Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

ile-de-france

  • Présentation des Solidays à la région Ile-de-France

    La région Ile-de-France est le principal partenaire financier des Solidays. L'édition 2016 sera présentée ce matin n la présence de Valérie Pécresse, présidente de région.
    Bien sûr, j'y serai !

    solidays,jean-luc romero,valérie pécresse,ile-de-france

  • Rassemblement pour une Ile-de-France Humaine avec Claude Bartolone à 18h30

    Ce jeudi 3 décembre, Claude Bartolone organise un grand rassemblement à la Halle Carpentier dans le 13ème arrondissement de Paris à 18h30.
    A cette occasion, Anne Hidalgo, Manuel Valls et Jean-Christophe Cambadélis interviendront.
    On vous attentd très nombreux et nombreux !

    Bartovisuel-meeting.png

  • Notre tribune sur le sida avec Claude Bartolone : Face à l’urgence en Île-de-France, l’engagement au quotidien ! (parue dans The Huffington Post)

    Journée Mondiale de lutte contre le sida :
    Face à l’urgence en Île-de-France, l’engagement au quotidien !

     

    Il nous appartient de redire cette réalité qui est trop souvent oubliée, volontairement ou non : l'Ile-de-France est la région métropolitaine la plus touchée par le VIH/sida et ce, depuis le début de l’épidémie du VIH/sida. Ce sont ainsi 43 % des découvertes de séropositivité au VIH en France qui le sont sur le territoire francilien et près de la moitié des personnes séropositives vivent en Île-de-France. Sur 150 000 personnes vivant avec le VIH dans notre pays, ce sont près de 80 000 qui vivent dans notre région capitale dont 40 000 à Paris.
    Face à cette situation, la majorité de gauche unie a toujours su apporter une réponse forte et à la hauteur des défis qui sont les nôtres, à nous Franciliennes et Franciliens, dans ce combat pour la vie, l’égalité et la dignité. Déjà en décidant de s’engager sur cette question de la lutte contre le sida – beaucoup de régions ont préféré ne pas le faire. Ensuite en choisissant de s’y engager de manière forte, viable et durable et en y consacrant plusieurs millions d’euros par an. De l’avis de toutes et tous, y compris de nos adversaires politiques, cet engagement ne peut qu’être salué.
    Nous souhaitons continuer dans cette même voie convaincus que nous sommes que nous n’avons le droit de ne laisser personne sur le côté de la route. En fait, nous allons continuer mais pas seulement : nous allons aller plus loin. Car, aujourd’hui, nous sommes toutes et tous face à un tournant que n’avons pas peur de qualifier de possiblement historique. L’ensemble des acteurs de la lutte contre le sida que ce soit au niveau mondial ou national l’affirment et surtout l’ont prouvé : la fin du sida est envisageable. Ce qui, jusque là, n’aurait pu passer que pour un titre médiatique accrocheur est devenu une réalité tangible, atteignable. L’ONUSIDA a fixé une feuille de route via cette stratégie du « 90 – 90 – 90 » : augmentation à 90% de la proportion de personnes vivant avec le VIH qui connaissent leur diagnostic, augmentation à 90% de la proportion de personnes vivant avec le VIH recevant un traitement antirétroviral de manière durable, augmentation à 90% de la proportion de personnes sous traitement du VIH qui ont une charge virale indétectable.
    Aujourd’hui, notre souhait, notre volonté, notre responsabilité est de mettre en place une politique qui s’inscrive dans cet effort mondial. Nous visons le « zéro contamination » en Île-de-France. Objectif éminemment ambitieux mais en rien utopiste.
    Plusieurs axes nous paraissent primordiaux à développer, aussi bien sur le plan politique, associatif que médical.
