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Homopoliticus - Comme ils disent

  • Chemsex : Il devient urgent que l'Etat se saisisse de cet enjeu de prévention !

    Au JT de France 3 Paris-Ile-de-France, j'ai parlé du plan parisien d’information et de prévention sur le #chemsex que nous portons avec Anne Hidalgo et Anne Souyris.
    Merci au service public dont le documentaire sans tabous de Léa Menard permet d'informer enfin le grand public sur une question de santé.
    Il devient urgent que l'Etat se saisisse de cet enjeu de prévention et ne laisse pas les associations communautaires agir seules, comme cela s’est malheureusement passé au début de la pandémie de sida.

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  • Love is love

    Il y a 8 ans, le Parlement adoptait la loi ouvrant le mariage et l'adoption aux couples homosexuels. Le combat pour l’égalité n’est pas terminé. Continuons à lutter pour nos droits !
    #LoveisLove #LGBTQI

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  • Ma tribune dans le Huffington Post sur le don du sang et les gays

    Député.e.s, mettez fin aux discriminations qui touchent les personnes homosexuelles dans l'accès au don du sang !

    La commission des Affaires sociales a adopté un amendement mettant fin à une discrimination subie par les homosexuel.le.s dans l’accès au don du sang. Concrètement aujourd’hui encore, une personne homosexuelle qui a eu un ou plusieurs rapports avec un individu de son sexe doit attendre douze mois avant de pouvoir donner son sang, alors même que pour les hétérosexuel.le.s, la contre-indication est de quatre mois en cas de nouveau partenaire*. Une discrimination à peine voilée qui pourrait bientôt tomber car l’amendement en question, déposé par le socialiste Hervé Saulignac, doit encore être adopté en séance publique ce jeudi 11 octobre à l’occasion de l’examen de la proposition de loi "visant à la consolidation du modèle français du don du sang."

    Aucun fondement médical

    Cette période d’abstinence demandée aux homosexuel.le.s est complètement disproportionnée, au vu des techniques de dépistage récemment développées. Il suffit en effet que de 10 à 12 jours, période dite de la « fenêtre silencieuse », pour que le VIH puisse être détecté dans l’organisme, 30 fois moins que ce qui est demandé aux LGBT. Conscientes de cela, l’Espagne et l’Italie dès 2001 excluaient du don du sang pour une période déterminée tous ceux et toutes celles qui avaient des comportements à risques sans distinguer ente hétéros et homos. Aucun scandale de sang contaminé n’a été relayé depuis.

    Ce passage, au gré de l’arrêté du 5 avril 2016 fixant les critères de sélection des donneurs de sang, d’une exclusion à vie à une contre-indication de douze mois pour les personnes homosexuelles n’est par ailleurs que pure hypocrisie, puisque ce sont en réalité 93,8% de cette population qui est écartée du don du sang[1]. Il s’agit donc encore une fois d’une exclusion à peine masquée des personnes homosexuelles du don du sang.

    Mobilisation pour la levée d’une discrimination qui ne dit pas son nom

    Dès 2002 déjà, le Comité national consultatif d’éthique estimait que si « le principe de sécurité doit être un principe absolu, il ne pouvait servir à justifier un traitement discriminatoire. » Sur ma saisine et celle d’Élus locaux contre le Sida (ELCS), le 6 février 2006, la Halde considérait que « la décision d’exclusion définitive du don du sang d’une personne doit être prise sur la base des risques liés à son comportement » et, en juillet 2006, Xavier Bertrand, alors ministre de la santé, demandait qu’on transforme l’interdiction faite à un groupe en une interdiction pour des comportements. Mais son administration ne suivra pas.

    Députés, prenez vos responsabilités !

