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Coup de gueule - Page 32

  • Toujours plus de personnes soumises à l’ISF !

    On nous dit que la crise touche tout le monde. Visiblement, non !

    En effet, en 2010, 562.000 déclarations de personnes redevables de l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) ont été reçues contre 539.000 en 2009. Au moins cela fera des ressources supplémentaires pour l’Etat. Soit 3,29 millions d’euros contre 3,13 en 2009…

     

     

     

  • Hausse des droits d’inscription à l’université de 2,1%

    Pour cette rentrée, encore une mauvaise nouvelle pour les étudiants ! D’abord, ils ont récemment appris qu’avec le budget 2011, il ne sera plus possible d’avoir une aide au logement si leurs parents déduisent une demi-part de leurs impôts au titre d’un enfant à charge. Et maintenant, ils savent qu’ils auront aussi une augmentation des droits d’inscription à l’université de 3 à 9€ soit une moyenne de 2,1% d’augmentation… au dessus de l’inflation estimée pour 2010.

  • La Déclaration de Vienne

    A l’occasion de la 18ème conférence internationale sur le sida, la Déclaration de Vienne est uneLogoaids2010.png déclaration officielle qui vise à améliorer la santé et la sécurité communautaires par le biais de l’intégration de preuves scientifiques dans les politiques sur les drogues illicites. De nombreux scientifiques, professionnels de la santé et des citoyens appuient ce document afin de porter ces enjeux à l’attention des gouvernements et des organismes internationaux, et de montrer que la réforme des politiques sur les drogues est une question d’importance primordiale à l’échelle mondiale.

    La déclaration a été rédigée par une équipe de spécialistes internationaux et mise de l’avant par plusieurs des plus importants organismes scientifiques qui œuvrent en politiques sur le VIH et le sida à l’échelle mondiale: la Société internationale sur le sida, le Centre international pour la science dans les politiques sur les drogues (ICSDP) et le Centre d’excellence de la C. B. en VIH/sida. Pour lire et surtout signer la Déclaration, cliquez (ici).

  • 51 pays interdisent toujours leur territoire aux séropositifs !

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    Alors que s’ouvre demain, à Vienne, la 18ème conférence internationale sur le sida, 51 pays interdisent toujours leur territoire aux personnes séropositives.

    2010 avait pourtant bien commencé avec le levée des interdictions aux Etats-Unis, en Chine puis, plus récemment, en Namibie. Il faut plus que jamais continuer la mobilisation, car il est scandaleux que les sidéens soient considérés comme des terroristes.

    ELCS publie une carte flyer sur cette question à l’occasion du congrès mondial de Vienne et a remis à jour son plaidoyer pour la fin des interdictions de s’installer ou de circuler des personnes séropositives. Vous pouvez les demander à ELCS en cliquant ici.

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  • Toujours les mêmes qui subissent la crise !

    Le prochain budget de rigueur qui s’annonce pour 2011 n’est pas fait pour rassurer les gens en difficulté, les malades et les classes moyennes.
    Au lieu de supprimer le bouclier fiscal qui permet à certains de se faire rembourser 30 millions d’euros par an, le gouvernement préfère - pour économiser 100 milliards d’euros en 3 ans - s’attaquer aux étudiants dont les aides au logement ne seront plus cumulables avec le demi part accordée aux parents ayant un enfant à charge, aux avantages fiscaux accordés aux emplois à domicile qui permettent aux classes moyennes d’être aidées et surtout à des tas d’employés de maison d’avoir un statut et donc d’éviter le travail au noir. Les handicapés ne seront pas épargnés car l’AAH ne sera pas revalorisée aussi rapidement que s’y était engagé le chef de l’Etat. Enfin, les grands malades ont de quoi s’inquiéter avec le plan de 2,2 milliards d’économie de la sécu car on sait déjà que l’admission en affection longue durée (ALD30) sera restreinte et bien des médicaments déremboursés ! Bref, toujours les mêmes qui subissent la crise !

  • Un bouclier fiscal à 30 millions d’euros : indécent !

