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gays

  • Autoriser enfin le don du sang par les gays !

    Il va bientôt y avoir une dizaine d’années, qu’avec Elus Locaux Contre le Sida, je m’engageai pour que le don du sang soit de nouveau autorisé aux gays.
    En 2013, rien n’a pourtant évolué.
    Récemment, un parlementaire, Olivier Véran, a proposé aussi que cette possibilité de don soit enfin rétablie. Il serait temps.
    L’argument épidémiologique n’a pas de sens. Comment interdire en effet le don du sang aux seuls gays, au prétexte que 15% des gays sont séropositifs, quand des hétérosexuels venant de pays où plus de 20% de la population vit avec le sida, y sont autorisés après seulement 4 mois d’attente ?
    L’Espagne et l’Italie ont autorisé depuis longtemps les gays à donner leur sang et il n’y a eu aucune scandale du sang contaminé depuis !
    La France doit assurer une sécurité transfusionnelle parfaite mais cela ne doit pas être en stigmatisant injustement une partie de la population. Pour cela, il s’agit et, comme je le dis depuis si longtemps, de transformer l’interdiction de donner à un groupe dit à risques en une interdiction aux personnes - hétéros comme homos - qui ont des conduites à risques !

     

  • Invité de Sud Radio à 18h20

    sud radio,jean-luc romero,gays,politique,france,psJe serai l’invité du JT de Sud Radio ce jeudi à 18h20 pour évoquer l’interdiction de don du sang opposée aux gays. Je rappellerai que durant la campagne, le PS s’est engagé à lever cette interdiction. Pour assurer la sécurité transfusionnelle, les interdictions de don du sang doivent être basées que sur les comportements à risques des hétéros comme des homos et non opposées à un groupe entier de la population.

  • Manque de sang : que fait le gouvernement pour autoriser les gays à donner ?

    Mercredi dernier, dans Le Parisien, le président de la société française de transfusion sanguine s’inquiétait de la volonté présumée du ministère de la santé d’importer du sang, faute de stocks suffisants.
    La veille, l’Invs dévoilait une étude sur l’accès au don du sang des gays bien peu convaincante dans lequel il avouait « la difficulté d’estimer le réel impact de la levée de l’interdiction » tout en reconnaissant – enfin ? - les limites de l’interdiction actuelle avec le détournement de la mesure.
    Il serait enfin temps qu’on sorte de l’hypocrisie : l’Espagne et l’Italie n’ont pas d’interdiction spécifique de donner leur sang faite au gays. Et il n’y pas eu de problèmes !
    Au contraire, ces deux pays pour éviter toute discrimination et assurer la sécurité transfusionnelle ont exclu hétéros ou homos pendant 4 mois (Italie) ou 6 mois (Espagne) en cas de changement de partenaire ou de multi partenariat. Et cela depuis 2001, c'est-à-dire depuis 10 ans, sans que cela n’ait posé le moindre problème.
    Il serait donc temps quela Francesuive enfin cette voie de bon sens qui, tout en assurant une sécurité maximum pour le receveur, ne discrimine pas une partie de la population. En cette période de pénurie de sang, cette levée de l’interdiction devient urgente !

     

