« Mon autre famille » de Armistead Maupin, c’est aussi notre histoire collective !
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Ce dimanche, je pars à San Francisco avec mon collègue conseiller régional, Jean Spiri, qui partage avec moi la mission d'Ambassadeur d'une Ile-de-France sans sida.
Durant 3 jours, nous allons essayer de comprendre comment cette ville a réussi à avoir des résultats spectaculaires contre le sida notamment dans la communauté LGBTQI.
Nous serons de retour dès le 1er novembre.
Je viens de terminer la lecture du merveilleux livre de Alysia Abbott "Fairyland - un poète homosexuel et sa fille à San Francisco dans les années 1970" sorti en avril dernier chez Globe.
J'en ressort ému et touché.
Ému, car Alysia raconte avec beaucoup d'amour la vie de son père, le poète Steve Abott, auteur d'une dizaine d'ouvrages parus entre 1978 et 1993 et mort du sida. Elle narre avec pudeur, mais aussi sans concessions, la vie d'un homme gay, d'un activiste qui a soutenu Harvey Milk, d'un poète "queer" et surtout d'un père aimant - un des premiers "homoparents" à s'assumer.
Touché, car elle parle du coming out des proches des LGBT. On parle souvent du coming out que, nous les homosexuels devons faire mais rarement de celui de nos parents, de nos enfants...
En effet, assumer face à toute la société que notre proche est gay nécessite souvent un parcours. C'est ce parcours d'Alysia qui touche et que je recommande à celles et ceux qui doutent qu'un parent LGBT n'est pas apte à construire une famille. Car, grâce à Alysia, on se rend compte que la famille qu'elle composait avec son père queer était bien une famille comme les autres, avec ses doutes et ses joies.
A la fin de ce livre, on ressent même l'attachement viscéral au combat gay d'Alysia, hétérosexuelle assumée et mère de deux enfants, qui conclut "cette histoire des gays est mon histoire des gays. Cette histoire gay est notre histoire gay a tous."
Au delà de l'histoire du poète gay et de sa fille, c'est toute une partie de l'histoire homosexuelle qui défile. San Francisco est une ville mythique pour notre histoire. C'est la ville de Harvey Milk mais c'est aussi une des villes qui a payé le plus fort tribu au sida. Ce livre nous le rappelle utilement en cette époque où tout le monde semble avoir oublié le VIH.
Je ne peux que vous recommander ce livre utile et émouvant !
« Les chroniques de San Francisco » du talentueux Armistead Maupin ont éclairé ma jeunesse. Elles continuent d’éclairer ma vie.
Je n’ai pas connu la saga dès sa sortie dans les années 78/80 – j’étais encore jeune et loin d’avoir entendu parler de cette chronique évoquant la vie à San Francisco et particulièrement la vie gay de cette capitale homosexuelle.
C’est à la fin des années 80 qu’un ami m’a offert le 1er tome des Chroniques de San Francisco. Avec le dernier livre « Anne Madrigal », nous sommes au 9ème tome de cette saga qui s’étend sur plus de 3 décennies.
Inconstestablement, ces livres m’ont aidé à vivre. Suivre notamment la vie de Michael Tolliver, ce jeune gay des années 80 et ce sexagénaire aujourd’hui, m’a aidé à mieux vivre ma vie notamment quand Michael a évoqué avec réalisme sa vie avec le VIH/sida, ses espoirs, son combat.
Un jeune gay doit avoir lu ces livres.
Le coming out de Michael dans une lettre bouleversante à ses parents homophobes aura surement bien aidé des gays à s’assumer. Un must.
Ce 9ème livre est consacré à Anne Madrigal, celle chez qui tous les héros de cette saga se sont connus.
Evidemment, elle a vieilli : 93 ans déjà pour cette transsexuelle qui a su assumer son identité dans des années difficiles et peu tolérantes pour ceux qui sont différents.
Avec cet épisode, on revient aux sources de l’histoire d’Anna. Sans jamais oublier celles et ceux qui ont fait l’histoire de ces chroniques.