    Le premier axe, c’est celui de la prévention, pas une prévention monolithique centrée sur le tout préservatif, mais une prévention dite combinée qui profite de toutes les avancées scientifiques. En cela, au regard du rôle central du dépistage, que ce soit sur le plan individuel comme collectif, nous soutiendrons toute opération en ce sens, notamment le dépistage communautaire qui a donné de très bons résultats depuis quelques années. De même, nous saluons la justesse et la pertinence de la décision de la ministre de la santé, Marisol Touraine, d’autoriser la PrEP, c’est-à-dire l’utilisation à titre préventif d’un antirétroviral. Cette stratégie de prévention, aussi efficace que le préservatif, était réclamée à tous les niveaux : mondial par l’Organisation mondiale de la santé, européen par la Société européenne de recherche clinique sur le sida, national par le groupe d’experts coordonné par le professeur Morlat. Cette décision de la ministre, que nous approuvons sans réserve, permettra, à coup sûr, d’éviter un nombre important de contaminations.
    Le second axe, c’est celui de l’information : on parle moins du VIH, c’est une évidence et ce, alors que jamais autant de personnes n’ont vécu avec le virus, que ce soit en France ou dans le monde. Plus de 6000 de nos concitoyens découvrent chaque année leur séropositivité dont, nous le rappelons, la moitié en Île-de-France ! Concrètement, les études montrent une stagnation voire un recul du niveau de connaissances et d’information notamment auprès des jeunes. Ainsi, ce sont les jeunes de 18-30 ans qui maîtrisent le moins bien les mécanismes de transmission et de protection. D’où un besoin fort en ce domaine et le besoin de lancer de grandes campagnes d’information sur le sujet et de renforcer notre politique d’éducation à la sexualité en milieu scolaire comme le fait le Crips Île-de-France, n’en déplaise à certains illuminés prompts à lancer des rumeurs aussi fumeuses que dangereuses.
    Le troisième axe, c’est celui de la vie : la vie avec le VIH. Aujourd’hui, dire sa séropositivité est sans  nul doute plus difficile qu’il y a 20 ans, la culpabilisation est bien plus forte. Alors que les dernières avancées scientifiques, via le rôle du traitement dans la prévention, font de la personne touchée un véritable acteur de prévention à part entière, dire sa séropositivité, c’est s’exposer aux discriminations, au rejet et à la précarité. Nous devons lutter contre cette réalité de fait : lutter contre la sérophobie, qu’elle soit individuelle, collective ou étatique doit être une priorité absolue ; de cela dépend toute la réussite des efforts de promotion du dépistage et de la prévention en général. Lutter contre le malade au lieu de lutter contre la maladie est un non sens absolu !  Et pour cela, il faudra bien sûr soutenir les associations de lutte contre le sida qui font, dans ce domaine, un travail remarquable en Ile-de-France. Sur cet aspect, nul besoin de vous dire notre inquiétude quand on constate, un peu atterrés disons-le honnêtement, la présence d’élus issus de la Manif pour tous sur les listes de la droite. Quand on connaît les valeurs de haine et d’ostracisme portées fièrement par ce mouvement, cela ne laisse présager rien de bon quant aux demandes de subventions des associations de lutte contre le sida travaillant sur les publics prioritaires comme les publics LGBT…
    Le quatrième axe, c’est le politique. Le sida se soigne et se combat aussi par la politique…. plus que jamais ! Nous avons une chance d’envisager la fin du sida dans 20 ans et cela ne passera que par un investissement politique que nous porterons avec force, au quotidien, avec vous. Alors aux idéologues, nous opposerons la science. Aux sceptiques, nous opposerons l’énergie de celles et ceux qui savent leur cause juste. Aux moralisateurs, nous opposerons les résultats et l’efficacité en lieu et place de discours spécieux.
    Baisser les bras reviendrait à faire gagner la maladie. Choisissons la vie, l’égalité, la dignité.
    A lire sur le Huffington Post (ici).

  • Rencontre du monde la culture avec Claude Bartolone à 14h

    Après avoir suspendu sa campagne jusque l'hommage national aux victimes du 13 novembre, Claude Bartolone, candidat à la présidence de la région Ile-de-France, reprend sa campagne ne rencontrant symboliquement le monde de la culture.
    Face à la barbarie, c'est évidemment plus de culture qu'il nous faut ! Et de musique que déteste tant ces terroristes...
    Cette réunion se déroule ce samedi 28 novembre, à 14h, à la Belleviloise dans le 20ème. Venez nombreuses et nombreux !

