Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Mes notes de lecture

  • « Tout le bleu du ciel » de Mélissa da Costa, captivant et littéralement bouleversant… Plein d’espoir !

    C’est un pavé de plus de 800 pages, mais ce roman « Tout le bleu du ciel » de Mélissa da Costa se lit presque d’une traite. Impossible de s’arrêter quand on en a commencé la lecture. Mieux vaut le lire en week-end ou durant vos vacances, car vos nuits restent d’être courtes. Très courtes.
    Un jeune homme, Émile, apprend qu’il est atteint d’un Alzheimer précoce qui lui laisse à peine deux ans à vivre. Le choc encaissé, il refuse de se retrouver dans un hypothétique essai médical. Il adore ses parents, sa sœur, son meilleur ami. Il n’a ni envie qu’ils le voient se dégrader, ni qu’il leur inspire de la pitié.
    Il décide de fuir secrètement dans un road trip dans les Pyrénées pour passer les deux ans qui lui restent et ainsi éviter les hospitalisations de plus en plus régulières que cet essai lui imposerait. Et bien sûr, la compassion de ses proches.
    Il passe une annonce pour rechercher un compagnon pour cet ultime voyage.
    Le compagnon s’avère être une jeune femme très mystérieuse, Joanne.
    Le voyage se déroule dans des paysages idylliques. Que la France est belle quand on sait la redécouvrir. Les descriptions de l’auteure sont si évocatrices que ça vous donne une envie irrésistible de revisiter cette belle région et ses incroyables pics et sommets.
    La maladie progresse rapidement et on la vit intensément. Physiquement même. Alzheimer concerne un million de Français et ce livre nous aide à mieux comprendre les personnes qui en sont atteintes.
    Mais ce livre n’est jamais pesant. Jamais.
    Je ne vous en dirais pas plus sur ce voyage extraordinaire, que je vous laisse découvrir. Et, la fin vous surprendra. Elle est lumineuse.
    Incontestablement, ce livre est captivant. Littéralement bouleversant. Et, plein d’espoir !
    Bonne lecture.

    4CD13024-52BC-4B7E-B02C-50BCF224BC45.jpeg

  • « Mona et son Manoir » de Armistead Maupin, pour continuer à vibrer au rythme des iconiques et friendly Chroniques de San Francisco !

    Comme beaucoup de fans inconditionnels des chroniques de San Francisco, j’attendais avec beaucoup d’impatience le 10ème tome « Mona et son Manoir » sorti déjà depuis un moment en Grande-Bretagne.
    Bien sûr, j’ai été déstabilisé par le lieu de cet épisode - la Grande-Bretagne - et non plus Barbary Lane à San Francisco.
    Que ce tome ne soit pas la suite du dernier épisode, « Anne Madrigal », était aussi troublant et déstabilisant.
    Mais finalement, revenir en arrière, permet aussi de retrouver l’iconique héroïne de cette saga, Anna Madrigal vivante alors qu’Armistead Maupin l’avait fait disparaitre à la fin de son neuvième tome.
    Ça valait bien cela.
    Cheminer avec Mona, devenue chatelaine à Easley House dans les Cotswolds et bien sûr Michael et Wilfred, est une vraie joie. En fait, cet épisode avec son intrigue policière est parfaitement jubilatoire. Même si on est bien loin des chroniques originelles…
    Je le redis, pour chaque tome, ces livres ont beaucoup aidé les gays et les séropositifs de ma génération. Celui-ci se déroule avant l’arrivée des trithérapies avec son cortège de morts souvent arrachés si jeunes à un avenir prometteur.
    Certes, le sida n’y est pas présent en permanence comme dans « Michael Tolliver est vivant » (épisode 7), mais son ombre est là. Et c’est bien ainsi. Là, sans être vraiment là…
    Retrouver une partie de la famille du 28, Barbary Lane est réconfortant et a illuminé mon été.
    Bien sûr, j’espère que ce dixième livre ne sera pas le dernier.
    On a plus que jamais besoin de continuer à vibrer au rythme des chroniques de San Francisco… Pour beaucoup de ses lecteurs, et j’en fais partie, cette saga, c’est toute une partie de notre vie… Cette série nous aura incontestablement aidé à surVivre, puis à vivre.
    Merci Armistead !

