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jean léonetti

  • Assez de leçons M.Leonetti. Pas vous !

    Assez de leçons M.Leonetti. Pas vous !
    Dans Le Point, vous aviez indiqué avoir « arrêté des respirateurs », non pas pour soulager des mourants, « mais pour …libérer des lits ! »
    Abominable de faire cela à des personnes qui n’ont rien demandé.
    A l’ADMD-FRANCE, nous nous battons pour que le mourant soit respecté, même s’il veut mourir le plus tard possible.
    Un médecin ne peut décider seul de la mort d’un être humain !
    Et surtout pas pour des conditions financières ou d’organisation…
    Pour celles et ceux qui ne s’en rappellent pas ou doutent de la tenue de ces propos, je donne toutes les références de l’interview de M. Leonetti dans #LeSerment2Berne !
     
    Le Point, le 27 mars 2008, Jean Leonetti déclarait :
    « En réanimation, j’ai fait comme tous mes collègues, j’ai arrêté des respirateurs.Souvent sous la pression car il fallait libérer des lits… » (page 15 de mon livre "Le Serment de Berne - de la mort solitaire à la Mort solidaire !)
    Indécent de donner des leçons dans ces conditions.

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  • Manifestation à 13h30 de l'ADMD à Antibes

    Alors que notre Assemblée générale se déroule à Antibes, ville dont le maire est le militant anti euthanasie Jean Leonetti, l'ADMD manifestera symboliquement en face du palais des Congrès pour rappeler qu'il devient urgent d'avoir une loi d'Ultime Liberté.

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  • CP de l'ADMD : fin de vie, l'ADMD déplore qu'une fois encore le malade soit oublié !

    Fin de vie, l’ADMD déplore qu’une fois encore le malade soit oublié.

    Après plusieurs mois de débats, la commission mixte paritaire (CMP) composée de députés et de sénateurs a statué sur la proposition de loi Claeys-Léonetti « créant de nouveaux droits en faveur des malades et des personnes en fin de vie ».
    Jean-Luc Romero, président de l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité, déplore le manque d’ambition des parlementaires, pire le manque d’humanité dont ils ont fait preuve pour traiter ce sujet majeur. Une fois encore, les parlementaires sont déconnectés des réalités et ne répondent pas aux attentes de 96% de leurs concitoyens, favorables à la légalisation de l’euthanasie, en refusant de mettre le malade au centre de la décision.
    La commission mixte paritaire a finalement adopté le texte retenu par l’Assemblée nationale, qui ne représente en rien une avancée réelle pour les patients en fin de vie et leur famille.
    Comme solution ultime, fruit d’un consensus mou, le texte prévoit pour seule issue la déshydratation et la dénutrition…
    Pour l’ADMD et Jean-Luc Romero, ce n’est pas acceptable, et ils entendent plus que jamais poursuivre leur combat en faveur d’une loi réelle loi d’ultime liberté, d’une loi respectueuse des volontés des patients et de leur dignité.

  • 22 avril 2005 – 22 avril 2015 - 10 ans de la loi fin de vie

    22 avril 2005 – 22 avril 2015 :

    10 ans de la loi Leonetti sur la fin de vie,

    10 ans d’échec, 10 ans de tragédies

     

    On prend les mêmes et on recommence…

     

    Dans Ma mort m'appartient le président de l’ADMD fait le bilan de ces 10 années d’échec

     

    Mercredi 22 avril 2015, la loi relative aux droits des malades et à la fin de vie, dite loi Leonetti, du nom de son rapporteur, fêtera ses dix ans.

     

    Durant ces dix années, de Vincent Humbert à Vincent Lambert, on meurt toujours mal en France. Dix ans de rapports, de missions d’évaluation, d’avis. Tous constatent l’échec de la mise en œuvre de la loi, la surdité d’une partie du corps médical, les souffrances des patients en fin de vie dans notre pays, le manque cruel de soins palliatifs. Dix ans de sondages aussi. Tous démontrent que les Françaises et les Français sont très largement favorables à la légalisation de l’euthanasie et du suicide assisté.