  • Des militants gays sénégalais militent au risque de leur vie

    La semaine dernière, j’ai participé à une délégation du conseil régional d’Ile-de-France qui se rendait à Dakar pour faire le point avec les élus de la région de la capitale du Sénégal sur notre politique de coopération.
    Au cours de cette mission, j’étais plus particulièrement chargé de suivre le volet santé et sida de notre coopération et de constater sur place si les propositions que j’avais faites l’année dernière avaient avancées. 100 000 euros devraient etre votes en janvier pour le centre de traitement ambulatoire de Fan.
    Dans mes nombreuses rencontres, j’ai aussi pu voir quatre représentants d’associations de lutte contre le sida destinées aux gays. Les représentants de ces associations m’ont non seulement sensibilisé à la lutte contre le sida mais aussi à la situation dramatique que vivent les gays au Sénégal où l’homosexualité y est pénalisée par une peine de prison. Parmi ces représentants, l’un avait été arrêté en 2008, torturé et condamné à 6 ans de prison. La mobilisation internationale, notamment de la France, permettra qu’il ne fasse que... 3 mois de prison. Un autre m’expliqua qu’un Imam a promis une récompense de 5000€ à qui aurait sa tête de « dépravé ».
    Ces jeunes militants, qui devraient être terrorisés, m’ont au contraire donné une belle leçon de courage et de militantisme. Ils veulent militer de plus en plus ouvertement au risque de leur sécurité et de leur vie. Ce qui ne se voit pas clairement n’existe pas pensent-ils. Ils m’ont aussi demandé de parler aux élus et d’évoquer leur situation. Après une telle rencontre, c’est le moins que je pouvais faire.
    Si j’ai évoqué devant les élus que je rencontrais la nécessité de la dépénalisation de l’homosexualité, je sentais souvent une gêne voire un dégoût. Mais un élu qui compte m’a assuré qu’il réfléchissait à une abrogation de la loi. Comme quelques autres, il y réfléchissait mais ne souhaitait pas que cela soit dans le débat public actuellement tant il craint la diabolisation par l’actuel pouvoir. Ce n’est pas tres rassurant mais, il y a un an, j’étais persuadé que tous les élus s’opposaient à une telle dépénalisation… En attendant, les gays Sénégalais qui osent militer le font toujours au risque de leur vie…

  • Homo-ghetto, à lire !

    J’ai connu Franck Chaumont alors qu’il était journaliste sur Beur FM et qu’il m’avait invité à venir débattre avec Annick Lepetit, actuelle députée de Paris. Je l’ai ensuite revu souvent notamment lorsqu’il travaillait à Ni putes, ni soumises. Il m’a gentiment offert son livre « Homo-Ghetto » paru récemment au Cherche Midi. Ce livre est une série de portrait de gays et de lesbiennes de banlieue qui racontent l’enfer de leur vie. Ou plutôt l’enfer de leur double vie.

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    Nadir, Sébastien, Dialo, Nadia, Karim, Farida, autant de prénoms. Autant de parcours difficiles voire impossibles vers l’acceptation d’une identité que tout leur environnement rejette : cité, amis, famille, religion…Ce livre, comme l’écrit si justement Franck, atteste de « l’existence d’une communauté gay à deux vitesses, symboliquement séparée par le périphérique. » A lire absolument.

  • 76% des Français contre l’exclusion des gays du don du sang !

    Communiqué de presse du 14 juin 2009

     

    Journée mondiale des donneurs de sang

     

    Le don du sang : un don de soi … interdit à vie aux homosexuels

    alors que 76% des français y sont favorables !

     

    Les responsables politiques : une fois de plus un décalage avec les Français

     

     

    Le 14 juin marquera la 6ème Journée mondiale des donneurs de sang. L’objectif de cet évènement est de promouvoir, auprès du grand public,  une cause noble: le don du sang. Les besoins étant de plus en plus importants (la consommation de produits sanguins augmente en moyenne de 5% chaque année), il est essentiel de faire ce simple geste afin de sauver des vies et d’aider les malades à recouvrer la santé. Geste noble s’il en est, le don du sang n’est pas un droit. Aussi, pour assurer la sécurité sanitaire, le don du sang est notamment interdit aux personnes ayant des comportements à risque. Bien évidemment normal si l’on se base sur des critères de santé public, intolérable si l’exclusion est motivé par des préjugés !

