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homosexualite

  • Enfin une avancée pour la justice et la reconnaissance des injustices passées !

    Enfin une avancée pour la justice et la reconnaissance des injustices passées !
    La réparation des personnes condamnées pour homosexualité entre 1945 et 1982 est une étape essentielle. On regrette la tardiveté de ce texte pour la France contrairement à nos voisins européens.
    À titre d’exemple, l'Espagne en 2007 ainsi que l’Allemagne, en 2017, avaient déjà adopté une loi synonyme à celle qui devra être très prochainement adoptée en France.
    Merci au sénateur @Hussein Bourgi pour son engagement essentiel en faveur de l'égalité et de la mémoire.

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  • Robert Badinter a marqué son siècle. Il nous laisse un grand héritage.

    Un grand homme nous a quittés.
    Robert Badinter, qui a permis l’abolition de la peine de mort en France, un combat que nous devons porter dans le monde entier. Il aura défendu et propagé toute sa vie des valeurs humanistes, comme en 1982 en soutenant la dépénalisation de l’homosexualité.
    Robert Badinter a marqué son siècle. Il nous laisse un grand héritage.
    Mes profondes pensées à sa famille et à ses proches.

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  • Réhabiliter, c’est aussi réparer.

    Très heureux que le Sénat ait ouvert la voie à la reconnaissance de la responsabilité de l’Etat dans les condamnations, entre 1942 et 1982, des personnes homosexuelles, sur proposition de Hussein Bourgi et les senateurs PS.
    Un vote à l’unanimité encourageant pour la réhabilitation de près de 10000 victimes, mais qui ne permet malheureusement pas la mise en place de mesures de réparations.
    Réhabiliter, c’est aussi réparer.

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  • La pénalisation de l’homosexualité est contraire à l’égalité et aux libertés de tous.te.s...

    Il était important pour moi de co-signer cette tribune de TETUmag.La pénalisation de l’homosexualité est contraire à l’égalité et aux libertés de tous.te.s, nous devons la combattre. Nous recevrons à ce sujet une conférence de l’ADUH et Stop Homophobie le 6 mars.

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  • Denis Quinqueton, à lire pour tout savoir !

    Denis Quinqueton publie un petit livre d’une soixantaine de pages, « Loi du août 1942, après son café au lait et sa tartine, Pétain réprima l’homosexualité ». Un livre très utile au moment où l’on célèbre les 40 ans de la dépénalisation totale de l’homosexualité.Je vous conseille sa lecture car on y apprend beaucoup de choses. D’abord que si cette pénalisation a été signée par Pétain, elle aurait pu l’être plus tôt sous la 3ème République agonisante.Il nous rappelle aussi qu’avant la loi du 4 août 1982 qui abrogeait enfin la pénalisation de l’homosexualité – 9000 personnes seront condamnées au titre de la précédente loi -, sous le gaullisme flamboyant, l’obsession anti LGBTQI fonctionnera à plein avec notamment le vote, en 1960, de l’homosexualité parmi les fléaux sociaux au même titre que la tuberculose ou l’alcoolisme… Sans oublier, en 1968, la reconnaissance de la classification de l’homosexualité dans les maladies mentales…Ce livre nous rappelle aussi qu’il fallut après l’élection de François Mitterrand interdire les descentes de police dans les lieux gays, les fichiers et bien sûr ne plus considérer l’homosexualité comme une maladie mentale.Au moment où des pays se radicalisent, notamment en Afrique avec le Cameroun, le Sénégal et peut-être le Mali prochainement, ce livre basé sur les travaux d’historiens et la presse de l’époque, s’avère particulièrement utile et démontre, une fois de plus, que le progrès n’est pas toujours linéaire et qu’il faut continuer à se battre pour défendre les libertés. Toutes les libertés.
    A lire pour tout savoir…

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  • 40 ans après, des avancées mais toujours autant de combats à mener

    40 ans après, des avancées mais toujours autant de combats à mener - 4 août 1982 - 2022
    #dépénalisation #homosexualité #Parisestfiere

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  • Reconnaître le passé homophobe de la France !

    Quarante ans après la dépénalisation de l'homosexualité, une prise de parole, au plus haut niveau de l'État, est nécessaire pour reconnaître le passé homophobe de la France !
    J’ai signé cet appel dans TETU mag et je vous invite à relayer et à signer.

