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Coup de gueule - Page 22

  • La Manif pour tous détourne odieusement le logo de l'ADMD

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    La Manif pour tous, qui n'a aucun respect pour le mobilier urbain de la ville de Paris, a peint dans de nombreux endroits de la capitale, à côté du siège de médias, comme par hasard, son opposition à la légalisation de l'euthanasie.
    Pour ce faire, elle a rebaptisé l'ADMD : Aide au Débarras des Malades Dérangeants... Sordide !
    Lire aussi mon itw au HuffingtonPost (ici).

  • Mettre fin à l’esclavagisme de la prostitution par les réseaux mafieux tout en réglementant la prostitution librement consentie

    Le débat sur la prostitution ressemble à celui sur la drogue. C’est d’abord un débat idéologique et moralisant avant d’être un débat pragmatique.
    Depuis des années, la pénalisation de la prostitution est le fil conducteur de la France qu’elle que soit la majorité au pouvoir.
    Un monde merveilleux sans drogues et sans prostitution nous promettent les abolitionnistes de tout poil.
    Sûrs d’eux, ils promettent qu’avec des lois très répressives, ces deux problèmes seront définitivement résolus. Un monde sans drogues, un monde sans prostitution. Qui n’adhérerait pas à un tel slogan ?
    En y réfléchissant objectivement, chacun sait que cela n’est pas réalisable. Et au fond, est-ce même souhaitable pour la prostitution ?
    En globalisant et résumant la prostitution à l’esclavagisme de femmes contraintes – on ne parle jamais des gigolos d’ailleurs ! - par des réseaux mafieux à vendre leur corps, on tente de donner mauvaise conscience à celles et à ceux qui soutiennent les demandes des représentant(e)s des prostitué(e)s libres et volontaires.
    Car tout le monde partage l’idée qu’il faut s’attaquer sans fléchir contre les réseaux mafieux qui exploitent des femmes souvent mineures. Cet esclavagisme est immonde et tout doit être fait pour le combattre.
    Mais, à côté, ces femmes et ces hommes qui ont choisi librement de vendre leurs charmes ne seraient-ils toutes et tous que des victimes ?
    Ainsi, il serait temps d’oublier le moralisme d’antan et un certain féminisme puritain. Mettre tous les moyens pour démanteler les réseaux de prostitution, oui. Pénaliser travailleurs du sexe et clients, non !
    Chacun sait bien que la prostitution continuera mais dans une telle clandestinité qu’elle va, comme avec les lois de 2001, 2002 et 2003, fragiliser essentiellement les femmes qui exercent librement cette activité sans démanteler les réseaux esclavagistes.
    Le sort des prostitués et de leurs clients semble être scellé en France. Droite et gauche voteront des deux mains ce texte. Parmi les votants, il y aura à n’en pas douter des « élus-clients », qui se tairont.
    Car, en ces temps de grand moralisme, essayer de dire que la seule politique qui vaille est la réglementation est un excellent moyen de se faire bannir par les ligues de vertu.
    Dommage, car ce débat mérite mieux que les solutions simplistes, moralistes et surtout illusoires et inefficaces.

  • Des tests pour détecter les gays dans les Etats du Golfe ? Que disent les diplomaties ?

    Lundi, une commission de coopération des Etats du Golfe devait se réunit pour examiner la proposition du directeur de la santé publique du Koweït de mettre en œuvre un examen médical pour détecter … l’homosexualité !
    En effet, certains Etats du Golfe veulent interdire leur territoire à ceux qui veulent travailler chez eux et même aux simples visiteurs, c’est-à-dire les touristes !
    On se demande si ce test sera fait aux chefs d’Etats et de gouvernements et aux ministres qui viendraient en voyage officiel dans ces pays !
    Que dire pour le Qatar qui va recevoir la coupe du monde de football ? Ce pays interdira-t-il footballeurs et ministres gays qui se rendront à ce grand événement sportif ?
    Cette mesure discriminatoire est honteuse et même particulièrement grave en Arabie Saoudite où l’homosexualité est punie de la peine de mort. Un gay détecté y sera-t-il exécuté ?
    Face à une telle mesure attentatoire aux droits humains, il serait temps que les diplomaties des pays démocratiques réagissent ! Pour l’instant, c’est le silence assourdissant.

     

  • Inscrivez-vous aux 18èmes Etats Généraux des Elus Locaux Contre le Sida !

    Les 18èmes Etats généraux des Elus Locaux Contre le Sida se dérouleront le mercredi 27 novembre à 16h00 à l’Assemblée nationale sous le haut patronage du président de la République et la présidence effective de Claude Bartolone.
    Le sida se soigne aussi par la politique et c’est pour cela que la mobilisation des élus est essentielle.
    A un moment où le sida ne fait plus partie de l’agenda médiatique et politique, il est important que des élus s’investissent.
    Pour le programme, lire (ici) et s’inscrire (ici).
    Au 27 novembre !

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  • 40% des 18-39 ans ont renoncé à des soins faute de moyens !

