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  • Faites que la France et l’Europe se mobilisent pour qu’aimer ne soit pas un crime ! (Tribuen dans The Huffington Post)

    « Quand aimer devient un crime », Cette expression que je reprends à mon compte pour cette tribune est en fait le titre du rapport d’Amnesty International de 2013 sur la criminalisation des relations sexuelles entre personnes de même sexe en Afrique sub-saharienne. C’est une phrase qui, je crois, prend tout son sens quand on se rappelle que dans près de 40 pays en Afrique, l’homosexualité est un délit. Alors bien sûr, certains auront à cœur de répondre que dans le droit français aussi, il est possible de trouver quelques vieilles dispositions oubliées, non-appliquées et qui n’ont pas été abolies…Ce serait là une réponse terriblement médiocre et éminemment inhumaine : on parle de prison, voire même de peine de mort, pour des personnes dont le seul crime est d’aimer une personne du même sexe qu’elle ! Regardez les actualités sur une période de un ou deux ans, on ne compte plus le nombre de condamnations, le nombre de lynchages, le nombre d’appel à la chasse aux homosexuels de la part d’officiels africains au pouvoir ou de représentants religieux.
    Face à cette situation absolument dramatique, doit-on attendre une réaction de l’Union Africaine : je pense que clairement la réponse est non ! Pourquoi ? Tout simplement, parce que son président est Robert Mugabe, un dictateur chez qui l’on constate une haine viscérale à l’encontre des LGBTI depuis bien des années. Un exemple de ces diatribes ? « Cela dégrade la dignité humaine. C'est contre nature, et il n'est pas du tout question de permettre à ces personnes de se comporter pire que des chiens et des porcs. Si les chiens et les porcs ne le font pas, pourquoi les êtres humains le doivent-ils ? ». J’aurais pu aussi choisir des extraits de ces interventions où il appelle au meurtre des homosexuels… Avec Mugabe, sur cette question, on a dramatiquement le choix …
    Mais si la réaction ne vient pas de cette institution, l’espoir existe bel et bien.
    D’une part parce que le focus est mis sur cette question par Barack Obama, actuellement en déplacement en Afrique et que l’on aime ou pas, on connaît la puissance diplomatique des Etats-Unis et leur capacité à impulser le changement. Au Kenya, ce samedi, il a été très clair en affirmant : « J'ai été constant à travers toute l'Afrique là-dessus. Je crois au principe selon lequel chacun doit être traité de manière égale devant la loi (...) et que l'Etat ne devrait discriminer personne sur la base de son orientation sexuelle ». Il a rajouté : « En tant qu'afro-américain aux Etats-Unis, je suis douloureusement conscient des conséquences de la discrimination ».
    D’autre part, et c’est là un élément sur lequel il faudra savoir s’appuyer, certains pays en Afrique font preuve de progressisme sur cette question des droits des LGBTI, cassant ainsi l’image qu’on pourrait avoir de l’Afrique comme continent unanimement homophobe. Prenons le cas le plus évident avec l'Afrique du Sud, pays qui a autorisé l'adoption par des couples de même sexe en 2002 et légalisé le mariage entre personnes de même sexe en 2006. Certains disent que ce pays est un peu à part, moi je pense plutôt, pour bien connaître ce pays qu’il peut faire cas d’école et que cela peut être un modèle à suivre !
    Je le disais : l’espoir est de mise mais la question que je me pose, c’est que faisons nous, nous, pour le créer et l’entretenir ? Pas grand-chose …
    Et surtout qu’allons nous faire alors que 7 sénégalais risquent la prison pour relations homosexuelles.  Oui, au Sénégal, pays où beaucoup aiment à passer leurs vacances ! On y jette en prison les homosexuels ! Je reviens de Dakar, j’y ai rencontré les rares activistes qui résistent courageusement, et 7 personnes ont donc été arrêtés pour je cite des actes contre-nature. Ils vont être jugés aujourd’hui. Cela devrait nous révolter, nous mettre en colère, cela devrait faire l’objet d’une réaction de la diplomatie française et européenne. Cela devrait et cela ne fait rien. Tout le monde s’en fiche. Ce sont les vacances, on lit les magazines people. Alors mesdames et messieurs du Quai d’Orsay, mesdames et messieurs de l’Union européenne, faites-moi mentir ! Faites que la France et l’Europe se mobilisent pour qu’aimer ne soit pas un crime !
    A lire sur The Huffington Post (ici).