     

    Au terme de ces dix années, les artisans de cette loi devraient être obligés de rendre des comptes devant les Français. Car combien de drames ont été provoqués par cette loi et son corolaire, le décret du 29 janvier 2010 sur la sédation ? Durant ces dix années, combien de drames auraient pu être évités si, tout simplement, en respectant les malades, on avait accepté de les écouter et de respecter leur volonté, le droit à leur ultime liberté ?

     

    Pourtant, dix ans après, sans aucun état d’âme, on prend les mêmes et on recommence. Jean Leonetti est toujours à la manœuvre pour éviter que les citoyens puissent bénéficier de ce droit ultime de disposer de leur propre corps et de leur propre fin de vie. Dix ans que le clergé et les associations anti-choix veulent priver les Français du droit à disposer d’eux-mêmes.

     

    Dix ans après, l’Assemblée nationale, dans un souci illusoire de consensus, dans une fausse appréciation de ce qui n’est sûrement pas une avancée en matière de fin de vie – la mort par dénutrition et déshydratation – plébiscite le nouveau texte de Jean Leonetti, cautionné par Alain Claeys, et refuse d’ouvrir un nouveau droit, celui de mourir dans la dignité.

     

    Dix ans après, alors que Jean Leonetti nous explique encore et toujours que sa loi n’est pas un échec, mais que les médecins ne la connaissent pas assez, le président de l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité, Jean-Luc Romero, dans un livre d’entretien, rappelle ce qu’est la réalité de la fin de vie en France, ces drames qui pourraient être évités grâce à une loi de légalisation de l’aide active à mourir, identique à celle qui existe en Belgique et qui y fait consensus.

     

     

    Dans Ma mort m’appartient, Jean-Luc Romero, rappelant le souvenir de ses disparus, accuse les voleurs de liberté de mettre tout en œuvre pour refuser aux Français leur ultime liberté, celle de choisir en fin de vie le moment et la manière d’éteindre soi-même sa propre lumière.

  • Merci pour votre mobilisation pour la 1ère dédicace de Ma mort m’appartient !

     

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    Mardi, pour le pré-lancement de mon nouveau livre écrit avec Claire Bauchard, vous avez répondu présent massivement.
    Cela nous a beaucoup touchés.
    J’espère que vous aimez ce livre.
    Quelques photos souvenirs de ce moment chaleureux où j’ai eu aussi la joie de retrouver Guy Bedos !

     

  • Invité de Wendy Bouchard sur Europe 1 à 13h30

    Alors que les députés doivent adopter le funeste projet Leonetti sur la fin de vie, je serai l’invité de Wendy Bouchard sur Europe 1 à 13h30 pour un débat avec un adversaire de l'euthanasie.

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  • Rassemblement de militants ADMD parisiens à 14h devant l’Assemblée nationale

    Ce mardi, à 14h, l’ADMD appelle ses adhérents parisiens à venir manifester pacifiquement devant l’Assemblée nationale à 14h00.
    Alors que le texte sur la fin de vie doit être discuté à partir de 16h00 par les députés, il s’agit de dire non à la troisième mouture de la loi Leonetti. (1ère mouture en 2005, 2ème en 2008) Cette loi a totalement échoué sur les soins palliatifs, l’obstination déraisonnable et les directives anticipées.
    Je sais que cet horaire et ce jour sont impossibles pour beaucoup d’entre vous, mais il est important que celles et ceux qui le peuvent nous rejoignent.
    La loi que nous souhaitons n’enlève rien à personne et respecte toutes les consciences.
    Il faut que les pouvoirs publics nous entendent enfin !

     

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  • Mon itw sur LCI sur la fin de vie

  • Bureau national de l’ADMD

    En fin de journée, je présiderai le bureau national de l’ADMD. Il s’agira de préparer notre réaction au dépôt du texte Leonetti/Claeys dont de nombreuses sources nous confirment que cette mission accouchera d’une souris avortée.