    Le dernier baromètre CSA pour Europ Assistance indique que 33% des Français ont déjà renoncé à se soigner pour des raisons financières. En regardant en détail cette étude, on s’aperçoit que c’est même 40% des 18-39 ans… 40% !
    Ce sont les soins dentaires qui pâtissent d’abord des problèmes financiers de patients (25%), suivis des frais de lunettes ou lentilles (12%) et enfin des soins courants.
    Nous avons certes toujours l’un des meilleurs systèmes de protection sociale, mais il nous faut prendre garde à l’appauvrissement d’une partie de la population qui ne peut plus payer les restes à charge. Il ne faudrait pas que la France prenne le chemin inverse des Etats-Unis…

  • Twitter : un Far West sans shérif ? (Tribune pour le Huffington Post)

    Dénigrements, insultes, appels aux meurtres, à la pendaison, à la lapidation … voilà le type de messages que, comme tant d’autres militants, je reçois, tous les jours, sur Twitter. Bien évidemment, il ne s’agit pas de la majorité des tweets - loin de là ! -, mais je pense que, tout comme moi, vous seriez plus qu’exaspérés d’une telle situation, d’où ma saisine du procureur de la République. Je compte bien que cette plainte aboutisse d’une part, pour empêcher que les réseaux sociaux ne deviennent une zone de non droit et, d’autre part, pour faire reconnaître mes droits élémentaires de ne pas être diffamé et menacé. Mais pas seulement pour moi.
    Car, si moi, en tant que militant, cela fait bien longtemps que j’ai à subir ce genre de bêtise et de haine, il n’en reste pas moins que ce phénomène d’homophobie sur les réseaux sociaux, notamment sur Twitter s’est considérablement accentué depuis le mariage pour tous.
    Clairement, certains élus ou personnalités ont, par leur paroles souvent à la limite - limite bien souvent dépassée -, ouvert les vannes à un déversement homophobe totalement décomplexé. Ils ont donné un blanc seing à tous les professionnels de la haine et portent sur leurs larges épaules de pseudo défenseurs de notre civilisation (sic) une vraie responsabilité dans la situation actuelle. J’en vois assez peu, aujourd’hui, faire amende honorable … même si je suis toujours mi-amusé, mi-consterné quand je vois les mêmes n’hésitant pas à me féliciter très chaleureusement et, dixit, « très sincèrement » pour mon mariage. Sans commentaires…
    Il faut bien savoir que l’homophobie peut avoir des conséquences dramatiques. Juste un chiffre, un seul, un qui peut permettre de poser le débat dans toute sa gravité : une jeune homosexuel a treize fois plus de risques de faire une tentative de suicide qu’un jeune hétérosexuel. Globalement, comment se construire quand son identité est réduite à des insultes? Imaginez les conséquences …
    Alors que la société Twitter a déjà été au centre des critiques pour la prolifération de propos racistes et antisémites, que des tables rondes ont déjà été organisées notamment avec la ministre Najat Vallaud-Belkacem, on ne peut pas dire que Twitter fasse, à ce jour, preuve de la plus grande fermeté à l’égard de ces professionnels de la haine. Loin de là ! Clairement, la société ne doit et ne peut se retrancher derrière des arguments techniques ou de principe comme la défense de la liberté d’expression.
    Les arguments techniques sont fallacieux, il s’agit simplement de mettre en place une modération respectueuse des valeurs de notre République et plus largement des pactes onusiens de 1966.
    Quant à la liberté d’expression, elle doit être totalement préservée car il s’agit aussi bien du socle que du ciment de notre démocratie. De cette liberté, j’en use pour  toutes les causes que je défends, mais j’estime en user sans chercher à blesser, à nuire ou même à enfreindre les lois de notre pays. Et je ne crois pas que quiconque puisse défendre que l’appel au meurtre, l’homophobie ou encore le racisme, l’antisémitisme fassent partie de la liberté d’expression !
    Twitter, outil magnifique de communication et de rapprochement des hommes, a une responsabilité dont il ne peut plus s’exonérer notamment au moment de son entrée en bourse. Car Twitter, ça ne peut pas être le Far West. Et puis, même si ça l’était, qui peut imaginer un Far West sans shérif ?
    Lire aussi sur le Huffington Post (ici).

     

  • Les réseaux sociaux ne sont pas le Far West : Jean-Luc Romero saisit le procureur de la République.

    Communiqué de presse du 8 octobre 2013
     
    Acharnement homophobe et appel à la mort sur Twitter: Jean-Luc Romero dit stop!
    Il saisit le procureur de la République et les ministres concernés
    et appelle Twitter à, enfin, réagir.
     
    Les réseaux sociaux ne sont pas le Far West !
    La liberté d’expression ne peut supporter les appels au meurtre !
     
    [[ Lire la note sur le blog de Jean-Luc Romero, avec des tweets ... encore plus...] ]urlblank:http://www.romero-blog.fr/archive/2013/10/06/l-homophobie-l-appel-au-meurtre-au-quotidien-sur-twitter-518.html 
      

    « @JeanLucRomero @FIFACOM on peut aussi rêver d’une lapidation de l’immonde Romero en place publique en Iran… » / « @Spinochat Juste écœuré de voir cette saloperie de @JeanLucRomero vivre sa vie honteuse de sodomite avec mon pognon et ne rien produire » / « @JM44G un grand homme ce @JeanLucRomero ? Non, une sangsue, un parasite ! Une grosse merdre ! Une pourriture qui mériterait d’être pendue » / « @JeanLucRomero Et les « cathos friendly » te pissent dessus. Pour ma part j’aimerais t’euthanasier au 9 mm ».
     
    Voici quelques exemples fort parlants de récents tweets homophobes reçus par Jean-Luc Romero, qui vont du plus imbécile, des insultes, au plus grave, des appels au meurtre !
     
    Depuis de nombreuses années, Jean-Luc Romero, en tant que militant des droits LGBT, est la cible des homophobes de tous horizons. Mais cet acharnement homophobe s’est considérablement aggravé depuis son récent mariage, les personnes trouvant dans l’anonymat des réseaux sociaux un parfait défouloir à leurs détestables opinions.
     
