Communiqué du 22 février 2010
Observatoire national de la fin de vie :
De l’acharnement thérapeutique à l’acharnement palliatif
Ou comment confier cet observatoire aux militants des soins palliatifs (5 000 personnes selon le rapport Léonetti – page 73) et exclure du débat les militants de la Liberté (47 642 adhérents à l’ADMD à ce jour et 86,3% des Français favorables)
Aucune crédibilité ne peut être accordée à cet organisme partial dans sa composition
Jean-Luc Romero, président de l’ADMD, prend note de la création – enfin – d’un observatoire de la fin de vie dans notre pays, comme il existe déjà aux Pays-Bas, en Belgique et au Luxembourg.
Pourtant, comment ne pas s’étonner que la responsabilité de cet observatoire en soit confiée à Régis Aubry, président du comité de suivi du plan de développement des soins palliatifs, dont on connait le refus d’envisager d’autres options à la fin de vie ? Et comment ne pas s’étonner que sur 4 représentants associatifs, les 4 sont des militants des soins palliatifs ?
Encore une fois, le Gouvernement a décidé de confisquer le débat aux Français qui réclament pourtant d’avoir le choix et qui ne se laisseront pas convaincre par des arguments tronqués.
Avec une telle composition, les rapports annuels à venir de cet observatoire sont d’ores et déjà entachés de partialité et n’auront aucune crédibilité. Car assurément, ils souligneront à coup sûr la perfection des soins palliatifs pour régler toutes les questions de fin de vie, tout en réclamant plus de moyens.
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