    L’heure est aux responsabilités. Une responsabilité d’abord vis-à-vis des receveurs. Ces dernières années l’Établissement français du sang (EFS) n’a cessé de diffuser à des intervalles courtes des messages d’alerte annonçant une possible pénurie. Dans ce contexte, il est mal venu de refuser l’accès au don du sang à des personnes homosexuelles ne présentant pas de comportements à risque. Les quatre mois d’abstinence demandés aux hétérosexuel.le.s (en cas de nouveau partenaire) sont déjà bien supérieurs aux douze jours de la fenêtre silencieuse. En outre, ouvrir le don du sang à des personnes homosexuelles dans les mêmes conditions que les hétérosexuel.le.s permettrait d’accroitre de façon non-négligeable l’approvisionnement nécessaire en produits sanguins. D’après les estimations de la Direction générale de la santé (DGS), le passage d’une exclusion définitive à une contre-indication de douze mois pour les personnes homosexuelles pourrait avoir déjà permis à l’EFS de gagner trois jours d’autosuffisance supplémentaires. Imaginez ce que ce serait si l’on changeait enfin de paradigme pour prendre enfin en compte les comportements à risque plutôt que les populations à risque… des pénuries très certainement moins nombreuses !

    Députés, vous avez également une responsabilité vis-à-vis des LGBT car en laissant la loi inchangée, vous acceptez d’une certaine façon que l’on présume séropositive toute une population. Et cela n’est pas sans nourrir l’homophobie qui se manifeste de plus en plus dans nos rues. Pas plus tard qu’hier, un couple homosexuel était passé à tabac dans le 19èmearrondissement de Paris.

    Députés, de tous bords, le temps est venu de faire face à vos responsabilités et de mettre fin à une discrimination qui n’a que trop longtemps été admise sous couvert médical. Soyez nombreux à voter pour cet amendement de raison jeudi 11 octobre !

     

    [1]Annie VELTER et Alice BOUYSSOU-MICHEL, « Relations stables et comportements sexuels à risques : enquête Anrs presse gay 2004 », in Sexualité, relations et prévention chez les homosexuels masculins : un nouveau rapport au risque, Agence nationale de recherches sur le sida et les hépatites virales, 2007. Disponible à ce lien : < http://doc.hubsante.org/doc_num.php?explnum_id=4276>

    * Pour les personnes hétérosexuelles, le monopartenariat permet de donner son sang. En cas de nouveau partenaire, il faut être abstinent pendant 4 mois.

     

  • Retrouvez ma Chronique "Sexy news" chez Brigitte Lahaie sur Sud Radio vers 15H30

    Vous pouvez retrouvez ma chronique "Sexy news" chez Brigitte Lahaie sur Sud Radio ce mardi vers 15H30. Aujourd'hui, je continue avec le thème des rapports entre politique et homosexualité et particulièrement le coming out des politiques.

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  • Flash back sur une journée type...

  • Mon itw sur la Gay Pide de Tignes dans Le dauphiné

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  • Invité de « Affaires sensibles » sur France Inter à 15h30

    Ce jeudi 23 octobre 2014, vers 15h30, je serai l’invité de Fabrice Drouelle pour son émission « Affaires sensibles. »
    Le thème de l’émission de ce jeudi sera la dépénalisation de l’homosexualité en 1981 voulue et promise par François Mitterrand. L’émission débute à 15h00.

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  • Mon portrait par Jonathan Denis dans LOM

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  • Homopoliticus sur LCP 24/24 à 18H25

    Le documentaire Homopoliticus, inspiré de mon livre éponyme et que j’ai coécrit avec Aleksandar Dzerdz, repasse ce dimanche 18 août sur LCP-AN 24H/24 à 18H25.
    Ce documentaireraconte comment nous sommes passés de l’homosexualité décrétée fléau social par le Parlement en 1960 à l’égalité des droits, en 2013, avec le vote du mariage pour tous. Un film à voir pour comprendre le long combat pour l’égalité des droits.