    Alors, face à cette situation inacceptable, et alors que Jean-Luc Romero est un fervent défenseur de la liberté d’expression comme ciment de notre démocratie, celui-ci ne peut que se résoudre à, légitimement, saisir le procureur de la République de cette situation via son avocate, Maître Caroline Mécary.
     
    Globalement, cette situation individuelle trouve un écho très fort dans la société française puisque ce déferlement homophobe est un constat très clair dressé par toutes et tous, et ce depuis le débat sur l’ouverture du mariage pour toutes et tous. C’est dans cette optique et parce que le gouvernement doit se positionner sur cette question, qu’il a également décidé de saisir les ministres concernés :  Manuel Valls, ministre de l’intérieur, Christine Taubira, garde des Sceaux, et Najat Vallaud-Belkacem, ministre du droits de femmes et porte-parole du gouvernement. Il attend d’eux une parole forte, une parole qui, tout en respectant la liberté d’expression, mettra au premier plan et comme valeurs indépassables, l’égalité et la dignité.
     
    Il appelle enfin la société Twitter à lutter contre ces dérives qui ne relèvent en rien de la liberté d’expression même au sens le plus libéral du terme – à moins que les insultes et les appels au meurtre en fassent partie ? Alors que la société Twitter prépare son entrée en bourse, elle doit prouver que les réseaux sociaux ne sont pas le Far West et que la loi y est respectée, notamment quand il s’agit d’appel au meurtre.
    A lire aussi: Le Parisien (ici), Les Echos (ici), Yagg (ici), MeltyBuzz (ici), TF1 (ici), Le Blog de Jean-Marc Morandini (ici), Le Républicain Lorrain (ici), HuffingtonPost (ici), Illico (ici), Le Progrès (ici), 20 Minutes (ici) et (ici), Libération (ici), Le Point (ici).

  • L’homophobie, l’appel au meurtre… au quotidien sur Twitter

    A plusieurs occasions, j’ai publié sur ce blog les tweets haineux, voire d’appel à ma mort que je recevais depuis le débat sur le mariage pour tous. Je pensais que la fin du débat calmerait ces insultes homophobes et haineuses. Force est de constater que ce n’est malheureusement pas le cas.
    Pire, depuis notre mariage avec Christophe, ces tweets se trouvent plusieurs fois par jour sur Twitter et de faux comptes ont même été créés pour nous diffamer.
    Je vous livre quelques uns de ces tweets - bouchez-vous le nez ! - et vous indiquerai dans quelques jours les actions que je vais intenter avec mon avocate Caroline Mécary.
    Car cette fois-ci, trop c’est trop !

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  • Lettre à François Hollande :Ne laissez pas voter une loi Leonetti de gauche sur la fin de vie ! (tribune du Huffington Post)

    Lettre à François Hollande :

    Ne laissez pas voter une loi Leonetti de gauche sur la fin de vie !

    Monsieur le Président, rendez-nous notre Ultime Liberté !

    (tribune du Huffington Post [ici])

     

     

    Monsieur le Président,

     

    Voilà maintenant dix ans que, le 26 septembre 2003, le docteur Frédéric Chaussoy libérait de ses souffrances le jeune Vincent Humbert, que sa mère Marie n’avait pu, malgré tout son amour, aider à accomplir sa volonté. Voilà également un peu plus de cinq ans que, le 19 mars 2008, Chantal Sébire mettait fin à ses jours. Cinq ans enfin que Rémy Salvat, 23 ans, en une nuit d’été, seul, après dix-huit années d’insupportables souffrances, se suicidait dans sa chambre, à l’aide de médicaments.

    « Je les prends parce que je peux encore le faire. Bonne nuit », furent les derniers mots qu’il laissa à ses parents, Régine et Jean-Pierre. 

    Vincent Humbert, Chantal Sébire et Rémy Salvat ont écrit à vos prédécesseurs. « Vous avez le droit de grâce, et moi, je vous demande le droit de mourir », dictait Vincent à sa maman, dans sa lettre au président Jacques Chirac, le 20 novembre 2002.

    Des lettres comme celles-ci, l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité (ADMD), une association de près de 51 000 adhérents que j’ai l’honneur de présider, en reçoit des dizaines chaque année.

    Certaines vous ont été directement adressées, telle celle de Damien Delmer, 33 ans, atteint d’une mucoviscidose incurable, vous demandant « le droit de partir dans la dignité ». Votre chef de cabinet a répondu à ce jeune homme, qui ne pèse plus que 37 kilos, que « la loi de 2005 constitue une avancée certaine », mais qu’il « est malheureusement des situations dramatiques auxquelles ce texte ne répond pas. »

    Justement, la loi Leonetti qui régit la fin de vie dans notre pays montre et, depuis longtemps, d’une part ses limites et, d’autre part, bien des ambigüités comme votre chef de cabinet le reconnaît entre les lignes dans sa réponse au jeune et courageux Damien.

    Cette loi faite par des médecins, pour des médecins, montre, plus de huit ans après son vote, qu’au final le patient en fin de vie n’est pas au centre des décisions qui le concernent.

    Cette situation n’est plus acceptable aujourd’hui.

    On ne peut parler à longueur de discours politique de démocratie sanitaire et ne pas écouter les patients notamment au moment le plus singulier de leur vie : celui de leur mort !

    Monsieur le Président, durant la campagne électorale de 2012, vous avez soulevé un immense espoir en promettant, dans votre proposition 21, de permettre au mourant de demander à être libéré de souffrances insupportables et que rien ne peut soulager.

    Vous avez aujourd’hui une majorité parlementaire qui s’est aussi engagée à voter une loi qui prenne enfin en compte celui qui est dans le lit et pas seulement ceux – mandarins, héritiers - qui gravitent autour.