  • Rencontre avec Michel Engama, président de CAMFAIDS au Cameroun.

    Rencontre avec le militant des Droits Humains et de la lutte contre le Sida, Michel Engama, président de CAMFAIDS au Cameroun. Bravo pour son action inlassable pour les personnes vulnérables de ce pays. Il faut un sacré courage pour s’y battre pour les droits des minorités !

  • Au Sénégal, ils veulent faire de l’homosexualité un crime !

    Les personnes LGBTQI étaient déjà passibles d’amende et de prison au Sénégal.
    Ça ne suffit pas aux religieux et aux politiciens : ils veulent faire de l’homosexualité un crime !
    Et qu’en dit l’Europe ???
     

  • Bravo Tom Daley, nouveau champion olympique.

    Bravo Tom Daley, nouveau champion olympique. Un des rares champions à assumer son homosexualité ! Il est un modèle sportif, mais aussi un exemple pour beaucoup de jeunes LGBTQI.
    Bravo et merci à lui de faire aussi avancer l’inclusion dans le sport. On l'attend pour Paris 2024 !

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  • 17 mai, une date si symbolique.

    17 mai, une date symbolique.
    Elle commémore la décision de l’OMS, du 17 mai 1990, de ne plus considérer l’homosexualité comme une maladie mentale. Elle permet aussi de rappeler que nos droits sont récents ! #IDAHOT2021 #17Mai #Parisestfiere

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  • "Il n'est pas normal que dans un pays comme le nôtre, on meurt aussi mal..." - LCP

  • faisons de la lutte contre le sexisme et les LGBT phobies la Grande cause nationale 2019 ! (ma tribune dans le Huffington Post)

    Recrudescence des actes homophobes : faisons de la lutte contre le sexisme et les LGBT phobies la Grande cause nationale 2019 !

     

    J’ai observé avec consternation la multiplication inquiétante des agressions homophobes en France. Pas plus tard que mardi, le président d’Urgence Homophobie a été brutalisé à la sortie d’un restaurant. La semaine dernière, c’est un couple de femmes qui était agressé. Sans oublier le terrible meurtre d’une personne transgenre, il y a quelques semaines. Ces actes de déferlement de haine et de violence sont devenus des épisodes quasi quotidiens. Devant ces faits, nous ne pouvons garder le silence. Nous devons condamner et agir sans plus attendre.
    Nous constatons toutes et tous également que la parole homophobe s’est généreusement libérée depuis l’ouverture du mariage aux couples de même sexe. Un sondage de l’IFOP réalisé au printemps dernier nous informe en ce sens que plus d’un homosexuel sur deux a dû faire face à des discriminations en raison de son orientation sexuelle. Je redoute que de nouvelles agressions aient lieu, en proportion toujours plus croissante.
    Mettre la puissance publique au service de tous les citoyens
    Tout ceci interpelle notre responsabilité à toutes et à tous, élus locaux, parlementaires et Gouvernement, et nous intime l’ordre de mettre la puissance publique au service de tous les citoyens. Nous avons, en effet, trop longtemps établi une hiérarchie entre les discriminations. Être raciste et antisémite, c’est heureusement grave et intolérable. En revanche, être sexiste, homophobe ou transphobe, c’est vu comme une forme de liberté d’expression ! Nous devons cesser avec ce deux poids, deux mesures.
    Cela passe par la mobilisation de la société dans son ensemble. L’école a un rôle important à jouer, car au-delà des différences qui peuvent nous distinguer les uns des autres, l’institution scolaire reste le dénominateur commun de tous les Français. Aujourd’hui des associations comme SOS Homophobie ou le CRIPS Ile-de-France font un travail remarquable dans la sensibilisation de nos jeunes. Ce genre de dispositifs doit être généralisé sur tout le territoire. Nous devons le concevoir avant tout comme un service public et pas uniquement comme la mobilisation volontaire de quelques associations ou quelques collectivités locales.
    L’heure est donc à la mobilisation générale. Tout le monde doit être impliqué et, en première ligne, nos institutions car elles sont le miroir de notre société, une société qui pointe du doigt, qui raille, qui brutalise. Les témoignages de personnes victimes de discriminations en raison de leur orientation sexuelle et qui peinent à porter plainte ne manquent pas. C’est pourquoi nous devons sensibiliser celles et ceux dans la police qui assurent l’accueil des victimes. Si depuis 2017, tous les policiers en formation initiale bénéficient d’un module de deux heures, nous regrettons que cela ne soit pas suffisant et ne corresponde pas à la réalité du terrain. La formation des policiers en poste depuis plusieurs années est par ailleurs peu, voire pas du tout traitée. Certaines associations comme SOS Homophobie ou encore Flag tentent de combler ce manque. Mais c’est avant tout à l’État de s’en saisir en coordination avec les associations.
    L’urgence d’un long et rigoureux débat national.
    Aussi, chacun peut remarquer que le débat actuel sur les LGBT phobies, bien qu’il alerte l’opinion publique, ne produit pas assez d’informations pertinentes pour la compréhension de ce phénomène. La dernière étude parlant du profil des agresseurs remonte à 2011. Il s’agissait alors du rapport annuel de SOS Homophobie.
    Il est donc aujourd’hui plus que jamais nécessaire de mettre la lumière sur ces comportements et organiser un grand débat national. Pour ce faire, j’ai proposé au Premier ministre que la lutte contre le sexisme et les LGBT phobies soit déclarée Grande cause nationale 2019.
    Il est en effet important de prendre le temps d’impliquer tous les secteurs sociaux : éducation, justice, santé, sécurité, mais aussi les affaires étrangères et consulaires dans un travail de réflexion collective, et ce en employant une approche innovante et orientée sur la formulation de solutions concrètes et rapidement déployables.