     

  • Non à une loi Leonetti de gauche !

    Le mercredi 10 décembre, les députés Alain Claeys et Jean Leonetti doivent remettre un texte au président de la République qui devrait être une proposition de loi sur la fin de vie.
    Si Alain Claeys a semblé vouloir aller plus loin que le « laisser mourir » de la loi de 2005, le militant anti euthanasie Jean Leonetti s’y est opposé fermement et, comme nous le redoutions, aurait bien sûr gagné la partie…
    Il n’y aurait dans leur texte ni légalisation de l’euthanasie ni autorisation de suicide assisté !
    Certes, nous ne pourrons qu’approuver l’opposabilité des directives anticipées que nous réclamons depuis presque 10 ans. Mais cela est bien maigre…
    Nous aurons donc droit à un droit à « être endormis » !
    Pour cela des médecins feront des gestes actifs, mais la mort pourra prendre des jours voire des semaines. On est en pleine euthanasie mais on préfère laisser mourir les gens de faim et de soif plutôt que d’entendre leur demande de partir sans souffrance entourés des leurs.
    Si mes inquiétudes se confirment, il nous reviendra, à l’ADMD, d’exiger que le gouvernement prenne ses responsabilités et présente un autre projet de loi qui entende enfin les 96% de Français qui demandent la légalisation de l’euthanasie.
    Une chose est sûre, nous dirons « Non à une loi Leonetti de gauche » !

     

  • Plan de mon intervention devant la mission fin de vie Claeys/Leonetti

    A noter que M. Leonneti n'a pas daigné m'adresser la parole, ni me poser une seule question durant mon heure d'audition. Et il est un des deux députés à travailler sur la loi fin de vie. Drôle de conception de la démocaratie et de la politesse !!!

    Question préalable posée aux députés :
    Une question préalable est importante pour la suite de mon intervention.
    Pourriez-vous m’indiquer l’étendue de votre mission ? En effet, la presse s’est fait l’écho de positions contradictoires.
    Alors que la lettre de mission du 1er ministre évoque notamment « les circonstances précises dans lesquelles l’apaisement des souffrances peut conduite à abréger la vie dans le respect de l’autonomie de la personne », M. Leonetti affirme que cette mission ne traiterait ni de l’euthanasie ni du suicide assisté, et M. Claeys assurant que rien n’était tabou ?

    Messieurs les députés,
    Je développerai ces trois points au cours de cette audition.
    -       La fin de vie n’est pas une affaire médicale, mais bien citoyenne,
    -       La loi d’avril 2005 n’est pas une loi sur les droits des patients,
    -       La loi que nous voulons : accès universel aux soins palliatifs, légalisation de l’euthanasie et du suicide assisté, opposabilité des directives anticipées.

    1)    La question de la fin de vie n’est pas une affaire médicale mais bien citoyenne.

    Comme pour l’avortement ou la PMA, il est nécessaire d’avoir un soignant pour faire l’acte, mais ces questions sont d’abord d’ordre citoyen et éthique.
    Contrairement à la question de l’euthanasie, elles n’ont pas été confisquées par quelques mandarins ou pseudos experts qui en font leur fonds de commerce depuis 30 ans, sans écouter les Français.
    La mobilisation dans les réunions de l’ADMD et l’explosion des adhésions dans notre association (58 000) démontrent que les Français veulent rester citoyens jusqu’au bout.
    Cette affaire concerne 100% des Français et je reste étonné que les missions menées le soient surtout auprès de mandarins (Déjà 24 professionnels de santé auditionnés par cette mission sur 32 personnes hors religieux ! Combien de malades ?)
    Les Français comprennent les enjeux de cette question comme l’a démontré le jury citoyen créé par le CCNE. Chaque Français est expert de sa propre fin de vie. Comme par hasard, leurs conclusions ne sont prises en compte par aucune autorité.

    2)    La Loi d’avril 2005.

