Réunion hebdomadaire du Club Ensemble.
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Nouvelle lecture de ce mois, « A prendre ou à laisser » de l’écrivaine Lionel Shriver.
Le pitch est assez simple.
Après avoir dépassé la cinquantaine, un couple anglais se fait le serment de se donner la mort à l’anniversaire de leurs 80 ans.
Ils ne veulent ni être un poids pour leurs proches, ni pour le système de santé anglais dont on connait les terribles défaillances…
Évidemment, la date arrivant, les choses ne vont pas être aussi simples qu’ils l’avaient envisagé. C’est quand même un roman… L’écrivaine va justement fait feu de tout bois et échafauder douze fins potentielles. Toutes aussi incroyables les unes que les autres.
A lire, car sur nos fins de vie, il faut savoir douter et sortir des certitudes qu’on entend d’ailleurs si souvent de la part de certains soignants ou religieux en cette période de débat sur la fin de vie en France. Jubilatoire…
J’ai retrouvé un livre sous une vieille pile de bouquins pleine de poussière dans ma maison d’enfance de Béthune. Connaissant mon intérêt pour le Bouddhisme, mon ancien éditeur et ami Florent Massot me l’avait envoyé à sa publication en 2009 :« Bardo, le passage » de Bruno Portier.
De prime abord, le sujet ne parait pas très approprié pour les fêtes de Noël. Il s’agit, en effet, du périple d’une jeune femme, morte dans un tragique accident de moto, dans un voyage intemporel, durant ces périodes de doute que l’on traverse entre la mort et la vie selon le livre tibétain des morts.
Je dis souvent dans les réunions ou les dédicaces que j’anime sur la fin de la vie et mon combat pour une loi d’ultime liberté que parler de la mort c’est d’abord parler de la vie…
Ce livre en est un merveilleux exemple. C’est une ode à la vie, à nos vies….
Il est inspirant.
Utile en ces temps de doute.
De grands moments d’émotion à Rochefort avec un public venu très nombreux, un lundi soir, pour parler de ses inquiétudes sur la fin de vie à l’initiative de la délégation ADMD de CharenteMaritime.
Toujours un plaisir d’écouter le courageux Olivier Falorni évoquer avec moult arguments de bon sens pourquoi une loi d’ultime liberté est nécessaire et urgente, tout comme le Professeur René Robert. Sans oublier le témoignage toujours aussi émouvant de Pascal sur l’euthanasie de son compagnon en Belgique.
Merci à la députée @BabaultAlaure17 pour sa présence et son écoute.
Heureux d’avoir pu aussi dédicacer avec Olivier Falorni « #LeSerment2Berne - de la mort solitaire à la mort solidaire ! » à la librairie @CalligrammesLR de La Rochelle : l’occasion de revoir de vieux compagnons de combats !