Interview à Nord Eclair sur Florence Cassez
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Le secrétaire d’Etat à la prospective, Eric Besson, m’a appelé début juillet pour me parler de la fin de vie et de l’euthanasie. Il souhaitait avoir ma vision des choses sur ces questions. Il m’a alors proposé un rendez-vous afin d’approfondir notre conversation téléphonique. C’est aujourd’hui, en fin d’après-midi, qu’il me recevra.
Une nouvelle occasion de dire à un membre du gouvernement à quel point il est urgent d’avoir une nouvelle législation en France sur la question de la fin de vie et de l’aide active à mourir.
La prochaine commission permanente de la région votera une enveloppe de 1.980 M € pour la communauté d’Agglomération Sénart Val-de-Seine dont 882.000 € seront affectés à la prairie de l’Oly pour la partie située sur Vigneux-sur-Seine. Ces affectations arrivent suite à la décision des maires de Vigneux - Serge Poinsot - et Montgeron - Gérald Hérault - de signer une convention intercommunale de renouvellement urbain avec la région Ile-de-France sous l’égide de la communauté d’agglo.
Je me réjouis du vote de cette subvention importante qui aura lieu le 11 octobre prochain.
La classe politique est, à juste titre, en ébullition avec le rappel à Paris du patron de la police en Corse, Dominique Rossi. Il lui est reproché de ne pas avoir pris les mesures nécessaires pour empêcher l’occupation durant deux petites heures de la piscine de l’acteur Christian Clavier, par ailleurs très proche du pouvoir.
Cette sanction prise par le ministère de l’intérieur est non seulement précipitée mais totalement disproportionnée : c’est une grave erreur.
Sanctionner ainsi un haut fonctionnaire qui a réussi à rendre une certaine « paix » en Corse est injuste. D’autant que l’occupation provisoire de la piscine de M. Clavier, si c’est un événement inacceptable, n’en ait pas non plus un événementiel qui justifie une réaction aussi violente envers un serviteur de l’Etat apprécié de tous et reconnu pour son efficacité.
Ceci dit, et c’est là une erreur grave commise par les autonomistes corses, rien ne permet dans un Etat de droit d’occuper illégement une propriété privée. Même pour faire un coup médiatique ! La fin ne justifie pas tous les moyens.
Cette occupation et la réaction disproportionnée du ministère de l’intérieur constituent une double et inacceptable erreur.
La nouvelle candidate républicaine à la vice présidence, Sarah Palin, a basé toute sa carrière politique sur des valeurs morales extra conservatrices : violente opposante à l’avortement et aux cours d’éducation sexuelle à l’école, morale stricte, valeurs religieuses exacerbées, opposition virulente au mariage gay et partisane du port d’armes sans limites…
Tout ceci est bien sûr son droit. Mais on voit où de telles positions mènent : c’est bien de se battre contre l’éducation sexuelle, pour la défense des valeurs religieuses… Encore faut-il non seulement le dire, mais aussi l’assumer. Et qu’apprend-on : la fille de Mme Palin est enceinte à 17 ans et sans être mariée.
Cela ne pose aucun problème sauf que la nouvelle candidate, parangon des valeurs morales et religieuses, ferait bien de mettre un peu d’eau dans son vin ! Car l’éducation sexuelle à l’école a du bon… D’autre part, on voit bien dans son cas que comme dans la vie de chacun d’entre nous, des principes religieux à la réalité, il y a souvent un précipice…. La religion ne s’oppose t-elle pas aux relations sexuelles avant le mariage ?
Certes, cette affaire ne devrait intéresser que Mme Palin et sa famille. Mais à vouloir imposer une morale rétrograde à un pays, elle fait de sa vie privée le contre exemple de ce qu’elle prône… Soit elle doit désormais dire qu’elle regrette certaines de ses positions et que la vie récente l’a fait évoluer… Il n’y a que les idiots qui ne changent pas d’avis.
Sinon, il y a de quoi s’inquiéter de l’absence de sincérité d’une femme qui pourrait, en novembre prochain, être la numéro 2 du pays le plus puissant du monde. Et peut-être même, un jour, la présidente !!!
Comme tous les ans, j’ai profité de la fin de mes vacances pour faire un podcast de rentrée.
Dans cette vidéo, prise à Taormina, je rappelle les objectifs d’ELCS pour la rentrée notamment la nécessité de continuer la mobilisation pour que cessent sur les interdictions de circuler des séropos et pour l’accès universel aux traitements.
