Je n’ai pas voulu achever ces vacances de Noël sans une visite à Mexico. Même si c’est avec un petit pincement au cœur que nous quittons ce petit paradis où, avec ma mère, nous sommes restés une petite semaine. Nous étions dans un petit bungalow dominant toute la baie d’Acapulco. Une vue rare. Des images plein la tête que n’oubliera sûrement pas ma mère qui nageait dans la petite piscine prolongeant notre maisonnette tout en regardant l’immense baie qui s’ouvrait à nous.
J’ai eu l’occasion de visiter la mégapole de Mexico il y a quelques années. Mais je voulais aussi que ma mère puisse y passer quelques heures avant de reprendre l’avion qui nous ramènera vendredi en début d’après-midi à Paris. [photo de ma mère prise avant notre départ sur le paseo de la Reforma]
Mexico réunit aujourd’hui 19,41 millions d’habitants, ce qui en fait la 2ème ville la plus peuplée du monde derrière Tokyo avec ses 35 millions d’habitants mais devant New York et ses 18,71 millions d’habitants. C’est dire que notre Paris avec ses 2,1 millions d’habitants fait figure de nain dans le concert des grandes villes…

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Hier, en cette belle journée de Noël, je regardais de la terrasse de mon bungalow la magnifique baie d’Acapulco. Une vue merveilleuse. Aussi belle que celle de Rio que je contemplais l’année dernière, il y a un an, jour pour jour.
En admirant cette vue paradisiaque, je pensais à ce terrible anniversaire que nous commémorons aujourd’hui : les deux ans du tsunami.
Comme moi ou vous, des gens sont partis en vacances il y a deux ans. Peut-être aussi pour passer des moments inoubliables avec leur mère, leur père, leur conjoint, leurs enfants, leurs amis. En guise de souvenir inoubliable, ils ont trouvé la mort. Les habitants de ces contrées à priori idylliques, quant à eux, se remettent aussi bien qu’ils le peuvent de ce drame où ils ont perdu êtres chers et le peu de biens qu’ils possèdent.

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Bruno Attal, qui diffusait Equivok - magazine gay friendly gratuit consacré aux programmes télé - dans le Marais, a décidé de lancer en cette période de Noël son magazine en grand format et… dans les Kiosques.
Pari courageux de lancer un nouveau magazine consacré aux programmes car la concurrence y est rude. Notamment face aux grands groupes de presse. Paris d’autant plus courageux que chacun sait les moyens finances qu’il faut mettre dans une telle aventure.
Mais, Bruno a souhaité lui donner quelques plus : d’abord ce programme, contrairement à bien d’autres, donnera toute la place à Pink TV. Il sera ainsi le seul magazine télé à donner l’intégralité des programmes de cette chaîne. Ensuite, il y aura de nombreuses rubriques et plein d’interviews. Vous retrouverez d’ailleurs la mienne que je vous reproduis aussi ci-dessous. Enfin, le prix est interessant :1,9 euros...
Pour saluer le courage de Bruno à l’occasion de ce lancement, j’ai même accepté d’y faire une chronique décalée sur les élections présidentielles. N’hésitez donc pas à feuilleter ce premier numéro qui est en kiosque depuis jeudi !
Et en attendant, je vous souhaite un très joyeux réveillon !

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Le Code de déontologie médicale interdit aux médecins tous refus de soins notamment aux personnes les plus défavorisées.
Pourtant, récemment des associations d’usagers de la santé ont saisi la Halde suite aux testings pratiqués qui montraient que près de 40% de médecins auraient refusés de soigner des patients CMU.
La semaine dernière, la très officielle Inspection générale des affaires sociales (Igas) a confirmé ces dérives qui toucheraient 15% des médecins de ville.
Alors que 6.890.000 Français – soit 11,7% de la population – vivent avec moins de 788€ par mois, que 4,8 millions de nos concitoyens sont affiliés à la CMU, ce refus de certains médecins me choque terriblement.
Certes, et le ministre de la santé y est légitimement sensible, la plupart des médecins qui n’ont pas ces pratiques honteuses ont souvent les pires difficultés à être remboursés par l’assurance maladie. La complexité administrative des dossiers à remplir par les praticiens est aussi un handicap pour cette immense majorité de professionnels de santé qui ne pratiquent heureusement pas cette forme de discrimination.

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Dans un communiqué d’ELCS, j’ai dit à quel point j’étais horrifié, en colère et triste après la scandaleuse sentence de mort prononcée, une nouvelle fois, par la justice libyenne dans l’affaire de la contamination au VIH.
Je suis en colère, car il a été démontré que la contamination est antérieure à l’arrivée des infirmières dans le service. Les autorités libyennes cherchent donc des boucs émissaires pour masquer leur propre incurie et l’inadaptation de leur politique de santé publique.
En effet, alors que la lutte contre le sida commande de mettre l’accent sur la prévention, notamment grâce à l’information sur les comportements à risque et la mise à disposition de préservatifs masculins et féminins, à un hygiène strict des structures de soin, les autorités de Tripoli pensent répondre à la pandémie par la mort de six personnes innocentes.

