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banques

  • Merci les banques !

    Un milliard d’euros mis de côté par BNP-Paribas pour récompenser ses traders : et alors, nous disent les dirigeants de cette banque ? Alors qu’au moment de la crise, 3000 milliards de fonds publics ont été mobilisés à travers le monde pour sauver le système bancaire, on aurait puCoup de gueule.jpg attendre des ces banques au moins un peu de pudeur. Au moment où tant de familles connaissent la précarité, où les dossiers de surendettement n’ont jamais été aussi nombreux - 205.297 dossiers soit plus 12,6% sur un an ! -, on attendrait un peu de solidarité des banques qui ont été sauvées grâce aux impôts des Français. Le 25 août, l’Elysée a convoqué les banquiers. Espérons que ce ne sera pas une simple réception entre gens de bonne famille, mais bien un recadrage pour que les banquiers, après avoir été aidés, sachent participer aux nécessaires efforts qui s’imposent à tous pendant cette crise. Un vœu pieux ?

  • 1300 milliards pour les banques, 10 pour le sida ?

    La crise financière a parfois du bon : elle démontre que lorsqu’il y a une volonté politique, on peut trouver les moyens pour tenter de sortir d’une crise. Les Européens ont trouvé 1300 milliards d’euros et la France 360 milliards pour les Banques Françaises. On peut se réjouir d’ailleurs du rôle du chef de l’Etat français pour tenter de nous sortir de la crise.Central_Bank_041107.jpg
    Mais dans le même temps, la mobilisation de telles sommes laisse rêveur. On sait qu’aujourd’hui seuls 3 millions des 9 millions de personnes qui vivent avec le sida, et qui en ont un besoin urgent, ont un traitement. Pourtant, il faudrait juste 10 à 12 milliards pour soigner ces 7 millions de personnes – surtout des Africains – qui meurent dans une indifférence totale – aujourd’hui 5700 personnes vont mourir du sida. Avec l’effort qui est fait en faveur des banques, on peut espérer que les Etats vont comprendre qu’empêcher 7 millions de personnes de mourir est aussi possible. Et pour des sommes dérisoires comparés à celles mobilisées aujourd’hui. Encore en faut-il la volonté… Nos vies valent bien celles des banques, non ?