  • Emission du timbre sur Harvey Milk

    A la demande de Barack Obama, la poste américaine va publier ce jeudi un timbre en honneur de Harvey Milk, premier conseiller municipal américain ouvertement homosexuel. Elu en 1977 à San Francisco, il est le symbole du combat des LGBT pour devenir des citoyens à part entière. Il sera malheureusement abattu en 1978 par un militant anti choix.

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  • Lettre ouverte à Vladimir Poutine

    Monsieur le Président,
    Entre l’asile fiscal accordé à Gérard Depardieu et l’asile politique d’Edward Snowden, vous êtes, ces derniers temps, sous le feu des projecteurs, aussi bien tricolores que mondiaux : quel homme de cœur vous êtes, prêt à prendre sous votre aile protectrice la veuve et l’orphelin !
    Pardonnez-moi, d’ores et déjà de casser quelque peu l’ambiance et loin de moi l’envie d’exercer un droit d’inventaire tant à la mode en ce moment, mais je souhaiterais évoquer une loi que vous avez votée, pardon que les parlementaires russes ont votée, en juin, loi qui, de manière extrêmement floue, dispose que la propagande pour les « relations sexuelles non traditionnelles » devant mineur sera pénalisée.
    Grâce à cette notion non-définie de propagande, cette réglementation permet d’interdire au final de parler des thématiques LGBT puisque tout type d’information diffusé pourrait ainsi être considéré comme étant de la propagande ! Parler de prévention du suicide des jeunes homosexuels : non. Parler d’acceptation des différences : non. Parler de mal-être : non. Parler des violences homophobes : non. Parler des droits, d’égalité, de mariage et de la visibilité des droits LGBT : non, non, non et surtout non !
    Monsieur le Président, cette loi, au-delà du fait de casser votre image de « protecteur du plus faible », est une erreur. Une erreur grossière. Une erreur historique tout autant que dramatique. Mais l’avantage des erreurs c’est qu’elles peuvent se corriger.
    Alors que je m’insurge naturellement contre l’instauration de cette homophobie d’Etat, vous pourriez d’abord me répondre que cette loi va dans le sens de l’opinion publique de votre pays qui semble majoritairement homophobe et, ensuite, que cela ne regarde pas le simple citoyen Français que je suis.
    D’une part, sur l’argument de l’opinion, je ne pourrais malheureusement que vous donner raison. Les dernières données, à ma connaissance montrent que 34% des personnes interrogées en Russie croient que l’homosexualité est une maladie, 23% une perversion. 49% préféreraient que l'on soigne les homosexuels soit psychologiquement, soit physiquement. 16% pensent qu’il faudrait les isoler, et 5% estiment que la solution serait de les « liquider » physiquement ! Moi-même qui étais présent à la première Gay Pride en 2006 à Moscou, je n’ai pu que constater les violences des groupuscules extrémistes mais aussi des passants en général.