    L’ADMD a joué son rôle pour la faire connaitre. Nous sommes les seuls à avoir faire un document grand public alors que nous n’avons aucune subvention de l’Etat, contrairement à certaines associations anti-euthanasie.
    -       Mais cette loi est une loi faite pour les médecins. J’ai subi bien des quolibets en le disant depuis des années.
    Aujourd’hui, le Pr Ameisen le dit lui-même :
    « La loi Leonetti de 2005 est une loi sur les devoirs des médecins, pas sur les droits des patients. » (La Croix du 24 octobre 2014).
    Ces affirmations sont confirmées par les sondages. Seuls 19% des Français pensent que la loi de 2005 permet le respect de la volonté du mourant. (Ifop/Le Pèlerin – septembre 2012)

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  • Une loi de dernière liberté. Pas une loi Leonetti de gauche !

    La nomination par le président Hollande du député ultraconservateur Jean Leonetti pour travailler sur une loi sur la fin de vie a surpris et déçu tous les militants du droit de mourir dans la dignité.
    Alors que 9 Français sur 10 souhaitent la légalisation de l’euthanasie, François Hollande a nommé un militant anti euthanasie et qui n’a pas manqué de rappeler que sa mission n’avait pas pour finalité la légalisation de l’euthanasie.
    Pourtant d’autres voix de gauche assurent le contraire !
    Qui croire et comment comprendre ce qui a suscité cette nomination très controversée ?
    En attendant, seule certitude : il va falloir à l’ADMD beaucoup d’énergie et de mobilisation pour obtenir la loi voulue par une immense majorité de Français.
    Vous pourrez compter sur mon énergie et ma combattivité pour que cet automne nous soyons enfin écoutés et je l’espère entendus …
    Forts du souvenir de notre amie Nicole Boucheton qui a dû s'exiler en Suisse pour mourir dans la dignité, nous n’accepterons jamais une loi Leonetti de gauche !
    Lire ou écouter aussi : RTL (ici), Le Point (ici), Le Figaro (ici), le Midi Libre (ici), Le Parisien (ici), l'Alsace (ici), LCI (ici), Le Lab-Europe 1(ici).

     

  • Une rentrée choc et chargée pour l’ADMD !

    La très désagréable surprise que nous a faite le président de la République en nommant notamment le député très conservateur et activiste anti euthanasie Jean Leonetti pour préparer une loi sur la fin de vie nous oblige à redoubler nos efforts pour obtenir enfin une loi qui légalise l’euthanasie.
    Nous avons eu beaucoup d’espoir avec l’élection de François Hollande et d’une majorité de députés qui nous assuraient soutenir notre demande d’une loi d’Ultime Liberté. Deux ans plus tard, rien n’est fait et, de missions en commissions, plus personne ne sait réellement quelle est l’intention de François Hollande sur la fin de vie.
    L’ADMD, avec ses 56 000 adhérents, n’a été ni associée, ni prévenue du choix de deux députés pour travailler sur une énième mission. Cela nous est apparu comme du mépris pour la plus grande association travaillent dans le champ de la fin de vie. Mais, la déception passée, nous ne restons pas sur des ressentiments.
    A l’ADMD, au contraire, nous avons décidé de mettre toutes nos forces à la rentrée pour que le pouvoir entende raison et respecte ses promesses électorales.
    Dès le 6 septembre, nous organiserons 100 pique-niques pour notre Ultime Liberté à travers toute la France. Le 13 septembre, à Strasbourg, nous mobiliserons au cours d’une grande manifestation avec des associations étrangères.
    En octobre, à Paris, un grand meeting sera organisé. Enfin, à l’occasion de la journée mondiale pour le droit de mourir dans la dignité, le 2 novembre prochain,100 rassemblements seront organisés dans le pays et une campagne de communication choc sera lancée.
    A titre personnel, je reprendrai un tour de France pour mobiliser militants et élus.
    Une rentrée choc et chargée pour l’ADMD !

