Valencia : Pensamientos para las numerosas víctimas y para sus seres queridos.
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En ouvrant le roman autobiographique de la cinéaste Maria Larrea « Les gens de Bilbao naissent où ils veulent », je ne m’attendais pas à vivre une histoire aussi touchante que palpitante.
Une jeune femme découvre tardivement grâce à un cartomancien qu’elle n’est pas la fille naturelle de ses parents. Le choc. L’incrédulité.
Et pourtant, ses parents adoptifs lui avouent.
Faisant fi de sa vie personnelle - un mari et des enfants -, de ses parents adoptifs qui vieillissent, elle entre dans une course effrénée pour connaître ses origines.
Tout est bon pour cela : des sites internet aux autorités locales en passant par un détective privé.
On lit ce livre aussi vite que l’on saute d’un évènement a un autre.
Une course aux origines qui vous envoute et vous émeut.
A lire. Vraiment.
Quand on est militant, on ne peut passer passer trois jours dans une capitale sans s'intéresser aux combats qui me mobilisent. Hier, ce fut les questions LGBTQI+, aujourd'hui le droit de mourir dans la dignité.
Ce samedi, je rencontrerai donc l'ADMD de Madrid pour évoquer leur belle victoire avec le vote par les Cortés du droit de mourir dans la dignité.
Mes deux parents étaient espagnols, je ne suis pas peu fier de voir mon pays d'origine donner à son peuple son ultime liberté.
Mon pays d’origine, l’Espagne est entrain de légaliser l’euthanasie !
Merci/Gracias au socialiste Pedro Sanchez ! Bientôt, la France va être finir par être entourée de pays ayant l’euthanasie ou le suicide assisté !
Ce mercredi, j’assisterai à la réception que la maire de Paris, Anne Hidalgo, organise à l’occasion du voyage officiel du Roi et de la Reine d’Espagne.
Cette réception devait avoir lieu précédemment mais avait dû être annulée après le terrible accident d’avion qui avait causé la mort de nombreux passagers notamment espagnols.
D’origine espagnol, issu d’une famille de communistes espagnols, c’est avec beaucoup d’émotion que je me rendrai à cette réception officielle.
Ce mercredi, j’assisterai à la réception que la maire de Paris, Anne Hidalgo, organise à l’occasion du voyage officiel du Roi et de la Reine d’Espagne.
D’origine espagnol, issu d’une famille de communistes espagnols, c’est avec beaucoup d’émotion que je me rendrai à cette visite officielle.
Ce vendredi, avec le directeur opérationnel du Crips, je ferai différentes visites et rencontres sur la toxicomanie et la réduction des risques à Barcelone. En effet, le Crips va lancer une campagne d’information et de communication sur l’intérêt de la réduction des risques à destination des usagers de drogues.
Ce matin, nous rencontrons donc le docteur Joan Colom, directeur du programme des toxicomanies, qui nous présentera la politique de la Catalogne sur la question des toxicomanies et les campagnes menées.
La volonté du gouvernement espagnol de remettre en cause le droit à l’avortement a choqué bien des défenseurs des droits des femmes et bien au-delà de la péninsule ibérique.
L’Espagne a montré, ces deux dernières décennies, le chemin à nos démocraties : elle fut notamment l’un des premiers pays européens à accorder le mariage aux conjoints de même sexe.
C’est donc un coup de tonnerre qui secoue l’Europe avec la régression annoncée qui semble même et enfin poser problème au sein du parti conservateur au pouvoir en Espagne.
En France, dimanche dernier, quelques milliers de militants anti choix et contre l’avortement ont défilé à Paris. Ce n’était pas un raz-de-marée, loin de là. Mais ce mouvement montre qu’en France, il a aussi un mouvement en faveur de la régression des droits des femmes, les mêmes qui se battent contre l’égalité des homosexuels ou encore contre l’euthanasie.
Il faut donc être vigilant car le progrès n’est pas toujours linéaire. La loi sur l’égalité hommes-femmes que discutent actuellement les députés est un signe fort du gouvernement. A nous aussi de ne pas ménager notre militantisme contre toute forme de retour en arrière !
Chers amis,
Je suis très heureux d’être aujourd’hui parmi vous, à l’occasion de votre assemblée générale. Je suis accompagné de la secrétaire générale de l’ADMD, Jacqueline Jencquel.
Ma présence ici prouve combien nos associations sont semblables et combien notre combat est identique. Il est celui des droits de l’homme, de l’égalité devant la mort, de la compassion.
