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bioéthique

  • Invité au Forum européen de bioéthique à Strasbourg

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  • Jean Leonetti, toujours défenseur des revendications des lobbys ultra religieux

    Le député et médecin Jean leonetti assure toujours être un grand élu laïc. Pourtant, à regarder de près ses positions sur la famille, la fin de vie et, ces jours-ci, la bioéthique, force est de constater qu’il défend presque toujours les positons les plus conservatrices et qu’il s’aligne bien souvent sur celles des associations ultra religieuses. On l’a vu quand il dirigeait un groupe de travail sur le statut de beau-parent au sein du groupe UMP. Non seulement, il a enterré cette réforme pourtant promise par Nicolas Sarkozy, mais il avait dès le début de sa mission assuré que quoi qu’il arrive ce statut ne serait pas étendu aux couples homosexuels et à leurs enfants.
    Sur la fin de vie, je n’ai pas besoin de développer : il est, à la joie des pro life, l’un des plus virulents opposants à l’euthanasie. Je l’ai longuement démontré dans mon livre « Les voleurs de liberté ».
    Une nouvelle fois, il vient de tomber encore le masque sur les lois bioéthiques. Alors que le Sénat a détricoté le texte ultra conservateur dont M. Leonetti est un des rédacteurs - le Sénat a notamment ouvert la PMA aux lesbiennes -, ce dernier assure qu’il fera revenir l’Assemblée sur les rares avancées faites par le Sénat. Désormais, ceux qui font mine de croire au discours très laïc que donne en public le député Leonetti savent qu’il est toujours le défenseur des positions des ultra religieux sur les questions de société. Il a le droit, bien sûr. Mais qu’il assume enfin ! La démocratie, c’est aussi avancer à visage découvert !

  • Les perles du Conseil d’Etat (2)

    Le 2 août dernier, j’ai évoqué sur ce blog les curieuses certitudes qu’assénait le Conseil d’Etat dans le rapport qu’il a établi à l’occasion de la révision de lois bioéthiques. Tout semble orienté avec la composition du groupe de travail qui a rédigé ce rapport puisque sur 63 personnalités auditionnées, 38 professions médicales et 26 professeurs dont 7 professeurs d’universités. Et Seuls 5 responsables associatifs…
    Pire, 9 militants anti-euthanasie seront entendus contre 1 pro (moi) : Marie de Hennezel, Pr Emmanuel Hirsh, Pr Axel Kahn, Pr Bernard Kanovitch, Jean-Marie Le Mene, Pr Jean-François Mattei, Pr Arnold Munnich, Mgr Pierre d’Ornellas, Pr Louis Puybasset. Je vous reproduis quelques affirmations de ce rapport sur la question de la fin de vie. Sans commentaires… Ou presque !

    Rapport lois Bioéthiques9782110077127_GF.jpg



    Les certitudes du Conseil d’Etat : les soins palliatifs, remède miracle !

    « Si le droit aux soins palliatifs est ainsi rendu plus effectif, le Conseil d’Etat estime que les demandes de légalisation de l’euthanasie perdront leur objet, et que les situations dans lesquelles le médecin, dans un souci d’humanité, décide de transgresser l’interdit de mettre fin à la vie deviendront quasiment inexistantes. » (Page 11)
    « Mais la politique de développement des soins palliatifs, dont le Conseil d’Etat recommande la mise en œuvre – on croyait qu’elle l’était, d’après M. Leonetti ! -, devrait avoir pour effet de rendre de plus en plus rares, voire inexistantes, de telles situations. » (Page 118)

    Les contre-vérités sur la Grande-Bretagne

    Prenant comme preuve qu’en Grande-Bretagne « où les soins palliatifs font partie de la culture médicale […], la question de l’euthanasie ne se pose pratiquement jamais. » (Page 118)
    On ne sait pas d’où ressort cette affirmation alors que le débat ne cesse, comme en France, d’être relancé en Grande-Bretagne.