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Depuis plusieurs jours, le ministre du budget, Jean-François Copé annonce dans les medias que les différents obstacles qui existaient pour pouvoir prélever l’impôt à la source en France sont enfin levés.
Désormais, si le gouvernement le décide, la France peut rejoindre la quasi totalité des pays européens qui ont adopté ce mode de prélèvement et pour certains depuis très longtemps comme l’Allemagne qui l’a généralisé dès…1920 !
On ne voit donc pas pourquoi ce qui est possible presque partout chez nos voisins ne le serait pas chez nous ! Et puisque ce sujet est abordé régulièrement par les politiques sans qu’ils le décident, il est légitime de mettre aussi cette question au cœur du grand débat citoyen des prochaines élections.
Car pour les contribuables, ce système n’a quasiment que des avantages.

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Je ne serai pas à l’inauguration du tramway de Paris ce matin, car je serai dans le train qui me ramène de Montpellier où, coïncidence, est aussi inaugurée la ligne 2 du tramway par le très controversé et contestable président de la région Languedoc-Roussillon Georges Frêche.
Grenoble, Nantes, Strasbourg, Rouen, Caen, Bordeaux, et bientôt Marseille, Nice, Reims, etc., toutes ces villes de droite et de gauche ont ou auront un tram !
Partout, l’opposition de droite ou de gauche aura contesté sa réalisation.
Partout, les habitants ont, jusqu’à ce jour, adopté avec un réel enthousiasme ce mode de transport efficace et moins polluant.
A Paris, certains croient utiles de continuer à faire de la résistance. Ils oublient pourtant que c’est Jean Tibéri et la précédente majorité qui ont eu l’idée de réintroduire le tramway dans la capitale.
Certes, le T3 - qui, dès cet après-midi, ira du pont du Garigliano à la porte d’Ivry sur 7,9 km - a été conçu sans associer réellement les villes limitrophes à cette réalisation. Ah, que ce Grand Paris serait utile ! Tout comme les 3 lignes de tramway qui existent désormais en Ile-de-France ne sont pas réellement interconnectables comme je l’ai dénoncé dans « La Nuit des petits couteaux – Qui gagnera la bataille de Paris ? »

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C’est devenu presque une tradition de terminer mes déplacements annuels contre le sida en Languedoc-Roussillon et notamment à Nîmes.
Nîmes est une des villes que je ne rate jamais : ce sera même ma 11ème réunion aux côtés de Richard Tibérino, vice président d’ELCS, maire-adjoint de Nîmes et conseiller général du Gard. Il est vrai que Richard est, avec Philippe Lohéac, l’un des créateurs à mes côtés d’ELCS. Nîmes est aussi une ville singulière : c’est la première cité de France où a été installé un échangeur de seringues et où les élus de gauche et de droite travaillent en bonne harmonie contre le sida depuis longtemps.
C’est donc à 14h30 que j’animerai une réunion de travail d’ELCS dans la salle des mariages de l’hôtel de ville de Nîmes. Corinne Hinyot de AIDES fera un point sur la situation du sida dans le Gard et Carmen Urdiales sur celle de la réduction des risques chez les toxicomanes.

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Voici le texte que mon amie Brigitte Lahaie a bien voulu m’envoyer suite au procès Vanneste…

Si il me prend l'envie aujourd'hui de parler d'homosexualité, c'est tout simplement parce que cette semaine mon ami, Jean-Luc ROMERO, un des rares hommes politiques avec Bertrand DELANOE à avoir reconnu publiquement son homosexualité ( et il est loin d'être le seul ! ) a témoigné contre un autre homme politique qui a, une fois de plus proférer des propos homophobes. Je ne citerai que l'une de ses phrases tellement je trouve cela accablant : « les homosexuels sont nuisibles à l'intérêt général. »
On se demande bien en quoi ? Mais l'art, ou plutôt la nullité, des intolérants c'est de prodiguer des petites phrases assassines sans vraiment les argumenter. Je milite depuis si longtemps pour la liberté sexuelle de chacun que je connais parfaitement leurs non arguments et surtout les raisons de leur haine. Savent-ils seulement que la haine est toujours le symptôme de quelque chose en nous que nous ne pouvons pas accepter ?

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Avant de dire à un Vanneste - comme à son habitude sûr de lui et accompagné de quelques rares groupies - que « ses propos sont terribles », Mme le procureur de la Cour d’Appel de Douai a fait une cinglante leçon au député Vanneste sur sa suffisance lui reprochant d’avoir voulu donner, sourire aux lèvres, un pseudo cours de philosophie au tribunal en introduction des débats de ce mardi. Alors que les faits reprochés méritaient, selon la magistrate, un peu d’humulité et de sérieux. Ce n’est pas tous les jours qu’un député déjà condamné en première instance est dans le box des accusés !!!
De 14h00 à plus de 20h30, la Cour d’Appel de Douai a donc écouté les délires philosophiques de Vanneste et de ses témoins, les témoins des associations parties civiles - le directeur juridique de la Halde et moi-même - puis les avocats. Les témoins du député du Nord ont pour certains frôlés le ridicule en indiquant qu’une étude prouvait que plus de 60% des gays deviendraient hétéros et 40% des lesbiennes… Une étude dont j’attends le détail avec impatience…
En ce qui me concerne lors de mon audition en qualité de témoin, j’ai développé quatre arguments qui justifient à mes yeux la confirmation de la condamnation en appel de M. Vanneste.

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