Comme un pèlerinage…
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Nadine Monfils est une écrivaine inventive et singulière.
Dans la collection « Les folles enquêtes de Magritte et Georgette », le dernier épisode « Pataquès à Cadaqués. » se déroule dans ce village rendu célèbre par « le fou du chocolat Lanvin », Dali.
Le célèbre peintre, connu pour ses excentricités et sa mégalomanie, se retrouve le principal suspect de plusieurs meurtres, dont l’auteur copie habilement les toiles du maitre dans des mises en scènes particulièrement macabres.
Le peintre Magritte et son épouse Georgette sont appelés au secours par Dali pour venir mener l’enquête et surtout l’innocenter.
Comme toujours, dans les romans de Nadine Monfils, la réalité rejoint et dépasse souvent la fiction.
On ne peut imaginer le travail que l’auteure abat pour chacun de ses romans, car s’ils sont incontestablement d’authentiques fictions, les anecdotes sur les personnages qui ont réellement existés comme le célèbre peintre belge Magritte, son épouse Georgette, et, dans cet opus, Dali et sa muse Gala, sont toutes authentiques. Et souvent inconnues du grand public.
La culture de Nadine est immense et grâce à elle, avec ce nouveau roman, rien ne nous est désormais plus inconnu sur les œuvres de Magritte, et de l’excentrique Dali.
Comme toujours, je ne peux que vous recommander ce nouveau livre de mon auteure belge préférée : dingue et jouissif !
Merci cher Vincent Delsol, incroyable directeur du merveilleux Pullman Phuket Panwa de m’avoir fait découvrir ce restaurant unique sur la plage. Phuket regorge toujours de lieux magnifiques, loin du tourisme de masse de Patong et de Paton gbeach ! Il faut juste prendre le temps de les découvrir !
En aout 2021, l’écrivain et journaliste de l’Obs, François Reynaert m’a gentiment envoyé son dernier livre, « Roger, héros, traite et sodomite », « espérant que je sois touché par la vie de Roger. »
Pour être honnête, je n’avais jamais entendu parler de l’irlandais Roger Casement et le livre s’est retrouvé en dessous de ma pile d’ouvrages à lire. Finalement, je l’ai carrément oublié.
Et cette année, avant de partir en vacances, en recherchant les bouquins que j’allais emporter, je suis retombé sur le livre de Reynaert et j’ai eu, cette fois-ci, l’excellente idée de lire la 4 de couv’. J’ai alors compris que ce livre ne pourrait que m’intéresser. Forcément. Il vaut mieux tard que jamais…
Effectivement, je n’ai pas été déçu à la lecture de cette flamboyante biographie aussi instructive que surprenante.
Roger Casement est un homme qui a beaucoup compté au XIXème siècle. C’est à lui qu’on doit un rapport sur les atrocités commises dans le Congo Belge sous le roi Léopold de Belgique.
Fort de cette prise de conscience, qu’il favorisera en Grande-Bretagne, sur la situation des Africains exploités et massacrés par les puissances européennes en ce siècle maudit pour l’Afrique, il renouvellera des révélations sur les exactions abominables commisses contre les indiens d’Amazonie. Une autre prise de conscience dont il sera à l’origine et, cette fois-ci, bien au-delà du Royaume-Uni.
La suite lui vaudra de passer pour certains pour un héros, pour les autres pour un vulgaire traitre.
Devenu un militant irlandais, il va lutter contre la Grande-Bretagne et commettre l’irréparable en tentant de mobiliser durant la grande guerre de 1914-1918 les autorités allemandes pour soutenir les Irlandais.
Sa traitrise à l’Angleterre lui vaudra qu’on ressorte, pendant son procès, des cahiers noirs dans lesquels il s’épanchait sur sa vie personnelle : celle d’un sodomite à une époque où le procès d’Oscar Wilde a démontré, à quel point, être uninverti était inacceptable pour la société conservatrice anglaise. Il finira sur l’échafaud, condamné à mort, pour sa traîtrise mais dont l’effectivité de la peine pourra en partie être attribuée aux révélations faites à de nombreuses autorités et aux médias sur sa sexualité déviante….
L’Irlande devenue indépendante, il en est devenu un héros vénéré et son homosexualité, qui lui a couté si cher - en partie la vie -, lui donne même un côté particulièrement humain. Friendly, comme on dirait aujourd’hui…
Son histoire mérite d’être connue et François Reynaert, a fait œuvre d’intérêt général en nous délivrant cette magnifique biographie d’un homme d’exception !
Je relis régulièrement les Chroniques de San Francisco du génial Armistead Maupin - 10 tomes à ce jour - et je viens d’achever la relecture du septime épisode « Michael Tolliver est vivant ».
Je l’écris à chaque fois : ces chroniques m’ont aidé à vivre et à surVivre à la difficile époque où les traitements efficaces contre le VIH n’étaient pas encore arrivés.
Dans cet épisode consacré à Michael, homme gay et séropositif, j’ai pu, plus que jamais, m’identifier. Sa force face à la maladie m’ont aidé à mieux gérer la mienne. Il était un exemple. Il m’a permis de surVivre comme tant d’autres gays séropos qui suivaient les chroniques religieusement. Notre madeleine. Notre médicament.
Cet épisode, outre évoquer la bataille contre le virus de Michael, nous rappelle que pour beaucoup de gays des années 80, souvent rejetés par leurs parents, la famille est celle qu’ils se sont créées. Moi qui n’aie plus de parents, ni de mari, ce sont ces familles d’amis à Paris et en Thaïlande que je me suis constituées.
Dans cet épisode, Michael doit choisir entre rejoindre sa mère mourante en Floride ou accompagner Anna, son ex-logeuse, mais sa mère de substitution, après une crise cardiaque en Californie.
Sans surprises, il choisit Anna et sa famille recomposée de San Francisco. Celle qui ne l’a jamais jugé, contrairement à sa famille biologique engagée dans les mouvements anti-homosexuels..
Un tome émouvant du début à la fin. Un retour au passe toujours utile. A lire, toujours et encore.
La légende Diana Ross était à l’Accor Arena ce dimanche : une soirée mythique à l’image de la généreuse Diana Ross !