  • Forum sur le climat et la pollution avec Claude Bartolone à 19h00

    Ce mardi, à 19h, à La Bellevilloise, se déroule un forum sur le climat et la pollution en présence de Claude Bartolone,  Anne Hidalgo et Marie-Pierre de la Gontrie.
    Vous êtes tous conviés à ce forum organisé à l'occasion des élections régionales en Ile-de-France.

  • Avec Barto, 12 engagements pour 12 millions de Franciliens et 160 propositions !

    Cette semaine, Claude Bartolone a présenté son programme pour l'Ile-de-France. Outre ses 12 engagements principaux, ce sont 160 propositions concrètes qui sont faites aux Franciliens dans un livre-programme de 156 pages.
    Tout en rappelant que "présider une région, ce n'est pas céder à l'air du temps", Claude Bartolone rappelle que ses propositions sont toutes tendues vers l'Egalité !
    Bien sûr, ses engagements commencent par les transports en commun, la grande compétence de la région. L'apprentissage est aussi une de ses priorités avec notamment un Erasmus de l'apprentissage. Sans oublier le logement. Mais aussi, la lutte contre les discriminations qui sera au coeur des politiques qu'il ménera s'il est élu.
    Je ne peux que vous inciter à lire ce programme pour comprendre le sérieux et la cohérence de la démarche de Claude Bartolone pour une Ile-de-France humaine. Je vous joints mon interview qui est parue dans ce programme.
    Pour lire ce programme cliquez (ici).

    claude bartolone,jean-luc romero,ile-de-france,ps

    claude bartolone,jean-luc romero,ile-de-france,ps

    claude bartolone,jean-luc romero,ile-de-france,ps

    claude bartolone,jean-luc romero,ile-de-france,ps

  • Dernière session du conseil régional d’Ile-de-France

    Ce jeudi, se déroule la dernière session du conseil régional d’Ile-de-France présidée par Jean-Paul Huchon.
    Cette session aura une valeur émotionnelle importante car Jean-Paul Huchon, après avoir présidé depuis 1998 la région, ne se représente plus.jean-paul huchon, jean-luc romero, ile-de-france
    Il laisse un bilan excellent et termine en beauté avec la mise en œuvre du Passe Navigo à 70 € pour toute la région. Une grande mesure de justice sociale.
    Je veux lui dire toute ma reconnaissance pour ce qu’il a fait. Nous, Franciliens, lui devons beaucoup…

     

  • Mission régionale à Dakar de 2 jours

    Ce soir, je m’envole, pour deux jours au programme très intense, à Dakar, au nom de la région Ile-de-France pour finaliser les actions qui ont été mises en œuvre entre l’ex région de Dakar et l’Ile-de-France sur la question de la santé et particulièrement du VIH avec le CTA de Dakar.
    Pour la commission internationale de la région, je suis en effet en charge des actions de coopération menées sur la question du VIH/sida.

     

  • Session du conseil régional d’Ile-de-France

    Ces jeudi et vendredi, se déroulera l’une des dernières sessions de l’actuel conseil régional sous la présidence de Jean-Paul Huchon.ile-de-france,jean-luc romero,jean-paul huchon
    Après une intervention de Nicolas Hulot sur la COP 21, divers dossiers seront examinés : le compte administratif 2014 et le financement du tarif unique des forfaits Navigo à 70 euros.

     

  • Réunion sur le sida en Ile-de-France au groupe PS

    Avec le président du groupe PS, Gilles-Maurice Bellaïche, nous avons invité ce lundi des associations d’Ile-de-France engagée contre le sida au conseil régional.
    Alors que notre région détient le triste record d’avoir la moitié des cas de VIH/sida de toute la France, il est important de dialoguer avec les associations pour que nous entendions d’une part, leur ressenti et, d’autre part, les actions qu’ils attendent de la part de leurs élus franciliens même si notre région est très investie dans ce combat grâce à la volonté déterminée de Jean-Paul Huchon et de Laure Lechatellier.

    sida,jean-luc romero,gilles-maurice bellaïche,ile-de-france

     