Je ne peux que vous recommander cette lecture d’un livre qui est sorti en avril en même temps que le mien… Beau symbole pour moi !
A l'invitation de Thomas Fouquet-Lapar, porte-parole de l'Inter-LGBT, et de l'ambassade des Etats-Unis à Paris, avec une dizaine de personnalités investies dans l'égalité des droits, je recontrerai ce vendredi matin Stuart Milk, neveu du 1er élu ouvertement homosexuel, Harvey Milk.
C'est un grand honneur de rencontrer Stuart qui, outre d'être le neveu d'un héros de la cause gay, est aussi un militant très actif de l'égalité des droits.
A la demande de Barack Obama, la poste américaine va publier ce jeudi un timbre en honneur de Harvey Milk, premier conseiller municipal américain ouvertement homosexuel. Elu en 1977 à San Francisco, il est le symbole du combat des LGBT pour devenir des citoyens à part entière. Il sera malheureusement abattu en 1978 par un militant anti choix.
Je n’ai pas eu vraiment beaucoup de temps à consacrer à la lecture depuis cet été mais après avoir relu l’épisode 7 des chroniques de San Francisco, je n’ai pu résister à lire aussi le dernier opus du génial Armistead Maupin « Mary Ann en automne. »
Je l’ai déjà écrit sur mon blog : Armistead Maupin, par ses chroniques, m’a beaucoup aidé dans ma construction personnelle. Tout au long de ma vie, je me suis souvent identifié à son héros Michael Tolliver, gay et séropositif comme moi.
Ses chroniques ont marqué bien des générations dont la mienne. Ce dernier opus – j’espère qu’il y en aura d’autres ! – est aussi passionnant et rythmé que les autres. Il s’y dégage, avec le retour de Mary Ann à San Francisco, une nostalgie mais surtout beaucoup d’émotion. A celles et à ceux qui n’ont pas lu ce huitième épisode et, qui ont adoré les chroniques de San Francisco, je peux les assurer que ce livreest un must. A lire surtout sans modération !
J’ai profité de cette rentrée pour me replonger dans la fin des chroniques de San Francisco qui contiennent aujourd’hui huit épisodes.
Armistead Maupin a marqué ma vie et celle de plusieurs générations. En racontant avec causticité l’histoire d’une vraie tribu à San Francisco, Maupin peint les mœurs d’une société en plein révolution.
Emouvant pour moi de suivre la vie de Michael, homosexuel affirmé et séropositif depuis plus de 20 ans… Pas compliqué donc de m’identifier à ce héros qui a subi le sida comme je l’ai vécu.
Ces chroniques ne se résument pas à cela : elles sont le reflet de nos sociétés et de ses doutes.
Ce 7ème épisode sonne comme une résurrection. Michael qui aurait dû mourir est vivant. 20 ans qu’il dompte ce salop de virus !
A lire ou relire absolument !
A travers le monde, il existe des lieux de mémoire pour se rappeler celles et ceux qui n’ont pas survécu au sida – déjà 30 millions de morts ! – et j’essaie toujours de les visiter lors de mes déplacements. Outre l’Artère à La Villette à Paris, j’aime aller à l’AIDS Mémorial Grove de San Francisco situé dans un beau vallon ou au cœur du village LGBT de Montréal, rue Saint Catherine, pour me rappeler mes amis disparus dans ce mémorial, même s’il manque sérieusement d’entretien…
Mais, c’est cet été que j’ai trouvé le plus émouvant lieu en mémoire de celles et de ceux qui n’ont pas eu ma chance de survivre à ce terrible virus : la chapelle de l’église Saint-Pierre-Apôtreà Montréal. C’est Denis-Daniel Boulé, journaliste à Fugues, le grand mensuel LGBT du Québec, qui m’a fait découvrir ce lieu qui est la 1ère chapelle catholique au monde dédiée aux victimes du sida. A quelques pas de la rue Sainte Catherine et de ses établissements conviviaux LGBT, en plein village, cette église catholique est unique. Le jour où j’y suis allé, elle était même pavoisée des couleurs de l’arc-en-ciel en l’honneur la Fierté gaie qui se déroulait alors à Montréal.