    Ainsi, les personnes homosexuelles sont interdites à vie du don du sang… sans qu’une quelconque question relative à leur comportement leur soit posée lors du questionnaire préalable à tout don! Une discrimination criante ! Rappelons qu’un hétérosexuel qui aurait des conduites à risques serait écarté provisoirement… et non pas définitivement comme un homosexuel. C’est pour cela que Jean-Luc Romero, président d’Elus Locaux Contre le Sida, demande depuis longtemps que le concept de « populations à risques » porté par la circulaire de 1983 fondant l’exclusion des homosexuels de la collecte, soit remplacé celui de « conduites à risques ». Ce faisant, il demande simplement que les mêmes conditions soient appliquées aux homosexuels et aux hétérosexuels. C’est bien l’analyse du comportement qui permet d’assurer la sécurité transfusionnelle ! A moins que l’on considère que l’homosexualité en elle-même est une conduite à risques …

    Cette proposition a reçu un aval juridique (cf. délibération de la HALDE de février 2006 sur saisine de Jean-Luc Romero) et surtout politique avec l’engagement de Xavier Bertrand, alors ministre de la santé qui s’était engagé publiquement à revenir sur cette interdiction, la qualifiant de discriminatoire. Depuis, l’interdiction été confirmée par l’actuelle ministre de la santé ….

    Pourtant, selon les résultats d’une enquête BVA publiée aujourd’hui, 76% des français estiment injustifiées cette interdiction opposée aux personnes homosexuelles de donner leur sang.

    La classe politique est en retard sur l’opinion des français sur cette question mais également sur bien des questions sociétales - on peut penser également à l’euthanasie-. N’est-il pas enfin temps que la classe politique vive avec son temps ?

    Pour mémoire, la Russie, dont on raille souvent le caractère réactionnaire, a autorisé le don du sang aux homosexuels et cela il y a plus d’un an … D’autres pays européens l’ont également fait, notamment le Portugal.

     A l’heure où le sang manque cruellement - l’EFS s’en fait l’écho plusieurs fois par an - il n’est pas raisonnable sur le plan sanitaire de maintenir l’interdiction du don du sang aux personnes homosexuelles. Si une mesure est bien dangereuse sur le plan de la santé publique, c’est bien d’empêcher, à cause de préjugés, une partie de la population de donner leur sang !

  • Les gays interdits à vie de don du sang

    J’ai souvent évoqué ce problème depuis des années et m’étais réjoui que l’ancien ministre Xavier Bertrand revienne sur l’interdiction faite aux gays de donner leur sang. Malheureusement, le lobbying de l’EFS - qui ne souhaite pas revenir sur ces anciennes règles - a réussi à ce que cette interdiction soit confirmée. Il aurait pourtant été enfin logique de transformer cette interdiction faite à un groupe en raison de son identité en une interdiction faite aux personnes qui ont des comportements à risques et quelque soit leur sexualité. D’autant que cette interdiction pousse bien des gays à mentir et au final à donner quand même leur sang. Chacun veut, à juste titre, une sécurité transfusionnelle parfaite. Cela peut se faire sans avoir besoin de montrer du doigt un groupe de citoyens.



    COMMUNIQUE de PRESSE du 15 JANVIER 2009
    Jean-Luc Romero estime que l’exclusion des gays du don du sang est discriminatoire,
    disproportionnée pour assurer la sécurité transfusionnelle
    et dangereuse à un moment où le sang manque !



    Jean-Luc Romero, président d’Elus Locaux Contre le Sida, membre du Conseil national du sida, regrette la décision du ministère de la santé de suivre la demande de l’Etablissement Français du Sang et de confirmer l’exclusion des homosexuels du don du sang.
    Alors que, à la suite du recours de Jean-Luc Romero devant la Halde en 2005, Xavier Bertrand, alors ministre de la santé, avait demandé la levée de cette interdiction, l’EFS et différentes agences gouvernementales ont tout mis en œuvre pour empêcher l’application de cette décision ministérielle de bon sens.logo don du sang.jpg
    En effet, pour assurer la sécurité sanitaire, il s’agit d’interdire le don du sang aux personnes ayant des comportements à risques.
    Interdire à vie le don du sang aux gays au seul motif de leur identité revient à assimiler l’homosexualité à une conduite à risques comme l’avait d’ailleurs affirmé un représentant de l’EFS lors d’une réunion initiée par le cabinet de Xavier Bertrand.
    Cette interdiction, même si la ministre ne ferme pas la porte à de futures évolutions, est une décision discriminatoire comme l’ont déjà reconnu le Comité national d’éthique en juin 2002 et la Halde en février 2006.
    Cette mesure est par ailleurs totalement disproportionnée au regard de la sécurité transfusionnelle dont personne ne conteste l’importance et qui est assurée par les méthodes modernes de collecte et de conservation du sang.
    Jean-Luc Romero considère, au moment où le sang manque cruellement dans les établissements de soins français, que si une mesure est bien dangereuse pour la santé publique, c’est bien d’empêcher une partie de la population de donner son sang.
    Lire aussi Le Figaro (ici), Actualité française (ici), Illico (ici), Têtu (ici), Le Point (ici) et en espagnol sur EcoDiario.es (ici).