     

  • Communiqué du 24 avril 2013

    Communiqué du 24 avril 2013

     

    De peur d’une loi qui permettrait à chaque citoyen de pouvoir enfin maitriser son propre parcours de fin de vie (respect de la proposition n°21), Jean Leonetti propose de légiférer ce qui existe déjà (loi du 22 avril 2005 et décret du 29 janvier 2010) et qui permet aux Français en fin de vie, de manière inhumaine et hypocrite, de mourir de faim et de soif

     

    Non, la sédation terminale de monsieur Leonetti n’est pas une avancée !

     

    La PPL n°754 est une manœuvre d’enfumage !

     

    La commission des affaires sociales de l’Assemblée a rejeté le texte.

     

                    A l’occasion des récents débats sur la fin de vie et des débats à venir à l’Assemblée nationale, il a souvent été question de la sédation terminale.

     

                    La proposition de loi n°754 déposée par Jean Leonetti, rejetée par la commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale le 17 avril dernier et qui sera discutée le jeudi 25 avril 2013 viserait à parfaire le dispositif de la loi du 22 avril 2005. En apparence…

     

                    La loi 2005-370 du 22 avril 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie, dite loi Leonetti, prescrit par son article 2 et introduit à l’article L. 1110-5 du code de la santé publique, la disposition suivante : « Si le médecin constate qu’il ne peut soulager la souffrance d’une personne, en phase avancée ou terminale d’une affection grave et incurable, quelle qu’en soit la cause, qu’en lui appliquant un traitement qui peut avoir pour effet secondaire d’abréger sa vie, il doit en informer le malade, sans préjudice des dispositions du quatrième alinéa de l’article L. 1111-2, la personne de confiance visée à l’article L. 1111-6, la famille ou, à défaut, un des proches. »

     

                    Selon l’article 2 du décret 2010-107 du 29 janvier 2010 relatif aux conditions de mise en œuvre des décisions de limitation ou d’arrêt des traitements à visée curative, et d’un arrêt de la nutrition et de l’hydratation (considérées par la médecine française comme des traitements), « le médecin met en œuvre les traitements, notamment antalgiques et sédatifs ».

     

                    Ces protocoles – double effet et sédation, terminale ou en phase terminale, selon les auteurs – conduisent inévitablement à la mort car le patient est endormi profondément, inconscient, et « la médecine se retire », c'est-à-dire qu’il n’y a plus ni traitement, ni hydratation, ni alimentation ; seuls demeurent les soins de confort. Et chacun des acteurs a parfaitement conscience de l’issue, sans toutefois en connaître l’échéance.

     

                    Ce que veulent les Français à plus de 90% - et les médecins à 60% - c’est la légalisation de l’euthanasie, c'est-à-dire une aide active à mourir grâce à un traitement létal. Parce que la mort, lorsque la vie est arrivée à son terme, interviendra en quelques minutes. La sédation, quant à elle, pouvant prendre entre quelques heures et quelques semaines selon l’état des organes vitaux du patient en fin de vie, dans des souffrances certaines pour le patient comme pour les accompagnants.

     

                    Dans le cas de Michel Salmon, exposé dans le documentaire d’Anne Georget intitulé Quand un homme demande à mourir et diffusé sur France 5 le 5 octobre 2012, atteint d’un locked-in syndrom à la suite de plusieurs AVC, la Maison médicale Jeanne-Garnier, établissement parisien de soins palliatifs, a appliqué à sa demande, en mars 2011, une sédation terminale qui, par la combinaison de traitements sédatifs, la privation de l’alimentation et de l’hydratation, ont conduit à son décès intentionnel en plusieurs semaines. Et ceci, dans le cadre de la loi du 22 avril 2005 et des décrets pris en la matière.