Imaginez une église catholique à Paris arborant le Rainbow flag et dédiant sa plus belle chapelle aux morts du sida ? Inimaginable alors que dans notre capitale vivent au moins 40.000 personnes séropositives !!! A méditer…
En août dernier, la décision de la Cour fédérale de San Francisco a fait l’effet d’une bombe.
En effet, elle a estimé que l’interdiction du mariage homosexuel est non confirme à la Constitution et crée une rupture de l’égalité. Elle annule ainsi la proposition 8 qui avait été adoptée par référendum en 2008 et qui stipulait qu’un mariage ne pouvait être célébré qu’entre un homme et une femme.
Désormais, l’affaire est entre les mains de la Cour Suprême. Si cette dernière allait dans le même sens que sa consœur de Californie, cela pourrait conduire les Etats-Unis à devenir le 11ème pays au monde à reconnaître les mariages de conjoints de même sexe. Ce serait historique !
Et en attendant, en France, il ne passe rien avec un gouvernement soutenu par Christine Boutin et Christian Vanneste…
La Cour de justice fédérale de Californie a une sacrée responsabilitité. Elle doit dire, cet été, si l’interdiction du mariage homosexuel inscrite à la constitution californienne depuis novembre 2008 suite à l’initiative populaire, la Proposition 8, est conforme à la Constitution américaine.
Cette décision est particulièrement attendue car 18.000 couples homosexuels ont été mariés avant le vote de la proposition 8. Les seuls arguments des opposants au mariage de même sexe a été de dire que le mariage était réglementé par la société pour assurer la procréation… Au vu de cet argument, bien des couples hétéros - les seniors ménopausés - vont pouvoir faire une croix sur la possibilité de se marier ou de se remarier.
La décision de la cour californienne est attendue avec impatience. Réponse : cet été !
La lecture des « Chroniques de San Francisco » d’Armistead Maupin dans le métro, le RER, le soir au coucher, m’a permis de m’évader souvent entre travail et activités de campagne électorale. Je viens d’achever le 7ème et dernier épisode « Michael Tolliver est vivant ». La magie a encore opéré dans cet ultime épisode – j’espère que ce ne sera pas le dernier !
A 55 ans, le héro, Michael, est un peu plus vieux que moi, mais avoir suivi ce personnage, séropositif comme moi et contaminé presque au même âge, m’a donné le sentiment de voir ma vie – et surtout la gestion de ma maladie – re-défiler. La description de la vie ou de la suivie avec le sida est remarquable. Touchante même. On sent que l’auteur connaît son sujet. Evidemment, ce dernier épisode ne se résume pas du tout à la maladie de Michael et au sida. Loin de là. Les principaux héros de cette saga sont toujours là : Anna, Brian et même, pour le final, Mary-Ann. Ce livre c’est la chronique de nos vies. Une chronique attachante et émouvante. Un miroir de nos vies.
Bye-Bye Barbary Lane devait être le dernier épisode des Chroniques de San Francisco du génial Armistead Maupin. Ces 6èmes chroniques ne sont heureusement pas les dernières puisque « Michael Tolliver est vivant » a suivi et conclu provisoirement (?) cette incroyable saga.
Je ne peux que conseiller à qui est fasciné par la liberté qui régnait dans les années 70/80 à San Francisco et par l’ouverture d’esprit de cette cité, de lire et relire les Chroniques de San Francisco. Cet épisode m’a beaucoup touché avec un Michael gérant au jour le jour sa séropositivité. J’ai retrouvé toutes les angoisses, tous les problèmes que j’ai connus dans les années 90 avec ma propre séropositivité. Ce livre m’a rappelé la vie d’enfer que j’ai vécu, comme tant de séropos, avec l’AZT qu’il fallait prendre toutes les 4 heures avec son lot de nuits blanches. (J'en ai aussi parlé dans mon livre "Virus de vie"). A part cela, cet épisode sonne le glas de la belle histoire de l’immeuble de Barbary Lane tenu par la touchante Mme Madrigal. On avait fini par croire que la vie était un long fleuve tranquille dans cette belle maison. L’auteur en a décidé autrement et tous nos héros vivent désormais leur propre destin…
Je continue à relire la saga des chroniques de San Francisco du génial Armistead Maupin dès que j’ai une minute. J’ai fini durant les fêtes de fin d’année l’épisode 5 intitulé « D’un bord à l’autre. »
Je ne vous présenterai pas l’écrivain américain Armistead Maupin : vous le connaissez forcément et cela fait déjà cinq billets que je consacre à ses chroniques sur ce blog et sur Facebook.