    Mais, face à cet état de fait, votre rôle, en tant que chef de l’Etat, ne serait-il pas plutôt de faire évoluer la société plutôt que la figer dans des certitudes qui sont bien plus des manifestations d’ignorance que de réels avis ? Car, c’est bel et bien de l’ignorance que naît le préjugé et la stigmatisation. Ce qu’il faudrait c’est une politique d’éducation ambitieuse basée sur la connaissance et non sur l’endoctrinement, fondée sur l’apprentissage de l’Autre et non son rejet systématique. Mais de cela, il n’en n’est pas question selon vous, vous qui avez préféré signer un blanc-seing à tous les groupuscules du pays leur permettant d’exprimer leur haine sur des personnes que vous avez consacrées non seulement comme des sous-citoyens, mais aussi désormais comme des délinquants.
    D’autre part, vous pourriez également me dire que cette loi regarde exclusivement les affaires internes de la Russie. Face à cet argument, je ne pourrais que constater que beaucoup sont d’accord avec vous : dès que l’on parle de la Russie, cette grande puissance économique avec tant de ressources naturelles, beaucoup hésitent à s’opposer ; certaines voix, habituellement fortes, deviennent subitement assez fluettes quand est évoqué le dossier russe … Manifestement, le climat russe favorise les extinctions de voix ! Mais ces gens là ont tort. Tout comme vous.
    Tort, parce que la Fédération de Russie fait partie du Conseil de l’Europe, organisme qui a pour but, rappelez-vous, de défendre les droits de l'Homme, la démocratie et l'état de Droit. Vastes thématiques qui trouvent un terrain d’action fort intéressant au sein de la Fédération de Russie, maintes fois condamnée dans ce cadre. Aujourd’hui, le Conseil de l’Europe doit prendre ses responsabilités et, réellement et sans ambages ou ronds de jambe, taper du poing sur la table. Ce n’est même pas une question de légitimité mais bien plus de survie ! Car nous voyons bien finalement où vous voulez en venir.
    Monsieur le Président, vous lancez un défi aux démocrates : non pas un défi aux associations de défense des LGBT mais un défi à nous tous, un défi aux valeurs humaines que nous défendons, un défi à un régime politique qu’on qualifie de faible et qui pourtant est la meilleure des organisations : la démocratie.
    Vous nous obligez à faire un choix : capituler et accepter que nos valeurs ne soient que belles déclarations et bouts de papier ou défendre ces mêmes valeurs, les défendre bec et ongles, concrètement, obstinément. Nous ne pouvons rester neutres car ce non-choix signifierait simplement d’accepter de se renier nous-mêmes.
    Nous devons vous faire entendre raison. Nous devons vous faire plier, car il ne peut être envisageable qu’en 2014, les Jeux olympiques aient lieu dans un pays qui ne respecte pas les droits humains. Déjà, des chefs d’Etat comme le président Obama se font entendre. Le CIO devra aussi prendre ses responsabilités et ne pas se contenter de vagues déclarations humanistes.
    Monsieur le président, c’est l’honneur des hommes d’Etat de reconnaître leurs erreurs. Il est encore temps de revenir sur votre politique homophobe. Vous qui avez une si haute idée de votre pays et de sa grande histoire, ne soyez donc pas le chef de l’Etat qui fera retourner la Russie dans l’obscurantisme des pays liberticides et autoritaires.
    Je vous prie de croire, Monsieur le Président, en l’expression de mes salutations les plus militantes.
    Jean-Luc Romero
    A lire aussi sur le Huffington Post (ici), Newsring (ici), Yagg (ici) et 360° (ici). Et article dans ParisMatch.fr (ici). 

