« Nous n’allons pas faire des autodafés de livres dans notre ville »

 

Aujourd’hui au Conseil de Paris, j’ai rappelé une évidence : défendre nos associations féministes, queer, antiracistes et mener la lutte contre toutes les formes d’antisémitisme n’est pas un choix idéologique, c’est un devoir républicain.

Certains voudraient réduire au silence celles et ceux qui œuvrent chaque jour pour l’égalité et la liberté. Ce vœu du groupe Changer Paris va plus loin : il attaque des associations et lieux culturels, pour un livre qui n’est même pas interdit.

La Ville ne finance pas un commerce, sa vitrine ou ses choix éditoriaux, mais une association, Violette and Co, qui agit pour la culture, l’éducation et les droits humains.

Paris restera aux côtés de celles et ceux qui créent, militent, éduquent, accompagnent.

Protéger les droits humains et mener les luttes contre toutes les formes de haine et de discrimination, c’est ça protéger Paris.

Lors du Conseil de Paris, nous avons adopté un vœu affirmant notre soutien plein et entier au lieu queer Merci Marsha, et, à travers lui, à l’ensemble des espaces de convivialité, de culture et d’émancipation LGBTQIA+ de notre capitale.

Depuis deux ans, Merci Marsha est un lieu refuge, un espace de liberté et de solidarité, où chacune et chacun peut être soi-même et en sécurité.

Mais ce lieu, comme tant d’autres, subit des attaques répétées, dans un contexte où les LGBTQIA+phobies progressent partout aux États-Unis, en Europe et en France.

Depuis 2020, la Ville de Paris a fait de la lutte contre les LGBTQIA+phobies une priorité, avec un plan d’action dédié, un observatoire et un soutien renforcé aux associations et aux lieux queer.

Parce que ces lieux ne sont pas des “bars comme les autres” : ils sont des espaces de résistance, de joie et de culture. Parce que Paris sera toujours fidèle à ses valeurs d’émancipation et de diversité.

Un plaisir de retrouver Son Excellence Madame Clémentine Pei-chih Hao, ambassadrice du Bureau de Taïwan en France, pour célébrer ensemble la fête nationale de #Taïwan.

Face aux menaces autoritaires chinoises, nous devons défendre le droit des Taïwanais·es à vivre libres et en paix.

Au Conseil de Paris, j’ai présenté une délibération permettant la co-organisation de l’exposition “Cartooning for Myanmar” avec l’association Info Birmanie, en partenariat avec Cartooning Peace et Visual Rebellion et avec l'appui de la Ville de Paris et de RSF.

Depuis le coup d’État militaire de 2021, la Birmanie vit sous la terreur : journalistes emprisonnés, artistes réduits au silence, populations déplacées, minorités persécutées. Dans ce contexte, le dessin de presse devient un acte de résistance.

Du 20 septembre au 20 octobre, sur les grilles du parc des Buttes-Chaumont, Paris accueillera cette exposition poignante, réalisée par sept artistes birmans en exil et leurs mentors, avec le soutien de RSF et Fondemos.

En offrant à ces artistes une tribune, Paris dit au peuple birman : vous n’êtes pas seuls. Et elle rappelle à la junte : aucune dictature ne peut effacer la vérité.

Au Conseil de Paris, nous avons adopté un vœu appelant à la libération immédiate et sans condition du journaliste Christophe Gleizes, habitant du 12ᵉ arrondissement, détenu arbitrairement en Algérie et condamné à sept ans de prison.

Son seul crime : avoir informé, enquêté, témoigné.

À Paris, nous avons toujours affirmé notre engagement aux côtés de celles et ceux qui risquent leur liberté, parfois leur vie, pour que la vérité circule : soutien à la Maison des Journalistes, à Reporters sans frontières, participation au réseau ICORN (International Cities of Refuge Network). 

Paris est avec Christophe !

Lors du #ConseildeParis, nous avons voté deux conventions avec France Travail et France Terre d’Asile, dans le cadre du projet AGIR et du Réseau EIF-FEL, porté par la Ville depuis 2016.

Ce réseau, présent dans neuf arrondissements et rassemblant plus de 90 structures, accompagne chaque année des centaines de Parisiennes et Parisiens étrangers dans l’apprentissage du français et leur inclusion sociale, culturelle et professionnelle.

Pendant que l’État dématérialise les cours de français et rend l’accès aux droits toujours plus complexe, Paris renforce l’accompagnement humain et soutient les associations qui se battent chaque jour pour l’intégration et la solidarité.

