Hommage à celles et à ceux qui ont libéré Paris.
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C’est un pavé de plus de 800 pages, mais ce roman « Tout le bleu du ciel » de Mélissa da Costa se lit presque d’une traite. Impossible de s’arrêter quand on en a commencé la lecture. Mieux vaut le lire en week-end ou durant vos vacances, car vos nuits restent d’être courtes. Très courtes.
Un jeune homme, Émile, apprend qu’il est atteint d’un Alzheimer précoce qui lui laisse à peine deux ans à vivre. Le choc encaissé, il refuse de se retrouver dans un hypothétique essai médical. Il adore ses parents, sa sœur, son meilleur ami. Il n’a ni envie qu’ils le voient se dégrader, ni qu’il leur inspire de la pitié.
Il décide de fuir secrètement dans un road trip dans les Pyrénées pour passer les deux ans qui lui restent et ainsi éviter les hospitalisations de plus en plus régulières que cet essai lui imposerait. Et bien sûr, la compassion de ses proches.
Il passe une annonce pour rechercher un compagnon pour cet ultime voyage.
Le compagnon s’avère être une jeune femme très mystérieuse, Joanne.
Le voyage se déroule dans des paysages idylliques. Que la France est belle quand on sait la redécouvrir. Les descriptions de l’auteure sont si évocatrices que ça vous donne une envie irrésistible de revisiter cette belle région et ses incroyables pics et sommets.
La maladie progresse rapidement et on la vit intensément. Physiquement même. Alzheimer concerne un million de Français et ce livre nous aide à mieux comprendre les personnes qui en sont atteintes.
Mais ce livre n’est jamais pesant. Jamais.
Je ne vous en dirais pas plus sur ce voyage extraordinaire, que je vous laisse découvrir. Et, la fin vous surprendra. Elle est lumineuse.
Incontestablement, ce livre est captivant. Littéralement bouleversant. Et, plein d’espoir !
Bonne lecture.
Comme beaucoup de fans inconditionnels des chroniques de San Francisco, j’attendais avec beaucoup d’impatience le 10ème tome « Mona et son Manoir » sorti déjà depuis un moment en Grande-Bretagne.
Bien sûr, j’ai été déstabilisé par le lieu de cet épisode - la Grande-Bretagne - et non plus Barbary Lane à San Francisco.
Que ce tome ne soit pas la suite du dernier épisode, « Anne Madrigal », était aussi troublant et déstabilisant.
Mais finalement, revenir en arrière, permet aussi de retrouver l’iconique héroïne de cette saga, Anna Madrigal vivante alors qu’Armistead Maupin l’avait fait disparaitre à la fin de son neuvième tome.
Ça valait bien cela.
Cheminer avec Mona, devenue chatelaine à Easley House dans les Cotswolds et bien sûr Michael et Wilfred, est une vraie joie. En fait, cet épisode avec son intrigue policière est parfaitement jubilatoire. Même si on est bien loin des chroniques originelles…
Je le redis, pour chaque tome, ces livres ont beaucoup aidé les gays et les séropositifs de ma génération. Celui-ci se déroule avant l’arrivée des trithérapies avec son cortège de morts souvent arrachés si jeunes à un avenir prometteur.
Certes, le sida n’y est pas présent en permanence comme dans « Michael Tolliver est vivant » (épisode 7), mais son ombre est là. Et c’est bien ainsi. Là, sans être vraiment là…
Retrouver une partie de la famille du 28, Barbary Lane est réconfortant et a illuminé mon été.
Bien sûr, j’espère que ce dixième livre ne sera pas le dernier.
On a plus que jamais besoin de continuer à vibrer au rythme des chroniques de San Francisco… Pour beaucoup de ses lecteurs, et j’en fais partie, cette saga, c’est toute une partie de notre vie… Cette série nous aura incontestablement aidé à surVivre, puis à vivre.
Merci Armistead !