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  • Une transgenre reconnue par l’armée

    Si le 10 août dernier, le TGI de Nancy a refusé que le changement de sexe et de nom de Delphine soit modifié sur son acte de naissance, l’armée, elle, s’est montrée bien plus réaliste et humaine. En effet, Delphine - sous son nom d’origine, Thierry -, est née homme alors qu’elle s’est toujours sentie femme. Il y a 18 mois, elle a passé le pas et a désormais l’apparence physique qui correspond à ce qui est pour elle son identité. Pas simple pour Delphine qui certes peut continuer à travailler mais doit toujours avoir des papiers masculins… En mai dernier, Roselyne Bachelot a saisi la Haute autorité de santé d’un décret  de déclassification des affections psychiatriques de longue durée pour les trans. Malheureusement, la vie des trans reste toujours aussi difficile. Espérons que l’ouverture de l’armée - une première ! - aidera peut être enfin à ce que les trans puissent être reconnus.

  • Appel aux élus contre l’homophobie

    L’association « Le Refuge », que préside avec efficacité et courage le jeune Nicolas Noguier, lance un appel aux élus pour qu’ils s’engagentLogo_refuge_340_200.jpg contre l’homophobie.Cet appel est désormais en ligne sur le site de l’association et peut être signé en cliquant ici.

  • 11.230 soutiens à la liberté de circulation des séropos sur Facebook

    On pense que sur Facebook, seuls les groupes inutiles ou drôles fonctionnent. Et bien pas seulement puisque la cause que j’ai créée pour la carte 13 pays anti sida.jpgliberté de circulation et d’installation des séropositifs a dépassé les 11.000 membres – 11.236 exactement. L’occasion pour moi de vous rappeler qu’aujourd’hui encore, la moitié des pays de l’ONU interdisent l’installation sur leur territoire aux personnes séropositives et 12 interdisent même l’entrée pour un simple séjour. Les Etats-Unis ont voté, il y a plus d’un an, la levée de cette interdiction mais elle n’est pas vraiment efficiente… J’ai récemment saisi l’ambassade américaine pour qu’ils précisent les conditions d’entrée et la mise en place de cette levée d’interdiction pour les séropos. En tous cas, même si les medias n’évoquent pas cette scandaleuse discrimination, le combat continue et doit continuer pour la liberté de circulation. Les Séroposifis ne sont ni des délinquants, ni des terroristes. Juste des malades !

  • Ma devise en T-shirt

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    Je vous avais déjà annoncé que pour fêter mes 50 étés - et pour celles et ceux qui partagent cet anniversaire -, je m’étais amusé à concevoir un T-shirt humoristique sur ce cap important mais parfois difficile… Et bien, je persévère avec cette fois-ci un T-shirt et un mug reprenant cette devise qui m’a accompagnée depuis la révélation de ma séropositivité et m’a, au final, portée chance « l’avenir dure toujours. » Ca valait bien un T-shirt ! Cliquez ici pour rejoindre ma boutique virtuelle

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  • Fin d’été à Ibiza !

    Après avoir fait une pré-rentrée depuis le … 10 août, je vais profiter dès ce soir de six jours à Ibiza et donc regoûter aux vacances. Aussi curieux que cela puisse paraître, je n’ai jamais mis les pieds sur cette ile célèbre et tendance. Jeune, j’ai juste été à plusieurs reprises à Palma. Ce voyage m’a en partie été offert par plusieurs de mes amis comme cadeau pour mes 50 ans.avion air france.jpg

    Cette escapade à quelques jours d’une rentrée très chargée pour moi tombe à pic et me permet de prolonger mon été. Merci à mes amis pour ce beau cadeau.

  • Brunö, le film : le pire et le … meilleur

    Comme je l’ai posté sur mon Twitter, juste après avoir vu Brunö, ce film est le pire et le… meilleur.

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    Drôle de sentiment quand vous sortez de votre cinéma. J’ai ris aux éclats et j’ai été gêné pour ne pas dire choqué par certains scènes si trash que je me demande encore ce qu’elles apportent à ce film. D’ailleurs, c’est plus une succession de sketches qu’un film avec une histoire construite et dans lequel le spectateur se laisse prendre. Là des gens se font prendre, si je peux me permettre cette vulgarité, mais c’est rarement le spectateur. J’ai lu que ce film aiderait à la tolérance vis-à-vis des gays. Je n’en suis pas sûr après avoir entendu mes voisins qui parlaient avec écœurement à la sortie du film des gays  qui sont je répète : « des hommes qui ne sont pas des hommes. »

    En même temps, Brunö réussit à nous faire mourir de rire et même à nous émouvoir. Je ne regrette pas d’avoir vu ce film, mais n’y emmenez pas des homophobes qui seront confortés dans leur mauvais instinct, ni des militants gays qui crieront à la vulgaire caricature. Vous pouvez y emmener des amis pas coincés qui ont envie d’une comédie décalée, vulgaire et second degré dans lequel ils y trouveront le pire mais aussi, soyons justes, le meilleur.