  • « Chaque Américain doit pouvoir épouser la personne qu’il aime » Barack Obama

    La semaine dernière, sur son compte Twitter, le président américain a réaffirmé son soutien déterminé à l’ouverture du mariage aux conjoints de même sexe.
    Alors que la Cour suprême commençait ses travaux sur la proposition 8 et la loi fédérale de défense du mariage qui s’oppose au mariage gay, Barack Obama a eu ce bel et évident tweet : « Chaque Américain doit pouvoir épouser la personne qu’il aime ! »
    Que dire de plus ?
    Neuf Etats américains et Washington DC autorisent le mariage aux LGBT mais de nombreux Etats ont voté une loi interdisant le mariage des conjoints de même sexe.
    Aujourd’hui, l’opinion américaine est prête, le président y est favorable. Bien des éléments sont enfin réunis pour que les Etats-Unis rejoignent les pays reconnaissant l’égalité des droits.

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  • Obama réélu, c’était impossible : il l’a fait !

    On nous avait dit que la réélection d’Obama était impossible, qu’en période de crise, un chef d’Etat en pouvait qu’être battu.
    Au moment de la défaite de Nicolas Sarkozy, on a particulièrement entendu cette antienne. Idée d’ailleurs pas très sympathique pour François Hollande dont l’élan qui l’a porté à la présidence était ainsi nié.
    Barack Obama prouve que lorsqu’un homme politique a du courage, il peut être réélu.
    Quand le président américain a lancé la réforme de la santé pour permettre aux plus démunis d’être soignés, le parti Républicain a employé tous les moyens pour empêcher cette réforme essentielle qui a fini heureusement par être validée par la Cour Suprême.
    De même, en se prononçant pour l’ouverture du mariage aux conjoints de même sexe, beaucoup de ses amis politiques pensaient que cela déclencherait sa défaite électorale.
    Il a tenu sur des idées courageuses et il a gagné. Mieux, il a triomphé avec panache en ayant des mots inimaginables en France. Il a, non seulement, salué son adversaire mais a même annoncé qu’il le verrait prochainement et qu’il travaillerait avec lui. Bel exemple de démocratie apaisée.
    Enfin, vous ne pourrez empêcher le militant pour l’égalité des droits que je suis de se réjouir triplement. Aujourd’hui, l’élection d’Obama donne l’espoir aux homosexuels d’accéder à l’égalité des droits. Aux USA, mais aussi ailleurs.
    Hier, la cour constitutionnelle espagnole a validé définitivement le mariage pour tous en Espagne.
    Enfin, ce matin était présenté le projet de loi français permettant le mariage aux conjoints de même sexe comme le président Hollande s’y était engagé.
    Aujourd’hui, c’est donc un jour de fête pour bien des démocrates humanistes mais aussi pour les homosexuels du monde entier que Barack Obama n’a pas oublié de citer dans son discours de nouveau président !
    Good luck Mr President !

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  • Spots de campagne aux USA : les bas fonds de la politique !

    Ma présence sur le sol américain depuis plus de 15 jours m’a permis de suivre les spots de publicité faits par les deux candidats à l’élection présidentielle ou par les comités d’action politique qui les soutiennent.
    En France, ce style de publicité est interdit comme l’affichage commercial. Je pensais que notre législation était rétrograde mais après avoir vu les spots politiques aux Etats-Unis des soutiens à Barack Obama et Mitt Romney, je crois qu’il est urgent de ne pas copier nos amis américains !

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    Outre le fait que les comites d’action politique peuvent dépenser sans limites, le niveau des spots est désespérant de méchanceté, de mauvaise foi et de vulgarité. Et là, même si ma préférence politique pour Obama est une évidence, force est de constater que les coups bas viennent des deux côtés. Démocrates et Républicains rivalisent de mauvaise foi. Résultat, la côte de popularité des deux candidats ne cesse de baisser !

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    Ces spots où l’adversaire est littéralement caricaturé ne font que salir la politique. Ils ne donnent pas une information puisqu’ils caricaturent. Avec un tel déluge de spots, pas étonnant que prés de la moitié des américains ne se déplacent pas pour voter...
    Dommage pour la démocratie américaine !

  • Et Obama nous survola !

    Alors que se déroulait la manifestation "March on Washington" contre le sida, face à la maison blanche, tout s'est arrêté un instant quand le président Obama est monté dans son hélicoptère et a survolé la manifestation pour rejoindre une destination pour nosu inconnue. Un petit clin d'oeil : cette photo, que j'ai pu prendre de l'hélicopère présidentiel quittant la maison blanche...

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  • Santé : une Amérique qui avance, une France qui recule !

    Il y a une semaine exactement, Nicolas Sarkozy déclarait devant les étudiants de l’université Colombia à New York - ville où, comme vous le savez, je séjourne actuellement - : « Bienvenue dans le club des Etats qui laissent pas tomber les gens malades ! »

    Il est vrai que la France a montré le chemin en termes d’assurance-maladie. Je dis bien : « a montré ». Car, et même si notre système perdure, force est de constater qu’aujourd’hui la politique menée est une politique qui s’attaque de plus en plus aux malades : franchises médicales sur les consultations et les médicaments ; forfait hospitalier revalorisé ; déremboursements de médicaments sont devenus le lot quotidien des malades français qui ont de plus en plus de difficultés à se soigner correctement.