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  • Homopoliticus sur LCP 24/24 à 6H00

    Le documentaire Homopoliticus, inspiré de mon livre éponyme et que j’ai coécrit avec Aleksandar Dzerdz repasse ce mardi 13 août sur LCP-AN 24H/24 à 6H00 ce matin.
    Ce documentaire raconte comment nous sommes passés de l’homosexualité décrétée fléau social par le Parlement en 1960 à l’égalité des droits, en 2013, avec le vote du mariage pour tous. Un film à voir pour comprendre le long combat pour l’égalité des droits.

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  • « Homopoliticus » en livre et en DVD…

    L’été, c’est aussi l’occasion de lire les livres qu’on n’a pas eu le temps de lire dans l’année tout comme de visionner de bons films ou de bons documentaires.
    En décembre dernier, je publiai une nouvelle édition d’Homopoliticus aux éditions EGL-La Cerisaie avec un focus sur le mariage pour tout. Ce livre raconte 50 ans de relations compliquées entre politique et homosexualité et la longue marche pour l’égalité des droits.
    De même, sur LCP-AN et France 3, sortait le film-documentaire Homopoliticus que j’ai co-écrit avec Aleksandar Dzerdz. Si vous ne l’avez pas vu, il est sorti en DVD aux éditions de l’INA.
    Peut-être, l’occasion pour celles et ceux qui suivent mes combats de me lire…et de mieux comprendre ce qui m’anime. Encore bel été !

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  • Mon itw dans Criticize-me

    Jean-Luc Romero, on vous a senti énormément concerné, ces dernières semaines par l'actualité. Projet de loi du mariage gay, manifestations houleuses et division sociale sur un thème de société... Avez-vous eu le sentiment que la France s'est littéralement coupée en deux ?

     

    Oui, assurément. Je ne voudrais pas laisser penser que j'ai une vision manichéenne des choses, mais clairement, on voit se dessiner deux France : d'un côté une France du progrès, une France ouverte sur l'Autre, solidaire et humaine ; de l'autre, une France d'enfermement, méfiante, une France discriminante, stigmatisante, remplie de préjugés. Il en aura fallu du courage politique au président de la République pour tenir la barre et concrétiser son engagement de campagne !

    Sans verser dans l'optimisme naïf, je pense que cette division extrêmement claire et cause de bien des violences, qu'elles soient verbales ou physiques, ne peut et ne va pas durer : je suis sincèrement et profondément convaincu que c'est la voie du progrès et de l'ouverture qui va triompher et que les opposants à cette réforme seront, à terme et en grande majorité, finalement convaincus par celle-ci. Il ne sera alors plus question d'un quelconque effondrement de civilisation mais bien plus d'amour, de joie et de sourires !

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    Aujourd'hui, l'homophobie « ordinaire » apparaît de plus en plus forte aux yeux des Français. Cependant, ce serait un raccourci facile de dire que tous les opposants au mariage gay soient des gens homophobes. L'art du débat, perdue depuis si longtemps en France, n'a-t-il pas contribué à ces raccourcis faciles ?

     

    Vous le savez, je suis pour le débat, j'aime le débat et cela pour une raison très simple : c'est dans la confrontation des idées que l'on arrive à avancer. Concrètement, sur cette question du mariage pour toutes et tous, en lieu et place de débats sur la base d'études et de données objectives, donc des choses intéressantes et servant à construire un argumentaire, j'ai plutôt entendu un déferlement d'homophobie, sans doute intériorisée très longtemps, et très largement extériorisée avec ce débat, que soit dans la rue tout autant que dans la sphère médiatique.

    Ce débat a été marqué par des outrances, des invectives, des insultes, ce constat, nous pouvons tous le dresser. La radicalisation de ces derniers mois a engendré des violences intolérables et je crois que chacun devra assumer ses responsabilités, notamment certains élus qui, pour des intérêts politiciens, se sont, de manière très ostentatoire, rapprochés de l'extrême-droite, faisant fi du barrage républicain qui a prévalu depuis tant d'années.