Je serais interviewé par la radio locale du Val-d’Oise, Radio Enghien-IdFM ce lundi de rentrée de 14h00 à 15h00 dans l’émission 7 à dire présentée par Joëlle Vérain.
Durant une heure, j’évoquerai la lutte contre le sida, le bilan du Congrès de Mexico, la liberté de circulation des personnes séropositives, mais aussi le grand mouvement contre le fichier Edwige créé par le gouvernement en plein été.
Vous pouvez retrouver le site de la radio en cliquant ici.
L’association AIDES a lancé, il y a déjà quelques temps, une opération de communication forte : « Et si j’étais séropositif ? » à laquelle de nombreuses personnalités ont déjà participé.
Lors du congrès de Mexico, en visitant le stand AIDES du village global, je me suis prêté à cette campagne sous un slogan évidemment différent : « Et si j’étais séronégatif ? »
Résolu à vous mener à bon port ! [Edito du Journal 1008 de septembre 2008]
Notre mois de juin a été troublé. Certains de nos administrateurs ont pris le large. Je regrette cette situation car je sais combien vous ressentez durement ces départs - surtout quand ils sont médiatisés au détriment de notre association - qui sont autant de coups de canif donnés au contrat moral qui nous lie à vous pour conduire notre association vers notre ultime liberté. A la lumière de ces nouveaux événements, ma proposition d’élection d’une équipe autour d’un projet commun n’en est que plus pertinente.
L’été est passé. Notre association n’a jamais été aussi forte, en croissance constante et active. Je vous remercie sincèrement de votre confiance, de votre vigilance et de votre mobilisation qui restent, je l’ai constaté avec plaisir lors de l’opération grandement réussie 100 000 cartes pour notre dernière liberté, indéfectibles.
Cette rentrée est chargée. Tant mieux. C’est dans l’action que nous sommes les meilleurs car nous prouvons alors à nos adversaires que nous sommes absolument résolus à réussir.
Durant l’automne, Jean Leonetti remettra au Premier ministre les conclusions du travail mené par sa Mission d’évaluation. Il ne peut que faire le constat tragique de l’inadaptation de la législation actuelle en matière de fin de vie. Et ce ne sera pas un retour vers plus d’obscurantisme qui nous mettra au niveau des pays les plus humains, mais bien un élan vers une meilleure écoute de l’autre et le respect de la volonté du patient.
A la fin du mois d’octobre, notre 17ème congrès mondial se tiendra à Paris. Ce sera une démonstration de force pour tous les observateurs et une source de rassemblement pour chacun d’entre nous.
Enfin, le 2 novembre, la 1ère journée mondiale pour le droit de mourir dans la dignité sera lancée simultanément dans nos 105 délégations et dans le monde entier. Vos délégués – que je remercie chaleureusement – sont en première ligne pour mobiliser et médiatiser autour de notre combat.
A titre personnel, je voulais remercier toutes celles et tous ceux qui, d’une manière ou d’une autre, m’ont fait comprendre que le bateau sur lequel nous menons notre combat suit le bon cap. Je vous assure être résolu à vous mener à bon port. Dans un esprit d’équipe. Loin des querelles mesquines.
Soyez assurés de mon dévouement amical et sincère,
Jean-Luc Romero
Président de l’ ADMD
Moscou multiplie les coups de force depuis sa violation de l’intégrité territoriale de la Géorgie. Ainsi, le Parlement russe a reconnu l’indépendance des Républiques séparatistes géorgiennes d’Abkhazie et d’Ossétie du sud en contradiction avec le principe fondamental du droit international des peuples comme l’a rappelé la chancelière allemande.
Face à ce nouveau coup de force inacceptable et contraire aux accords signés par la Fédération russe, l’Union Européenne semble une nouvelle fois bien impuissante et peu prompte à réagir collectivement.
Certes, lundi un sommet extraordinaire des chefs d’Etat européens sera enfin convoqué, mais n’aurait-il pas dû l’être dès la violation de l’intégrité territoriale de la Géorgie pour parler d’une seule voix ?
Nous y voilà : le moment de vérité pour l’Amérique approche avec l’ouverture de la convention démocrate à Denver.
Moment important, car même s’il n’y pas de suspense sur le candidat et son vice-président, Joe Biden, la tension risque de monter avec de récents sondages qui donnent le candidat républicain en tête devant Barack Obama.