    FF1B0523-684F-4BA5-9FD6-7C9A58D663D4.jpeg

     

     

  • « Adieu ma honte » de Ouissem Belgacem, un témoignage d’une force exceptionnelle et si utile…

    En lisant « Adieu ma honte » de Ouissem Belgacem, je ne pensais pas être autant envahi d’émotions. Vraiment. Et ce livre, je l’ai lu d’une traite…
    J’ai eu la chance de rencontrer à plusieurs reprises Ouissem et j’avais déjà été très impressionné par son charisme et son courage.
    Lors de nos rencontres, je n’avais pas saisi qu’on avait, en fait, pas mal de points communs.
    Il est issu d’une famille d’immigrés tunisiens - moi d’espagnols communistes - , a perdu son père jeune - j’ai perdu le mien à 13 ans -, et a vécu des relations très difficiles avec sa mère musulmane très croyante du fait de son homosexualité qu’il n’osait pas lui avouer pour ne pas la faire souffrir. Idem pour moi avec ma mère très catholique et pratiquante.
    Si la politique n’est plus aujourd’hui comparable à l’omerta qui existe toujours dans le foot sur l’homosexualité, c’était encore le cas dans les années 80, quand j’ai commencé à avoir des responsabilités et donc à vivre l’homophobie de tant de responsables politiques, surtout quand je militais dans le parti gaulliste. Notre différence est que j’ai persévéré dans la politique pensant que les choses pouvaient changer. J’ai eu raison. Mais lui n’a pas eu cette chance.
    Footballeur prometteur, il sera intégré, dès l’adolescence, dans le graal de l’école de formation du club de foot toulousain. Il était un des plus grands espoirs de sa génération. Il se retrouvera même dans l’équipe nationale tunisienne. Un beau symbole pour cet enfant de Tunisiens.
    Mais un mal va le ronger : l’homophobie quotidienne qu’il vit dans son club. Dans un premier temps, il luttera contre son homosexualité qui perturbait ce croyant qu’il est et l’empêchait d’être le footballeur qu’il voulait.
    Les psys et les fausses petites amies vont se succéder. L’antidote anti-gay ne va pas fonctionner. Il est de plus en plus malheureux. Et forcément ses résultats footballistiques ne sont plus au rendez-vous. Il rate la professionnalisation à Toulouse et décide d’essayer de nouvelles aventures dans une équipe américaine. Un autre fiasco.
    Il se rend à l’évidence : Il ne peut vivre caché et dans la honte toute sa vie. Il décide alors de dire sa vérité a beaucoup de ses proches et de vivre à Londres. Tout se passe bien, mais il est rattrapé par son virus du foot qui l’a touché dès son plus jeune âge.
    Il crée un start up pour aider les footballeurs professionnels dans la gestion de leur carrière et leur reconversion.
    Patatras, il revient dans sa honte et replonge dans une double vie insupportable.
    Mais la paix reviendra. Après des moments difficiles avec sa maman dont la culture musulmane se marie difficilement avec l’homosexualité, Ouissem, entouré de ses sœurs et de ses nombreux amis, sort finalement de sa honte.
    Il est même devenu aujourd’hui un militant exemplaire et reconnu contre l’homophobie dans le sort et son livre est une pierre essentielle à l’évolution du milieu du sport et particulièrement dans le foot.
    Rien ne sera plus pareil dans le football grâce à Ouissem Belgacem, même si le chemin reste encore bien long dans ce sport pour arriver à un foot réellement friendly…
    Merci Ouissem pour ce livre.
    Une lecture indispensable, notamment pour celles et pour ceux qui aimeraient que le sport s’ouvre enfin à notre société inclusive, notamment le foot.

    E32EEED0-5F5E-4112-88E6-34C497F28D77.jpeg

  • « Roger, héros, traite et sodomite » de François Reynaert, une flamboyante biographie aussi instructive que surprenante !

    En aout 2021, l’écrivain et journaliste de l’Obs, François Reynaert m’a gentiment envoyé son dernier livre, « Roger, héros, traite et sodomite », « espérant que je sois touché par la vie de Roger. »
    Pour être honnête, je n’avais jamais entendu parler de l’irlandais Roger Casement et le livre s’est retrouvé en dessous de ma pile d’ouvrages à lire. Finalement, je l’ai carrément oublié.
    Et cette année, avant de partir en vacances, en recherchant les bouquins que j’allais emporter, je suis retombé sur le livre de Reynaert et j’ai eu, cette fois-ci, l’excellente idée de lire la 4 de couv’. J’ai alors compris que ce livre ne pourrait que m’intéresser. Forcément. Il vaut mieux tard que jamais…
    Effectivement, je n’ai pas été déçu à la lecture de cette flamboyante biographie aussi instructive que surprenante.
    Roger Casement est un homme qui a beaucoup compté au XIXème siècle.  C’est à lui qu’on doit un rapport sur les atrocités commises dans le Congo Belge sous le roi Léopold de Belgique.
    Fort de cette prise de conscience, qu’il favorisera en Grande-Bretagne, sur la situation des Africains exploités et massacrés par les puissances européennes en ce siècle maudit pour l’Afrique, il renouvellera des révélations sur les exactions abominables commisses contre les indiens d’Amazonie. Une autre prise de conscience dont il sera à l’origine et, cette fois-ci, bien au-delà du Royaume-Uni.
    La suite lui vaudra de passer pour certains pour un héros, pour les autres pour un vulgaire traitre.
    Devenu un militant irlandais, il va lutter contre la Grande-Bretagne et commettre l’irréparable en tentant de mobiliser durant la grande guerre de 1914-1918 les autorités allemandes pour soutenir les Irlandais.
    Sa traitrise à l’Angleterre lui vaudra qu’on ressorte, pendant son procès, des cahiers noirs dans lesquels il s’épanchait sur sa vie personnelle : celle d’un sodomite à une époque où le procès d’Oscar Wilde a démontré, à quel point, être uninverti était inacceptable pour la société conservatrice anglaise. Il finira sur l’échafaud, condamné à mort, pour sa traîtrise mais dont l’effectivité de la peine pourra en partie être attribuée aux révélations faites à de nombreuses autorités et aux médias sur sa sexualité déviante….
    L’Irlande devenue indépendante, il en est devenu un héros vénéré et son homosexualité, qui lui a couté si cher - en partie la vie -, lui donne même un côté particulièrement humain. Friendly, comme on dirait aujourd’hui…
    Son histoire mérite d’être connue et François Reynaert, a fait œuvre d’intérêt général en nous délivrant cette magnifique biographie d’un homme d’exception !

