Gouvernement : continuité plus que rupture
Le Premier ministre a présenté l’ensemble des membres de son gouvernement hier. La rupture promise avec la mise en place d’un gouvernement restreint n’aura duré que le temps de la campagne législative car ce gouvernement ne diffère guère par le nombre de celui de Dominique de Villepin.
C’est une occasion ratée, car un gouvernement restreint est incontestablement gage d’efficacité et de modernité dans la gouvernance… mais aussi d’économies pour les finances de l’Etat ! Quant à la parité, le compte n'y est pas. On est encore loin de cette 6ème République à laquelle nous aspirons à Aujourd’hui, Autrement. Par contre dans les bonnes nouvelles, la poursuite de l’ouverture avec la nomination de la courageuse Fadela Amara et du socialiste pragmatique Jean-Marie Bockel.
Les électeurs du 12ème arrondissement ont élu pour la première fois depuis 1958 une députée socialiste, Sandrine Mazetier. Son score, dans cette circonscription de centre droit , est sans appel puisque plus de 10 points la sépare de son adversaire. J’adresse à cette occasion mes félicitations républicaines à notre nouvelle députée même si je fus son adversaire au 1er tour.
Je n’oublierai jamais qu’Alain Juppé a été à mes côtés dans bien des circonstances difficiles. Je n’oublierai jamais sa confiance quand il m’a nommé secrétaire national de l’UMP et quand il m’a soutenu avec Jean-Pierre Raffarin pour faire du sida la cause nationale 2005. Sa défaite me peine pour lui et sa famille.
Samedi 16 juin, 
A Berlin , c’est déjà le cas : les membres du gouvernement sont dans le même immeuble , ce qui simplifie et rend plus aisés leurs rapports quotidiens et plus efficace leur travail.
Je ne veux pas croire que pour Benoît XVI, une femme morte vaudrait mieux qu’une femme avortée ?
Le 16 avril dernier , à l’invitation de Pierre-Yves Bureau , président du « 
Seif el-Islam Kadhafi, fils du président libyen et président de la fondation Khadafi, a déclaré qu’il était confiant quant à une solution rapide pour les 5 infirmières bulgares et le médecin palestinien condamnés à mort pour avoir, selon la Lybie, volontairement inoculé le virus du sida à 426 enfants, ce que contestent tous les experts internationaux et indépendants qui ont suivi ce dossier.
Face au tsunami de la vague bleue et au vote en faveur des grands partis , difficile d’exister dans une élection législative avec un jeune mouvement politique.