    En cette période de crise, je suis sidéré que le chèque de 30 millions d’euros remis par le trésor public à Mme Bettencourt au titre du bouclier fiscal n’émeuve pas plus les dirigeants politiques de la majorité. Vouloir que les Français ne soient pas écrasés par l’impôt, tout en canalisant la fuite des capitaux à l’étranger, peut se concevoir.
    Mais comment un titulaire de minima sociaux qui gagne souvent moins de 700€ par mois, peut-il comprendre qu’on rendre chaque année 30 millions d’euros à l’une des plus grandes fortunes de France et même du monde ? Ne serait-il pas temps que le gouvernement revienne sur ce bouclier fiscal qui sonne comme une prime aux plus riches, aux 1000 Français les plus aisés qui ont un patrimoine supérieur à 16 millions d’euros et qui se sont partagés, en 2009, 383 millions d’euros ?

  • Reprise en mains autoritaire de l’AP-HP par le gouvernement

    L’éviction de la présidence du conseil de surveillance de l’AP-HP de Jean-Marie Le Guen est un bien mauvais signal que le gouvernement donne aux Franciliens et au personnel des 37 hôpitaux de l’AP-HP. Le député et maire-adjoint de Paris était le président sortant et la région Ile-de-France et la ville de Paris le soutenaient. Il a été battu d’une voix sur ordre du gouvernement qui veut avoir les mains libres pour mener sa politique autoritaire de réorganisation des hôpitaux à Paris et pour mettre en œuvre son plan de suppression de milliers d’emploi ?
    C’est un terrible signal pour les malades et les usagers de l’AP-HP…

  • La descente aux enfers d’« un homo dans la cité ».

    Le jour de la Marche des Fiertés LGBT de Paris, j’ai fini de lire l’émouvant témoignage de Brahim Naït-Balk « Un homo dans la cité » paru l’année dernière chez Calmann-Lévy.
    Un livre fort qui démontre à quel point certains caïds des cités sont homophobes et font de jeunes de culture maghrébine de vrais souffre-douleur. L’histoire de Brahim, actuel entraîneur de l’équipe du Paris Football Gay et animateur d’une émission de radio « Homomicro », est vraiment bouleversante. Elle rappelle à quel point il reste difficile pour les jeunes vivants dans les cités de banlieue de vivre leur homosexualité. Un livre qui montre que l’homophobie reste, pour une partie de la population, une terrible réalité. Un ouvrage à lire pour comprendre et surtout entendre la douleur de certains jeunes gays vivants aux portes et en marge des confortables quartiers gays s’étendant dans nos grandes villes.

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  • 18.000 couples homosexuels californiens dans l’attente

    La Cour de justice fédérale de Californie a une sacrée responsabilitité. Elle doit dire, cet été, si l’interdiction du mariage homosexuel inscrite à la constitution californienne depuis novembre 2008 suite à l’initiative populaire, la Proposition 8, est conforme à la Constitution américaine.
    Cette décision est particulièrement attendue car 18.000 couples homosexuels ont été mariés avant le vote de la proposition 8. Les seuls arguments des opposants au mariage de même sexe a été de dire que le mariage était réglementé par la société pour assurer la procréation… Au vu de cet argument, bien des couples hétéros  - les seniors ménopausés - vont pouvoir faire une croix sur la possibilité de se marier ou de se remarier.
    La décision de la cour californienne est attendue avec impatience. Réponse : cet été !

  • La compagnie Easyjet dénoncée par la Halde

    Ce n’est pas fréquent et cela mérite d’être souligné : la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité a décidé de poursuivre la compagnie aérienne low cost Easyjet qu’elle soupçonne d’avoir discriminé une jeune femme handicapée. Les faits remontent à mars dernier : une jeune femme, qui a pourtant volé avec cette compagnie à plusieurs reprises, sera débarquée de l’avion au prétexte qu’elle n’était pas accompagnée et alors qu’un passager, commandant de bord de sa profession, proposait pourtant d’être cet accompagnateur pour éviter ce débarquement traumatisant. Rien n’y a fait et la jeune handicapée a été débarquée au prétexte d’assurer la sécurité du vol… La saisine de la Halde, dans ces conditions, est plus que pertinente… Et dire que certains veulent supprimer la Halde !