Nous avons à apprendre les uns des autres. Vous, les Espagnols, avez su surmonter l’obstacle des lobbys de l’extrême droite religieuse sur un autre sujet de société qui, en France, a créé des heurts violents, illégitimes et choquants – je parle du mariage pour les couples de même sexe. Nous, les Français, contestons en permanence et par principe ; la loi actuelle qui régit la fin de vie, de l’autre côté des Pyrénées, ne convient à personne, ni à nos membres ni au peuple ni aux médecins. Notre différence essentielle, au fond, tient au fait que notre roi n’a plus de tête et que le vôtre porte fièrement une casquette qu’il a admirablement défendue le 23 février 1981. Une fierté pour tous, y compris pour le fils d’immigrés espagnols que je suis.
Permettez-moi, cette introduction faite, de vous décrire la situation dans notre pays.
A la suite de l’affaire Vincent Humbert – du nom de ce jeune homme entièrement paralysé et aidé à mourir par sa maman – le gouvernement conservateur français a fait voter une loi en 2005 permettant de refuser tout acharnement thérapeutique et permettant, au moyen d’une sédation profonde, d’utilisation massive d’analgésiques et de l’arrêt de l’alimentation et de l’hydratation, de faire mourir une personne arrivée à la toute fin de sa vie, mais dans des conditions hypocrites (pas d’intention de donner la mort, qui survient comme effet secondaire) et inhumaines (la mort peut intervenir sous trois semaines).
Je vous indique, au risque de vous surprendre, que les conservateurs – autoproclamés libéraux – de notre pays sont les moins favorables au recours à l’aide active à mourir et les plus favorables à la théorie pro-life.
A l’invitation de l’association sœur de l’ADMD-France, « Derechos y dignidad al final de la vida », je participerai avec la secrétaire générale de l’ADMD au grand colloque de cette association ce jeudi 11 juillet à Bilbao.
En fin d’après-midi nous interviendrons sur la situation en France et le grand débat qui doit avoir lieu en automne.
En juillet 2010, l’Espagne se dotait d’une législation libérale sur l’avortement permettant aux femmes espagnoles d’avorter jusque la 14ème semaine. L’Espagne rejoignait l’immense majorité des pays européens qui reconnaissent aux femmes la liberté de disposer de leur corps. Seuls la Pologne, l’Irlande et Malte ont toujours des législations qui interdisent l’IVG.
Mario Rajoy avait sous entendu dans sa campagne électorale qu’il changerait légèrement la loi, mais c’était sans compter son ministre de la justice qui se veut jusqu’au boutisme et souhaiterait même interdire l’avortement pour malformation du fœtus. Pour des raisons thérapeutiques, l’IVG est toujours permise en Espagne. Beaucoup considèrent que le progrès est linéaire. On voit que l’Espagne qui, sous Zapatero, s’est libérée du conservatisme moral en autorisant l’IVG ou encore le mariage des conjoins de même sexe, est prête à revenir sur des avancées sociétales fondamentales.
Mes origines espagnoles m’assurent que la réaction des Espagnols sera forte et empêchera les retours en arrière. Mais la mobilisation doit être déterminée face à un gouvernement soutenu par l’Opus Dei qui mettra tout en œuvre pour que sa théologie moralisatrice domine l’action gouvernementale.
Mercredi dernier, dans Le Parisien, le président de la société française de transfusion sanguine s’inquiétait de la volonté présumée du ministère de la santé d’importer du sang, faute de stocks suffisants.
La veille, l’Invs dévoilait une étude sur l’accès au don du sang des gays bien peu convaincante dans lequel il avouait « la difficulté d’estimer le réel impact de la levée de l’interdiction » tout en reconnaissant – enfin ? - les limites de l’interdiction actuelle avec le détournement de la mesure.
Il serait enfin temps qu’on sorte de l’hypocrisie : l’Espagne et l’Italie n’ont pas d’interdiction spécifique de donner leur sang faite au gays. Et il n’y pas eu de problèmes !
Au contraire, ces deux pays pour éviter toute discrimination et assurer la sécurité transfusionnelle ont exclu hétéros ou homos pendant 4 mois (Italie) ou 6 mois (Espagne) en cas de changement de partenaire ou de multi partenariat. Et cela depuis 2001, c'est-à-dire depuis 10 ans, sans que cela n’ait posé le moindre problème.
Il serait donc temps quela Francesuive enfin cette voie de bon sens qui, tout en assurant une sécurité maximum pour le receveur, ne discrimine pas une partie de la population. En cette période de pénurie de sang, cette levée de l’interdiction devient urgente !
Je représenterai la région Ile-de-France à la conférence internationale sur les politiques locales contre l’homophobie qui se tient aujourd’hui et demain à Barcelone.
Cette réunion permettra d’échanger avec les autres collectivités locales engagées, comme l’Ile-de-France, dans le combat contre les discriminations. Toutes les discriminations !