    1B7665B7-6896-4B5D-84E7-1E5ACDEC9FFD.jpeg

  • « Michael Tolliver est vivant » de Armistead Maupin, la madeleine de bien des gays de ma génération…

    Je relis régulièrement les Chroniques de San Francisco du génial Armistead Maupin - 10 tomes à ce jour - et je viens d’achever la relecture du septime épisode « Michael Tolliver est vivant ».
    Je l’écris à chaque fois : ces chroniques m’ont aidé à vivre et à surVivre à la difficile époque où les traitements efficaces contre le VIH n’étaient pas encore arrivés.
    Dans cet épisode consacré à Michael, homme gay et séropositif, j’ai pu, plus que jamais, m’identifier. Sa force face à la maladie m’ont aidé à mieux gérer la mienne. Il était un exemple. Il m’a permis de surVivre comme tant d’autres gays séropos qui suivaient les chroniques religieusement. Notre madeleine. Notre médicament.
    Cet épisode, outre évoquer la bataille contre le virus de Michael, nous rappelle que pour beaucoup de gays des années 80, souvent rejetés par leurs parents, la famille est celle qu’ils se sont créées. Moi qui n’aie plus de parents, ni de mari, ce sont ces familles d’amis à Paris et en Thaïlande que je me suis constituées.
    Dans cet épisode, Michael doit choisir entre rejoindre sa mère mourante en Floride ou accompagner Anna, son ex-logeuse, mais sa mère de substitution, après une crise cardiaque en Californie.
    Sans surprises, il choisit Anna et sa famille recomposée de San Francisco. Celle qui ne l’a jamais jugé, contrairement à sa famille biologique engagée dans les mouvements anti-homosexuels..
    Un tome émouvant du début à la fin. Un retour au passe toujours utile. A lire, toujours et encore.

    199602FD-E321-43EE-9992-89CAF3FC6BEE.jpeg

     

     

     

  • « Résister » de Salomé Saqué, le livre qui donne des clés pour empêcher l’arrivée au pouvoir du RN. Indispensable !

    L’essai « Résister » de Salomé Saqué est indispensable à lire alors que l’extrême-droite est aux portes de pouvoir. Il y a un an, le RN a failli accéder à Matignon, après avoir emporté le premier tour des élections législatives.
    La mobilisation des Républicains et des progressistes a permis in extremis d’éviter ce saut dans l’inconnu. Mais le danger est toujours là. Plus que jamais présent.
    La chute à l’automne du gouvernement de Bayrou, qui connait une impopularité record, jamais connue sous la Vème République, est désormais possible. Si cela arrivait, une nouvelle dissolution s’imposerait. L’élection de tous les dangers…
    Comme l’écrit l’auteure, « jamais dans notre histoire les thématiques de l’extrême-droite n’avaient été portées par des médias si nombreux et si complémentaires. »
    Arguments et preuves à l’appui, Salomé Saqué démontre comment l’empire médiatique de Vincent Bolloré est devenu l’agent de propagande de l’extrême-droite française. CNEWS, n’étant que la face immergée de l’entreprise d’endoctrinement de notre pays.
    Comme l’écrit Mark Twain, « Un mensonge peut faire le tour du monde le temps que la vérité mette ses chaussures. »
    Les fake news diffusées chaque seconde sur Internet font désormais flores et toutes les minorités n’ont qu’à bien se tenir. Migrants, LGBTQIA+, mais aussi les femmes sont devenus les boucs-émissaires de l’extrême droite.
    Et qu’on de se cache pas derrière le discours de plus en plus police du RN pour minimiser les dangers de son accession au pouvoir, car ce parti démontre par ses votes qu’il n’a pas changé.
    Ainsi, comme le rappelle l’auteure, le RN s’est opposé au Parlement européen à huit des… neufs textes concernant les personnes LGBTQIA+.
    S’il en était besoin, le danger est largement démontré dans ce livre et la journaliste essaie de nous donner quelques clés pour résister et empêcher ce que certains considèrent déjà comme inéluctable, l’arrivée au pouvoir du RN.
    Le pire n’est jamais sûr. A nous de résister pour éviter ce qui constituerait un immense danger pour notre vielle démocratie.
    A lire sans modération…

    IMG_0551.jpeg

  • « Bye-bye Barbary Lane » de Armistead Maupin, la madeleine indispensable de tant de gens de ma génération !

