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Coup de gueule - Page 33

  • La compagnie Easyjet dénoncée par la Halde

    Ce n’est pas fréquent et cela mérite d’être souligné : la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité a décidé de poursuivre la compagnie aérienne low cost Easyjet qu’elle soupçonne d’avoir discriminé une jeune femme handicapée. Les faits remontent à mars dernier : une jeune femme, qui a pourtant volé avec cette compagnie à plusieurs reprises, sera débarquée de l’avion au prétexte qu’elle n’était pas accompagnée et alors qu’un passager, commandant de bord de sa profession, proposait pourtant d’être cet accompagnateur pour éviter ce débarquement traumatisant. Rien n’y a fait et la jeune handicapée a été débarquée au prétexte d’assurer la sécurité du vol… La saisine de la Halde, dans ces conditions, est plus que pertinente… Et dire que certains veulent supprimer la Halde !

  • Le plan national de lutte contre le sida : une occasion ratée, pour JP Huchon et JL Romero

    Communiqué de Presse du 29 juin 2010
    Le plan national de lutte contre le sida : une occasion ratée

    Le plan national sida 2010-2014 n’est absolument pas à la hauteur des enjeux, déplorent Jean-Paul Huchon, Président de la Région Ile-de-France, et Jean-Luc Romero, conseiller régional et président du CRIPS.
    Jean-Paul Huchon et Jean-Luc Romero partagent totalement les critiques de la Conférence nationale de santé et du Conseil national du sida. Ils regrettent la précipitation dans laquelle le projet de plan a été soumis aux deux instances consultatives. Les deux instances ont dû rendre leur avis sur la base de quelques pages et en très peu de temps.
    Sur le fond, les réponses du plan, copier-coller du précédent, ne sont pas à la hauteur des grands enjeux de la prévention. Le plan n’a pas retenu la proposition d’un dépistage systématique qui avait été faite par la Haute autorité de santé. On sait pourtant que proposer un dépistage à toutes les personnes de 15 à 70 ans serait le meilleur moyen de faire reculer le VIH.
    Le plan n’est pas non plus à la hauteur des enjeux internationaux. Avec ces propositions, la France ne fait plus de la lutte contre le sida une priorité de santé publique au plan international.
    Pour Jean-Luc Romero, « avec ce plan, la France ne se donne absolument pas les moyens d’enrayer l’épidémie. C’est une occasion ratée ».
    Région française la plus touchée par l’épidémie, l’Ile de France est mobilisée depuis plus de 20 ans sur la prévention du Sida et l’accompagnement des personnes touchées. Chaque année, elle y consacre un budget de 5 M€ pour, notamment, financer le Centre régional d’information et de prévention du Sida, qui mène des actions dans les collèges et les lycées. Le CRIPS lancera dans les prochains mois une campagne de communication vers la population francilienne pour inciter au dépistage général.
    La Région Ile-de-France a aussi fait de la lutte contre le sida une priorité de sa politique internationale. Un nouveau rapport cadre sera bientôt proposé à l’assemblée régionale pour soutenir les projets des associations et des ONG franciliennes dans ce domaine.

  • Ma lettre sur le sida et la RDR à Claude Evin dans EGO

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  • A la veille de la Gay Pride, l’UMP tombe le masque

    L’association LGBT, associée à l’UMP, a annoncé qu’elle irait à la Marche des Fiertés sans les couleurs de l’UMP car le parti majoritaire a en effet confirmé qu’il ne tiendrait pas les promesses de campagne de Nicolas Sarkozy de créer un contrat d’union civique et de réformer le statut du beau-parent. Promesses pourtant a minima comparées aux revendications des associations LGBT en faveur de l’extension du mariage aux homosexuels et de la reconnaissance de l’homoparentalité. Promesses non tenues, aux dires de l’UMP, car il n’y a pas de majorité parlementaire pour voter ces simples mesures d’égalité !
    L’UMP tombe enfin le masque sur les questions liées à l’homosexualité.
    Il y a quelques années, alors secrétaire national de l’UMP, j’avais convaincu Alain Juppé de représenter officiellement l’UMP à la Gay Pride et la majorité votait la pénalisation des propos homophobes. On constate que ces dernières années, la partie la plus conservatrice de l’UMP a gagné la partie, ce qui m’a conduit, il y a plus de 3 ans, à rompre définitivement mes liens avec l’UMP.
    Le parti présidentiel qui garde, en ses rangs, de nombreux élus opposés aux LGBT, dont le député Christian Vanneste, montre aujourd’hui le vrai visage de l’UMP : celui d’un parti ultra conservateur sur les questions de société.
    Homosexualité, Euthanasie, droit de vote des étrangers, lois bioéthiques, etc.. l’exécutif français se distingue en Europe comme le gouvernement le plus rétrograde sur les questions de société avec le gouvernement de Berlusconi.
    On est loin de la France des lumières et ce ne sont pas les gesticulations incompréhensibles et disproportionnées du gouvernement sur les affaires internes au football qui nous feront oublier l’essentiel et notamment qu’il ne tient même pas les promesses minimales faites pendant la campagne présidentielle en faveur de l’égalité homo/hétéro.