    Le temps est venu de voter une grande loi sur la fin de vie qui restera, au même titre que celle que vous avez courageusement porté sur le mariage pour tous au Panthéon des grandes réformes de société.

    Monsieur le Président, ne cédez pas aux sirènes des grands mandarins ni des extrémistes religieux qui veulent nous faire vivre dans une société inégalitaire, liberticide ou d’un autre temps.

    Monsieur le Président, ne vous contentez pas de proposer une loi Leonetti de gauche comme certains vous le conseillent !

    Soyez comme vous savez l’être si souvent : audacieux et humaniste.

    Monsieur le Président, laissez-nous mourir dans la dignité !

    Monsieur le Président, rendez-nous notre Ultime Liberté !

     

     

     

    Jean-Luc Romero

    Président de l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité (ADMD)

    Auteur de « Monsieur le Président, laissez-nous mourir dans la dignité ! »

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  • 11 nationalités toujours interdites de mariage pour tous !

    Pendant les débats sur le mariage pour tous, ceci n’avait pas vraiment été évoqué, ni soulevé. En effet, à cause de conventions internationales, les ressortissants d’Algérie, de Bosnie, Cambodge, Kosovo, Laos, Maroc, Monténégro, Pologne, Serbie, Slovénie, Tunisie ne pourront se marier avec un conjoint de même sexe !
    Alors que durant les longs débats au Parlement, le gouvernement avait assuré que ce serait vraiment un mariage pour tous, cela est très gênant.
    Cet été, Erwan Binet, rapporteur du projet de loi, a interpellé le ministère des affaires étrangères.
    La réponse n’est malheureusement pas à la hauteur des espérances car le ministère conseille aux personnes qui seraient concernées de saisir le procureur de la République !
    Je comprends bien sûr la difficulté de renégocier des conventions internationales qui traitent de bien d’autres sujets. Mais comme une réserve d’ordre public est prévue dans ces conventions, elle devrait être soulevée par les pouvoirs publics.
    En attendant, on risque d’avoir une interprétation différente selon les juridictions, ce qui créera une rupture d’égalité… Ennuyeux pour la principale et courageuse mesure d’égalité du gouvernement !

     

  • 47,2% des personnes séropositives sont discriminées à cause de leur virus

    Les enquêtes de Sida Info Service se succèdent et n’apportent pas de bonnes nouvelles. Pourtant, elles ne suscitent pas l’intérêt des pouvoirs publics autant qu’elles le devraient.
    La grande enquête de 2012 sur les discriminations n’est pas rassurante.
    47,2% des personnes interrogées disent qu’elles ont été discriminées du fait de leur séropositivité : près de 50% !
    Plus étonnant, quand on regarde le détail, 46,6% l’ont été dans le milieu médical ; 34,7 avec leur partenaire sexuel, 27,7 avec leur compagne/on ; 26,5 avec une connaissance.
    Grave : 25,3 % des séropositifs interrogés assurent que cette discrimination a eu lieu dans leur propre famille ou à 21,3% par ce qu’il considère comme un ami ! Moins étonnant, 24,5% ont été discriminés par les assurances ou les banques. Et, dans cette avalanche de chiffres négatifs, on peut au moins apprécier que seuls 19% ont été discriminés au travail… Mais quand même 19% !
    En 2013, il est inquiétant de voir monter ainsi les discriminations à l’encontre des personnes séropositives.
    C’est contre la maladie qu’il faut se battre ! Pas contre les malades !

     

  • Открытое письмо Владимиру Путину (Lettre ouverte à Vladimir Poutine)

    Открытоеписьмо Владимиру Путину

    Open letter to Mr Vladimir Poutine

    Lettre ouverte à Vladimir Poutine

     

     

     

    Мистер Президент,

     

    благодаря налоговому раю, дарованному вами Жерару Депардье, и политическому убежищу, предоставленному Эдварду Сноудену, во Франции и во всём остальном мире вы стали широко известны своей щедростью и готовностью брать под крыло вдов и сирот.

     

    Простите меня, если я испорчу эту картину доброты и заботы, напомнив вам о законе, за который вы – или, прошу прощения, депутаты российского парламента – проголосовали в июне. Это весьма расплывчатый закон о запрете пропаганды «нетрадиционных сексуальных отношений» несовершеннолетним и о наказании за неё.

    Благодаря неопределённой формулировке этого закона, любое обсуждение тем, связанных с ЛГБТ, оказывается под запретом, поскольку пропагандой может считаться любая информация. Говорить о предотвращении самоубийств среди гомосексуальных подростков? Нельзя. Говорить о терпимом отношении к различиям между людьми? Нельзя. Говорить о своём недовольстве? Нельзя. Говорить о насилии со стороны гомофобов? Нельзя. Говорить о равенстве, браке и соблюдении прав ЛГБТ – нет, нет и нет.

     

    Мистер Президент, этот закон, помимо того, что он портит ваш образ «защитника слабых и уязвимых», является ошибкой. Гигантской ошибкой. Исторической, трагической ошибкой. Но что хорошо в ошибках – их можно исправлять.

    Хотя я называю это государственной гомофобией, вы можете возразить, что закон отражает мнение большинства вашего населения, по-видимому, гомофобно настроенного, и что это в любом случае не касается меня, поскольку я гражданин Франции.

     

    С одной стороны, я должен с вами согласиться относительно общественного мнения в вашей стране. По последним данным опросов, что я видел, 34% опрошенных считают гомосексуальность болезнью, 23% - извращением, 49% уверены, что гомосексуалов должны лечить врачи или психиатры, 16% требуют их изоляции, а 5% вообще считают, что их необходимо «ликвидировать». Я побывал на первом гей-параде в Москве в 2006 году, и не мог не заметить агрессию как со стороны небольших групп экстремистов, так и со стороны обычных прохожих.