     

                    Cette prétendue découverte de la sédation terminale, proposée par le Conseil national de l’Ordre des médecins dans sa communication du 14 février 2013 et qui figure dans une nouvelle proposition de loi déposée par Jean Leonetti et qui sera discutée à l’Assemblée nationale en séance publique le 25 avril 2013 (n°754 enregistrée à la présidence de l’Assemblée nationale le 27 février 2013) ne vise qu’à réécrire la loi du 22 avril 2005, dont l’expérience nous prouve combien elle crée des drames liés à la fin de vie et, surtout, à détourner l’attention des parlementaires de la proposition n°21 faite par le président de la République au cours de sa campagne électorale du printemps 2012 et visant à permettre à celui qui le souhaite de bénéficier d’une assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité.

     

                    De plus, en proposant la validation des directives anticipées par le médecin et par le patient, cette nouvelle proposition de loi marque un recul par rapport à la démocratie sanitaire et à la liberté du patient de rédiger, seul, ses directives anticipées. Ces directives anticipées, selon le docteur Leonetti, n’aurait aucun effet contraignant, le médecin restant libre en cas « d’urgence vitale immédiate ». Rappelons que dans les pays du Benelux, les directives anticipées s’imposent au corps médical quand bien même elles n’auraient pas été validées par un médecin. Ainsi, s’agissant d’un testament, ce document n’a pas à recevoir une forme d’imprimatur du corps médical.

     

                    Enfin, la constitution d’un collège médical pour mettre en œuvre la sédation restreint encore les droits des patients. Les lois néerlandaise et belge, qui existent depuis plus de dix ans et fonctionnent sans dérives, prévoient deux médecins. Les propositions de loi débattues à l’Assemblée nationale (novembre 2009) et au Sénat (janvier 2011) prévoient le recours à quatre médecins. Créer ce collège rendra tout avis unanime impossible dans des délais raisonnables et, par défaut, le patient sera laissé à ses souffrances et n’obtiendra pas satisfaction.

     

                    Les Françaises et les Français ne veulent plus d’une loi du « laisser-mourir », comme qualifie Jean Leonetti lui-même le dispositif pensé en 2005 ; ils veulent, pour ceux qui le demandent en conscience et de manière réitérée, une loi qui permette de respecter, enfin, la seule volonté du patient, comme elle existe déjà aux Pays-Bas, en Belgique et au Luxembourg.

     

                    L’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité a envoyé un argumentaire aux parlementaires afin de les informer et qu’ils ne votent pas une loi Leonetti bis... encore plus restrictive que la précédente.

     

  • Pas de loi Leonetti bis ou de loi Leonetti de gauche !

    Dans l’art de l’enfumage sur la question de la fin de vie, l’UMP Jean Leonetti est devenu maître.
    Avec de nombreux élus de son groupe, il a déposé pouune proposition de loi pour préciser les conditions de mise en œuvre de la sédation terminale.
    Curieusement, ce texte n’est qu’une simple redécouverte de la sédation terminale mais est surtout destiné à détourner l’attention des parlementaires de la proposition 21 faite par le président de la République au cours de sa campagne du printemps 2012 et visant à permettre à celui qui le souhaite de bénéficier d’une assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité.
    De plus, en proposant la validation des directives anticipées par le médecin et le patient, cette nouvelle proposition de loi marque un net recul par rapport à la démocratie sanitaire et à la liberté du patient de rédiger, seul, ses directives anticipées. Rappelons que dans les pays du Benelux, les directives anticipées s’imposent au corps médical.
    Pire, le député UMP propose même que la décision de procéder à une sédation ne soit plus prise par le médecin mais par un collège de médecins complexifiant cette décisions et l’éloignant encore plus du patient en fin de vie qui n’est décidemment pas maître des décisions qui le concernent.
    Ce que veulent les Français à plus de 90 % - et les médecins à 60% - c’est la légalisation de l’euthanasie et du suicide assisté.
    La sédation terminale peut prendre entre quelques heures et trois semaines. Les Français ne veulent plus se contenter d’une loi du laisser mourir comme qualifie Jean Leonetti le dispositif de la loi de 2005. Ils veulent, pour ceux qui le demandent en conscience et de manière réitérée, une loi qui permette de respecter, enfin, la seule volonté du patient, comme elle existe aux Pays-Bas, en Belgique et au Luxembourg.
    Non à une loi Leonetti bis ! Non à une loi Leonetti de gauche !