  • Le plan national de lutte contre le sida : une occasion ratée, pour JP Huchon et JL Romero

    Communiqué de Presse du 29 juin 2010
    Le plan national de lutte contre le sida : une occasion ratée

    Le plan national sida 2010-2014 n’est absolument pas à la hauteur des enjeux, déplorent Jean-Paul Huchon, Président de la Région Ile-de-France, et Jean-Luc Romero, conseiller régional et président du CRIPS.
    Jean-Paul Huchon et Jean-Luc Romero partagent totalement les critiques de la Conférence nationale de santé et du Conseil national du sida. Ils regrettent la précipitation dans laquelle le projet de plan a été soumis aux deux instances consultatives. Les deux instances ont dû rendre leur avis sur la base de quelques pages et en très peu de temps.
    Sur le fond, les réponses du plan, copier-coller du précédent, ne sont pas à la hauteur des grands enjeux de la prévention. Le plan n’a pas retenu la proposition d’un dépistage systématique qui avait été faite par la Haute autorité de santé. On sait pourtant que proposer un dépistage à toutes les personnes de 15 à 70 ans serait le meilleur moyen de faire reculer le VIH.
    Le plan n’est pas non plus à la hauteur des enjeux internationaux. Avec ces propositions, la France ne fait plus de la lutte contre le sida une priorité de santé publique au plan international.
    Pour Jean-Luc Romero, « avec ce plan, la France ne se donne absolument pas les moyens d’enrayer l’épidémie. C’est une occasion ratée ».
    Région française la plus touchée par l’épidémie, l’Ile de France est mobilisée depuis plus de 20 ans sur la prévention du Sida et l’accompagnement des personnes touchées. Chaque année, elle y consacre un budget de 5 M€ pour, notamment, financer le Centre régional d’information et de prévention du Sida, qui mène des actions dans les collèges et les lycées. Le CRIPS lancera dans les prochains mois une campagne de communication vers la population francilienne pour inciter au dépistage général.
    La Région Ile-de-France a aussi fait de la lutte contre le sida une priorité de sa politique internationale. Un nouveau rapport cadre sera bientôt proposé à l’assemblée régionale pour soutenir les projets des associations et des ONG franciliennes dans ce domaine.

  • Ma lettre sur le sida et la RDR à Claude Evin dans EGO

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  • A la veille de la Gay Pride, l’UMP tombe le masque

    L’association LGBT, associée à l’UMP, a annoncé qu’elle irait à la Marche des Fiertés sans les couleurs de l’UMP car le parti majoritaire a en effet confirmé qu’il ne tiendrait pas les promesses de campagne de Nicolas Sarkozy de créer un contrat d’union civique et de réformer le statut du beau-parent. Promesses pourtant a minima comparées aux revendications des associations LGBT en faveur de l’extension du mariage aux homosexuels et de la reconnaissance de l’homoparentalité. Promesses non tenues, aux dires de l’UMP, car il n’y a pas de majorité parlementaire pour voter ces simples mesures d’égalité !
    L’UMP tombe enfin le masque sur les questions liées à l’homosexualité.
    Il y a quelques années, alors secrétaire national de l’UMP, j’avais convaincu Alain Juppé de représenter officiellement l’UMP à la Gay Pride et la majorité votait la pénalisation des propos homophobes. On constate que ces dernières années, la partie la plus conservatrice de l’UMP a gagné la partie, ce qui m’a conduit, il y a plus de 3 ans, à rompre définitivement mes liens avec l’UMP.
    Le parti présidentiel qui garde, en ses rangs, de nombreux élus opposés aux LGBT, dont le député Christian Vanneste, montre aujourd’hui le vrai visage de l’UMP : celui d’un parti ultra conservateur sur les questions de société.
    Homosexualité, Euthanasie, droit de vote des étrangers, lois bioéthiques, etc.. l’exécutif français se distingue en Europe comme le gouvernement le plus rétrograde sur les questions de société avec le gouvernement de Berlusconi.
    On est loin de la France des lumières et ce ne sont pas les gesticulations incompréhensibles et disproportionnées du gouvernement sur les affaires internes au football qui nous feront oublier l’essentiel et notamment qu’il ne tient même pas les promesses minimales faites pendant la campagne présidentielle en faveur de l’égalité homo/hétéro.

  • La France, pas très gay-friendly !