    Alors que je viens de recevoir le dixième tome des Chroniques de San Francisco, Mona et son manoir, qui est récemment sorti en France, je relis une énième fois les épisodes précédents des Chroniques et cette fois-ci, le 6ème épisode « Bye-Bye Barbary Lane. »
    Ce tome qui s’achève avec le départ de Mary-Ann, une des héroïnes récurrentes de la saga, pour New York est aussi un des ouvrages qui évoque beaucoup la vie avec le VIH de Michael, l’une des autres stars de ces histoires.
    Cet épisode m’a vraiment beaucoup aidé par le passé à vivre avec ce virus qui me rongeait à un moment où les actuels et efficaces traitements n’existaient pas. La littérature est souvent thérapeutique. Ces chroniques et, particulièrement ce sixième tome, m’ont peut-être sauvé. Cela peut paraitre être excessif, mais il est sûr que sans les livres de Armistead Maupin, je n’aurai jamais accepté aussi facilement l’homme que je suis…
    A lire sans modération…

    IMG_8081.jpeg

     

  • « Alzheimer précoce, mes petits carnets de vie » de Florence Niederlander, un témoignage exceptionnel et porteur d’espoir d’une malade. Un hymne à la vie.

    Yves Michalon fut un éditeur que j’ai adoré. Un homme ouvert et bienveillant. Il nous a quittés bien trop vite.
    C’est lui qui a convaincu Florence Niederlander, atteinte à 42 ans de la maladie d’Alzheimer, d’éditer ses petits carnets de vie qu’elle destinait à son fils. Pour qu’il comprenne le quotidien de cette maman touchée si prématurément par cette maladie qui arrive plus fréquemment au quatrième âge.
    Dans notre pays, un million de Français vivent avec cette pathologie, dont finalement on parle bien trop peu. Du moins comme le dit si justement Florence, on en parle mal. Si mal.
    Pire pour les personnes atteintes très jeunes. Personne ne pense à elles. Elles sont invisibilisées.
    Si France Alzheimer a beaucoup œuvré pour aider ces jeunes malades, leur solitude est une réalité. Pouvoir échanger avec des personnes qui vivent la même expérience est presqu’une mission impossible pour elles. Et cela fait beaucoup souffrir Florence.
    Malgré cela, son livre n’est pas une longue plainte ou un long résumé des dégradations quotidiennes que provoque inexorablement cette maladie de l’oubli, mais bien un hymne à la vie, comme son sous-titre l’indique effectivement.
    Dans une société où l’on court toujours, où l’on ne pense qu’au futur, ce livre nous rappelle l’essentiel : seul le moment présent existe. C’est notre unique réalité.
    Le passé est révolu. L’avenir, nous ne le connaissons pas. Et pourtant, nous sommes pour la plupart d’entre-nous, incapables d’apprécier l’instant présent.
    Son livre est une leçon de vie en ce qu’il nous rappelle à longueur de pages qu’en fait, vivre intensément chaque moment sans penser au pire - même s’il est sûr d‘arriver - est la seule conduite de vie que nous devrions toutes et tous adopter.
    Ne rater pas ces carnets de vie. Vous en sortirez plus vivants !

    IMG_6328.jpeg

     

  • « James Baldwin » de Yannick M. Blec, ou la vie tumultueuse et exemplaire d’un écrivain-militant !

    La vie de « James Baldwin » racontée par Yannick M. Blec est aussi passionnante qu’un roman. Il est vrai que la vie de Balwin fut incroyable avec de terribles bas et d’incroyables hauts.
    Une enfance compliquée avec un beau-père violent.
    A Harlem, le jeune James va connaitre les affres de la ségrégation et de la stigmatisation. Cela marquera sa vie et son œuvre à jamais.
    Le racisme d’une partie de l’Amérique blanche va mobiliser l’écrivain qui sera aussi un militant. Ce n’est pas incompatible et ça ne retire rien à son œuvre littéraire, notamment de romancier.

    james baldwin,jean luc romero michel,racisme,usa


    Né en 1924, le jeune Baldwin ne sera pas confronté qu’au racisme ambiant mais aussi à l’homophobie. S’il n’aime pas être mis dans une case et aura du mal à affirmer sa double identité d’homme noir et de gay, il finira par assumer cette double différence. Un exploit dans l’Amérique raciste et homophobe des années 50/60.
    En 1956, son roman « la chambre de Giovanni » sonne comme un coming out. L’histoire de David, jeune américain, qui tombe amoureux fou de Giovanni est bouleversante. Malgré un premier refus, ce livre devient vite un succès mondial. Ça réconcilie James avec un peu de lui-même.
    Une partie de sa vie se fera en France où il mourra en 1987.
    Sa vie amoureuse tumultueuse ne l’empêchera pas de rester d’une grande fidélité à ses idéaux. Contesté par les militants américains antiracistes les plus radicaux, il finira par faire l’unanimité.
    Un exemple d’écrivain et de militant…
    A lire chez Folio !