     

     

     

  • Meeting ADMD à 17h00 à Antibes

    C’est sur les terres de l’anti euthanasie Jean Leonetti que j’animerai une réunion publique de l’ADMD ce vendredi 1er juin à 17h00 à la Maison des associations d’Antibes.
    Je rappellerai, au cours de ce débat, à quel point il est important d’avoir une nouvelle Assemblée nationale qui entende enfin les 94% de Français favorables à la légalisation de l’euthanasie.
    En fin de réunion, je dédicacerai les Voleurs de liberté.
    Je vous attends nombreuses et nombreux.

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  • Débat sur la campagne choc de l'ADMD avec Jean Leonetti

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  • Sur la fin de vie, Jean Leonetti a encore un train de retard !

    Sur la fin de vie, une fois de plus, Jean Leonetti a un train de retard.
    Oui, il faut un débat citoyen sur l’euthanasie comme le réclame l’ADMD.
    Non, ce débat ne doit pas avoir lieu après la présidentielle mais bien sûr avant !
    La fin de vie nous concerne toutes et tous et ce sont tous les Français qui pourront s’exprimer après le débat présidentiel sur les options des candidats sur la fin de vie.
    En ce qui me concerne, en 2012, je ne pourrai voter pour un candidat qui se prononce contre l’euthanasie.

  • Avec Jean Leonetti, la droite la plus conservatrice au gouvernement !

    L’arrivée de Jean Leonetti au gouvernement est presque passée inaperçue. Certes le poste qui lui a été attribué n’est qu’un secrétariat d’Etat. Mais celui qui se présente comme un grand humaniste a montré, ces dernières années, qu’il était toujours aux côtés des plus conservateurs et des plus durs de la majorité sur les questions de société.
    Sur l’euthanasie, la bioéthique ou l’homoparentalité, il a constamment défendu une vision très religieuse de ces dossiers. Il s’est battu avec acharnement contre toute évolution du droit sur bien des questions de société. Il a notamment fait capoter le statut de beaux-parents, pourtant promis par Nicolas Sarkozy, pour éviter que les familles homoparentales en bénéficient. Sur l’euthanasie, il a bataillé avec les Vannneste et autres députés pro life pour empêcher toute légalisation de l’euthanasie. Grâce à lui, nous avons aussi les lois bioéthiques les plus rétrogrades de l’Europe. Pour le récompenser de son conservatisme, il est désormais au gouvernement. Vivement 2012…

  • Viré d’un débat sur la fin de vie par Jean Leonetti !

    Il y a plusieurs mois, les francs-maçons du « Droit humain » m’avaient officiellement invité à participer le 7 juin dernier à un débat sur la question de la fin de vie avec des partisans et des opposants à l’euthanasie. J’avais volontiers et immédiatement accepté cette invitation.
    Quelques jours avant ce débat, j’ai reçu un courrier très gêné du président du « Droit humain » me précisant que « les circonstances nous ont placé dans une situation fort inconfortable à votre égard » car ils ont appris « bien tard », par l’intermédiaire du secrétariat de M. Leonetti que ce dernier ne souhaitait pas débattre de ce sujet avec moi…
    J’ai donc purement et simplement été viré de ce débat parce que M. Leonetti faisait un caprice et semble t-il avait peur de débattre une nouvelle fois avec moi. Il est vrai que lors de notre dernière rencontre sur BFM TV, j’avais pu en direct démontrer les nombreuses contre vérités qu’assène M. Leonetti sur la fin de vie et l’euthanasie.
    Cette attitude d’exclusion ne l’honore pas mais j’avoue aussi être un peu surpris qu’une institution respectable et pluraliste comme le Droit humain cède ainsi aux caprices de M. Leonetti dont les convictions laïques restent à prouver !