  • Mon édito à la newsletter du CRIPS Ile-de-France de mars

    1er mars, Journée « zéro discrimination » lancée par l’Onusida : une personne séropositive sur deux a été discriminée du fait de son statut sérologique ; 73% des Franciliens estiment que, pour éviter les discriminations, une personne séropositive a raison de garder son diagnostic secret et moins de 20% auraient des relations sexuelles protégées avec une personne séropositive.
    8 mars, Journée internationale pour les droits des femmes : 1 fille - collégienne ou lycéenne - insultée sur 4 subit des injures de nature sexiste et 7% sont victimes de violences de nature sexuelle ; 24% d'écart de salaires dans le secteur privé entre femmes et hommes est constaté ; une femme sur 10 est victime de violences conjugales.
    Dois-je continuer ? Dois-je continuer pour démontrer de manière définitive le caractère essentiel de ces deux journées, instaurées et destinées à informer et dénoncer la stigmatisation, les préjugés, les stéréotypes ?
    Pour les combattre, le Crips Île-de-France a choisi la voie de la prévention et de l’éducation, au sein de l’école et au-delà : proposer et non imposer, donner des outils et non dicter des vérités, être dans une démarche d’interactivité et non d’apport simple et unilatéral de connaissances, voilà notre manière d’agir pour déconstruire les préjugés et avancer vers plus de compréhension de l’autre, vers plus d’égalité et de respect.
    Une action qui fait écho à des mots de Martin Hirsch, président de l’Institut du service civique, ancien ministre et Haut-commissaire à la Jeunesse. Peut-être ces mots sont-ils trop ambitieux, peut-être, mais pourquoi pas ? Je vous les livre ici sans commentaire, peut-être juste avec l’envie que cela crée interrogations et réflexions… et peut-être même de l’espoir : « L’éducation réussie est une éducation qui cultive l’idéalisme, qui prépare les jeunes à changer la société, et les encourage à vouloir transformer le monde, tout en les dotant des clefs pour les faire bouger de l’intérieur. »

     

  • Mon Edito à la newsletter du Crips de février 2015

    2015 est une année tout simplement essentielle pour le Crips Île-de-France : alors, quelle sera notre feuille de route ?
    Ce sera une année où le Crips renforcera toujours plus son maillage territorial sur l’Île-de-France visant ainsi à éliminer tout désert de prévention et à réduire les inégalités territoriales. Le Bus Info Prévention et le nouveau Cybercrips en seront des outils essentiels, tant dans l’action directe que comme supports au développement des compétences des professionnels. Le travail avec les « petites » associations ainsi qu’avec les collectivités locales, en somme avec les acteurs de proximité, sera également valorisé et renforcé.
    Cette année, nous souhaitons que le Crips se situe au cœur de l’actualité : soyons plus visibles autour des festivals et des journées mondiales, soyons pro-actifs et innovants et ce, afin de pouvoir toucher au mieux le grand public et affirmer notre identité. Soyons fiers des messages que nous pouvons faire passer ! Etre au cœur de l’actualité, c’est aussi être au cœur des luttes et des défis sociétaux : salles de consommation à moindre risque, éducation thérapeutique, actions auprès des publics vulnérables, nouvelles modalités de dépistage… Le Crips est un acteur de santé, un acteur citoyen et sociétal.
    Cette année, le Crips œuvrera au-delà de ses frontières naturelles d’action que sont le territoire francilien. L’initiative 5% qui priorise la jeunesse ou la ministre de l’Outre-mer, George Pau-Langevin, qui déclare vouloir créer un Cybercrips dans chaque DOM, voilà de belles opportunités pour le Crips.
    Une année où le Crips travaillera avec les associations, toujours mieux et toujours plus, mais saura aussi multiplier les partenariats. Certains sont déjà noués notamment avec HF prévention ou Paris 2018 et bien d’autres pourraient l’être par la suite avec d’autres organismes associés notamment le Centre Hubertine Auclert, avec le Planning familial, avec les associations d’éducation populaire, les fédérations de parents d’élèves ou les universités et centres de recherche.
    Travaillons sur des synergies : ensemble, nous ne serons que plus efficaces et visons, je le redis et le redirai encore et toujours, une valeur simple qui est tout autant un but qu’un moteur : l’engagement à faire bouger les lignes !

