L’islamophobie tue.
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La vie de « James Baldwin » racontée par Yannick M. Blec est aussi passionnante qu’un roman. Il est vrai que la vie de Balwin fut incroyable avec de terribles bas et d’incroyables hauts.
Une enfance compliquée avec un beau-père violent.
A Harlem, le jeune James va connaitre les affres de la ségrégation et de la stigmatisation. Cela marquera sa vie et son œuvre à jamais.
Le racisme d’une partie de l’Amérique blanche va mobiliser l’écrivain qui sera aussi un militant. Ce n’est pas incompatible et ça ne retire rien à son œuvre littéraire, notamment de romancier.
Né en 1924, le jeune Baldwin ne sera pas confronté qu’au racisme ambiant mais aussi à l’homophobie. S’il n’aime pas être mis dans une case et aura du mal à affirmer sa double identité d’homme noir et de gay, il finira par assumer cette double différence. Un exploit dans l’Amérique raciste et homophobe des années 50/60.
En 1956, son roman « la chambre de Giovanni » sonne comme un coming out. L’histoire de David, jeune américain, qui tombe amoureux fou de Giovanni est bouleversante. Malgré un premier refus, ce livre devient vite un succès mondial. Ça réconcilie James avec un peu de lui-même.
Une partie de sa vie se fera en France où il mourra en 1987.
Sa vie amoureuse tumultueuse ne l’empêchera pas de rester d’une grande fidélité à ses idéaux. Contesté par les militants américains antiracistes les plus radicaux, il finira par faire l’unanimité.
Un exemple d’écrivain et de militant…
A lire chez Folio !