  • Papa, 37 ans déjà…

    Le 25 août 1975, du haut de mes 13 ans, j’assistais au décès de mon papa. A peine 13 ans pour le connaître.

    Aujourd’hui, coïncidence, je fais le service presse de mon nouveau livre « les Voleurs de liberté » dans lequel j’évoque le décès de mon père qui était aussi mon premier contact direct avec la mort. En 1973, c’était pour moi une terrible révélation : la vie a une fin… Aujourd’hui, la mort est de plus en plus taboue car 75% des Français meurent à l’hôpital et 24% seuls. Et beaucoup de leurs proches ne les voient même pas. La mort est cachée. Un simple accident de parcours…Une erreur ! On a tous oubliés que la mort est une étape de la vie, la dernière…

  • Finir…

    Je continue mes rapides notes de lectures d’été. « Finir », récit de la comédienne Monique Jouvancy, est paru en avril dernier aux éditons « La chambre d’échos. » Maison d’édition dont j’ai découvert qu’elle avait son siège dans mon cher 12ème arrondissement.

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    « Finir » n’est pas le livre le plus amusant de mon été, puisqu’il raconte la fin choisie d’un homme atteint d’un mal incurable et qui sombre peu à peu… Mais ce petit livre émouvant mérite l’heure nécessaire pour le lire – il ne fait que 84 pages. Mais 84 pages très bien écrites et d’une belle intensité. Le long récit d’un départ programmé, retardé et accompli minutieusement avec le concours de l’épouse mais aussi des médecins. Un livre qui démontre que la décision de partir n’est pas simple à mettre en œuvre dans notre pays qui refuse le suicide assisté poussant bien des malades à tenter de fous suicides – c’est aussi le cas dans ce livre où le héro tente de se suicider avec des cachets et un sachet en plastique sur la tête et se rate…

    « Le livre est fini. Il te garde. Tu es dedans » conclut l’auteure avec émotion et amour.

  • Belle entrée sur Twitter

    Alors que je ne suis vraiment impliqué sur Twitter que depuis un mois et demi, mon entrée n’est pas passée totalement inaperçue puisque selon Social Medias Actualités de juillet, j’entre dans le classement des politiques sur Twitter et me retrouve à la  21ème place – meilleure place des nouveaux entrants. Et je me retrouve même à la huitième place du classement dans la présence sur Twitter en juillet.twitter_logo_header.png

    En attendant, je m’amuse toujours de voir à quelle vitesse la présence sur le web évolue. Avant, il fallait avoir un site, puis un blog, ensuite faire des podcasts, être sur Facebook, Myspace. Et maintenant, Twitter est incontournable. Jusqu’à la prochaine invention du web où l’on se précipitera toutes et tous. Dur de suivre !!!

  • Merci les banques !

    Un milliard d’euros mis de côté par BNP-Paribas pour récompenser ses traders : et alors, nous disent les dirigeants de cette banque ? Alors qu’au moment de la crise, 3000 milliards de fonds publics ont été mobilisés à travers le monde pour sauver le système bancaire, on aurait puCoup de gueule.jpg attendre des ces banques au moins un peu de pudeur. Au moment où tant de familles connaissent la précarité, où les dossiers de surendettement n’ont jamais été aussi nombreux - 205.297 dossiers soit plus 12,6% sur un an ! -, on attendrait un peu de solidarité des banques qui ont été sauvées grâce aux impôts des Français. Le 25 août, l’Elysée a convoqué les banquiers. Espérons que ce ne sera pas une simple réception entre gens de bonne famille, mais bien un recadrage pour que les banquiers, après avoir été aidés, sachent participer aux nécessaires efforts qui s’imposent à tous pendant cette crise. Un vœu pieux ?

  • L’émouvant « courage d’une mère »

    Comme beaucoup d’entre vous, j’ai été très ému par l’histoire de Marie-Laure Picat, cette maman courageuse, condamnée par la médecine, et qui veut, avant de partir pour l’ultime voyage, s’assurer que ses quatre jeunes enfants - Julie, Thibault, Matthieu et Margot - ne seront pas séparés après sa mort et continueront à vivre dans leur petite ville. Entourés de leurs amis et de ceux qui les aiment.

    Son histoire, elle l’a raconté dans un livre émouvant « Le courage d’une mère » paru en mars dernier chez Oh éditions.