Il faut dire que l’on finit par croire que Michael, Brian, Mary-Ann ou Mme Madrigal font partie de nos vies à force de lire les chroniques. Cette 5ème édition se lit toujours aussi facilement. Trop même, car vous n’arrivez pas à fermer ce livre de chevet ! Ce qui vous amène à en oublier que le lendemain, il faudra se lever ! Dans ce livre où nombre d’intrigues se déroulent dans des clubs bien fermés (…), on y croise de plus en plus le sida. Le sida qui a tant touché la communauté gay de San Francisco et plus globalement cette ville. A celles et ceux qui adorent la plus européenne des villes américaines, je ne peux que leur recommander l’épisode 5 de cette saga : un must !
Mes nombreux déplacements sont l’occasion de passer un peu de temps à lire ou plutôt à relire les livres qui m’ont marqués.
Je viens de terminer le quatrième épisode des Chroniques de San Francisco du génial Armistead Maupin. Je dois l’avouer : dans ces moments d’intenses activités, Maupin est l’un des rares auteurs qui me permette de m’évader et qui me donne l’impression d’être au cœur de San Francisco, au 28 Barbary Lane, accueilli par Madame Madrigal et le beau Michael. Mona, Brian voire Dee Dee sont presque devenus des amis qu’il devient pénible de quitter à chaque fin de roman.
A celles et ceux qui ne connaissent pas ces chroniques, et qui ont une certaine nostalgie des années 80 ou de la ville libérée qu’était San Francisco, qu’ils n’hésitent pas à se plonger dans cet univers où mêmes les choses les plus imporpables se produisent. Dans ce quatrième opus où le sida fait son apparition, la magie opère plus que jamais. Et me donne une furieuse envie de retourner à San Francisco… Et ce sera possible dès 2010 puisque Obama a enfin levé les interdictions d’entrée aux USA faites aux séropos !
Alors que depuis la rentrée, je multiplie les déplacements et les réunions, j’ai trouvé un moyen de m’échapper dans l’avion ou le train en lisant et relisant les Chroniques de San Francisco. Je reconnais que la lecture de ce 3ème numéro intitulé « Autres chroniques de San Francisco », que j’ai achevé il y a quelques jours, m’a autant dépaysée que les deux précédents volumes.
Il faut reconnaître qu’Armistead Maupin sait ménager le suspens et nous rendre toujours plus attachants ses héros récurrents : Michael, Mary-Ann, Mme Madrigal et dans cette épisode DeDe pour laquelle, jusqu’alors, je n’avais aucune sympathie. Alors, vous qui ne connaissez pas cet auteur, n’hésitez pas car les « Autres chroniques », ça dépote !
Je vous ai récemment parlé des Chroniques de San Francisco, cette saga de 6 volumes de chroniques faite au départ pour un quotidien de San Francisco par le génial Armistead Maupin.
Le deuxième volume se dévore comme le premier. Familiarisés avec les héros du 28 Barbary Lane, le lecteur va de découvertes en découvertes ; ces héros qu’on croyait connaître à l’issue du 1er volume ne sont pas ceux ou celles qu’on croyait ! De rebondissements en rebondissements, pas le temps de s’ennuyer avec ce livre.
Un plus, le magnifique « coming out » que Michael écrit à ses parents. Une lettre à méditer et même à utiliser par celles et par ceux qui veulent annoncer leur homosexualité à leurs parents. Les nouvelles chroniques de San Francisco, toujours mieux. Croyez-moi, un régal.