     

     

  • Conseil d’administration du CRIPS Ile-de-France

    Ce vendredi, je présiderai le conseil d’administration du Crips Ile-de-France.
    Ce sera l’occasion de faire le bilan de la mobilisation du 1er décembre et du village associatif et de valider les actions 2015.
    Plus que jamais, la mobilisation contre le sida est essentielle dans une région qui rassemble plus de la moitié des cas de VIH/sida de tout le pays…

    crips,jean-luc romero,sida,ile-de-france,aids,vih,hiv,santé,politique

     

  • Session budgétaire à la région Ile-de-France

    Ce mercredi, commence le marathon budgétaire pour la région Ile-de-France.
    La session sera présidée par Jean-Paul Huchon qui a présenté hier les 10 mesures concrètes de ce budget 2015 pour les Franciliens.
    Parmi, celles-ci, le passe unique Navigo à 70 euros.
    Cette mesure entrera en application au 1er septembre 2015. C’était un engagement de campagne et il sera tenu malgré le contexte économique. C’est une grande mesure de justice sociale et je suis fier d’appartenir à une majorité qui aura fait de cette promesse une réalité pour tous les Franciliens !

    ile-de-france,jena-luc romeor,jean-paul huchon,politique,navigo

     

  • Session du conseil régional d’Ile-de-France

    LogoIledeFrance.pngCe vendredi se tiendra la séance du conseil régional d’Île-de-France qui sera présidée par Jean-Paul Huchon.
    Parmi les dossiers soumis aux élus, le rapport annuel du délégué spécial auprès du président pour la responsabilité sociétale et la modernisation de l’action publique régionale et la stratégie de l’Ile-de-France pour une agriculture durable et de proximité.

     

  • Bureau du CRIPS-Ile-de-France

    Ce lundi, je présiderai le bureau du CRIPS-Ile-de-France.
    A cette réunion, nous ferons le point sur la campagne de réduction des risques chez les usagers de drogues lancée récemment et sur notre mobilisation pour le 1er décembre, journée mondiale contre le sida.

  • Mon Edito à la Newsletter du CRIPS de novembre 2014

    Tant attendue, la loi de santé arrive à grand pas !
    Au sein de l’ensemble des axes développés qui font de la prévention un des fondements de la loi et du foisonnement des mesures envisagées auxquelles nous ne pouvons que souscrire, notamment sur la promotion du dépistage, s’en trouve deux qui nous intéressent tout particulièrement au Crips Île-de-France.
    Sur les jeunes, tout d’abord. Le 19 juin dernier, Marisol Touraine déclarait, lors de la présentation des orientations de la prochaine loi de santé, qu’elle souhait « instaurer un parcours éducatif en santé », permettant ainsi « à tous les enfants, de la maternelle au lycée, d’acquérir des connaissances en santé et d’adopter les bons réflexes ». Elle précisait : « Il ne s’agit pas d’avoir une heure de cours par-ci, par-là sur la santé. Il s’agit que les enjeux de santé imprègnent le contenu de tous les enseignements ». Le 15 octobre dernier, le discours prononcé suite la présentation en Conseil de ministres ne mentionnait pas explicitement ce point mais le dossier de presse, lui, évoquait le renforcement de la promotion de la santé en milieu scolaire dans l’axe « prévenir ». C’est bien évidemment une annonce qui ne peut que satisfaire le Crips Île-de-France. Rappelons que, au-delà de son intervention directe notamment au sein du monde scolaire sur les thématiques des addictions ou de la vie affective et sexuelle, c’est bel et bien un véritable accompagnement vers une culture de prévention que le Crips souhaite mettre en œuvre !
    La deuxième mesure à mettre en exergue concerne la possibilité d’expérimentation pendant 6 ans du dispositif des salles de consommations à moindre risque, dispositif fonctionnant chez nos voisins européens avec des résultats objectivement fort intéressants tant sur le plan individuel que collectif. Bien évidemment, le Crips ne va pas se lancer dans l’expérimentation de ces structures et en créer une mais il a toute sa place dans l’accompagnement des acteurs de terrain en termes de formation, d’évaluation et  d’aide au diagnostic. De façon plus large, et tout aussi utile, le Crips Île-de-France a également un rôle à jouer sur la compréhension collective et donc l’acceptation et l’adhésion à cette politique de réduction des risques : le lancement de la campgne « La RdR expliquée par ma grand-mère » s’inscrit complètement dans cet objectif.
    Affaire à suivre donc !       