  • La France, pas très gay-friendly !

    Récemment, « Rainbow Europe Country Index » a présenté son classement des pays européens en fonction de leur ouverture aux personnes LGBT. Sans vraiment de surprise, c’est la Suède qui est considérée comme le pays le plus gay-friendly en Europe avec une note de 10 sur 10 !

    La France n’obtient qu’une petite moyenne avec 5 sur 10, loin derrière la Belgique, les Pays-Bas, la Norvège ou l’Espagne qui font presque carton plein avec 9/10. Il faut dire que même le très catholique Portugal a marié son 1er couple de lesbiennes le 7 juin dernier alors que la France ne songe même pas à légaliser l’extension du mariage aux conjoints de même sexe ! On pourra quand même se consoler avec le classement de la Russie qui obtient moins 2…

  • Match France-Mexique : une pensée pour Florence Cassez

    Demain, jeudi 17 juin 2010, aura lieu un match important de la coupe du monde de football : le match France-Mexique.

    Un match qui sera bien sûr très suivi en France mais aussi tout particulièrement au Mexique où le foot est un sport extrêmement populaire.

    Au moment où se déroulera ce match, Florence Cassez, injustement emprisonnée depuis quatre ans et demi dans une prison mexicaine, entendra au fond de sa cellule les cris de ses gardiens qui, à n’en pas douter, suivront directement ou par intermédiaires l’évolution de ce match. Elle suivra leur joie ou leur chagrin face à la victoire ou à la défaite de leur équipe.

    J’aurai plein de pensées pour Florence durant ce match comme toutes celles et tous ceux qui se battent pour qu’elle soit enfin libérée. Ce moment sportif aura un gout amer pour elle. J’espère que vous serez nombreux à penser à elle durant ce moment particulier et même que vous en profiterez pour lui envoyer un mot amical. Alors que la planète fête le ballon rond, elle, n’a qu’à fêter… des jours d’emprisonnement loin de siens et son pays…

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  • Mon Itw dans Liberté sur l'affaire de Caen

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  • Faire le procès de la loi Leonetti ! Pas celui d’un vieil homme compatissant !

    Aujourd’hui, à Caen, s’ouvre le procès en assises d’un homme de 77 ans, Roger, qui comme le fit en son temps Marie Humbert, a aidé son épouse malade à mourir et cela comme elle le souhaitait.

    Jacqueline, 70 ans, subissait un cumul de pathologies douloureuses et invalidantes. Son état de souffrance était tel qu’elle avait déjà tenté de se suicider en se tailladant les veines. Sa souffrance avait fini par convaincre son époux, en octobre 2007, qu’il devait céder par amour aux demandes de sa femme.

    Après avoir célébré leurs 50 ans de mariage avec leur fils, il laisse donc à sa femme et, à sa demande, un cordon de réveil électrique noué à la porte de la chambre pour lui permettre de mettre fin à ses jours. Il la laisse seule, selon ses volontés, après s’être rappelé l’amour qu’ils avaient l’un pour l’autre. Une demie heure plus tard, il revient et retrouve son épouse agonisante et il décide de serrer le nœud « pour respecter sa volonté et lui épargner la souffrance. »  Il attendra 20 minutes à ses côtés puis, sûr de son décès, appelle les pompiers.

    Cette affaire, qui n’est en fait que le procès de l’amour et de la souffrance, n’aurait jamais dû arriver aux Assises de Caen s’il y avait, en France, une loi qui permette, comme en Belgique, aux Pays-Bas et au Luxembourg, de permettre aux personnes d’obtenir leur ultime liberté. Aujourd’hui, ce n’est pas le procès d’un vieil homme qu’il faudrait faire, mais bien celui de la loi Leonetti sur la fin de vie qui montre encore ses terribles limites !
    Lire aussi Le Figaro (ici).