     

  • « Les 7 habitudes de ceux qui réalisent tout ce qu’ils entreprennent ! » de Stephen R. Covey, une leçon de vie !

    « Les 7 habitudes de ceux qui réalisent tout ce qu’ils entreprennent ! » de Stephen R. Covey est l’un des plus grands best-sellers au monde. En le lisant, j’ai voulu comprendre le succès de ce livre.
    Finalement, il est simple : il nous rappelle les principes de bon sens que nous devons suivre pour s’accomplir dans nos trois vies : publique, privée et intérieure. 
    Les 7 habitudes basées sur des pensées millénaires - être proactifs, savoir où l’on va, donner la priorité aux priorités, penser gagnant-gagnant, chercher à comprendre avant d’être compris, profiter de la synergie, aiguiser ses facultés - sont à mettre en œuvre dans toutes nos vies.
    Tout cela semble évident, mais le mérite de l’auteur est d’avoir compiler et synthétiser ces principes de vie et surtout de nous expliquer comment les mettre en œuvre.
    Car la difficulté est bien là : mener une vie en ayant conscience de la nécessité de s’adapter en permanence et surtout de comprendre l’autre. Les autres.
    Ce livre est une leçon de vie que je vous recommande chaleureusement !

    632DC5D1-7A85-4B4D-85AE-29A6BB6FCB5A.jpeg

     

  • « J’ai rêvé d’un monde plus juste », de Dominique Versini, une vie de combats et d’amour d’une exceptionnelle humaniste !

    Ce livre est un trésor. Il se lit d’une traite.
    Je fréquente Dominique Versini depuis longtemps et nous sommes amis. Je la connais bien. Nous partageons depuis deux décennies beaucoup de valeurs progressistes et de mobilisations communes.
    C’est aussi une femme d’une rare pudeur.
    Et pourtant, avec ce livre, j’ai découvert une femme qui ne craint pas de parler de cette jeunesse difficile qu’elle a vécu à Rabat malgré l’amour de sa maman. Mais aussi les failles de cette mère parfois trop possessive et même violente.
    Une enfance au Maroc.
    Une migration en France n’est jamais évidente.
    On ne peut comprendre les combats qu’a menés Dominique sans connaître son histoire intime. Fille d’une mère célibataire, ce n’était pas facile à assumer pour ce duo mère-fille dans les années 50 et, particulièrement, au Maroc.
    Sa jeunesse et sa construction personnelle nous aident à mieux comprendre les combats que Dominique va mener avec l’énergie du désespoir.
    Les sans-abris avec son incroyable mission à la tête du SAMU Social, le soutien aux sans-papiers, et bien sûr son engagement déterminé pour les droits des enfants. Que ce soit comme défenseure des enfants ou comme adjointe d’Anne Hidalgo, elle aura fait de cette cause un réel sacerdoce.
    Je ne peux que vous recommander la lecture de ce livre. Il fait tant de bien… Merci Dominique.

    75A1D15C-2BD1-4C9E-9AA0-F266AB939A53.jpeg

     

  • « Le café où vivent les souvenirs », de Toshikazu Kawaguchi, pour que le passe redevienne réel !

    Au nord du Japon, un café le Dona Dona a une vue imprenable sur le port. Mais surtout, il pernet de voyager dans le passé.
    Les clients, selon des conditions strictes et bien établies, peuvent, le temps d’un café, renouer avec le passé. Avec un être aimé.
    Tout le monde rêverait de pouvoir discuter avec un être disparu. Dire les choses qu’on n’a pas eu le temps de s’avouer. Les mots d’amour que par pudeur, on n’a malheureusement pas osé dire. Régler des incompréhensions qui pèsent sur celle ou celui qui reste.
    Comme dans « Le café du temps retrouvé » Toshikazu Kawaguchi démontre une sensibilité à fleur de peau qui nous entraine dans la bienveillance et l’empathie.
    Sa lecture nous rend la vie plus acceptable…

    1E823B7F-A224-4DA1-B1DA-5BED61259D54.jpeg

  • « La chambre de Giovanni », de James Baldwin, puissant, dérangeant et enivrant !