Pire, 1 électeur sur trois qui voulait voter pour Hillary Clinton n’est toujours pas prêt à reporter ses suffrages sur celui qui sera en fin de semaine le seul candidat officiel du parti Démocrate à l’élection présidentielle américaine de novembre prochain.
La réussite de la convention démocrate est donc déterminante pour permettre à Barack Obama de relancer sa campagne et se retrouver sa position de favori.
Car il ne suffit pas que Barack Obama nous séduisent nous Européens, il faut désormais qu’il séduise définitivement son peuple et qu’il arrive à convaincre l’Amérique profonde qu’il est le mieux à même de mener une autre politique pour les Etats-Unis et le monde que celle de l’actuel président Bush.
Obama président !
Aujourd’hui se déroule la cérémonie en hommage aux 10 soldats français tués lors d’une embuscade tendue par les talibans en Afghanistan. Sans oublier les 21 blessés.
Face à une telle tragédie, ce n’est pas le moment de polémiquer : les militaires et les familles endeuillés ne le comprendraient pas. A juste titre.
Pour le moment, il s’agit de s’associer à l’hommage que le président de la République rendra à ces militaires morts pour la France, aujourd’hui, dans la cour des Invalides.
A la rentrée parlementaire, le temps du deuil passé, il appartiendra alors aux parlementaires de dire si la présence de l’armée française en Afghanistan doit être maintenue et pour quels objectifs.
Je viens à peine de rentrer du Mexique et je constate qu’en France - comme au Mexique et dans le monde -, les télés sont suspendues aux médailles que nos champions nationaux remportent ou du moins tentent de remporter à Pékin.
Sain intérêt pour le sport. Incontestablement.
Mais en même temps, on constate que tous les graves problèmes se retrouvent marginalisés. Comme si les jeux permettaient de faire oublier au peuple la dure réalité du monde… Le temps d’un été ?
Droits de l’homme en Chine, interdiction d’entrée des séropos dans le pays des JO, on se demande encore si cela a existé un jour et si un seul des dirigeants du monde s’en rappelait en assistant à la séance d’ouverture…
Invasion de la Géorgie par la Russie, presque un fait divers international… Alors qu’il s’agit d’une invasion militaire inadmissible… à quelques heures, y fait-on attention ? - de Paris…
Mise en branle de la justice un 15 août pour interroger les parents du jeune Rémy qui s’est suicidé alors qu’il réclamait juste le droit de mourir et d’arrêter son calvaire. Personne ne s’en étonne alors que pour bien de crimes, le 15 août est resté un jour… férié !
Bref des jeux et on oublie tout !
Comme après le décès du jeune Vincent Humbert ou celui de Chantal Sébire, la machine judiciaire s’est mise en route immédiatement après le décès de Rémy.
Personne ne doutait de la volonté d’abréger une vie qui n’en était plus une à leur point de vue pour Vincent et Chantal. Un livre pour l’un, de nombreuses déclarations aux medias pour l’autre attestaient d’une volonté de mourir. Et pourtant, pendant deux ans, Marie Humbert fut interdite de quitter le territoire national et dut passer plusieurs expertises psychiatriques. Depuis le décès de Chantal Sébire, la justice cherche celui qui serait coupable d’une provocation au suicide de Chantal ! Insensé. Inhumain même.
Et comme si la douleur qu’ont suscitée ces précédentes affaires n’avait pas existé inutilement, la justice n’a même pas attendu le temps du deuil pour « voler » le corps de Rémy à sa famille, quelques heures avant l’enterrement programmé, et commencer à auditionner ses proches. Certes, des questions peuvent être posées, mais ne pouvait-on laisser à cette famille le temps de faire son deuil d’autant qu’on semble déjà disposer d’éléments prouvant la volonté de Rémy ?
A voir la justice si prompte dès qu’il s’agit d’euthanasie et si lente pour des crimes crapuleux, on en vient à se demander pourquoi tant d’acharnement ?
Ne serait-ce pas parce que nos gouvernants craignent une telle pression de la population pour changer la loi ? En tentant de mettre le doute sur le vrai sens du départ des Vincent, Chantal ou Rémy, ils croient retarder une législation de liberté que chacun sait aujourd’hui inéluctable, car indispensable. Et leur discours se répète en boucle : « Il ne faut pas légiférer sous le coup de l’émotion » et « La loi Leonetti doit être mieux expliquée et mieux comprise ». Absurde !