  • Ma 4ème Chronique pour l’émission de Brigitte Lahaie sur Sud Radio

    Bonjour Brigitte, Bonjour à votre invitée Anne-Clotilde Ziégler et à tous les auditeurs,
    Heureux de vous retrouver pour ce rendez-vous désormais hebdomadaire.
    Si vous le voulez bien, je termine aujourd’hui sur la succession de coming out auxquels nous avons assistés dans le monde politique ces derniers mois et donc sur la relation de nos élus à l’homosexualité et plus généralement à la question LGBTQI.
    A celles et à ceux qui n’ont pas suivi ma chronique, la semaine dernière, je rappelle qu’en 1960, l’homosexualité était un fléau social pour nos parlementaires puis dès 1968, une maladie mentale. Et cela durera jusque 1981.
    On sent que ces derniers mois, le rapport compliqué des responsables politiques avec l’homosexualité évolue. Enfin ! 
    Il est vrai que, depuis les dernières élections, de plus en plus d’élus de droite, de gauche et même d’extrême-droite ont fait leur coming out.
    Ce qui ne se dit pas n’existe pas dans le champ politique. Pendant longtemps, il a été tabou, en France, de parler de son homosexualité et peu d’élus ont osé faire, ces 30 dernières années, ce qu’on appelle un coming out, c’est-à-dire sortir du placard en assumant publiquement son homosexualité.
    Le premier coming outmédiatique d’une personnalité politique importante ne se fera vraiment en France qu’en 1997 - il y a à peine plus de 20 ans -, avec l’ancien ministre et maire de Pau, André Labarrère.
    A 70 ans, celui qui ne voulait pas dire son homosexualité du vivant de sa mère, écrira même un roman à clés « Le bal des célibataires. »
    J’ai eu la chance de connaître cet homme plein d’humour et il ne regrettera jamais d’avoir été ce courageux pionnier.
    En 1998, nous sommes en pleins débats sur le PACS. Bertrand Delanoë, candidat à la mairie de Paris, décide de faire son coming out dans l‘émission Zone Interdite sur M6.
    Il le fera avec une grande pudeur et refusera d’y revenir, excepté pour le documentaire Homopoliticus que nous avions écrit avec Alex Dzerdz.
    Cette déclaration de celui qui va devenir le premier maire officiellement gay de la capitale aura beaucoup d’impact alors que les parlementaires s’écharpent sur le PaCS au Parlement.
    En 1999, c’est Françoise Gaspard, députée-maire de Dreux, qui révélera son homosexualité devenant ainsi la première femme parlementaire à le faire.
    Depuis, on remarquera les coming out souvent médiatique de Christophe Girard, Philippe Meynard, Roger Karoutchi, Bruno Julliard, Franck Riester, Luc Carvounas, et quelques autres.
    Mais durant les dernières législatures, il n’y avait jamais plus de deux ou trois députés officiellement gay. Une seule sénatrice lesbienne Corinne Bouchoux sous le pécédent Sénat. Aucun élu transgenre.
    Avec cette nouvelle élection législative, il y a un plus d’un an, quelque chose a changé.
    Aujourd’hui, sept députés sont officiellement gays – on triple le nombre ! - et une députée, Laurence Venceunebrock-Mialon, devient la deuxième femme de l’histoire de l’Assemblée nationale à dire son homosexualité.
    A noter, et c’est cela qui est vraiment nouveau, qu’il y a désormais des députés LGBT de gauche mais aussi de droite. Et étonnant, mais vrai, deux députés sont issus du parti de Marine le Pen.
    Enfin et, pour la première fois, un groupe d’études sur les questions LGBTQI a été créé à l’Assemblée et réunit une quinzaine de députés sur… 577…
    Je relativiserai cependant car de tels groupes existent depuis bien longtemps dans les Parlements qui nous entourent.
    Et puis, surtout, ce mouvement est encore bien timide comparé aux démocraties voisines.
    Par exemple, en Grande-Bretagne, 45 députés ont dit leur homosexualité… Presque 9 fois plus qu’en France…
    On a donc encore du chemin à faire, mais nous venions de loin.
    En tous cas et incontestablement, ces coming out sont utiles et exemplaires.
    A mardi prochain… 