     

    Но в такой ситуации не кажется ли вам, как главе государства, что вы должны заставлять общество меняться, а не позволять ему цепляться за убеждения, основанные скорее на невежестве, чем на здравом смысле?

     

    Нет никаких сомнений в том, что предрассудки и дискриминация рождены невежеством. Необходима смелая политика просвещения, основанного на знаниях, а не на промывании мозгов; на стремлении узнать других людей, а не отвергать их систематически. Но это даже не приходит вам в голову, поскольку вы позволяете всем этим небольшим группам проявлять свою ненависть по отношению к людям, которых вы считаете недочеловеками и даже преступниками.

     

    Вы можете также сказать, что это внутренне дело России. Но это я могу лишь ответить, что многие согласны с вами: стоит лишь заговорить о России, этой великой экономической державе, владеющей столькими природными ресурсами, и все сразу же умолкают. Некоторые голоса, обычно громко звучащие, стихают, как только речь заходит о России. Очевидно, таково влияние российского климата!

     

    Но все эти люди неправы, как и вы. Неправы, потому что Российская Федерация входит в Совет Европы, а это, как вы можете помнить, организация, целью которой является защита прав человека, демократии и правового государства. Это важные проблемы Российской Федерации, неоднократно проявлявшей своё неуважение к ним. Сегодня Совет Европы должен высказаться бесстрашно. Это вопрос уже не законности, но выживания. Потому что мы ясно видим, какова ваша цель.

     

    Мистер Президент, вы бросаете вызов демократам – не только тем обществам, где отстаиваются права ЛГБТ, но и каждому из нас, гуманистическим ценностям, которые мы защищаем, политическому строю, который некоторыми считается слабым, но является единственным по-настоящему действенным: демократии.

     

    Вы заставляете нас сделать выбор: сдаться и смириться с тем, что наши ценности – это всего лишь слова и ничего не значащие бумаги, или отстаивать эти ценности всеми силами, решительно и неуклонно. Мы не можем оставаться равнодушными, потому что сделать такой «выбор» для нас означало бы отречься от самих себя.

    Вы должны заставить вас смягчиться. Мы обязаны заставить вас сменить курс действий, потому что невозможно представить проведение Олимпийских Игр 2014 года в стране, которая не уважает права человека.

     

    Главы государств, например, президент Обама, уже высказались. Международному олимпийскому комитету тоже придётся сказать своё слово, а не отделаться лишь общими гуманистическими заявлениями.

     

    Мистер Президент, когда главы государств признают свои ошибки, это только делает им честь. Вы всё еще можете пойти другим путём, а не тем гомофобным, которым вы идёте сейчас. Вы так гордитесь своей страной и её историей, так не становитесь же таким главой государства, который позволит России вернуться в средневековье и стать тоталитарной, душащей свободу страной.

     

    Мистер Президент, пожалуйста, примите это обращение убеждённого активиста.

     

    Жан-Люк Ромеро. (Jean-Luc ROMERO)

    www.jeanluc-romero.com

  • Ma Lettre ouverte à Wladimir Poutine (en anglais)

    Mr President,
    Between the tax haven you granted Gérard Depardieu and the political asylum you granted Edward Snowden, you are in the limelight as well in France as in the rest of the world: how generous you are, ready to shelter the widow and the orphan under your protective wing !
    Forgive me if I spoil this gentle and kind atmosphere by reminding you of a law voted by you or-please forgive me-by the Russian Members of Parliament in June which in a very foggy way declares that  propaganda for " non traditional sexual relationships " should be prohibited before minors and punished should they take place.
    Thanks to this non-defined notion of propaganda, this regulation allows all LGBT issues to be forbidden, since any kind of information can be regarded as propaganda! Discuss suicide prevention for young homosexuals ? No.
    Discuss about accepting differences ? No. Discuss about not feeling happy ? No..Discuss homophobic violence ? No..Discuss about rights , equality,marriage and visibility of LGBT rights: no, no,no and no.
    Mr President, this law -apart from the fact that it is damaging to your image of "protector of the weak and vulnerable" is a mistake. A gross mistake. A historical and dramatic mistake. But one thing good about mistakes is that they can be corrected.
    While I am challenging this State Homophobia, you could answer that this law portrays the opinion of the majority of your population, which seems to be homophobic and that anyway it is none of my business since I am just a  French citizen.
    On one hand , I could only agree with you, concerning the issue of public opinion in your country. The last polls I have seen show that 34 % of the people surveyed think that homosexuality is a disease, another 23 % think it is a perversion, 49 % would like homosexuals to be treated by physicians or psychiatrists, 16 % think they should be isolated, and 5 % actually think one should just "liquidate"them. I went myself to the first Gay Pride in 2006 in Moscow and I could not help noticing the violence of extremist little groups but also of the ordinary people passing by.
    But facing this situation, you , as a Head of State, don't you think you should try to make society change instead of letting it stagnate in certainties which are more based on ignorance than on rational opinions ?
    There is no doubt that prejudice and discrimination are born from ignorance. What is needed  is an ambitious education policy based on knowledge and not indoctrination, on getting to know others instead of rejecting them systematically. But this does not even enter your mind since you allow all these little groups to express their hatred towards people whom you consider to be subhuman and even criminal.
    You could also answer that this law is part of Russian internal affairs. To that I can only answer that many people agree with you: as soon as one speaks about Russia, this great economic power with so many natural resources, everybody becomes silent; some voices, which usually speak up loudly suddenly become hushed when the file on Russia is opened. Apparently it' s the Russian climate which extinguishes voices !
    But all these people are wrong and so are you. Wrong, because the Federation of Russia is part of the Council of Europe, which as you might recall , is an organization aiming at defending Human Rights, democracy and constitutional states. These are important issues which emerge in the Federation of Russia, condemned many times for not respecting them.Today, the Council of Europe should fearlessly pronounce itself. It is not even a question of legitimacy but of survival. Because we clearly see what you are aiming at.
    Mr President, you are challenging the democrats, not only the societies defending LGBT rights, but every single one of us, the humanistic values we defend, a political regime which is considered as weak by some , but which is the only one that really works: democracy.
    You force us to make a choice: give up and accept that our values are nothing more than a lot of words and just bits of valueless papers or defend these values with all our strength concretely and obstinately. We cannot remain neutral because this non-choice would simply mean that we disown ourselves.
    We must make you relent. We must make you change your course of action because it is not possible to imagine that the Olympic Games 2014 should take place in a country that does not respect Human Rights.
    Heads of State like President Obama are already speaking up. The IOC will have to also speak up and not just utter vague humanist declarations.
    Mr President, it is only honorable for heads of states to recognize their mistakes . You still can take another course than the homophobic one you are taking right now. You, so proud of your country and its great history, don' t become the head of state who will let Russia return into the dark ages of totalitarian and freedom-destroying countries.
    Mr President, please receive the greetings of a fervent activist.