    Récemment, « Rainbow Europe Country Index » a présenté son classement des pays européens en fonction de leur ouverture aux personnes LGBT. Sans vraiment de surprise, c’est la Suède qui est considérée comme le pays le plus gay-friendly en Europe avec une note de 10 sur 10 !

    La France n’obtient qu’une petite moyenne avec 5 sur 10, loin derrière la Belgique, les Pays-Bas, la Norvège ou l’Espagne qui font presque carton plein avec 9/10. Il faut dire que même le très catholique Portugal a marié son 1er couple de lesbiennes le 7 juin dernier alors que la France ne songe même pas à légaliser l’extension du mariage aux conjoints de même sexe ! On pourra quand même se consoler avec le classement de la Russie qui obtient moins 2…

  • Match France-Mexique : une pensée pour Florence Cassez

    Demain, jeudi 17 juin 2010, aura lieu un match important de la coupe du monde de football : le match France-Mexique.

    Un match qui sera bien sûr très suivi en France mais aussi tout particulièrement au Mexique où le foot est un sport extrêmement populaire.

    Au moment où se déroulera ce match, Florence Cassez, injustement emprisonnée depuis quatre ans et demi dans une prison mexicaine, entendra au fond de sa cellule les cris de ses gardiens qui, à n’en pas douter, suivront directement ou par intermédiaires l’évolution de ce match. Elle suivra leur joie ou leur chagrin face à la victoire ou à la défaite de leur équipe.

    J’aurai plein de pensées pour Florence durant ce match comme toutes celles et tous ceux qui se battent pour qu’elle soit enfin libérée. Ce moment sportif aura un gout amer pour elle. J’espère que vous serez nombreux à penser à elle durant ce moment particulier et même que vous en profiterez pour lui envoyer un mot amical. Alors que la planète fête le ballon rond, elle, n’a qu’à fêter… des jours d’emprisonnement loin de siens et son pays…

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  • Mon Itw dans Liberté sur l'affaire de Caen

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  • Faire le procès de la loi Leonetti ! Pas celui d’un vieil homme compatissant !

    Aujourd’hui, à Caen, s’ouvre le procès en assises d’un homme de 77 ans, Roger, qui comme le fit en son temps Marie Humbert, a aidé son épouse malade à mourir et cela comme elle le souhaitait.

    Jacqueline, 70 ans, subissait un cumul de pathologies douloureuses et invalidantes. Son état de souffrance était tel qu’elle avait déjà tenté de se suicider en se tailladant les veines. Sa souffrance avait fini par convaincre son époux, en octobre 2007, qu’il devait céder par amour aux demandes de sa femme.

    Après avoir célébré leurs 50 ans de mariage avec leur fils, il laisse donc à sa femme et, à sa demande, un cordon de réveil électrique noué à la porte de la chambre pour lui permettre de mettre fin à ses jours. Il la laisse seule, selon ses volontés, après s’être rappelé l’amour qu’ils avaient l’un pour l’autre. Une demie heure plus tard, il revient et retrouve son épouse agonisante et il décide de serrer le nœud « pour respecter sa volonté et lui épargner la souffrance. »  Il attendra 20 minutes à ses côtés puis, sûr de son décès, appelle les pompiers.

    Cette affaire, qui n’est en fait que le procès de l’amour et de la souffrance, n’aurait jamais dû arriver aux Assises de Caen s’il y avait, en France, une loi qui permette, comme en Belgique, aux Pays-Bas et au Luxembourg, de permettre aux personnes d’obtenir leur ultime liberté. Aujourd’hui, ce n’est pas le procès d’un vieil homme qu’il faudrait faire, mais bien celui de la loi Leonetti sur la fin de vie qui montre encore ses terribles limites !
    Lire aussi Le Figaro (ici).

  • Communiqué de l'ADMD du 10 juin 2010

     

    Du 11 au 14 juin 2010, aux assises du Calvados :

    procès de l’Amour, procès de la grande souffrance.

     

    Ce procès devrait être le procès de la législation du 22 avril 2005, dite loi Leonetti, qui montre encore une fois ses terribles limites !

     

    Du 11 au 14 juin prochain, la cour d’assises du Calvados aura à connaître du cas d’un vieux monsieur, Roger, qui a aidé son épouse à se suicider alors qu’elle était atteinte de poly-pathologies qui la faisaient souffrir physiquement et psychiquement et reconnues par ses médecins traitants comme par les experts.

