Le 1er décembre est un jour où ne cessent de tourner dans ma tête les noms de tous mes amis fauchés si tôt
Le 1er décembre est un jour où ne cessent de tourner dans ma tête les noms de tous mes amis fauchés si tôt, si jeunes par le sida.
Pourquoi eux ?
Pourquoi suis-je toujours là ?
La violence de la décision de Donald Trump d’interdire aux administrations américaines de célébrer cette date et d’honorer nos morts ajoute à mon immense tristesse, une colère noire.
Heureusement, j’ai aussi en tête une amie chère, @linerenaud qui fut une des premières à savoir mon statut et qui sut trouver les mots.
Son combat inlassable contre le sida panse un peu mes plaies …
Et la mobilisation de tant de militants à travers le monde me fait croire encore que la fin de la transmission du #VIH reste possible.