    Alors, que voulez-vous débattre avec des personnes qui pensent que mettre fin à une discrimination étatique allait mettre à bas les fondements de notre civilisation ? Vous en conviendrez, c'est compliqué ! Je suis parfaitement favorable au débat. Mais pour débattre, il faut avoir un contradicteur qui en ait l’envie …

     

    Nous avons assisté au premier mariage gay en France. Pour l’occasion, nombreuses ont été les caméras de télévisions et journalistes présents. Ne trouvez-vous pas que toute cette pléthore médiatique soit finalement hors de propos, pour un événement qui relève de l'intime ?

     

    Non je ne le crois pas. D’abord, je rappelle que le mariage est une cérémonie publique. C’est le sens de la publication des bans et du maintien des portes ouvertes durant la célébration. Bruno et Vincent se sont simplement mariés par amour mais, en effet, leur mariage est le premier mariage légal entre personnes de même sexe en France. Ce moment de bonheur en couple et avec leurs proches se trouve donc aussi être un moment de bonheur historique, d'où la présence de médias du monde entier. Mais rassurez-vous, cet engouement médiatique va se calmer et les mariages entre personnes de même sexe seront comme n'importe quel mariage : un grand moment de bonheur, une union pour la vie, un amour reconnu par notre pays ! Tout cela suppose bien évidemment que les élus ne se mettent pas dans une situation d'illégalité en refusant de célébrer des mariages entre personnes de même sexe : si c'est le cas, la réaction des pouvoirs publics devra être ferme et rapide, car doit-on le rappeler à certains élus locaux, nul n'est censé ignorer la loi…

    Puis-je ajouter que ces caméras ont apporté, partout où ces images ont été vues, le symbole d’une France plus libre, plus juste, plus humaine ? C’est le retour, sur la scène internationale, d’une France qui protège les droits de l’homme et assure l’égalité. Les droits de tous les hommes, fussent-ils homosexuel(le)s. Imaginez le retentissement de ce mariage pour les gays de Russie, pour ceux de certains pays africains qui pénalisent encore l’homosexualité, pour ceux des pays dans lesquels on lapide, on torture, on pend, on humilie des hommes pour le seul « crime » qu’ils ont eu des relations sexuelles avec d’autres hommes, des femmes pour le seul « crime » qu’elles ont eu des relations sexuelles avec d’autres femmes ? Par amour, tout autant que par plaisir ?

     

    Dans votre livre Homopoliticus, vous parlez de cette relation ambiguë qui existe entre la classe politique et l'homosexualité. Pensez-vous que beaucoup d'hommes et femmes politiques ont mis de côté leurs propres convictions pendant ce débat, uniquement pour favoriser le vote de leur parti ? Des gens de droite qui étaient pour, et a contrario des gens de gauche qui étaient formellement contre.

     

    Globalement, la logique de notre Ve République fait que, en effet, sur tous les sujets, il y a des consignes de vote et que la très grande majorité des élus respectent les directives. Je voudrais quand même rappeler que certains élus de droite ont eu l'honnêteté d'assumer leur opinion en votant pour et saluer le courage du député UMP Franck Riester qui s'est opposé à son parti pour assumer pleinement sa position.

     

    - On vous connait également pour vos positions sur l'euthanasie. Dernier droit et dernière liberté donnée à l'homme, dites-vous. Que manque-t-il, selon vous, dans l'esprit des gens et des responsables politiques pour que l'euthanasie soit légalisée ?

    Nous vivons dans un pays dans lequel les élites sont déconnectées des réalités et de leur base. Les politiques ont du mal à avancer sur le sujet, ont peur de l’impopularité, alors qu’entre 86% et 94% des Français, selon les sondages, sont favorables à l’euthanasie. Le clergé catholique soutient des positions très violemment défavorables au choix de sa propre fin de vie, alors que selon un sondage réalisé en septembre 2012 par Pèlerin Magazine 91% des catholiques non pratiquants et 59% des catholiques pratiquants sont favorables à l’euthanasie. Les médecins, enfin, dont les grands mandarins, surtout ceux qui n’exercent plus la médecine que depuis leur bureau, s’opposent à un cadre légal pour une aide active à mourir lorsque 60% des médecins, selon un sondage de janvier 2013 commandé par le Conseil national de l’Ordre des médecins, sont tout à fait favorables ou plutôt favorables à l’euthanasie active.