    Jean-Luc Romero
    Counselor of the Ile-de-France region.

  • Athlètes LGBT aux JO en Russie :L’essentiel ne sera plus de participer … mais de ne pas se faire arrêter !(Tibune Obs.com)

    Poutine qui réécrit Coubertin, qui l’eut cru ?
    Car oui, c’est bien de cela dont il s’agit. La loi voulue par Poutine et votée par les parlementaires russes (joli pléonasme), loi qui pénalise la propagande des relations sexuelles non-traditionnelles (sic) auprès des mineurs va s’appliquer lors des Jeux Olympiques de 2014. Le défi pour tout athlète LGBT ne sera plus de participer … mais de ne pas se faire arrêter !
    Cette loi me laisse pensif et inquiet : comment fera un athlète homosexuel s’il veut embrasser son compagnon pour fêter une victoire ou chercher du réconfort en cas de défaite ? Le regard que lancera une athlète lesbienne à sa femme pour se donner du courage sera-t-il à même de justifier une amende ? Un champion olympique portant un badge Rainbow ou Act Up sera-t-il dégagé manu militari du podium ? A toutes ces questions, heureusement, nous avons la réponse : le Comité international olympique a affirmé avoir «reçu l'assurance du plus haut échelon du gouvernement russe que la loi n'affecterait pas ceux qui assisteront ou participeront aux Jeux Olympiques ». Sportif homo adulé dans les stades, sportif homo délinquant hors des stages… Pas facile de s’y retrouver !
    Cette perspective, que je traite volontairement sur le ton d’un humour grinçant, n’a pour but que de mettre en lumière une terrible réalité. L’heure est grave concernant les droits humains en Russie et tout particulièrement la situation des LGBT.
    En 2006, comme d’autres élus et militants européens, j’étais à la première Gay Pride russe, à Moscou, en soutien aux militants russes qui, avec beaucoup de courage, ont agi pour imposer à la société russe la réalité des personnes LGBT. Non pas en termes de droits mais simplement en termes d’existence ! Les laisser seuls, il ne pouvait en être question. Concrètement, comment cela s’est-il passé ? Mal, très mal. Les arrestations policières et violences des groupuscules mais aussi des passants en général ont empêché la tenue de cette courte marche.
    En 2006, j’avais quand même l’espoir que les choses avancent malgré le statut particulier de la Russie, grande puissance économique devant laquelle beaucoup hésitent à s’opposer ; certaines voix, habituellement fortes, deviennent subitement assez fluettes quand est évoqué le dossier russe … Manifestement, le climat de la Mère Patrie favorise les extinctions de voix !
    De cet espoir que reste-t-il en 2013 ? Laissons parler les chiffres : selon les enquêtes du centre Lévada, en 2013, 34% des personnes interrogées en Russie croient que l’homosexualité est une maladie, 23% une perversion. 49% préféreraient que l'on soigne les homosexuels soit psychologiquement, soit physiquement. 16% pensent qu’il faudrait les isoler, et 5% estiment que la solution serait de les « liquider » physiquement. Ai-je besoin de commenter ces données ?
    Pour faire évoluer les choses dans un sens positif, nul doute que la solution serait une politique d’éducation qui permettrait de faire comprendre les personnes dans leurs singularités. Je crois profondément que, majoritairement, dans les situations de stigmatisation, c’est bien l’ignorance qui est à la base de tout.
    Aujourd’hui, de ces réflexions, nous n’en sommes pas encore là. Même très loin ! En rendant illégal et répréhensible le fait de faire toute propagande des relations sexuelles non-traditionnelles auprès des mineurs, le pouvoir russe a préféré légaliser les discriminations, consacrer les préjugés comme composantes principales de la loi et ainsi légitimer les violences homophobes. Car, c’est de cela dont il s’agit : un blanc-seing signé, une nouvelle fois, par les plus hautes autorités aux homophobes de Russie !
    Face à cela, notre réaction doit être forte. Le « doit » implique l’obligation ! Laissez-moi tout de même rappeler que la Russie est membre du Conseil de l’Europe depuis 1996 : à l’époque déjà des voix s’étaient déjà élevées contre cette adhésion que beaucoup jugeaient choquante et scandaleuse, au mieux fort étonnante. Fallait-il refuser son adhésion ? Non, je ne crois pas. Faut-il tout accepter depuis son adhésion ? Sûrement pas ! Le Conseil de l’Europe s’est, à plusieurs reprises, prononcé sur le cas russe et l’a condamné, notamment sur la question de l’interdiction des gays pride. Est-ce suffisant ? Non. Aujourd’hui, c’est clair, le Conseil de l’Europe doit taper du poing sur la table. Beaucoup plus fermement. Il en va, au-delà de sa crédibilité, de sa raison d’être même.
    Au-delà du rôle du Conseil de l’Europe, outre le gouvernement, les villes et collectivités françaises peuvent également agir dans le cadre des accords de jumelage ou de coopération avec des villes russes : les remettre en cause ou profiter de l’existence des ces accords pour interpeler le élus russes.
    Cette réflexion, elle doit se faire rapidement, sans avoir besoin de recourir forcément à des commissions, études, comités, etc… Certaines villes comme Valenciennes, Bordeaux, Paris, se sont déjà exprimées sur le sujet et ont indiqué que les accords concernaient surtout le domaine culturel, sans relations directes avec le pouvoir russe. Ces réactions sont importantes, mais il faut aller bien plus loin.
    La Russie nous lance un défi. Non pas un défi aux seules associations de défense des droits et libertés des LGBT mais un défi à nous tous, un défi aux valeurs humaines que nous défendons.
    Le choix est devant nous. Le choix est devant les dirigeants européens : soit défendre ces valeurs, soit accepter qu’elles ne soient que déclarations et bouts de papier.
    Nous ne pouvons rester neutres. Ce non-choix signifierait simplement d’accepter de se renier nous-mêmes.
    Alors quel sera notre choix ?
    A lire aussi sur Obs.com (ici).

