d’été exaltant, mais surtout un guide pour mieux aimer !

    J’avais beaucoup apprécié « Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une » ainsi que « Le spleen du pop-corn qui voulait exploser de joie » de Raphaëlle Giordano. J’ai tout autant aimé lire et relire - même adoré - son « Cupidon a des ailes en carton ».
    C’est un beau livre d’été. Mais pas que ... Vraiment.
    Un livre d’été, car cette histoire d’amour se lit facilement et, sans vous révéler l’histoire, se termine bien.
    Typiquement le genre d’histoire dont nous avons besoin en cette période si anxiogène pour toutes et pour tous. Même si les jeux olympiques - si incroyables ! - de Paris nous ont remis bien du baume au cœur.
    Mais ce livre est aussi utile, car il vous prodigue de nombreux conseils très concrets pour faire vivre et surtout faire durer une histoire d’amour.
    Il oblige celles et ceux qui ont la chance d’aimer et d’être aimés à se poser de vraies questions. Les bonnes. Celles qui font avancer. A faire le bilan. Un bilan aussi utile qu’indispensable !
    Vous l’aurez compris, je vous recommande ce bouquin, un exaltant roman d’été, mais aussi un véritable guide pour mieux aimer !

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  • Ému et vraiment très heureux d’avoir rencontré l’autrice Raphaëlle Giordano !

    Ému et vraiment très heureux d’avoir rencontré l’autrice Raphaëlle Giordano !
    Elle est à l’image de ses romans qui rencontrent un succès fou : positive, bienveillante et pleine d’amour.
    Depuis la sortie de «Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une ! », elle n’a cessé de nous faire du bien grâce à ces romans, qui aident effectivement à vivre.
    Je ne peux que vous conseiller de vous plonger dans son univers. Vous en ressortirez mieux dans votre peau et qui sait : meilleur !

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  • « Le processus de tendresse » de Thomas Louis, pour vivre ou revivre l’amour fou !

    J’ai récemment reçu le livre « Le processus de tendresse » de Thomas Louis qui doit sortir pour la rentrée littéraire, en août prochain.
    Alors que j’achevais avec beaucoup d’émotion la lecture du livre de la merveilleuse Raphaëlle Giordano « Le spleen du pop-corn qui voulait exploser de joie », j’ai lu ce nouveau roman d’une seule traite.
    L’auteur, Thomas Louis, est journaliste et un récidiviste de l’écriture puisqu’il est l’auteur du roman « Les chiens de faïence » qui avait déjà été couronné de plusieurs prix.
    A son tour, ce nouveau roman, qui sort pour la rentrée littéraire, a toutes les chances d’obtenir de prestigieux prix. Vraiment.
    Ce livre, c’est l’histoire d’une rencontre entre deux hommes venant de deux horizons totalement différents. Loin du militantisme LGBTQIA+, Cyril, jeune chef étoilé vit en couple avec sa compagne et sa fille. Yann qui se rêve un avenir de journaliste culinaire vit dans une famille de province aux conceptions étriquées et homophobes.
    Le processus de tendresse nous permet de suivre l’évolution des sentiments de ces deux êtres que rien n’aurait dû rapprocher.
    Je vous conseille ce livre qui nous entraine dans un tourbillon de sentiments.
    Pour vivre ou revivre l’amour fou…

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  • « Sortir du placard, LGBT en politique » de Sonia Tir, ou comment la question LGBT est devenue une question politique à part entière.

    « Sortir du placard, LGBT en politique » de Sonia Tir est un livre qui se lit d’un trait. L’ancienne journaliste a mené une enquête particulièrement fouillée sur un sujet qui, il y a encore peu, était sulfureux.
    N’oublions pas que l’homosexualité n’a été totalement dépénalisée qu’en 1982, que les fichiers de gays ou les descentes de la police dans les établissements homos n’ont été interdits qu’en 1981 et que le mariage pour tous ne fête que ses 11 ans.
    Mais des années 60, où les députés classaient l’homosexualité parmi les fléaux sociaux, à 2024, que d’évolutions !
    Qui aurait pu imaginer, en 1981, que la France, en 2024, se doterait d’un Premier ministre gay sans que ce soit un sujet d’étonnement pour l’immense majorité des Français ? Et que seuls 20% des Français seraient choqués de l’élection d’un ou d’une présidente de la République homosexuel ?
    Ce livre, basé sur de très nombreux témoignages de femmes et d’hommes politiques de tous bords, nous démontre la normalisation de cette question. Aujourd’hui, des élus d’extrême-droite assument leur homosexualité. Mais, dans le même temps, ne se mobilisent pas vraiment pour l’égalité des droits et acceptent de cohabiter dans leur parti avec des homophobes.
    De Bertrand Delanoë à Gabriel Attal ou Ian Brossat, ces élus ont fait avancer les choses. Mais les LGBTQIphobies ont la vie dure.
    C’est pourquoi, montrer qu’une personne LGBTQI peut réussir en politique, ou qu’une personne transgenre, à l’exemple de Marie Cau, peut devenir maire, sont des symboles forts pour les plus jeunes qui peuvent s’identifier. Ma génération n’a pas eu cette chance.
    Je vous conseille donc ce livre qui, s’il rappelle que le chemin pour l’égalité n’est toujours pas terminé, démontre surtout à quel point « l’acceptation » des homosexuels en politiques a considérablement avancé.
    A lire sans modération…