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    J’ai gardé ce livre sur ma table de chevet n’arrivant pas à l’ouvrir par peur d’être submergé par l’émotion et la tristesse. J’avais tort car ce livre que j’ai enfin lu cet été - plutôt dévoré d’un trait - est un livre d’espoir. Il montre que même dans la pire des situations - une maladie mortelle -, on peut défier le sort. Avec une énergie folle, malgré la souffrance et les effets secondaires des chimios, Marie-Laure va réussir ce qui semblait impossible : obtenir que la famille d’accueil qu’elle a choisie puisse obtenir l’agrément pour garder ses 4 enfants. Car malheureusement, il n’est pas possible pour un parent qui sait qu’il va mourir de décider de l’avenir de sa progéniture. Marie-Laure, elle, y est arrivée… Pour elle, pour ses enfants. Pour tous ceux, nombreux, qui vivent le même drame. Elle est partie le 9 août dernier...

  • Les « curieuses » certitudes du Conseil d’Etat sur la fin de vie

    Dans le cadre de mes lectures de l’été - la moins drôle mais pas la moins utile - : le rapport du conseil d'Etat sur la bioéthique et notamment sur la fin de vie. A la lecture de ce rapport de 145 pages paru à la Documentation française, on se demande si les élites sont en phase avec la vie et la ... mort des Français ! Ceci dit je ne regrette pas la lecture de ce document qui me confirme dans le sentiment d’un certain complot de l’élite pour asseoir la décision du gouvernement de ne pas avancer sur cette question si importante pour tant de Français.
    Deux bonnes nouvelles dans ce rapport cependant. Il reconnaît la position de l’ADMD qui dénonçait l’exclusion de la question de la fin de vie de la révision des lois bioéthique. Un premier désaveu pour M. Leonetti.Livre Coneil d'Etat9782110077127_GF.jpg
    Deuxième désaveu pour ceux qui estiment que rien ne doit changer et que la loi est bonne, le conseil d’Etat déplore : « une inapplication partielle de la loi du 22 avril 2005, qui rend d’autant plus fragile la vocation qu’a cette loi de constituer une alternative crédible et durable aux demandes de légalisation de l’euthanasie. » Allant même plus loin : « L’analyse et les propositions du présent rapport sont largement induites par ce constat de faille. » Assassin pour M. Leonetti et ceux qui se gargarisent de la justesse de notre législation sur la fin de vie.
    Mais au lieu de tirer de vraies conclusions de ces lacunes, le Conseil d’État affirme péremptoire que tout s’arrangera quand il y aura un accès généralisé aux soins palliatifs. Prenant comme preuve qu’en Grande-Bretagne « où les soins palliatifs font partie de la culture médicale […], la question de l’euthanasie ne se pose pratiquement jamais. » On ne sait pas d’où ressort cette affirmation alors que le débat ne cesse, comme en France, d’être relancé en Grande-Bretagne.
    Oubliant les exemples hollandais et belges, nos sages osent même conclure : « Mais la politique de développement des soins palliatifs, dont le Conseil d’Etat recommande la mise en œuvre – on croyait qu’elle l’était, d’après M. Leonetti ! -, devrait avoir pour effet de rendre de plus en plus rares, voire inexistantes, de telles situations. »
    Circulez, tout ira donc bien, assure un conseil d’Etat sûr de lui sans autre élément scientifique que ses certitudes !!! Avec de telles affirmations dénuées de fondement et contraires aux exemples étrangers, on comprend aisément pourquoi la France reste à la traîne de l’Europe sur bien des questions….

  • La pauvreté, ça continue l’été…

    On s’inquiète des SDF et de l’appauvrissement de beaucoup d’entre nous essentiellement en hiver. Comme si l’été, tous les problèmes s’arrangeaient ! Comme si la pauvreté disparaissait. Comme si vivre sans toit en été était tolérable… Cette année, crise aidant, les associations de solidarité sont assaillies : 100.000 personnes supplémentaires soutenues par les restaurants du coeur créés par le regretté Coluche qui ne s’imaginait sûrement pas que, près de 20 ans plus tard, son association devrait soutenir annuellement 800.000 personnes. Pour la Croix Rouge, c’est 15% de repas supplémentaires servis en 2008. Bref, la crise touche de plus en plus et celles et même celles et ceux d’entre nous qui se croyaient épargnés ne le sont plus. Pensons-y…

  • Grippe A : bientôt la tempête ?