     

    A de très nombreuses reprises, Jacqueline avait clairement exprimé la volonté de mettre fin à ses jours car sa vie lui était devenue insupportable du fait de plusieurs maladies, graves et invalidantes, et avait encore tenté de se suicider quelques jours auparavant.

     

    Alors que ce type d’affaire arrive très rarement devant une cour d’assises - les magistrats instructeurs préférant faire preuve de compréhension et d’humanisme et renoncer à poursuivre -, nous allons assister à un procès de la société française contre un vieux monsieur, dont la faute est d’avoir aidé à mourir une personne chérie, malade et souffrante, capable, consciente et qui en avait exprimé la volonté à de nombreuses reprises.

     

    Dans un pays qui détient le record des pays de l’OCDE pour le taux de suicide des personnes âgées – ce qui ne semble guère émouvoir les pouvoirs publics -, les pouvoirs publics refusent toujours de voir combien la législation sur la fin de vie, en France, est inadaptée et, à défaut d’y proposer des modifications, refusent également d’ouvrir un grand débat national. Bien au contraire, dans le cadre de la révision des lois bioéthiques, le Gouvernement a exclu la question de la fin de vie, comme si mourir était en dehors du parcours obligatoire de chaque être humain.

     

    Au nom du respect des volontés de chacune et de chacun d’entre nous, au nom du droit de chacun à définir, lorsque la fin de vie est là, les conditions de sa propre mort, l’ADMD, par la voix de son président, Jean-Luc Romero, demande l’acquittement de Roger et estime que c’est plutôt le procès de l’actuelle législation qui devrait être fait.

     

    Inutile de condamner à la double peine celui qui pleure la perte de la femme de sa vie.

     

  • La fin des « afters » à Paris : Paris musée ? Merci M. le Préfet !

    Depuis quelques temps, nombre de professionnels de la nuit et bien sûr les jeunes Parisiens s’inquiètent des mesures qui sont prises et qui font que Paris est de plus en plus désertée par celles et ceux qui font la fête au profit de Londres, Barcelone, Amsterdam, Berlin et même Bruxelles !

    En décembre dernier, un décret a fixé à 7 heures l’horaire de fermeture de tous les établissements de nuit. Si cette mesure a permis d’harmoniser la fermeture de bien des discothèques qui, dans certains départements devaient fermer plus tôt, elle n’a pas pris en compte ces « afters », c’est-à-dire ces fêtes qui ont lieu souvent de 6 heures du matin à midi.

    Pourtant, la préfecture de police assume cette mesure car les « afters » seraient en contradiction avec la volonté de lutter contre l’alcoolisme.

    Personne ne remet en cause la lutte contre l’alcoolisme ni la lutte contre le bruit. Mais Paris, grande capitale européenne, ville la plus touristique du monde ne peut se résumer à une ville musée. Elle doit être aussi un lieu de fête ! Interdire les « afters » est encore un mauvais coup porté au rayonnement de notre capitale. Un coup pour les fêtards bien sûr et pour les amoureux de la nuit, mais aussi un coup pour notre prestige et notre… économie !

  • Toujours faire trinquer les mêmes !

    L’ancien ministre Philippe Bas propose régulièrement de créer une deuxième journée de solidarité comparable à celle qui avait été créée, initialement le lundi de Pentecôte, pour aider au financement de la dépendance et du handicap.

    Avant de créer une nouvelle journée, il serait peut-être judicieux et utile de faire toute la transparence sur ce qui advient réellement des milliards déjà obtenus.

    Jean-Pierre Raffarin, en mettant en place cette journée, s’était engagé, à juste titre, à ce que les fonds récoltés n’aillent pas, comme ce fut le cas en son temps pour la vignette, grossir les caisses de l’Etat et ne servent pas directement aux objectifs affichés. C’est pourtant ce qu’on peut craindre, comme l’a révélé l’Igas, en mars dernier : une partie a servi à colmater le trou de la sécu. On attend donc avec impatience le rapport de la députée socialiste Laurence Dumont qui doit nous dire précisément où passe l’argent de la journée de solidarité. En attendant, il n’y a pas de raison de créer une autre journée : pas toujours aux salariés de trinquer !