  • Les « curieuses » certitudes du Conseil d’Etat sur la fin de vie

    Dans le cadre de mes lectures de l’été - la moins drôle mais pas la moins utile - : le rapport du conseil d'Etat sur la bioéthique et notamment sur la fin de vie. A la lecture de ce rapport de 145 pages paru à la Documentation française, on se demande si les élites sont en phase avec la vie et la ... mort des Français ! Ceci dit je ne regrette pas la lecture de ce document qui me confirme dans le sentiment d’un certain complot de l’élite pour asseoir la décision du gouvernement de ne pas avancer sur cette question si importante pour tant de Français.
    Deux bonnes nouvelles dans ce rapport cependant. Il reconnaît la position de l’ADMD qui dénonçait l’exclusion de la question de la fin de vie de la révision des lois bioéthique. Un premier désaveu pour M. Leonetti.Livre Coneil d'Etat9782110077127_GF.jpg
    Deuxième désaveu pour ceux qui estiment que rien ne doit changer et que la loi est bonne, le conseil d’Etat déplore : « une inapplication partielle de la loi du 22 avril 2005, qui rend d’autant plus fragile la vocation qu’a cette loi de constituer une alternative crédible et durable aux demandes de légalisation de l’euthanasie. » Allant même plus loin : « L’analyse et les propositions du présent rapport sont largement induites par ce constat de faille. » Assassin pour M. Leonetti et ceux qui se gargarisent de la justesse de notre législation sur la fin de vie.
    Mais au lieu de tirer de vraies conclusions de ces lacunes, le Conseil d’État affirme péremptoire que tout s’arrangera quand il y aura un accès généralisé aux soins palliatifs. Prenant comme preuve qu’en Grande-Bretagne « où les soins palliatifs font partie de la culture médicale […], la question de l’euthanasie ne se pose pratiquement jamais. » On ne sait pas d’où ressort cette affirmation alors que le débat ne cesse, comme en France, d’être relancé en Grande-Bretagne.
    Oubliant les exemples hollandais et belges, nos sages osent même conclure : « Mais la politique de développement des soins palliatifs, dont le Conseil d’Etat recommande la mise en œuvre – on croyait qu’elle l’était, d’après M. Leonetti ! -, devrait avoir pour effet de rendre de plus en plus rares, voire inexistantes, de telles situations. »
    Circulez, tout ira donc bien, assure un conseil d’Etat sûr de lui sans autre élément scientifique que ses certitudes !!! Avec de telles affirmations dénuées de fondement et contraires aux exemples étrangers, on comprend aisément pourquoi la France reste à la traîne de l’Europe sur bien des questions….

  • Bioéthique : protester contre la caricature de débat

    Aujourd’hui se déroule à la maison de la chimie la synthèse des états généraux de la bioéthique. Ce qui devrait être un grand débat avec les Français se révèle être une caricature de débat où seuls les experts ont eu la parole – si on excepte les Français tirés au sort pour intervenir !!! M. Leonetti, qui préside le comité gérant le débat, mais qui est aussi le rapporteur de la mission parlementaire est non seulement à l’origine de ce non-débat mais a aussi exclu la fin de vie de la révision des lois bioéthiques. On n’en attendait pas moins de lui !

    Pour protester contre ce déni de démocratie, les militants de l’ADMD tracteront ce matin devant des stations du métro parisien et surtout devant la maison de la chimie où se rassembleront les experts invités à cette synthèse. La France des experts contre les Français, voilà à quoi se résume ce grand débat sur un sujet important de la vie quotidienne des Français.

  • 88% des Français pour la fin de vie dans les lois bioéthiques

    Dépêche 19-06-09.jpg

  • Bioéthique : débat confisqué

    Je vous reproduis le communique de presse que j’ai fait au nom de l’ADMD sur le lancement de la consultation sur le débat bioéthique.

    Communiqué du 5 février 2009


    Etats Généraux de la Bioéthique : le Gouvernement verrouille le débat citoyen promis et censure les Français



    Lors du lancement des états généraux de la bioéthique par la ministre de la santé, hier, le dispositif retenu a été révélé : rien à voir avec le grand débat citoyen promis par le Gouvernement.
    Afin de verrouiller la discussion et d’être certain du résultat conforme à l’esprit conservateur qui anime nos actuels décideurs politiques, le grand débat a été réduit à 3 petites réunions (Marseille, Rennes et Strasbourg), sur des sujets très pointus qui ne peuvent intéresser que des spécialistes et auxquelles ne sera convié qu’un « public autorisé ».
    Contrairement aux propos de la ministre de la santé lors de ses vœux aux forces vives en janvier dernier, il n’y a aucune volonté de rendre les citoyens français acteurs de la révision des lois de bioéthique qui concernent pourtant leur propre vie.
    Et contrairement à l’espoir qu’avait suscité le Conseil d’Etat chargé par le Premier ministre de la préparation de la révision de ces lois en auditionnant le président de l’ADMD, reconnaissant ainsi que la fin de vie doit être intégrée dans les lois de bioéthique. Le Gouvernement choisit de n’entendre que les éternels spécialistes qui ont réponse à tout… pourvu qu’on ne change rien.
    Débat de spécialistes, résultats connus d’avance conformes à la ligne politique, censure du public : de qui se moquent le Gouvernement et Jean Leonetti qui, comme par hasard, mènera ce débat ?
    L’ADMD rappelle que, selon les derniers sondages, de 86 à 90 % des Français sont favorables à une loi légalisant l’euthanasie. Ces Français sont également des électeurs qui se rappelleront qu’ils sont privés de leur liberté.