    Afin que tous les citoyens puissent exprimer leur avis – et donc leur accord – sur la légalisation de l’euthanasie, il est urgent de démédicaliser ce débat. Si les médecins sont des « facilitateurs », il convient que les patients restent les décideurs. Pour la loi sur l’avortement, les femmes se sont exprimées – et ont gagné – alors que les grands médecins – et singulièrement les membres de l’Académie de médecine – trainaient des pieds.

    Donner un cadre légal, strict, à la fin de vie en France, sortir nos règles des approximations et des interprétations, sortir de la clandestinité des actes d’euthanasie parfois réalisés par compassion, parfois pour de mauvaises raisons, est la solution pour rendre la fin de vie, en France, plus sereine et plus digne.

    Une grande loi républicaine et laïque assurera la liberté de chacun, l’égalité de tous et la fraternité envers son prochain.

     

     

    - Énormément de médecins restent pourtant contre cette loi, estimant en premier lieu qu'il n'est pas de leur vocation que de laisser mourir un individu. Que peut-on répondre à cette délicate mais symbolique intervention ?

    Comme je vous l’ai dit, 60% des médecins sont favorables à la légalisation de l’euthanasie. Ceux qui sont contre, ce sont ceux que l’on entend le plus, qui siègent à l’Assemblée nationale. Ceux aussi qui ont perdu la compassion, le respect et l’écoute. Le professeur Sicard, dans son rapport au président de la République, évoque la surdité de certains médecins.

    Que les médecins arrêtent de croire que la mort est l’échec de leur profession. L’échec, c’est l’incapacité à soulager les souffrances. La mort n’est que la suite logique de la vie ; elle est inévitable. Jeunes ou vieux, en bonne santé ou malades, nous allons tous mourir. Mais il y a différentes façons d’entrer dans la mort : les yeux ouverts, comme l’écrivait Marguerite Yourcenar, debout, dans l’attente du dernier souffle ou encore dans la souffrance physique et psychologique. Ce choix que personne ne doit juger doit cependant nous appartenir.

    Une mort choisie ou une mort subie. Sa propre mort ou celle décidée par un autre sur des critères que nous ne reconnaissons pas.

    Accompagner son patient aux portes de la mort, et non pas le laisser choir dans les heures les plus pénibles de son existence, voilà à quoi l’éthique médicale soit s’attacher.

     

    Autre combat à venir, et non des moindres : la mairie de Paris. Vous êtes un fidèle soutien d'Anne Hidalgo depuis plusieurs années mais également conseiller d'île de France. Aujourd'hui, que manque-t-il à Paris pour retrouver son éclat d'antan ?

    J’avoue ne pas partager votre point de vue négatif sur Paris.

    Clairement, depuis l’élection de Bertrand Delanoë et d’Anne Hidalgo, notre ville lumière a retrouvé le lustre qu’elle avait perdu. Paris n’est plus à la chronique judiciaire des journaux.

    Un nouvel élan a été donné à notre ville et le vivre mieux y est une réalité.

    Nombre de grands projets ont vu le jour dont le dernier et pas des moindres, le tramway qui, depuis la fin de l’année 2012, a encore bien progressé sur les Maréchaux. Les voies sur berges sont un merveilleux projet qu’a porté Anne Hidalgo avec conviction et cet été les Parisiens vont en apprécier les charmes.