  • Le sida ne prend pas de vacances !

    Il y a bien longtemps qu’il n’y a plus de campagne sur le sida en été. Et pourtant, il n’y a jamais eu autant de gens vivant avec le sida dans notre pays.
    Les pouvoirs publics ne font plus de la lutte contre le sida une priorité de santé publique au prétexte que les traitements permettent de vivre longtemps et redonnent l’espoir au patient.
    Pourtant, plus de 30 000 personnes dans notre pays ne connaissent pas leur statut sérologique. Des dizaines de milliers de séropositifs vivent cachés, car dire sa séropositivité, c’est risqué d’être viré de son boulot, mais aussi abandonné parfois par son cercle familial et amical.
    Plus que jamais, ce virus précarise et discrimine.
    Plus que jamais, on a besoin de gestes et de paroles politiques car le sida se soigne aussi par la politique… même en été, même pendant les vacances !

  • La Russie peut-elle continuer à stigmatiser les homosexuels ?

    La Russie fait partie du Conseil de l’Europe et devrait adhérer à une charte de respect des droits humains inhérents à notre vieille Europe. Pourtant, et depuis longtemps, ce pays stigmatise les homosexuels.
    Malgré les nombreuses remontrances du Conseil de l’Europe, la Russie interdit, année après année, les Gays Pride. Les LGBT sont interdits d’expression dans ce pays. Cela ne s’est pas arrangé avec le vote d’une loi contre une prétendue propagande homosexuelle.
    Avec cette loi, tout propos favorable à l’homosexualité peut conduire en prison. Les autorités russes ont même prévenu que, lors des prochains Jeux Olympiques d’hiver qui doivent s’y produire, tout athlète étranger qui ferait la promotion de l’homosexualité subirait immédiatement la force de cette loi liberticide.
    Face à cette fuite en avant homophobe des autorités russes, il devient urgent que la communauté internationale réagisse. A Londres, symboliquement, des bars gays ont déjà décidé de ne plus servir de vodka russe dans leurs établissements.
    Au delà de ce symbole solidaire, les Etats du Conseil de l’Europe doivent se mobiliser tout comme les diplomaties. De même, de nombreuses villes françaises ont des jumelages avec d’autres collectivités russes. Elles devraient profiter de cette proximité pour les interpeller et les sensibiliser à ces attaques aux droits humains que subissent les LGBT.
    Il faut enfin une réaction énergique car le président Poutine, qui a déjà raillé la France pour le vote du mariage pour tous, se sentira libre d’aller toujours plus loin dans la stigmatisation des homosexuels. Et ça devient urgent ! Très urgent !

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  • Félicitations à Guy et Jean-Michel. Honte au maire d’Arcangues !

    Malgré le show médiatique du maire d’Arcangues et ses grands serments certifiant qu’il n’y aurait aucun mariage de couple de même sexe dans sa commune, il a fini par céder !
    Guy et Jean-Michel ont pu se marier dans leur commune ! Enfin.
    Après un mois de tergiversations et de positions autant illégales que discriminatoires, ce « maire » n’a pu que céder face à la loi.
    La loi est la même pour tous et un maire se doit, plus que quinconque, de l’appliquer.
    En attendant, je souhaite beaucoup de bonheur à Guy et Jean-Michel et j’ai une pensée pour le grand Luis Mariano, enterré à Arcangues, et qui doit se retourner dans sa tombe !

     

  • Autoriser enfin le don du sang par les gays !