    Donner des leçons aux Américains c’est bien. Mais à l’allure où va la destruction de notre système de solidarité, je crains que ce soit bientôt Obama qui pourra donner des leçons à notre vieille démocratie !

  • Communiqué de presse sur l'entrée des séropos aux USA

     

    Communiqué de presse du 5 janvier 2010

     

    Jean-Luc Romero salue la fin effective de l’interdiction d’entrée des personnes séropositives sur le sol américain et demande que les séropositifs ayant été dans l’obligation de mentir pour entrer aux Etats-Unis ne soient plus inscrits sur le fichier des interdits de séjour.

     

     

     

    Depuis quelques heures, les personnes séropositives peuvent se rendre aux Etats-Unis sans risquer d’être expulsées du fait de leur état sérologique. Cela faisait plus de 20 ans que les personnes touchées par le VIH/sida ne pouvaient fouler le sol américain !

     

    Jean-Luc Romero, président d’Elus Locaux Contre le Sida, accueille avec joie la fin effective de cette interdiction inhumaine et intolérable, concrétisation d’une loi votée il y a plus d’un an et qui n’avait pas été appliquée jusqu’alors. La fin de l’interdiction constitue une victoire pour les 33 millions de personnes séropositives dans le monde, une victoire sur les préjugés et l’ignorance : en effet, comme cela est démontré par de nombreuses études internationales, ce genre de législations discriminatoires restreignant la liberté de circulation des personnes touchées par le VIH/sida sont, outre intolérables humainement, inefficaces sur le plan économique et très dangereuses sur le plan de la santé publique !

     

    Jean-Luc Romero tient cependant à rappeler les scandaleuses déclarations de Donald Wells, alors consul des Etats-Unis à Paris, qui avait affirmé par voie de presse le 1er décembre 2006, que les séropositifs qui souhaiteraient entrer sur le territoire américain en mentant seraient « inscrits sur la liste des personnes interdites de séjour aux Etats-Unis à vie ». Le président d’ELCS demande que les personnes séropositives concernées par ce fichier et ayant été obligées de mentir pour entrer sur le sol américain ne soient plus considérées comme des menaces à l’ordre public ou des délinquants et soient, en conséquence désinscrites au plus vite de ce fichier. Jean-Luc Romero attend des garanties sur ce point de la part de l’ambassadeur des Etats-Unis en France.

     

    Globalement, cette décision, attendue et longue à se concrétiser, est un évènement majeur pour ce combat contre les restrictions à la liberté de circulation des personnes touchées par le VIH/sida, combat qu’ELCS mène depuis la conférence internationale de Toronto en 2006. Jean-Luc Romero estime que le fait qu’un pays aussi important sur la scène internationale mette enfin un terme à ces intolérables discriminations, fait naître beaucoup d’espoir et constituera sans nul doute un levier important pour faire plier d’autres pays comme la Chine ou la Russie qui sont des pays qui interdisent  aussi bien l’installation des personnes séropositives que toute entrée sur leur territoire aux personnes touchées par le VIH/sida.

     

    Ce combat pour l’égalité et la dignité sera long et difficile. Ce combat est une vraie priorité pour Elus Locaux Contre le Sida !
    Lire aussi Yagg (ici), La France gaie et Lesbienne (ici), Actu Politique (ici).

     

  • Invité d’Europe 1 ce lundi 2 novembre à 6h15

    Logo Europe 1 2.jpgJe serai l’invité d’Europe 1 de 6h15 ce lundi 2 novembre, journée mondiale pour le droit de mourir dans la dignité. Je répondrai aux questions de Pascal Humeau sur la 2ème journée mondiale pour le droit de mourir dans la dignité, sur mon livre « les voleurs de liberté » et la décision de Barack Obama de mettre en œuvre la nouvelle réglementation permettant aux personnes séropositives d’entrer aux Etats-Unis.

  • Interview sur I-Télé sur l'entrée des séropos aux USA

  • Dépêche AFP sur ma réaction à la décision de B. Obama sur l'entrée des séropos aux USA

    Dépêche AFP USA.JPG

  • Communiqué d'ELCS sur la levée de l'interdiction d'entrée des séropos aux USA

    Communiqué de presse du 30 octobre 2009

     

    Enfin la fin de l’interdiction d’entrée sur le sol américain

    pour les personnes séropositives!