    James Baldwin est un auteur et un militant qui a marqué son temps. Américain, il passera pourtant l’essentiel de son existence en France et y mourra dans le Sud où il s’était installé.
    Je confesse que tout en connaissant l’influence et le talent de cet auteur, je ne l’avais jamais lu. Il était vraiment temps de réparer cette erreur.
    Son écriture est puissante et poétique. Elle est enivrante. Envoûtante même !
    J’ai adoré « La chambre de Giovanni », ce roman si troublant sur la difficulté d’assumer son homosexualité au milieu du XIXeme siècle.
    Baldwin a beaucoup écrit sur le racisme, les discriminations de classe ou liées à la sexualité.
    Avec ce roman, il fait preuve de courage car évoquer l’homosexualité en 1956 n’était pas le sujet le plus consensuel !  Il aura montré le chemin.
    Mais avec ce livre, il démontre d’abord ses immenses qualités de romancier.
    Les héros de cette narration, David, Giovanni et Hella nous entraînent dans leurs émotions. Amour, désespoir, chagrin rythment ce roman qui mérite vraiment d’être lu. Ou relu !
    Paris a rendu hommage à cet écrivain et militant hors pair en donnant son nom à la première médiathèque du 19eme arrondissement en juillet 2024.

    6ED7E06C-31C2-4AC9-851B-D17607987393.jpeg

  • « Mon autre famille » de Armistead Maupin, ou le combat d’une vie pour être soi… Pour être fier !

    J’ai profité des fêtes de fin d’année pour relire « Mon autre famille » de Armistead Maupin ! Un livre si utile pour celles et pour ceux de ma génération qui ont eu un long chemin dans l’acceptation de l’homosexualité.
    Avec ses chroniques de San Francisco, dont je parle souvent dans mes posts pour les relire régulièrement, l’américain Armistead Maupin m’a incontestablement aidé à vivre mon homosexualité puis, à accepter ma séropositivité. Ses chroniques m’ont souvent servi de refuge dans mes heures sombres. Comme pour beaucoup de LGBTQIA+ de ma génération.
    D’ailleurs, ce livre fourmille d’informations sur l’origine des personnages vedettes de sa saga, Michael, Mary-Ann, Brian, Mona et bien sûr Anna Madrigal.
    Sa famille sudiste très conservatrice est le fil conducteur de ses mémoires qui ne seront consacrées qu’à la première partie de sa vie.
    On y devine ses souffrances face à l’absence de soutien de sa famille même si, au seuil de leur mort, ses parents sauront lui monter leur amour. Au point même d’assister anonymement à l’hommage à Harvey Milk le soir de son lâche assassinat.
    Mais c’est bien cette autre famille, celle de ses amis célèbres ou anonymes qu’il a constitué peu à peu dans sa ville d’adoption, San Francisco, qui l’entoure d’amour.
    Parmi ses amis célèbres, les plus anciens d’entre nous seront émus sur ses confidences concernant son ami Rock Hudson, dont on n’oubliera jamais qu’aucune compagnie aérienne n’accepta de le rapatrier de Paris à Los Angeles parce qu’il était séropositif. Et qu’il dut affréter un avion privé pour pourvoir rentrer chez lui… Et pour une somme astronomique…
    Petit bonus, en fin d’ouvrage, Armistead Maupin publie la lettre que Michael envoya à sa mère pour lui dire son homosexualité. Une lettre que des milliers d’homosexuels ont utilisée pour faire leur coming out familial comme mon propre mari, Chris. Lettre toujours aussi efficace en 2025…
    Vous l’avez compris, ce livre est utile. Je vous le recommande vivement…

    armistead maupin,jean luc romero michel,lgbtqia

  • « Le dernier jour d’un condamné » de Victor Hugo, lecture saisissante et d’actualité en ces temps troublés

    La coïncidence a fait que j’ai entrepris la lecture du roman « Le dernier jour d’un condamné » de Victor Hugo, le jour même, où Donald Trump tenait des propos immondes sur les condamnés à mort que Joe Biden avait, dans un geste d’humanité, gracié.
    Cela m’a immédiatement rappelé à quel point ce livre est malheureusement plus que jamais d’actualité avec 1153 mises à mort dans le monde en 2023. Peut-être plus en 2024, dont nous n’avons pas encore le sinistre recensement…
    En 1829, quand parait la première édition de ce livre, la peine de mort fait enfin débat. Et Hugo veut « raturer de nos dispositifs pénaux la pénalité barbare de Louis XI, de Richelieu, mais aussi du révolutionnaire Robespierre. »
    Idéaliste et visionnaire, il voulait inscrire au front de la loi l’inviolabilité de la vie humaine. Il nous faudra pourtant attendre 1981 pour y parvenir !
    La force de ce texte réside dans le fait que l’auteur nous fait entrer dans ls tète du condamné peu avant son exécution. Juste avant que sa tête ne soit décapitée par la guillotine, sur la place de grève – la place de l’hôtel de ville…
    De ce condamné, nous ne connaissons presque rien. Même pas la raison de sa condamnation. Ce livre veut concerner tous les condamnés à mort. Hugo le souhaite universel. Déconnecté d’affaires qui, en fonction de la nature des faits, peuvent faire débat.
    Ces moments d’attente et de questionnement intime du futur supplicié sont glaciaux.
    Ils mettent mal à l’aise le lecteur qui se sent impuissant et comprend qu’aucun homme ne peut ôter à la vie à un autre. Cet autre, fût-il même un assassin.
    Notre qualité de membre du genre humain devrait, pour Hugo, nous conduire à refuser la barbarie de l’œil pour l’œil et la vanité dévastatrice de la vengeance.
    Victor Hugo produit ici un livre contemporain dont les arguments s’imposent toujours. Il est d’une actualité brulante quand 55 pays dans le monde condamnent toujours à mort. Avec en tête, la Chine et ses tristes records…
    A lire ou à relire…