Parce que personne ne quitte sa terre par confort, parce que l’exil est un arrachement, notre devoir est d’accueillir, d’accompagner et de donner à chacune et chacun les moyens de trouver sa place dans notre communauté.

Les voix des victimes ne s’éteignent jamais.

Soutien à Mohammad Hasan et à tous ceux qui, à travers les Caesar Files, soutenus par la Ville de Paris, qui continuent de documenter les crimes du régime Assad et de réclamer justice pour les victimes syriennes.

La quête de justice pour la Syrie est un combat moral et universel, celui des droits humains, de la mémoire et de la dignité.

Félicitations à Maria Corina Machado, lauréate du Prix Nobel de la paix.

Son courage face à la répression du régime de Maduro incarne la résistance démocratique et la dignité d’un peuple qui refuse la peur.

Son combat rejoint celui de toutes celles et ceux qui, à travers le monde, défendent les droits humains au péril de leur vie.

Bravo à Rémi Marchand pour la parfaite organisation de la 45eme AG de l’ADMD au Mans.

Merci du fond du cœur aux adhérents de l’ADMDFRANCE de m’avoir réélu, une nouvelle fois, au conseil d’administration présidé par mon successeur Jonathan Denis que je félicite.

Symboliquement, comme président d’honneur, je serai toujours sur le terrain et je continuerai bien sûr à servir inlassablement notre cause pour une fin de vie digne et libre. 

Malgré les embûches et les déceptions, je n’ai jamais rien lâché depuis presque trois décennies et je sais que nous y arriverons car 9 Français sur 10 nous soutiennent et nous donnent tant de force.

Notre combat est juste et l’heure est venue que nous soyons enfin entendus.

Je suis honoré d’avoir été élu président de SIS-Association. Je tiens à remercier son ancien président, Gérard DESBORDE, pour tout le travail accompli pendant toutes ces années, ainsi que sa directrice Arame MBODJE et l’ensemble des 60 salariés.

Je suis heureux de pouvoir apporter toute ma force militante auprès des 9 structures qui composent l’association dont @SidaInfoService. En tant que séropositif, et toujours seul homme politique à l’avoir déclaré publiquement, je serai pleinement mobilisé pour développer tous ces dispositifs qui permettent aux personnes séropositives de se sentir écouter partout à travers le monde de la francophonie.

Aux côtés de Ariel Weil, Laurence Patrice et Yonathan Arfi, profond moment de recueillement et d’humilité à la découverte de l’exposition en hommage aux victimes et otages du 7 octobre organisée par Le CRIF.

L’attente reste insupportable : tous les otages des terroristes du Hamas doivent enfin être libéré·es !

Face à la barbarie, face à l’antisémitisme et toutes les formes de haine, la mémoire est plus que jamais un acte politique.

Je veux redire toute ma solidarité et celle de la ville de Paris à Barbara Butch, victime d’une nouvelle campagne de cyberharcèlement d’une violence inouïe.

Ces attaques homophobes, sexistes et grossophobes sont inacceptables. Elles visent une artiste talentueuse, engagée, qui incarne la liberté, la créativité et l’esprit festif de notre ville.

Barbara Butch, c’est Paris. C’est la liberté. Et nous serons toujours à ses côtés.

Michel a rejoint les étoiles…

Il était plus qu’un de mes meilleurs amis. Il était mon grand frère …

Tant de souvenirs remontent.

Nos voyages avec Chris de Honolulu à Bangkok, de Montréal à Londres, de San Francisco à Madrid, de Miami à Stockholm, de Barcelone à Berlin …

Tous nos Noël passés avec maman et Chris.

Nos comédies musicales dont Priscilla que nous avons entendues dans toutes les langues et dans tant de pays …

Notre mariage avec mon beau Chris le 27 septembre où il fut l’un de nos témoins de mariage…

Et bien sûr, toutes ces soirées et ces fêtes au mythique Banana Café dont il était le patron emblématique depuis plusieurs décennies …

Une vie entière où nous avons partagé tant de bonheurs mais aussi de terribles malheurs…

Le dernier pilier de ma vie s’est effondré .

Je suis anéanti …

 

« Ceux que vous avez aimé profondément et qui sont morts continuent de vivre en vous, et pas seulement sous la forme de souvenirs : leur présence est réelle. »

Henri Nouwen

Au Conseil de Paris, nous avons voté en faveur du vœu visant à planter un olivier en hommage à Ilan Halimi sur le parvis de l’Hôtel de Ville.

Ce geste fort s’inscrit dans une exigence vitale : rappeler qu’Ilan Halimi a été assassiné parce qu’il était juif, et affirmer que Paris n’oubliera jamais.