     

    Une victoire pour les 33 millions de personnes touchées par le VIH/sida dans le monde

     

     

     

    Jean-Luc Romero, président d’Elus Locaux Contre le Sida, accueille avec beaucoup de plaisir l’annonce faite aujourd’hui par Barack Obama de la fin effective de l’interdiction d’entrée des personnes séropositives sur le sol américain, interdiction appliquée depuis plus de 20 ans !

     

    Une loi avait été votée il y a maintenant plus d’un an sans être appliquée effectivement. La prise de position du président des Etats-Unis va évidemment dans le bon sens et représente une victoire pour les 33 millions de personnes séropositives dans le monde. Toutefois, le président d’ELCS regrette que le cas des personnes séropositives ayant la volonté de s’installer aux Etats-Unis n’ait pas été abordé et souhaite l’extension de la fin de l’interdiction à ces personnes.

     

    Cette décision, attendue et longue à se concrétiser, est un évènement majeur pour ce combat contre les restrictions à la liberté de circulation des personnes touchées par le VIH/sida, combat qu’ELCS mène depuis la conférence internationale de Toronto en 2006. Jean-Luc Romero estime que le fait qu’un pays aussi important sur la scène internationale mette enfin un terme à ces intolérables discriminations, fait naître beaucoup d’espoir, l’espoir que cette annonce fasse effet « boule de neige ». Cette décision du président des Etats-Unis peut notamment inciter des pays comme la Russie ou la Chine à remettre en cause eux-aussi leurs politiques discriminatoires, comme d’ailleurs ils ont pu s’y engager à plusieurs reprises.

     

    Le combat, mené depuis plusieurs années par Elus Locaux Contre le Sida, sera long mais il reste une vraie priorité !
    Lire aussi Le Monde (ici), Le Figaro (ici), (ici) et Le Point (ici).

  • Harvey Milk honoré par Barack Obama

    Vous vous direz que je suis un peu en retard en temps de réaction sur ce blog mais il est vrai que la semaine dernière, en vacances en Bulgarie, je n’avais pas pris le temps de traiter cette magnifique nouvelle. Le 1er conseiller municipal américain gay, qui fut assassiné avec le maire de San Francisco, a été distingué à titre posthume par le président des Etats-Unis, Barack Obama.Harvey_Milk_in_1978_at_Mayor_Moscone%27s_Desk.jpg
    Le président américain a décoré de la médaille présidentielle de la liberté 2009 Harvey Milk, ce qui correspond à notre Légion d’Honneur. Un geste symbolique attendu par les membres de la communauté LGBT américaine.
    La même semaine, le premier ministre albanais annonçait qu’il était favorable au mariage gay ! Une surprise dans cet Etat majoritairement musulman qui risque de montrer le chemin à la France toujours très en retard sur la question de l’égalité homo/hétéro…

  • Un médecin pro-IVG abattu aux Etats-Unis

    Dimanche dernier, à Wichita, au Kansas, un médecin, George Tillera été abattu alors qu’il venait assister à un office de son église luthérienne.

    Sous protection policière depuis 1994 pour avoir déjà été blessé par une militante anti avortement, ce médecin semble avoir été abattu pour ses convictions et son militantisme  pro avortement.

    Mourir pour des idées et pour la liberté reste une réalité aujourd’hui. Barack Obama a condamné cet odieux assassinat qui semble avoir été commis par un militant pro-vie et violemment opposé à l’avortement.