  • Communiqué de l'ADMD du 10 juin 2010

     

    Du 11 au 14 juin 2010, aux assises du Calvados :

    procès de l’Amour, procès de la grande souffrance.

     

    Ce procès devrait être le procès de la législation du 22 avril 2005, dite loi Leonetti, qui montre encore une fois ses terribles limites !

     

    Du 11 au 14 juin prochain, la cour d’assises du Calvados aura à connaître du cas d’un vieux monsieur, Roger, qui a aidé son épouse à se suicider alors qu’elle était atteinte de poly-pathologies qui la faisaient souffrir physiquement et psychiquement et reconnues par ses médecins traitants comme par les experts.

     

    A de très nombreuses reprises, Jacqueline avait clairement exprimé la volonté de mettre fin à ses jours car sa vie lui était devenue insupportable du fait de plusieurs maladies, graves et invalidantes, et avait encore tenté de se suicider quelques jours auparavant.

     

    Alors que ce type d’affaire arrive très rarement devant une cour d’assises - les magistrats instructeurs préférant faire preuve de compréhension et d’humanisme et renoncer à poursuivre -, nous allons assister à un procès de la société française contre un vieux monsieur, dont la faute est d’avoir aidé à mourir une personne chérie, malade et souffrante, capable, consciente et qui en avait exprimé la volonté à de nombreuses reprises.

     

    Dans un pays qui détient le record des pays de l’OCDE pour le taux de suicide des personnes âgées – ce qui ne semble guère émouvoir les pouvoirs publics -, les pouvoirs publics refusent toujours de voir combien la législation sur la fin de vie, en France, est inadaptée et, à défaut d’y proposer des modifications, refusent également d’ouvrir un grand débat national. Bien au contraire, dans le cadre de la révision des lois bioéthiques, le Gouvernement a exclu la question de la fin de vie, comme si mourir était en dehors du parcours obligatoire de chaque être humain.

     

    Au nom du respect des volontés de chacune et de chacun d’entre nous, au nom du droit de chacun à définir, lorsque la fin de vie est là, les conditions de sa propre mort, l’ADMD, par la voix de son président, Jean-Luc Romero, demande l’acquittement de Roger et estime que c’est plutôt le procès de l’actuelle législation qui devrait être fait.

     

    Inutile de condamner à la double peine celui qui pleure la perte de la femme de sa vie.

     

  • La fin des « afters » à Paris : Paris musée ? Merci M. le Préfet !

    Depuis quelques temps, nombre de professionnels de la nuit et bien sûr les jeunes Parisiens s’inquiètent des mesures qui sont prises et qui font que Paris est de plus en plus désertée par celles et ceux qui font la fête au profit de Londres, Barcelone, Amsterdam, Berlin et même Bruxelles !

    En décembre dernier, un décret a fixé à 7 heures l’horaire de fermeture de tous les établissements de nuit. Si cette mesure a permis d’harmoniser la fermeture de bien des discothèques qui, dans certains départements devaient fermer plus tôt, elle n’a pas pris en compte ces « afters », c’est-à-dire ces fêtes qui ont lieu souvent de 6 heures du matin à midi.

    Pourtant, la préfecture de police assume cette mesure car les « afters » seraient en contradiction avec la volonté de lutter contre l’alcoolisme.

    Personne ne remet en cause la lutte contre l’alcoolisme ni la lutte contre le bruit. Mais Paris, grande capitale européenne, ville la plus touristique du monde ne peut se résumer à une ville musée. Elle doit être aussi un lieu de fête ! Interdire les « afters » est encore un mauvais coup porté au rayonnement de notre capitale. Un coup pour les fêtards bien sûr et pour les amoureux de la nuit, mais aussi un coup pour notre prestige et notre… économie !

  • Toujours faire trinquer les mêmes !

    L’ancien ministre Philippe Bas propose régulièrement de créer une deuxième journée de solidarité comparable à celle qui avait été créée, initialement le lundi de Pentecôte, pour aider au financement de la dépendance et du handicap.

    Avant de créer une nouvelle journée, il serait peut-être judicieux et utile de faire toute la transparence sur ce qui advient réellement des milliards déjà obtenus.