  • Retrouvez ma chronique hebdo "Sexy News" dans l'émission de Brigitte Lahaie sur Sud Radio vers 14H20

    Comme tous les mardis, vous pourrez retrouvez ma chronique hebdo "Sexy News" dans l'émission de Brigitte Lahaie sur Sud Radio vers 14H20. Je parlerai aujourd'hui de la relation compliquée des élus avec les questions LGBTQI.

  • Paris Prize for LGBT Rights

    L'an passé, en rendant mon rapport sur l'attractivité LGBTQI de Paris à la maire de Paris qui m'avait missionné sur ce sujet, je suggérais dans ma première proposition que Paris distingue tous les ans, le 17 mai, journée mondiale contre l'homophobie et la transphobie, des militants et/ou des associations qui en France et dans le monde oeuvre contre les préjugés, pour la dépénalisation ou pour l'égalité.
    Cette proposition avait été acceptée par Anne Hidalgo qui remettra donc ce 17 mai le 1er Paris Prize for LBBT Rights. Le président du jury sera le célèbre juge Edwin Cameron, entouré du neveu de Harvey Milk, le très militant Stuart Milk.
    Assurément, un grand moment d'émotion ce soir...

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  • Couleurs d'avril à Tunis...

    Pas le temps de rentrer à Paris après ma réunion d'Arles car, à l'invitation de l'ambassade de France à Tunis, je ferai une rapide escapade en Tunisie pour participer à la manifestation Couleurs d'avril, manifestation consacrée à la dépénalisation de l'homosexualité.
    J'interviendrai à deux reprises dans l'après-midi et je rappellerai aussi le long chemin qui a été celui des LGBTQI+ en France pour accéder à l'égalité. Egalité qui n'est toujours pas totale !

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  • Mon itw dans Le Courrier de l'Ouest

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  • Carte de la pénalisation de l'homosexualité... Sans commentaires ....

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  • "Arrête avec tes mensonges" de Philippe Besson : "un livre tout en émotion !

    En lisant le dernier Besson, j'ai été renvoyé brutalement à ma jeunesse. Sans m'y être préparé... Ma jeunesse au placard dans le Pas-De-Calais, à Béthune, où dans les années 80, il était - est toujours ? - si difficile d'assumer sa différence.
    Certes, la jeunesse de Philippe Besson est plus récente et il ne l'a pas vécu dans les Hauts-de-France, mais en Charente. À Barbezieux plus exactement, cette ville que j'ai bien connue lors de mon 1er job auprès d'un député de la Charente qui comprenait dans sa circonscription cette fameuse ville de Barbezieux.
    Béthune, Barbezieux ont ceci en commun qu'il y reste toujours difficile d'assumer, ado, sa différence. En tous cas, c'était le cas pour Besson jeune comme pour moi. 
    Ce roman - mais est-ce vraiment une fiction ? - est déchirant. Son écriture est efficace et sert cette histoire à la fois bouleversante et tragique.
    Elle nous rappelle la difficulté de vivre et assumer son homosexualité et que cette différence peut parfois conduire à la mort.
    Un livre que je vous conseille. 
    Un livre tout en émotion !