    Il y a quelques jours, je revenais sur l’impérieuse nécessité de ne pas oublier le sida en cette période où tous les efforts se concentrent sur la pandémie de Grippe A HH1N1 qui devrait nous submerger cet automne… La tempête annoncée se prépare et semble arriver. Mais ses dégâts sont encore modestes, bien en dessous de ceux d’une grippe saisonnière.
    Plus que jamais, j’insiste : il faut bien sûr continuer notre veille, préparer le pire. Mais sans jamais succomber au catastrophisme. Aujourd’hui nous n’en sommes pas là. Et nous en sommes même loin. Que les responsables gouvernementaux fassent leur travail et nous préparent au mieux à cette pandémie, mais qu’ils ne l’utilisent pas pour nous faire oublier que nous vivons aussi une autre crise : celle d’un chômage qui monte et qui devient insupportable.

  • Clotilde Reiss libérée mais assignée à l’ambassade de France

    Clotilde Reiss été libérée dimanche. C’est bien sûr une bonne nouvelle qui nous réjouit toutes et tous. Mais, tout n’est pas encore terminé pour la jeune française car elle reste assignée à l’ambassade de France. En attendant, réjouissons-nous qu’elle n’est pas passée la dernière nuit en prison et espérons qu’elle sorte vite de cette pseudo affaire d’espionnage dans laquelle elle n’aurait jamais dû être mise en cause.

  • Mes T-shirts pour les cinquantenaires et les autres !

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    Rassurez-vous, je ne suis pas devenu « designer » durant mes vacances… Ayant découvert par hasard un site qui permet de créer et de diffuser ses propres créations de tee shirts et gadgets, je me suis d’abord amusé à créer un T-shirt pour celles et ceux qui, comme moi, fêtent leurs 50 étés cette année. Plusieurs modèles pour hommes et pour femmes sont d’ores et déjà disponibles avec le texte suivant : « Je n’ai pas 50 ans, j’en ai 18 avec 32 ans d’expérience. » Vous pouvez les voir en cliquant ici. Et d’autres modèles suivront… En fait, après la politique, je vais peut-être me reconvertir dans la confection… Ne riez pas ! (lol)

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  • Joyeux anniversaire ma petite Sheila !

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    Sheila, vous le savez, c’est un peu ma grande sœur. Celle qu’on appelle quand la vie vous joue de mauvais tours, les jours de tempête. Aujourd’hui, c’est son anniversaire. C’est ton anniversaire. Alors je voulais te remercier encore et toujours : merci d’être là, et te rappeler comme je te l’ai encore dit publiquement le jour de mes 50 étés, je t’aime. Tout simplement. Mais avec tout mon cœur.

     

  • Plateforme de Houellebecq, why not ?

    Livre Houellebecq4103K4CV65L__SS500_.jpgJe continue en ce 15 août la revue de mes lectures de l’été. En ce jour de fête religieuse - n’y voyez aucune provocation ! -, j’ai envie de revenir sur « Plateforme », un vieux roman de Michel Houellebecq. J’ai ce romain depuis bien longtemps sur mes étagères - L’ai-je acheté, me l’a-t-on offert, je n’en sais rien ! -, mais je n’arrivais pas à l’ouvrir et à le lire. La réputation de son auteur me décourageait. J’ai finalement dépassé ces trops beaux sentiments pour lire ce livre sous le beau soleil de la Mer Noire. Certes, j’y ai retrouvé les ingrédients qui font peser une odeur de scandale autour des livres de Houellebecq, comme des scènes de sexes abondantes et tellement crues mais si réalistes qu’on finit presque pas se sentir coupable de devenir un voyeur et aussi cette manière discutable de parler de l’Islam…
    Mais je le confesse, je me suis fait prendre par l’histoire de ce petit fonctionnaire à la vie tellement ordinaire, presque sans intérêt – selon les mots de l’auteur – qui vit avec étonnement une année fulgurante faite d’amour et d’expériennces sexuelles intenses avec une jeune executive woman. Une histoire somme toute banale mais bien écrite et au final, malgré des débuts toussotteux, on vibre au long des 350 pages et on est presque triste de terminer ce livre qui finit mal - tout ne finit-il pas mal ? – et que vous lisez d’une traite. Alors, Houellebecq, why not ?

  • Vers 11h05, dans les Grandes Gueules sur RMC

    J’interviendrai ce vendredi vers 11h05 en ouverture de l’émission de RMC « les Grandes Gueules. » l’occasion, je l’espère, de pouvoir rétablir certaines vérités sur le Logo RMC.jpgdossier de Florence et de rappeler son innocence.
    Lire aussi Le Point (ici), les Dernières Nouvelles d'Alsace (ici), L'édito du Grand Journal de TV5 (ici), la Dépêche du Midi (ici), La Presse Canadienne (ici), La Voix du Nord (ici), et  France Soir (ici).

  • Reportage d'I-télé sur la conférence de presse pour Florence Cassez