    Paris fait rêver le monde entier et est aujourd’hui la ville la plus visitée au monde. Mais, peut-être faudra-t-il aussi faire un effort pour les nuits parisiennes. Elles y sont déjà extraordinaires mais il ne faut pas se laisser distancer par Londres ou Barcelone qui sont aussi devenues des grands lieux de la fête.

     

    À vous entendre dans les médias, on sent l'homme de combat, prêt à se mobiliser pour lutter contre les injustices et certaines grandes causes actuelles. Où puisez-vous cette force ?

    Quand on a cru ne pas connaître ses 30 ans et que l’on survit depuis plus de 20 ans, on a une force extraordinaire.

    Trop de gens oublient que nous sommes mortels et courent après plus d’argent, de postes ou de responsabilités. Et s’il leur arrive un pépin, ils se rendent compte qu’ils ont oublié le sens de la vie et donc l’essentiel.

    Depuis très jeune, j’ai pris conscience que tout doit se terminer un jour car j’ai été confronté personnellement à la maladie et à la mort de tant d’êtres chers. Je sais la valeur de chaque moment qui passe. La maladie m’a aussi enseigné l’urgence de défendre les causes auxquelles je suis attaché car j’ai toujours la crainte qu’elle m’empêche de mener à bien mes combats.

    En conclusion, je puise ma force dans le sentiment d’avoir eu tant de chance de vivre si longtemps et intensément alors que ma mort sonnait comme une évidence et d’être en fin de compte un survivant du sida.

     

    Parlons avenir. Vous occupez la fonction de conseiller régional, en Île de France. Avez-vous l'ambition et le désir d'occuper un poste plus conséquent dans les années à venir ? Que ce soit dans la politique, mais plus généralement dans des grandes causes nationales, comme ce fut notamment le cas en 2006, lorsque vous fûtes à l'initiative d'une forte campagne médiatique de sensibilisation sur la liberté de circulation des personnes vivant avec le VIH ?

    Ayant longtemps cru que je ne vivrai pas longtemps, je n’ai jamais conçu de carrière. J’aurai certes aimé avoir un mandat qui me permette de faire avancer la société ou de changer les lois mais il aurait fallu faire des concessions, ce que je n’ai jamais voulu.

    Aujourd’hui, je souhaite continuer à œuvrer pour la région Ile-de-France aux côtes de Jean-Paul Huchon, mais aussi pour Paris derrière mon amie Anne Hidalgo qui je l’espère sera maire de Paris. Anne m’a demandé de faire partie de son équipe et de m’occuper notamment de la riposte et j’ai accepté avec enthousiasme cette mission à ses côtés.

    En 2013, deux de mes combats ont abouti : Florence Cassez a enfin été libérée et le mariage pour tous a été adopté. Durant le second semestre, j’aimerais en gagner un 3ème : celui de l’Ultime Liberté. Il concerne 100% d’entre nous. J’y mettrai toutes mes forces !

    Et puis, peut-être écrire un nouveau livre. Après le film et le documentaire Homopoliticus, écrire me manque !

     

    Une question plus corporate, plus amusante, disons : vous avez accepté, très gentiment, d'être le Rédacteur en Chef invité de Criticize Me, cette semaine. Pourquoi ?

    Pour être sincère, je ne connaissais pas votre site avant votre demande. J’y suis donc allé et j’ai apprécié à la fois sa présentation et sa liberté.

    De plus, votre demande a aussi été faite avec beaucoup de tact et d’élégance. Sans mots péremptoires pour me persuader …comme trop souvent. J’ai donc aimé votre démarche et je me suis dis : chiche ! J’espère que, de votre côté, vous ne le regrettez pas !

     

    Que peut-on vous souhaiter pour l'avenir ? Encore plus de combats ?

    Les combats, je les conjugue au présent depuis de longues années ; je suis président de trois belles et utiles associations : Elus Locaux Contre le Sida, le Crips Ile-de-France et l'ADMD.

