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michel houellebecq

  • Houellebecq et ses drôles de particules…

    Cet été, je vous avais confessé avoir lu pour la première fois un roman de Michel Houellebecq – Plateforme – et avoir été en partie séduit par celui qui apporte un ton original à la nouvelle littérature française. Faisant abstraction des déclarations inacceptables de l’auteur sur l’Islam en 2001, je me suis plongé dans « Les particules élémentaires. » Si ce livre m’a moins séduit que Plateforme je reconnais que cet univers désabusé fait de plein de misère affective m’interpelle et m’intrigue.

    Livre particules Elément 51WRAS1PF4L._SS500_.jpg

    Certes, j’ai souvent décroché dans la lecture de ce livre qui ressemble bien à une autobiographie de l’auteur et surtout décrit sans complaisance ses proches, notamment sa mère et sa demi-sœur ici campée par un demi-frère. Ce livre, qui a obtenu le Prix Novembre, est inégal. A bien des moments, surtout à la lecture des dernières pages, je décrochais. Mais d’autres passages fulgurants m’ont aussi emporté. On y retrouve bien sûr du sexe débridé qu’aime tant à décrire Houellebecq à tel point que tout est fait pour rendre mal à l’aise le lecteur. Mais au final, ce livre m’a encore donné envie d’aller plus loin dans la connaissance de l’univers de ce romancier qui m’énerve parfois mais dont l’univers noir me séduit souvent.

  • Plateforme de Houellebecq, why not ?

    Livre Houellebecq4103K4CV65L__SS500_.jpgJe continue en ce 15 août la revue de mes lectures de l’été. En ce jour de fête religieuse - n’y voyez aucune provocation ! -, j’ai envie de revenir sur « Plateforme », un vieux roman de Michel Houellebecq. J’ai ce romain depuis bien longtemps sur mes étagères - L’ai-je acheté, me l’a-t-on offert, je n’en sais rien ! -, mais je n’arrivais pas à l’ouvrir et à le lire. La réputation de son auteur me décourageait. J’ai finalement dépassé ces trops beaux sentiments pour lire ce livre sous le beau soleil de la Mer Noire. Certes, j’y ai retrouvé les ingrédients qui font peser une odeur de scandale autour des livres de Houellebecq, comme des scènes de sexes abondantes et tellement crues mais si réalistes qu’on finit presque pas se sentir coupable de devenir un voyeur et aussi cette manière discutable de parler de l’Islam…
    Mais je le confesse, je me suis fait prendre par l’histoire de ce petit fonctionnaire à la vie tellement ordinaire, presque sans intérêt – selon les mots de l’auteur – qui vit avec étonnement une année fulgurante faite d’amour et d’expériennces sexuelles intenses avec une jeune executive woman. Une histoire somme toute banale mais bien écrite et au final, malgré des débuts toussotteux, on vibre au long des 350 pages et on est presque triste de terminer ce livre qui finit mal - tout ne finit-il pas mal ? – et que vous lisez d’une traite. Alors, Houellebecq, why not ?