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armistead taupin

  • « Mona et son Manoir » de Armistead Maupin, pour continuer à vibrer au rythme des iconiques et friendly Chroniques de San Francisco !

    Comme beaucoup de fans inconditionnels des chroniques de San Francisco, j’attendais avec beaucoup d’impatience le 10ème tome « Mona et son Manoir » sorti déjà depuis un moment en Grande-Bretagne.
    Bien sûr, j’ai été déstabilisé par le lieu de cet épisode - la Grande-Bretagne - et non plus Barbary Lane à San Francisco.
    Que ce tome ne soit pas la suite du dernier épisode, « Anne Madrigal », était aussi troublant et déstabilisant.
    Mais finalement, revenir en arrière, permet aussi de retrouver l’iconique héroïne de cette saga, Anna Madrigal vivante alors qu’Armistead Maupin l’avait fait disparaitre à la fin de son neuvième tome.
    Ça valait bien cela.
    Cheminer avec Mona, devenue chatelaine à Easley House dans les Cotswolds et bien sûr Michael et Wilfred, est une vraie joie. En fait, cet épisode avec son intrigue policière est parfaitement jubilatoire. Même si on est bien loin des chroniques originelles…
    Je le redis, pour chaque tome, ces livres ont beaucoup aidé les gays et les séropositifs de ma génération. Celui-ci se déroule avant l’arrivée des trithérapies avec son cortège de morts souvent arrachés si jeunes à un avenir prometteur.
    Certes, le sida n’y est pas présent en permanence comme dans « Michael Tolliver est vivant » (épisode 7), mais son ombre est là. Et c’est bien ainsi. Là, sans être vraiment là…
    Retrouver une partie de la famille du 28, Barbary Lane est réconfortant et a illuminé mon été.
    Bien sûr, j’espère que ce dixième livre ne sera pas le dernier.
    On a plus que jamais besoin de continuer à vibrer au rythme des chroniques de San Francisco… Pour beaucoup de ses lecteurs, et j’en fais partie, cette saga, c’est toute une partie de notre vie… Cette série nous aura incontestablement aidé à surVivre, puis à vivre.
    Merci Armistead !

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  • « Bye-bye Barbary Lane » de Armistead Maupin, la madeleine indispensable de tant de gens de ma génération !

    Alors que je viens de recevoir le dixième tome des Chroniques de San Francisco, Mona et son manoir, qui est récemment sorti en France, je relis une énième fois les épisodes précédents des Chroniques et cette fois-ci, le 6ème épisode « Bye-Bye Barbary Lane. »
    Ce tome qui s’achève avec le départ de Mary-Ann, une des héroïnes récurrentes de la saga, pour New York est aussi un des ouvrages qui évoque beaucoup la vie avec le VIH de Michael, l’une des autres stars de ces histoires.
    Cet épisode m’a vraiment beaucoup aidé par le passé à vivre avec ce virus qui me rongeait à un moment où les actuels et efficaces traitements n’existaient pas. La littérature est souvent thérapeutique. Ces chroniques et, particulièrement ce sixième tome, m’ont peut-être sauvé. Cela peut paraitre être excessif, mais il est sûr que sans les livres de Armistead Maupin, je n’aurai jamais accepté aussi facilement l’homme que je suis…
    A lire sans modération…

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  • « D’un bord à l’autre » de Armistead Maupin, jubilatoire et si humain

    Il y a quelques mois, j’ai repris la lecture des chroniques de San Francisco et je viens d’achever le cinquième tome de la saga qui en compte désormais dix.
    Comment de simples chroniques écrites dans le San Francisco Chronicle ont-elles pu devenir des livres iconiques ?
    Mais surtout des livres qui aident à vivre. Vraiment.
    Ces livres m’ont incontestablement aidé à me construite en tant que gay et ont soulagé souvent mon parcours tortueux de personne séropositive.
    Ce tome est particulier car Mouse, auquel je me suis tant identifié, y évoque beaucoup le VIH dont il est atteint. Le virus est un peu le fil rouge de cet épisode.
    Merci Armistead Maupin qui aide tant des personnes à avancer grâce à ses romans.
    Toujours caustique et émouvants, ses personnages sont tellement attachants qu’on a l’impression qu’ils sont les membres de notre famille.
    Michael - Mouse-, Mary-Ann, Brian, Dee Dee ou encore la mystérieuse Mme Madrigal nous entrainent dans un univers fantasque, mais rempli d’amour.
    Ce cinquième épisode vous emporte dans un tourbillon d’aventures inattendues et dans un débordement de sentiments.
    A lire ou à relire… Absolument.

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  • « Babycakes », comme un avant-goût du prochain roman d’Armistead Maupin…

    Je continue de me replonger dans l’univers fantasque et queer d’Armistead Maupin en relisant ses Chroniques de San Francisco - neuf tomes à ce jour parus en France.
    Après avoir relu les trois premiers tomes, j’achève la lecture du quatrième épisode « Babycakes. »
    Quelle joie d’y retrouver Michael Tolliver, ce héro gay et séropositif, auquel je me suis tellement identifié pour continuer à vivre et à survivre du VIH à une époque où tout espoir paraissait impossible. Avec lui, je retrouvais espoir et confiance en l’avenir. Comme quoi, les livres nous aident vraiment à vivre…
    Ce tome est, des décennies avant, annonciateur du dixième numéro des Chroniques, qui est récemment sorti en anglais, puisqu’il met en scène Michael dans un voyage à Londres, où il retrouve par hasard, Mona, l’une autres héroïnes de cette série, qui s’était sauvée de San Francisco, sans donner aucune nouvelle aux habitants du 28 rue Barbary Lane.
    Mona est ici - déjà ! - évoquée comme la Dame du Manoir, presque le titre du nouvel opus « Mona of the manor. »
    Autant dire qu’avant sa sortie en France, la lecture de « Babycakes » est indispensable pour comprendre la suite des Chroniques.
    Et bien sûr, comme pour chaque livre de Armistead Maupin, vous êtes assurés de passer du bon temps et de vous rappeler qu’au final, la vie vaut le coup d’être vecue…

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