    Alors pour l'avenir, ce que je souhaite vraiment c'est une seule chose : le bonheur de ceux que j'aime, notamment Christophe, l’homme avec qui je vais avoir l’immense bonheur de me marier en septembre. Je sais, ce n'est pas très original comme réponse mais pour une personne comme moi qui ne pensait pas voir ses 30 ans, je vous garantis que cela a beaucoup d'importance ! A l’image de ma devise : « l’avenir dure toujours. »

     

     

    Merci Jean-Luc Romero !

     

     

     

     

     

     

  • Mon billet dans Friendly Magazine : le pseudo lobby gay, un mythe comparé au lobby religieux !

    Le pseudo lobby gay, un mythe comparé au lobby religieux !

    Par Jean-Luc Romero auteur d’Homopoliticus

    (Editions La Cerisaie et DVD Ina Editions)

     

     

    N’en déplaise aux Boutin, Barjot et autres grenouilles de bénitier, si un lobby est puissant dans notre pays, c’est bien plutôt celui de l’Eglise soutenu par des élus très conservateurs qui ont géré trop longtemps notre pays ! Et qui ont perdu contact avec le 21ème siècle.

    Il y a deux ans, flânant dans les rues de Rome, je m’arrêtais à la magnifique Basilique des Saints Ambroise et Charles Borromée. A la sortie était mis à la disposition des visiteurs un argumentaire<!--[if !supportFootnotes]-->[1]<!--[endif]-->, en plusieurs langues – notamment en français – sur les « relations homosexuelles » avec cette question : « Comment l’Eglise catholique les considère-t-elle ? »

    En conclusion de ce riche quatre pages sur papier glacé, signé de Monseigneur Raffaello Martinelli, l’adresse aux responsables politiques est sans ambiguïté : « Dans le cas où se propose pour la toute première fois un projet de loi favorable à la reconnaissance légale des unions homosexuelles, le parlementaire catholique a le devoir moral d’exprimer clairement et publiquement son désaccord et voter contre ce projet de loi. Voter positivement un texte législatif aussi nocif pour le bien commun de la société  est un acte gravement immoral. » Rien que ça !

    Et de poursuivre : « Au cas où une loi de ce genre serait en vigueur, les parlementaires catholiques doivent s’y opposer de toutes leurs forces et manifester leur opposition. S’il n’est pas possible d’abroger complètement une telle loi, ils pourraient légalement offrir leur propre proposition en vue de limiter les dégâts de la loi et limiter les effets négatifs sur le plan de la culture et de la moralité publique, de telle sorte que soit claire et nette l’opposition personnelle et absolue à une loi de ce genre et que soit évité le danger du scandale. »

    Certes, la Basilique Sainte-Clotilde, à côté de notre Assemblée nationale, que fréquentent assidument nombre de parlementaires français pro life, n’a pas encore oser adresser un tel document aux élus français, mais on voit bien que si un vrai lobby, en France et dans le monde, agit avec la force du désespoir contre l’égalité homos/hétéros, c’est bien la hiérarchie de l’église catholique et les responsables religieux en général. Et le pseudo et fantasmatique lobby gay fait bien pâle figure à côté d’une telle puissance !

    Avec les manifestations anti mariage pour tous, l’influence du lobby catholique a montré sa puissance – et sa richesse – dans notre pays car personne ne doute sérieusement de la mobilisation de toutes les paroisses pour que les manifestations anti égalité des droits fassent le plein de pratiquants accompagnés de leurs bébés ou de leurs jeunes enfants ainsi embrigadés dans un combat dont ils ne comprennent rien.

    Pire, Monseigneur Barbarin n’a pas hésité à bafouer officiellement la laïcité française puisqu’il affirme, désormais suivi par les autres prélats français, que les parlementaires ne sont pas élus pour faire des lois sur la famille, sur le mariage pour tous ou sur l’euthanasie. Que ces questions les dépassent : sous-entendu, elles doivent demeurer la chasse gardée des religions !