Le Plan parisien de lutte contre le racisme et l’antisémitisme, que nous présenterons en novembre prochain, traduira cette détermination : faire de Paris une ville exemplaire, où la mémoire devient un rempart et l’action une exigence permanente contre la haine et les discriminations.

Soulagement d’apprendre la libération de Lennart Monterlos, détenu arbitrairement en Iran depuis cet été.

Mes pensées vont à ses proches mais aussi à Cécile Kohler et Jacques Paris, citoyen·nes d’honneur de le Ville de Paris, emprisonné·es depuis plus de trois ans.

Le 25 septembre dernier, à l’occasion du 41ème anniversaire de Cécile, nous étions réuni·es, Place de la Nation, pour rappeler que notre combat continue.

Nous exigeons leur libération immédiate et celle de tous les otages d’État encore détenus en Iran. La mobilisation ne faiblira pas.

Aujourd’hui, nous nous souvenons des victimes de l’attaque du 7 octobre 2023 en Israël perpétrée par les terroristes du Hamas, qui a coûté la vie à plus de 1 200 personnes, majoritairement des civils, et entraîné l’enlèvement de 251 personnes, dont 48 sont encore retenues à Gaza.

Nos pensées vont aux victimes, à leurs proches, et à toutes celles et tous ceux qui souffrent encore.

En ce jour de mémoire, nous réaffirmons notre espoir pour la libération rapide et sûre des otages, et notre engagement en faveur de la paix et et du respect des droits humains.

Cette semaine à Paris, j’ai eu l’honneur d’ouvrir le colloque Sexologie sans Frontières, un rendez-vous essentiel qui réunit associations, professionnel·les de santé, chercheur·euses et acteurs institutionnels autour de la santé sexuelle.

Cette journée est l’occasion de rappeler l’engagement de Paris au quotidien, avec @anneclaire_boux dans la continuité de l’appel lancé par Anne Hidalgo, pour une France sans Sida d’ici 2030.

Avec un soutien de plus de 1,3M€ cette année, la Ville de Paris s’engage concrètement : financement de projets internationaux de santé sexuelle, soutien aux associations locales, programmes de prévention et d’accès aux soins pour toutes et tous, y compris les populations vulnérables ou marginalisées.

Au-delà de nos frontières physiques, nous voulons déconstruire les barrières invisibles : accès égalitaire aux traitements et à l’éducation sexuelle pour les personnes trans, les travailleuses et travailleurs du sexe, les personnes migrantes ou âgées.

La santé sexuelle doit être une santé libre, accessible et inclusive pour chacun·e.

Je suis profondément choqué d’apprendre que la France a refusé le visa humanitaire à ce jeune gay turkmène qui a subit emprisonnement en colonie pénitentiaire, violences, viols et internement psychiatrique en raison de son orientation sexuelle, dans son pays d’origine.

Pour rappel, le Turkménistan est l’un des pays le plus répressif au monde où l’homosexualité masculine est encore punie de 2 ans de prison.

L’histoire de ce jeune gay n’est malheureusement pas isolée. Elle est l’illustration de la violence que subissent les personnes LGBTQIA+ dans de nombreux pays.

Le recul des droits LGBTQIA + se manifeste aussi en Europe. En Hongrie, les Prides de Budapest en juin et maintenant celle de Pécs le 4 octobre, ont été interdites par les autorités hongroises. En Turquie, les militants LGBTQIA+ sont arrêtés, et les journalistes et défenseurs des droits qui dénoncent ces actes de répressions, font l’objet de persécutions.

Face à cette vague réactionnaire, la France et l’Union européenne doivent être au rendez-vous : protéger celles et ceux qui demandent l’asile lorsque leur existence est menacée. Car demander un visa humanitaire n’est pas un “privilège”, c’est un droit fondamental.

Londres est une ville que j’ai toujours particulièrement aimée !

Une énergie dingue s’y dégage.

Avec Paris, c’est aussi l’une des capitales européennes parmi les plus inclusives.

Il y a 12 ans, juste après notre mariage avec Chris, le 27 septembre 2013, nous avions décidé d’y aller quelques jours, dès le 28 septembre.

Depuis cette date, avec Chris, puis seul depuis sa mort, j’y vais toujours fin septembre.

Comme un pèlerinage…

Un moment qui est toujours fort et j’en profite forcément pour faire une cure de comédies musicales. Des moments nostalgiques mais, au final, très réconfortants…

Le Tibet n’a pas disparu. Sa culture, sa mémoire, son nom existent.

Merci à l’ONU de l’affirmer face au musée Guimet : assez de complaisance envers Pékin, place aux voix tibétaines dans nos musées !