     

  • Mon édito à la newsletter du Crips

    « Assisté », « dangereux », « précaire », « délinquant » … je pourrai continuer cette liste pendant longtemps mais, pitié, n’en jetez plus ! Les qualificatifs dont sont affublés les usagers de drogues sont nombreux, très nombreux, et pratiquement unanimement négatifs. Voire franchement injurieux.
    Bien peu de personnes oseraient utiliser le mot « responsable ». Comment ça ? Une personne consommatrice d’une drogue pourrait être responsable ? Oui, de sa propre santé ! C’est sur cette base qu’a été réfléchie et fondée la politique de réduction des risques : sur l’évident constat qu’une société sans drogues n’existe pas – et ce n’est pas baisser les bras que de dire cela, sur la volonté engagée des associations et des pouvoirs publics de mettre en place des dispositifs permettant aux usagers d’éviter notamment les contaminations au VIH, dispositifs qui requéraient et requièrent toujours l’adhésion des personnes elles-mêmes.
    La réduction des risques, la RDR, est une des politiques de santé les plus efficaces qu’il soit. Personne ne peut le nier tant ses résultats sont positifs et documentés. Un seul exemple ? Les usagers de drogue représentaient 30% des découvertes de séropositivité au VIH dans les années 90. Moins de 2% aujourd’hui.
    La RdR est une politique légalisée, une politique citoyenne, qui a comme moteur l’innovation, une innovation nécessaire au regard des urgences liées tant à la précarité qu’à des pathologies comme l’hépatite C.
    La RdR est, paradoxalement, une politique les plus attaquées qu’il soit. Illogique mais réel. Illogique et inacceptable.
    C’est pour cela, dans ce contexte et ce cadre de réflexion que cette campagne interassociative menée par le Crips Île-de-France est née. Intitulée « La RdR explique par ma grand-mère », cette campagne, que vous découvrez dans la suite de cette newsletter, a pour but de casser les préjugés, aussi bien concernant l’usager que concernant la politique de réduction des risques. Elle les casse, non pas en opposant des principes aux principes - discussion qui ne débouche bien souvent que sur une impasse - mais en informant, en apportant des éléments objectifs, en interrogeant les représentations, en déconstruisant les préjugés, suivant ainsi la méthode classique d’action du Crips, sans tomber dans le plaidoyer.
    Cette campagne ne peut exister seule, elle ne peut se suffire à elle-même ; les acteurs de terrain doivent s’en emparer, tout comme les citoyens qui ont envie de faire bouger les lignes. Cela ferait très plaisir à Mémé, et sincèrement, on a tous très envie de faire plaisir à une grand-mère, non ?

  • Ultime escapade d’été !

    Pour des raisons personnelles et militantes, j’ai dû interrompre mes vacances après une petite semaine de repos.
    Un peu léger avec la rentrée qui m’attend et une santé qui n’est pas non plus des meilleures.
    Je profiterai donc de ces derniers jours d’août pour prendre quelques jours de vacances supplémenatires et ainsi aborder en bonne forme l’automne 2014 qui sera chargé que ce soit à la région Ile-de-France, à la marie du 12ème mais aussi pour mes combats sur la fin de vie, l’égalité ou encore le sida.
    Bonne fin de vacances à ceux qui y sont encore et bonne rentrée aux autres !

  • En 2016, 13 grandes et puissantes régions !

    Si le projet de loi relatif à la délimitation des régions est définitivement adopté, il ne restera au 1er janvier 2016 que 13 régions au lieu de 22.
    Cette réforme de bon sens, voulue par le président de la République, va permettre aux régions de mieux rivaliser avec leurs homologues étrangers et d’être plus efficaces. Des économies s’en suivront aussi fort logiquement, ce qui est une vertu en cette période de disette d’agent public.
    Dans un second projet de loi de nouvelles compétences, comme les routes ou le transport scolaire, seront aussi transférées aux nouvelles régions.
    Une réforme incontestablement moderne et nécessaire…