  • Journée mondiale du don du sang

    Aujourd‘hui se déroule la journée mondiale du don du sang, qui je vous le rappelle, reste interdit aux gays dans notre pays…. J’ai d’ailleurs redéposé un nouveau recours devant la Halde pour discrimination proposant que l’interdiction de donner du sang faite à un groupe à risques soit transformée en une interdiction pour les personnes ayant des conduites à risques…Arc de Triumphe-Bogenh.jpg
    Cela ne m’empêche pas de soutenir cette grande cause et le nécessaire don de soi, et c’est pourquoi j’ai accepté l’invitation de l’Association pour le Don Bénévole de Sang et d’Organes de Paris et des Hauts-de-Seine (ADBSO) de participer au ravivage de la flamme sous l’Arc de Triomphe de l’Etoile ce samedi à 18h30 en compagnie d’autres personnalités et élus.
    Lire l'article de Têtu en cliquant ici.

  • Don du sang des gays : saisine de la Halde

    J’avais saisi la Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l’Egalité le 3 mai 2005 de l’interdiction faite aux gays de donner leur sang, l’estimant discriminatoire. En effet, un hétérosexuel qui aurait des conduites à risques serait écarté provisoirement et non pas définitivement comme un homosexuel.

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    Suite à cette saisine, la HALDE avait rendu une délibération le 6 février 2006 et déclarait que « la décision d’exclusion définitive du don du sang d’une personne paraît devoir être prise sur la base des risques liés à son comportement ».
    La délibération a servi de bases aux débats qui ont eu lieu entre les agences gouvernementales, la
    HALDE, les associations et le ministère de la santé. Le 10 juillet 2006, Xavier Bertrand, alors ministre de la santé, déclarait : « la contre-indication permanente actuelle visant "les hommes ayant des rapports sexuels avec d'autres hommes" ne (…) semblait pas satisfaisante, car elle stigmatisait de facto une population et non des pratiques. Elle va donc disparaître ». Roselyne Bachelot, ministre de la santé, déclarait le 27 novembre qu’elle allait « suspendre l'interdiction » pour les homosexuels de donner leur sang, une interdiction que la ministre a qualifiée de « démarche discriminatoire qui n'est pas tolérable ».
    Pour autant, il se trouve que malgré tout cela, rien n’a évolué de façon satisfaisante et le don du sang reste interdit aux homosexuels comme l’a confirmé l’Etablissement français du sang. Le ministère de la santé explique aujourd'hui qu'il a demandé une nouvelle étude pour évaluer le risque. Il devrait trancher en septembre dans le cadre d'un plan plus large sur le don du sang.
    C’est pourquoi, j’ai tenu à saisir la Halde du non-respect flagrant de votre délibération et me tiens à votre entière disposition si vous souhaitez en discuter de vive voix. Affaire à suivre… encore et toujours !

  • Don du sang toujours interdit aux gays

    646402420.jpgAlors que se tenait hier la 4ème journée mondiale contre l'homophobie, l'EFS confirme que le don du sang restera interdit aux gays malgré la2147196974.gif décision de la Halde - suite à mon recours du 3 mai 2005 - et les annonces successives des ministres Xavier Bertrand et Roselyne Bachelot. J'ai réagi à cette décision pour RTL et vous pouvez entendre le reportage de RTL sur cette affaire en cliquant ici.