Mais, en attendant cette loi de liberté, verra-t-on un juge mettre en cause le pouvoir pour inhumanité ou non assistance à personne dans la souffrance ? C’est une question que l’on peut se poser après l’ultime interpellation de Rémy au pouvoir.
A des milliers de kilomètres de Paris, je viens d’apprendre le drame qu’ont vécu Rémy, se maman Régine et sa famille.
Atteint d’une maladie mitochondriale depuis l’âge de 6 ans, Rémy, qui avait aujourd’hui 23 ans, ne pouvait plus du tout marcher et souffrait terriblement comme l’a rappelé sa maman en annonçant qu’il s’était suicidé dimanche.
Rémy avait écrit au président de la République pour lui demander de changer la loi pour l’autoriser à être aidé à mourir. Le 6 août, Nicolas Sarkozy lui répondait qu’il ne pouvait répondre à la demande de Rémy pour des « raisons philosophiques et personnelles.» Après cette réponse, il a décidé d’en finir. Seul.
Sans avoir tous les éléments, il faut bien sûr être prudent. Mais en même temps, on ne peut que compatir au malheur de Rémy et de sa famille. Contrairement à ce qu’on nous dit, ce drame, comme ceux de Chantal Sébire ou de Vincent Humbert -, ne sont pas exceptionnels. Des milliers de familles les vivent en France. Si on avait une loi, comme aux Pays Bas, ce serait 2% des morts qui auraient lieu par euthanasie, soit plus de 10.000 personnes par an ! Va-t-on encore longtemps rester sourds à ces souffrances que la médecine ne peut soulager ?
Comment peut-on encore tolérer qu’on ait laissé Rémy seul face à son drame alors qu’à une heure de Thalys de chez lui, en Belgique, il aurait pu être aidé et non pas laisser dans la solitude affronter ses derniers instants ?
Comment enfin comprendre notre président et les hommes politiques qui préfèrent laisser passer leurs convictions personnelles et religieuses, à l’image d’une Christine Boutin, plutôt que de défendre une conception laïque de la fin de vie, c'est-à-dire une loi de liberté qui permette, pour les personnes qui le demandent expressément en fin de vie ou en cas de souffrance atroces à être aidés à partir ?
Combien faudra t-il encore de Rémy, de Chantal de Vincent pour obtenir une loi Républicaine comme nos voisins hollandais, belges et demain luxembourgeois ont eu l’humanité de mettre en place eux qui ont des pourtant des régimes monarchiques ?
Cette fois-ci, je suis bien en vacances pour une semaine et dans un endroit réellement idyllique. Promis, je vais essayer de continuer mon rythme d’un post par jour. Mais comme vous le comprendrez, ils sont allégés et bien plus légers.
J’ai eu l’occasion de parler tous les jours de la 17ème conférence sur le sida de Mexico. Je vous joints aujourd’hui ma sélection de photos de mes moments forts : 1ère marche internationale contre l’homophobie où je fus le seul Français à intervenir, séances d’ouverture et de clôture, poster d’ELCS, visites à Florence Cassez, mais aussi les courts moments de loisirs à Mexico samedi dernier.
Alors que s’achève la 17ème conférence internationale sur le sida à Mexico, s’ouvrent les Jeux Olympiques à Pékin.
Dans une ambiance de censure - bien des sites Internet seront censurés… -, les officiels du monde entier – notamment les ministres français qui ont boycotté Mexico ! - vont partager les tribunes présidentielles avec les officiels chinois qui vont pouvoir triompher !
Rien ne s’est amélioré pour les droits de l’Homme, rien n’a avancé avec le Tibet et les 33 millions de séropositifs sont toujours interdits de territoire chinois. Le mur de la Honte !
Aujourd’hui, un grand champion comme Magic Johnson, séropositif depuis 16 ans, médaille d’or aux JO de Barcelone, ne peut même pas assister à ces jeux.
Alors que la Chine a plus de 700.000 personnes séropositives sur son territoire, elle fait comme si le sida ne la concernait pas.
Puisque la Chine nous boycotte, que les officiels ne disent rien et se comportent ainsi en complices du régime communiste, faisons la seule chose qui soit possible pour nous : « Séropositifs, boycottons la cérémonie d'ouverture des JO à la télé !!! »