    Jean-Pierre Raffarin, en mettant en place cette journée, s’était engagé, à juste titre, à ce que les fonds récoltés n’aillent pas, comme ce fut le cas en son temps pour la vignette, grossir les caisses de l’Etat et ne servent pas directement aux objectifs affichés. C’est pourtant ce qu’on peut craindre, comme l’a révélé l’Igas, en mars dernier : une partie a servi à colmater le trou de la sécu. On attend donc avec impatience le rapport de la députée socialiste Laurence Dumont qui doit nous dire précisément où passe l’argent de la journée de solidarité. En attendant, il n’y a pas de raison de créer une autre journée : pas toujours aux salariés de trinquer !

  • 163 grandes sociétés ne favorisent pas l’emploi des seniors !

    Les entreprises d’au moins 50 salariés doivent conclure un accord ou définir un plan d’action pour favoriser l’emploi des seniors. Si elles ne le font pas, elles sont soumises à une pénalité de 1% de leur masse salariale, pénalité versée à la Caisse nationale d’assurance-vieillesse.

    Malheureusement, au 1er janvier dernier, 163 sociétés de plus de 300 salariés ont préféré acquitter cette taxe plutôt que de respecter la loi. Avec les seniors, on semble assister à la même stratégie qu’avec les personnes handicapées : les entreprises, comme les collectivités locales d’ailleurs, préfèrent payer plutôt que d’embaucher ou même, en ce qui concerne les seniors, pérenniser des postes pourtant utiles. Et on nous parle de repousser la retraite, alors que les seniors de 55 à 60 ans perdent leur emploi et n’arrivent plus à retrouver un boulot. C’est sûrement l’une des urgences à résoudre aujourd’hui…

  • Rétractation d’un témoin clé : Florence Cassez est innocente et doit rentrer maintenant!

    Un témoin - qui avait été présenté comme « un témoin clé » par la police mexicaine et qui désignait Florence Cassez comme membre d’une bande de kidnappeurs - se rétracte et reconnaît qu’il a accusé Florence Cassez car il a été torturé par la police.

    Alors qu’il y a quelques semaines, les autorités mexicaines reconnaissaient enfin que l’arrestation de Florence Cassez avait été un montage médiatique à l’initiative de la police, qu’on apprend aujourd’hui qu’un témoin a accusé Florence sous la torture à la demande de la police, il serait temps que les autorités mexicaines arrêtent cette « farce juridique » qui a de terribles conséquences pour Florence Cassez qui est incarcérée depuis quatre ans et demi.

    Depuis le début de cette affaire, seule Florence Cassez dit la vérité et peu à peu les autorités mexicaines sont obligées de le reconnaitre. Florence ne peut rester un otage politique. Elle est innocente. Elle doit rentrer maintenant dans son pays !

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  • Grand Paris : que fait le gouvernement ?

    Récemment, la commission mixte paritaire du Parlement est revenue sur les dispositions imposées par le gouvernement qui, notamment, rendaient caduque le projet d’Arc Express - cette rocade de métro, proposée par Jean-Paul Huchon et validée par les Franciliens aux dernières élections régionales. Si désormais, la consultation des Franciliens sur cette rocade est possible, il faudrait que l’Etat lance enfin le débat public. Il faudrait aussi, comme le réclame depuis tellement de temps le président Huchon qu’il transmette le SDRIF au Conseil d’Etat comme la loi l’y oblige. Il faudrait aussi qu’il nous dise enfin di l’Etat va abonder le plan de mobilisation pour les transports de la région. Que fait le gouvernement ?

  • Ne pas déroger aux obligations de la loi de 2005 sur le handicap !

    La loi de 2005 obligeait à prévoir l’accessibilité des immeubles et des lieux publics aux personnes handicapées. C’était bien la moindre des choses ! Alors que la date de mise aux normes approche, le secrétariat d’état à la famille et à la solidarité a récemment annoncé, lors d’une audition au Sénat, que des dérogations aux obligations d’accessibilité seraient introduites prochainement dans une proposition de loi sénatoriale.

    Alors que la revalorisation de l’allocation adulte handicapé est insuffisante pour permettre aux personnes vivant avec un handicap de vivre décemment, que l’intégration des enfants handicapés à l’école avance trop lentement et que l’obligation d’embaucher 6% de personnes handicapées reste sans réelle application, il serai malvenu de revenir sur la loi de 1995 qui avait été mise en œuvre après une vraie concertation avec les associations de représentant des personnes vivant avec un handicap.

    Il serait temps que le gouvernement sorte des discours compassionnels de circonstance pour agir enfin à l’intégration de toutes et tous. Les personnes handicapées méritent d’être enfin traités comme des citoyens à part entière !