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  • « Les folles enquêtes de Magritte et Georgette à Montmartre. » de Nadine Monfils, jubilatoire et instructif !

    J’ai lu d’une traite le dernier livre « Les folles enquêtes de Magritte et Georgette à Montmartre » de mon amie Nadine Monfils.
    Écrivaine au palmarès impressionnant avec plus de 90 livres à son actif, la plus française des Belges a lancé, dans la collection « La bête noire » chez Robert Laffont, des enquêtes menées par le célèbre peintre belge, l’inclassable René Magritte et son épouse Georgette.
    Et bien sûr, il fallait qu’il y en ait une à Montmartre où Nadine vit depuis si longtemps et dont elle connait tous les secrets.
    Comme d’habitude, dans ses romans noirs, des meurtres en série et des intrigues à couper le souffle.
    Ce roman n’y échappe pas et part de la mort d’une jeune femme portant un chapeau avec un poussin dans un nid de plumes... Déjà toute une histoire !
    Nadine a un talent fou et ce livre est jubilatoire. A la folie même.
    Il est de plus très instructif tant sur Montmartre, dont il nous divulgue les meilleures adresses de l’époque, mais aussi sur le mouvent surréaliste. Car ces fictions sont basées en partie sur des personnages ayant existé et dont elle respecte fidèlement l’histoire et la pensée.
    J’ai ainsi été sensible au portrait qu’elle dresse de Boris Vian, ami de Magritte, et dont on apprend qu’il appelait la femme de sa vie « mon ourson », comme je nommais souvent mon mari défunt… ça m’a forcément ému.
    Ne ratez donc pas ces nouvelles et surtout folles enquêtes… Bonne lecture !

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  • « La peau hors du placard » de Jean-Baptiste Phou, pour comprendre le chemin d’obstacles d’un gay asiatique. Fort !

    « La peau hors du placard - Asiatique et gay, une vie de lutte » de Jean-Baptiste Phou, pour comprendre le chemin d’obstacles d’un gay asiatique. Fort !
    Je viens d’achever la lecture « La peau hors du placard - Asiatique et gay, une vie de lutte » de Jean-Baptiste Phou.
    Ce livre est édifiant et bouleversant.
    Né à Paris, Jean-Baptiste est donc Français, de parents sino-cambodgiens. Et pourtant…
    Sa couleur de peau va le réduire très souvent - bien trop souvent ! - à ses origines familiales. En 2024, cela peut paraître étonnant mais le racisme anti asiatique est très fort dans notre pays.
    Rappelons-nous un épisode récent : le rejet subi par les Chinois de France avec l’arrivée de la COVID-19, dont on les tenait injustement responsables, et au final par tous les Asiatiques qui sont, la plupart du temps, assimilés aux Chinois, même s’ils proviennent de Thaïlande, du Cambodge, du Japon ou d’un autre pays de ce continent.
    Avoir la double identité – Asiatique et gay - multiplie les risques de rejet. Et donc, le mal être…Rejeté par les siens et par les autres…
    Car, même au sein de la communauté gay, qui fait, elle-même, l’objet de stigmatisations, les personnes d’origines asiatiques y sont trop souvent bannies. Rejetées.
    Elles sont victimes de préjuges qui ont la vie tellement dure : l’Asiatique serait faible, efféminé et doté d’un petit sexe. La liste de préjugés que vous narre l’auteur est édifiante. Accablante même.
    Ce livre nous raconte donc un double coming out : celui du chemin de Jean-Baptiste pour accepter ses origines set son homosexualité.
    Et surtout en faire des atouts pour sa vie personnelle et professionnelle.
    A lire !

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