    IMG_2990.jpeg

  • « Heureux les fêlés car ils laissent passer la lumière » de Raphaëlle Giordano, pour apprendre à accepter nos fragilités. Indispensable pour mieux vivre…

    Encore un livre de Raphaëlle Giordano qui m’enthousiasme et me fait du bien.
    A travers ses romans, cette écrivaine a le don rare, de vous aider à vivre. Car oui, même s’il s’agit d’une merveilleuse fiction, elle nous amène à réfléchir.
    Et cette fois-ci à nos singularités.
    Nous avons toutes et tous nos fragilités. Et nous cherchons les stratagèmes les plus fous pour les cacher, même à nos proches. Dissimuler. La honte d’être qui l’on est.
    « Heureux les fêlés car ils laissent passer la lumière » met en scène de nombreux personnages qui, comme nous toutes et nous tous, ont leurs fêlures.
    Henriette, décoratrice d’intérieur ou Auguste, architecte paysagiste sont les deux principaux protagonistes de ce roman. Si leur histoire débute bien mal, elle démontre qu’il ne faut jamais se fier à la première impression. Elle est, la plupart du temps, trompeuse. Je vous laisse découvrir ces personnages attachants et bien d’autres qui vont aussi se livrer. Sans fausse pudeur. Totalement.
    Lors de notre merveilleuse première rencontre, Raphaëlle Giordano me confiait que ses lecteurs sont surtout des… lectrices. C’est pourquoi, je conseille sincèrement aux hommes de de profiter des écrits de cette femme ô combien inspirante.
    Être un homme n’interdit pas d’accepter sa sensibilité. Ses fragilités.
    Et ce livre nous aide à les surpasser.
    « La parole libère et répare », écrit Raphaëlle Giordano et conclut « Ne vous inquiétez pas de cette ombre qui vous suit partout, c’est elle qui dessine le mieux notre lumière ! »
    Conseil à suivre à la lettre…
    A lire d’urgence.

    1D6AF46F-BF44-40A6-912A-8686D211548E.jpeg

     

  • « Les passeurs de livres de Daraya », de Delphine Minoui, un livre tellement d’actualité sur ceux qui rêvaient d’une Syrie démocratique. Un vrai bijou littéraire…

    La journaliste Delphine Minoui nous offre avec « Les passeurs de livres de Daraya, une bibliothèque secrète en Syrie » un témoignage d’une très émouvante actualité et un vrai bijou littéraire.
    Au printemps syrien de 2011, une ville, Daraya, située à sept kilomètres de Damas, résiste avec la force du désespoir au tyran Bachar El-Assad.
    Ahmad, Shadi, Hussam ou encore Omar rêvent de démocratie. Loin d’autres jeunes syriens désespérés qui, dans d’autres villes, vont se radicaliser face à la brutalité inouïe de leur dictateur, et tomber aux mains d’islamistes radicaux ou de terroristes.
    Dans cette cité, cible privilégiée du régime dictatorial et criminel, ces hommes et tant d’autres vont récupérer les livres ensevelis sous les décombres des immeubles bombardés, identifier leurs propriétaires et créer une véritable bibliothèque. 
    Cette bibliothèque secrète va devenir un lieu de vie et de démocratie fonctionnant entre les bombes qui assaillent sans interruption Daraya.
    Pour oublier quelques instants cette guerre, ces jeunes hommes vont se plonger – se noyer même ! - dans la lecture, alors que plusieurs d’entre eux n’avaient jamais lu un seul ouvrage de leur vie.
    Delphine Minoui, via l’application WhatsApp, va rester en contact avec ces jeunes hommes jusqu’à l’évacuation totale de la ville par les autorités toujours dévouées eu tyran syrien.
    Omar ne survivra pas, mais ses amis continuent à leur manière leur combat, mais jusqu’à présent loin de Daraya.
    La journaliste Delphine Minoui leur a donné la parole dans un documentaire. Je dirai plutôt, qu’elle a souhaité rendre un hommage à leur courage et à leur résilience.
    A l’aune des évènements récents et de la chute du tyran – enfin ! -, ce livre nous rappelle la tyrannie et la violence qu’auront connu, pendant plusieurs décennies, les Syriens.
    Et belle anecdote, la journaliste-auteure a pu visiter récemment, en ce mois de décembre 2024, cette bibliothèque secrète qui l’aura professionnellement et émotionnellement mobilisé pendant plusieurs années.
    Ne ratez pas cette histoire.
    Elle redonne confiance en l’avenir…

    syrie,jean luc romero michel,delphine minoui

     