    Il va bientôt y avoir une dizaine d’années, qu’avec Elus Locaux Contre le Sida, je m’engageai pour que le don du sang soit de nouveau autorisé aux gays.
    En 2013, rien n’a pourtant évolué.
    Récemment, un parlementaire, Olivier Véran, a proposé aussi que cette possibilité de don soit enfin rétablie. Il serait temps.
    L’argument épidémiologique n’a pas de sens. Comment interdire en effet le don du sang aux seuls gays, au prétexte que 15% des gays sont séropositifs, quand des hétérosexuels venant de pays où plus de 20% de la population vit avec le sida, y sont autorisés après seulement 4 mois d’attente ?
    L’Espagne et l’Italie ont autorisé depuis longtemps les gays à donner leur sang et il n’y a eu aucune scandale du sang contaminé depuis !
    La France doit assurer une sécurité transfusionnelle parfaite mais cela ne doit pas être en stigmatisant injustement une partie de la population. Pour cela, il s’agit et, comme je le dis depuis si longtemps, de transformer l’interdiction de donner à un groupe dit à risques en une interdiction aux personnes - hétéros comme homos - qui ont des conduites à risques !

     

  • Non avis du CCNE : de qui se moque-t-on ? Non au combat corporatiste élitiste et liberticide des docteurs Leonetti, Sicard, Ameisen !

    Le conseil consultatif national d’éthique a rendu mardi un non avis sur la fin de vie ! A défaut de se mettre d’accord, il a surtout donné la position - dite majoritaire - de ceux qui s’opposent à la légalisation de l’euthanasie.
    Ce non avis est régressif, hypocrite et mensonger.
    Régressif, car il revient en arrière par rapport aux avis de 1998 et 2000 qui se prononçaient notamment sur l’exception d’euthanasie.
    Hypocrite, car en défendant la sédation terminale et en l’opposant à un geste actif, cet avis démontre bien le flou qui entoure ces pratiques.
    Mensonger enfin, car en attaquant violemment les pays qui ont légalisé euthanasie et suicide assisté, le CCNE oublie de dire que les dérives, c’est en France qu’elles ont lieu avec 0,8% d’euthanasies en France – plusieurs milliers ! – selon l’Ined alors que cette pratique illégale !!!!
    Heureusement, et comme cela s’est passé avec le rapport Sicard, bien que le CCNE refuse une loi, le président a annoncé un projet de loi pour la fin de l’année...
    Alors qu’un énième débat devrait s’ouvrir à la rentrée, l’ADMD va se mobiliser partout et organiser trois temps forts durant tout l’automne. J’écrirai moi-même une lettre ouverte au président qui paraîtra le 12 septembre.
    La proposition 21 du candidat Hollande doit être enfin respectée !
    Non au combat corporatiste élitiste et liberticide des docteurs leonetti, Sicard, Ameisen !

     

  • L’acharnement injuste contre Valérie Trierweiler

    Publié sur le HuffintonPost.
    Comme précédemment Bernadette Chirac ou Carla Bruni, Valérie Trierweiler, compagne de notre président de la République, est devenue de facto la Première dame de notre pays. Même si aucun statut ne régit cette fonction, chacun sait que la compagne du chef de l’Etat se doit d’accomplir un certain nombre de missions et notamment de nombreuses représentations. Valérie Trierweiler, après un temps d’adaptation comme pour celles qui l’ont précédé à l’Elysée, a pris toute la mesure de sa fonction. Son étendue comme ses limites. Modestement, sans ostentation, elle marque son empreinte en soutenant différentes causes qui concernent toujours les plus fragiles. Elle ne fait donc rien qui devrait susciter le courroux, la haine et la jalousie mais bien plus le respect et les encouragements … à moins que l’on considère que défendre les plus vulnérables soit si négatif que ca ? Manifestement la réponse à cette question est loin d’être une évidence …
    En effet ; rien ne trouve grâce auprès d’une partie de la presse ni des députés de l’UMP qui ont même décidé de la cibler. Certains utilisent des qualificatifs inacceptables au prétexte que le couple présidentiel n’est pas marié. En lisant ou en écoutant certains, on a l’impression de réentendre les ligues morales ou les militants d’extrême-droite qui se sont exprimés si fortement durant le débat sur le mariage pour tous ! Certains lui reprochent également de coûter trop cher à la République. Ainsi, le député UMP Taugourdeau estime qu’elle bénéficie « d’avantages payés par le contribuable et dont il n’a par ailleurs pas connaissance ». Oserais-je rappeler à ce monsieur qu’elle dépense trois fois moins que Carla Bruni ? Trois fois moins ! En, temps de crise, cela me parâit être de la part de la Première dame un vrai signal.
    Je serais curieux de connaître son opinion sur le régime spécial des retraites des parlementaires, sur les critères d’attribution de la réserve parlementaire, sur les crédits collaborateurs etc …
    Et puis, pour ces spécialistes de la critique, soyons francs, si elle refusait d’accomplir son devoir, on les entendrait tout autant crier au scandale… Alors crier pour crier est-ce la bonne solution ?
    Toutes ces attaques doivent cesser. Elles sont tout bonnement aussi injustes qu’injustifiées. Elles sont bien vaines. Les élus qui perdent leur temps à attaquer la Première dame sont-ils simplement conscient de l’impact très positif que ses interventions ont sur les causes humaines qu’elle défend? Moi qui suis président de diverses associations dans le domaine sociétal, je ne connais que trop bien l’impact que peut avoir le soutien de hautes personnalités.
    Je rappelle tout de même cette évidence : c’est François Hollande que nous avons élu. Valérie Trierweiler ne fait qu’exercer une fonction de représentation par devoir. Cette obligation, elle la remplit avec beaucoup cœur et humanité.        
    Alors, je pose la question : que la Première Dame défende les plus vulnérables, cela mérite-t-il autant de critiques ?
    Lire aussi : Le Huffington Post (ici), Pipole.net (ici), Le LabEurope1 (ici).