  • A peine 5 à 15% des bâtiments publics aux normes handicap !

    Récemment, la Fédération des associations pour adultes et jeunes handicapés (Apajh) a publié une étude révélant que seuls 5 à 15% des bâtiments publics ont été mis aux normes pour l’accueil des personnes handicapées depuis 5 ans… Pour mémoire, la loi du 11 février 2005 impose de rendre les locaux accessibles aux personnes handicapées en 2015 !

    On se demande comment les pouvoirs publics vont tenir cet engagement pourtant indispensable car il faudra qu’en moins de 5 ans, ils rendent accessibles 90% de leurs locaux…

    Alors que dans les discours, on nous parle à longueur de temps de la nécessaire intégration des handicapés, la réalité démontre que ce la n’est pas vraiment une priorité politique.

    J’ai obtenu, il y a quelques mois, le statut de travailler handicapé. J’ai pu constater le chemin de croix que cela était pour obtenir une telle reconnaissance. Sans compter les délais scandaleux d’instruction des dossiers !

  • Français, mourez dans la souffrance, nous vous observons !

    L’élite met vraiment tout en œuvre pour que le débat sur l’euthanasie n’ait vraiment jamais lieu en France… Ainsi, discrètement et dans l’indifférence générale, l’observatoire sur les fins de vie a été mis en place début mai.

    Cet observatoire a pour finalité de dresser un état des lieux des situations et des besoins en fin de vie. J’ai moi-même appelé à la création d’un tel observatoire en étant auditionné par la mission Leonetti en 2008. Mais comme je le disais à l’époque, un tel observatoire ne pourrait être crédible que s’il réunissait les acteurs de la fin de vie dans leur ensemble.

    L’observatoire, dont la composition a été révélée dans un arrêté d’u 20 avril, a déjà perdu toute crédibilité tant il est composé des éléments les plus dogmatiques, extrémistes et anti euthanasie qui œuvrent dans le champ de la fin de vie. Alors que le rapport Leonetti reconnaissait que les associations de soins palliatifs ne réunissaient plus que 5000 adhérents - toutes associations confondues ! -, le nouvel observatoire leur fait la part belle, n’hésitant pas à représenter la plus «  religieuse » d’entre elles !

    L’ADMD, qui réunit 48.000 adhérents, n’a ni été consultée et n’est bien sûr pas représentée dans cette institution financée par les deniers publics et qui fait fi de la laïcité et de volonté de Français qui souhaitent très majoritairement une loi de liberté sur la fin de vie. Il est à craindre qu’avec un tel observatoire, on passe de l’acharnement thérapeutique à l’acharnement palliatif… Français, mourez dans la souffrance, nous vous observons, tel est le seul message que nous donnent aujourd’hui les pouvoirs publics avec un observatoire inutile pour soulager nos souffrances mais utile pour faire avancer l’idéologie dominante de nos élites !

    Lire aussi La Vie (ici), France Handicap Info (ici).

  • Journée internationale contre l’homophobie

    Aujourd’hui, dans le monde, se déroule la journée mondiale contre l’homophobie. Certains estiment cela inutile… Il suffit, je l’espère, de leur rappeler que des pays condamnent encore à mort pour homosexualité et qu’un tiers des pays de l’ONU ont de lois pénales contre les homosexuels, pour leur faire admettre de l’utilité d’un tel moment.logo_journée homophobie.jpg

    N’oublions pas non plus qu’en France, les LGBT n’ont pas les mêmes droits que les hétérosexuels : une autre raison d’être mobilisés aujourd’hui. Dans le monde et … en France !

  • 1000€ de dépenses « maladie » non remboursées/an après 80 ans

    Les récentes réformes de l’assurance-maladie ne touchent pas seulement les actifs mais surtout les seniors. Ainsi le Haut Conseil pour l’avenir de l’assurance maladie nous apprend, dans son dernier rapport, qu’au-delà de 80 ans, la dépense moyenne non couverte par l’assurance maladie dépasse 1000€ par an, soit plus du double du chiffre concernant l’ensemble de la population.

    Sachant que beaucoup de seniors vivent dans des conditions précaires avec le minimum vieillesse, il devient de plus en plus fréquent que certains préfèrent éviter certains soins… faute de moyens. Et on nous dit encore, que déremboursement de médicaments, franchises médicales et autre forfait hospitalier n’ont pas de conséquences sur la santé des anciens et des plus malades d’entre nous…

  • Tribune dans Clin d'Orgueil

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