  • L’espoir Obama

    L’élection de Barack Obama a suscité un énorme espoir bien au-delà des frontières américaines. Si les Américains, après les années Bush, ressentaient aussi le besoin de se réconcilier avec le monde, il en de même de bien de bien des peuples, notamment le peuple français.BarackObama2005portrait.jpg

    Avec la guerre en Irak et les deux mandats Bush, les Français qui ont toujours aimé et admiré les Etats-Unis s’en étaient éloigné. L’investiture du nouveau président américain sera suivie avec intérêt par beaucoup de Français. L’espoir est de nouveau là. Mais pour ne pas être déçus trop rapidement, n’attendons pas non plus des miracles… Barack Obama n’est pas un magicien…surtout dans le contexte économique actuel. S’il renoue avec un politique internationale moins manichéenne, plus juste et moins isolationniste, s’il crée, dans son pays, un vrai système d’assurance maladie pour les Américains, notamment les plus pauvres, ce sera déjà un immense changement par rapport ce qu’on a connu ces dernières années. Bonne chance Mr President !

  • Mon 5ème vœu : Une lutte efficace contre les discriminations

    L’élection d’un président afro-américain à la tête du plus puissant pays du monde est un signe d’espoir pour beaucoup. L’espoir que tout devient possible quelque soit les origines de chacun d’entre nous. Avant, seule une élite sociale souvent blanche accédait aux responsabilités politiques et économiques.
    En France, l’élection d’un président noir n’est pas encore à l’ordre du jour. Même si je pense que les Français y sont aussi prêts que les Américains, l’élite politique continue trop souvent à se recruter dans « une certaine bonne société ». Certes, les Rama, Rachida et Fadela au gouvernement démontrent que les choses avancent. Mais tout cela reste encore trop symbolique. Comme Martin Luther King, je fais un rêve, pardon un vœu - mon 4ème - pour 2009 : que la lutte contre les discriminations et pour l’égalité change d’échelle et devienne une urgence politique. Doux rêve ! Why not ?

  • Obama, président !

    On l’espérait, on y croyait mais jusqu’au bout les partisans du candidat démocrate ont eu peur que la couleur de peau du nouveau chef de l’Etat américain l’empêche d’être élu.Barack_and_michelle_.jpg
    L’Amérique nous donne une belle leçon et beaucoup d’espoir. Barack Obama est un symbole de la nouvelle Amérique mais aussi un espoir pour une nouvelle gouvernance mondiale.
    Tout commencera en janvier quand il sera officiellement investi. Mais en attendant, ne cachons pas notre joie de voir enfin l’administration républicaine quitter bientôt la Maison blanche et d’assister enfin à l’arrivée d’un homme qui symbolise le renouveau et la réconciliation.

  • Obama, vite !

    Plus que quelques heures avant les résultats des élections américaines. Quoique disent les sondages, ce sont les Américains et eux seuls qui vont désigner leur Président.ObamaSouthCarolina.jpg
    Pourtant, on sent bien que l’élection de Barack Obama pourrait être un signal très fort pour endiguer cette crise économique et financière qui submerge le monde. Aujourd’hui aucun leader politique, et sûrement pas l’actuel président américain, n’est apte à redonner la confiance. L’élection d’un jeune président qui a séduit les dirigeants et les populations de presque toute la planète est peut-être le signal qu’attendent bien des décideurs… De là, à penser qu’il permettra de briser la crise de confiance…

  • Obama, président !

    BarackObama2005portrait.jpgNous y voilà : le moment de vérité pour l’Amérique approche avec l’ouverture de la convention démocrate à Denver.

    Moment important, car même s’il n’y pas de suspense sur le candidat et son vice-président, Joe Biden, la tension risque de monter avec de récents sondages qui donnent le candidat républicain en tête devant Barack Obama.

    Pire, 1 électeur sur trois qui voulait voter pour Hillary Clinton n’est toujours pas prêt à reporter ses suffrages sur celui qui sera en fin de semaine le seul candidat officiel du parti Démocrate à l’élection présidentielle américaine de novembre prochain.

    La réussite de la convention démocrate est donc déterminante pour permettre à Barack Obama de relancer sa campagne et se retrouver sa position de favori.

    Car il ne suffit pas que Barack Obama nous séduisent nous Européens, il faut désormais qu’il séduise définitivement son peuple et qu’il arrive à convaincre l’Amérique profonde qu’il est le mieux à même de mener une autre politique pour les Etats-Unis et le monde que celle de l’actuel président Bush.

    Obama président !