  • La symphonie des monstres de Marc Lévy, un roman glaçant mais tellement édifiant sur les méthodes du dictateur du Kremlin…

    J’avais lu « Et si c’était vrai ? » de Marc Levy, il y a une vingtaine d’années. J’avais beaucoup aimé. Vingt ans que je suis passé à côté de cet auteur qui a pourtant publié 25 romans à succès.
    Avec ce roman sorti en fin d’année 2023, j’ai redécouvert un auteur dont l’écriture a beaucoup muri et qui choisit de plus en plus souvent des thèmes forts liés à l’actualité.
    « La symphonie des monstres » de Marc Lévy, est un roman basé sur une histoire vraie, les horribles enlèvements d’enfants ukrainiens ordonnés par la maître du Kremlin, le dictateur Poutine.
    En effet, avec sa commissaire aux droits de l’enfant, Maria Lvova-Belova, il a développé un système glaçant, implacable et bien rodé d’enlèvement d’enfants pour les faire adopter par des familles russes. Ça lui a d’ailleurs valu, ainsi qu’à sa commissaire, un mandat d’arrêt international de la Cour pénale internationale.
    Ce roman basé sur ce crime odieux raconte l’histoire d’une famille qui voit son fils enlevé par les troupes de Poutine. Il narre surtout le combat d’une mère courage - et de sa fille - pour retrouver son fils.
    Les 389 pages se lisent d’une traite.
    Je vous laisse découvrir ce livre, car s’il est fidèlement basé sur des faits véridiques, il reste d’abord un roman passionnant et captivant… Merveilleusement écrit.
    Glaçant et, en même temps, plein de belles émotions et d'espoirs…
    A lire ! Oui, sans hésitations.

    marc levy,jean luc romero michel,ukraine,russie,poutine

     

  • « Deviens ce que tu es, Homosexualités d’hier et d’aujourd’hui ». A lire !

    Honoré qu’Isabelle Le Boulanger m’ait demandé de préfacer son dernier livre sorti vendredi dernier « Deviens ce que tu es, Homosexualités d’hier et d’aujourd’hui ».
    À travers le témoignage de 34 personnes homosexuel.le.s de 30 à 74 ans, Isabelle Le Boulanger permet de souligner les avancées, les reculs et les immobilismes de la société française en matière d’intégration de l’homosexualité.
    Le parcours de chacune de ces personnes met en lumière ses spécificités, ses difficultés, ses doutes et ses espoirs, ses réussites aussi, à travers des chemins de vie divergents.
    Je ne peux que vous recommander sa lecture !

    IMG_0208.jpeg

     

  • Pas né pour ça ! » de Jean-Claude Camus, le parcours incroyable et inspirant du producteur des stars. Une vie romanesque !

    Je partage avec le producteur Jean-Claude Camus, un combat commun pour une fin de vie digne et libre. Cela m’a permis de le rencontrer récemment et d’avoir reçu son autobiographie adorablement dédicacée « Pas né pour ça ! Ma vie avec les stars Johnny, Michel et les autres » parue en 2017.
    Je croyais connaître le parcours incroyable de ce producteur hors-norme que je suivais depuis qu’il avait produit Sheila au Zénith et pour ses adieux à l’Olympia.
    Je me trompais.
    Je ne voyais de cet homme que ses succès et les fabuleux spectacles qu’il avait notamment produits pour Johnny Halliday, Michel Sardou et des stars du monde entier.
    Connaitre son enfance, le milieu modeste et bien loin de celui du show biz, dont il sera des décennies, le faiseur de stars, permet de comprendre la force qu’a puisé Jean-Claude dans ses origines modestes. Une clef pour sui veut comprendre cette réussite professionnelle exceptionnelle.
    Son parcours démontre que tout peut encore être possible dans notre pays, sans UN nom. Sans patrimoine !
    Ses origines modestes lui ont, à coup sûr, permis de ressentir ce qu’attend le public.
    L’acharnement judiciaire qu’il subira m’était inconnu, comme la terrible agression qu’il a subie chez lui. Moment où, il a pu croire que sa dernière heure était arrivée ! Dans son propre appartement.
    Les nombreuses trahisons de ses associés ou de ses artistes permettent de saisir les blessures intimes de cet homme que je n’imaginais pas aussi sensible. Aussi humain.
    Découvrir sa passion pour les comédies musicales - passion que je partage - m’a ravi, me rendant compte que j’en avais adoré plusieurs qu’il avait produites sans que je le sache. Ce qui en dot beaucoup sur celui qui ne mettait en avant que ses artistes ou ses spectacles.
    Je ne vous raconterai pas toutes les anecdotes qu’il distille sur nos plus grandes stars françaises ou internationales. Rien que pour cela, ce livre est incontestablement une mine.
    En fait, son histoire, c’est notre histoire musicale.   Notre patrimoine artistique.
    C’est pour cela que sa vie romanesque ne peut que nous toucher.

    IMG_0179.jpeg