    Qui sait d’ailleurs que dans notre République laïque les représentants des religions sont tous représentés dans les comités consultatifs ou éthiques comme le Conseil consultatif national d’éthique ou encore le conseil national du sida et que ces mêmes autorités – un par religion monothéistes soit 4 représentants des religions – sont même directement désignés par le président de la République alors qu’aucun représentant d’associations laïques et/ou de libres penseurs n’y est pratiquement jamais nommés ?

    En juin prochain, je ne veux pas croire que le puissant lobby religieux, qui a certes le droit de participer au débat démocratique mais pas celui d’imposer sa conception religieuse à tous les Français, ressortira victorieux des débats législatifs et citoyens visant à ouvrir le mariage pour tous aux LGBT.

    L’amour homosexuel vaut l’amour hétérosexuel et la République doit reconnaitre tous les amours. Pas seulement ceux qui ont l’adhésion des Eglises et des religieux !

    friendly magazine,jean-luc romero,politique,homophobie,gay

     

     

     

     

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    <!--[if !supportFootnotes]-->[1]<!--[endif]-->www.sancarlo.pcn.net

  • Extrait d'itw chez Jean-Marc Morandini sur Europe 1


    Romero : "Il faut que les politiques disent... par Europe1fr

  • Article dans La Voix du Nord

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  • Projection et débat autour d’Homopoliticus à Nantes pour le Festival de la 10ème Ciné Pride

    Avec l’avocate Caroline Mécary, à 18h30, nous assisterons à la projection du documentaire Homopoliticus que j’ai co-écrit et qui est inspiré de mon livre.
    Organisée dans le cadre du Festival de la 10èmeCiné Pride, cette projection sera suivie d’un débat sur 50 ans d’histoire des relations entre la politique et l’homosexualité et sur le long chemin vers l’égalité des droits...

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  • Conseil d’administration de l’ADMD ce samedi

    Avant de rejoindre Nantes en fin d’après-midi pour un débat autour d’Homopoliticus, j’animerai ce samedi un conseil d’administration de l’ADMD. Ce conseil est important car il est le dernier avant l’élection d’un nouveau CA par nos adhérents cet été.
    En effet, les plus de 50 000 adhérents de l’ADMD vont pouvoir voter par correspondance – et sous contrôle d’huissier - pour renouveler nos instances. Comme je vous l’ai déjà indiqué je suis candidat à ma réélection.
    La parole appartient désormais aux adhérents de notre belle association !

     

  • Invité du Mouv’ à 8h00

    Le_Mouv'_logo_2008_svg.pngA l’occasion de la journée spéciale que consacre le Mouv’ à la lutte contre l’homophobie, je serai l’invité de la radio avec Franck Riester ce jeudi 30 mai de 8 à 9h00.

  • Projection et débat autour d’Homopoliticus au Mélies à Villeneuve d’Ascq

    A l’invitation du CRSH, j’assisterai à la diffusion du documentaire Homopolititicus que j’ai co-écrit puis au débat qui suivra la projection au cinéma Le Méliés à Villeneuve d’Ascq à 14h00.
    Si vous habitez dans le coin, n’hésitez pas à nous rejoindre !

    homopoliticus, jean-luc romero, villeneuve d'ascq, crsh, homosexualité

     

  • Rediffusion de Homopoliticus à 20h30 sur LCP-AN

    Beau symbole que de rediffuser Homopoliticus que j'ai co écrit avec le réalisateur Aleksandar Dzerdz ce 1er mai ! Pour celles et ceux qui n'ont pas vu ce film, ni lu mon livre, c'est donc le moment.
    En ce jour de luttes, vous pourrez voir ou revoir Homopoliticus sur LCP-AN à 20h30. N'hésitez pas. Le voir après le débat sur le mariage pour tous permet de mieux comprendre le long chemin qui a été nécessaire pour en arriver là...
    (Vous pouvez aussi vous procurer le DVD aux Editions de l'INA)

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