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dominique rossi

  • Corse : la double et inacceptable erreur

    La classe politique est, à juste titre, en ébullition avec le rappel à Paris du patron de la police en Corse, Dominique Rossi. Il lui est reproché de ne pas avoir pris les mesures nécessaires pour empêcher l’occupation durant deux petites heures de la piscine de l’acteur Christian Clavier, par ailleurs très proche du pouvoir.Corse 1.png

    Cette sanction prise par le ministère de l’intérieur est non seulement précipitée mais totalement disproportionnée : c’est une grave erreur.

    Sanctionner ainsi un haut fonctionnaire qui a réussi à rendre une certaine « paix » en Corse est injuste. D’autant que l’occupation provisoire de la piscine de M. Clavier, si c’est un événement inacceptable, n’en ait pas non plus un événementiel qui justifie une réaction aussi violente envers un serviteur de l’Etat apprécié de tous et reconnu pour son efficacité.

    Ceci dit, et c’est là une erreur grave commise par les autonomistes corses, rien ne permet dans un Etat de droit d’occuper illégement une propriété privée. Même pour faire un coup médiatique ! La fin ne justifie pas tous les moyens.

    Cette occupation et la réaction disproportionnée du ministère de l’intérieur constituent une double et inacceptable erreur.