Communiqué de presse du 3 juin 2011
Communiqué de presse du 3 juin 2011
Alors que l’Assemblée nationale va discuter d’une Proposition de loi du PS sur le mariage homo le 9 juin,
Jean-Luc Romero appelle les députés gays à sortir enfin du placard pour soutenir la proposition de loi du PS autorisant le mariage homosexuel.
Contrairement à tous les pays qui nous entourent, la France – comme l’Iran – semble n’avoir aucun parlementaire – ni député, ni sénateur – homosexuel. Pourtant, c’est un secret de polichinelle que plusieurs dizaines d’entre eux le sont. Alors que le camp pro life se mobilise contre la proposition de loi socialiste permettant d’étendre le mariage aux conjoints de même sexe, qui sera discutée jeudi 9 juin, Jean-Luc Romero, conseiller régional d’Ile-de-France, estime qu’il est temps que la majorité silencieuse – dont ces élus LGBT – se mobilisent sans honte pour réclamer l’égalité entre homos et hétéros.
Pour Jean-Luc Romero, l’heure de vérité est donc arrivée pour les élus homosexuels même s’il comprend bien sûr que certains ne peuvent dire publiquement leur identité tant l’homophobie est encore développée dans le milieu politique. Cependant, il ne peut plus accepter que ces élus, qui ne peuvent assumer leur différence, continuent à cautionner un statut de sous citoyen pour les LGBT tel qu’il existe encore dans notre pays et votent contre les mesures d’égalité quand des députés UMP continuent à les qualifier d’inférieurs voire récemment les assimilent à des animaux.
Alors que tous les partis de gauche, mais aussi le Modem et le Parti radical ont assuré dans le questionnaire qui leur a été adressé par Jean-Luc Romero pour son livre Homopoliticus, comme ils disent, qu’ils étaient en faveur de l’égalité homos/hétéros, il est désormais venu pour eux le temps de passer des promesses électorales aux actes concrets.
Outre pour le PS, le PC, Europe Ecologie Les Verts, le parti de gauche, le PRG, le MRC, c’est aussi le moment de vérité pour Jean-Louis Borloo, François Bayrou et leurs amis qui assurent désormais qu’ils sont pour l’égalité.
Cette fois-ci, les LGBT ne se satisferont plus de promesses non tenues et ils connaîtront, à un an de l’échéance présidentielle, les noms de celles et de ceux qui, au-delà des clivages partisans qui n’ont aucun sens sur une telle question, se battent sincèrement pour l’Egalité. Ceux qui n’approuveront pas ce texte ne pourront prétendre défendre les valeurs républicaines après avoir refusé de voter ce texte du Parti socialiste qui permet enfin à tous les citoyens d’avoir les mêmes droits dans une République universaliste.