Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Politique internationale - Page 61

  • J-17 avant la sortie de "SurVivant - mes 30 ans avec le sida" chez Michalon

    J-17 avant la sortie de "SurVivant - mes 30 ans avec le sida" chez Michalon.
    Dans mon nouveau - et 10ème - livre, j'y évoque toutes les personnalités qui ont osé dire qu'elles étaient séropositives ou atteintes du sida comme notamment Freddie Mercury le 23 novembre 1991. Ce fut un choc planétaire... Ces révélations ont donné une image à la maladie et ont souvent été plus efficaces que bien des campagnes de prévention.

    J-17-2.png

  • Retrouvez-moi pour #LeTalkDuLundi sur Périscope/Twitter à 12h00

    Comme tous les lundis, retrouvez-moi pour #LeTalkDuLundi à 12h00 sur Périscope et Twitter.
    A deux jours du 2 novembre, neuvième journée mondiale pour le droit de mourir dans la dignité, il s'agit d'appeler à la mobilisation des militants de l'Ultime Liberté.

    LeTalkDuLundi.JPG

  • J-18 avant la sortie de "SurVivant - mes 30 ans avec le sida" chez Michalon

    J-18.
    Dans mon 10ème livre qui sort le 17 novembre prochain "SurVivant - mes 30 ans avec le sida", j'ai introduit chacun des chapitres par des paroles de chansons plutôt que par des citations plus classiques et j'évoque les chansons qui m'ont marqué pendant ces 30 ans.
    Voici cette play list de 54 titres...

    Lire la suite

  • J-20 avant la sortie de "SurVivant - mes 30 ans avec le sida" chez Michalon

    Si vous ne connaisez pas l'incroyable et terrible histore de la pandémie de sida, je la raconte telle que je l'ai vue et surtout vécue  dans mon 10ème livre qui sortira le 17 novembre chez Michalon : "SurVivant - mes 30 ans avec le sida"...

    Livre20.jpg

  • La couverture de mon 10ème livre : "SurVivant, mes 30 ans avec le sida !" (Michalon)

    couverture jpeg SurVivant.jpg

    JLRLivre.JPG

  • Mon discours à la réunion ADMD d'Antibes

    Chers amis,

    Quelle belle réunion nous avons eue aujourd’hui…
    Merci à celles et ceux d’entre vous qui ont fait le déplacement jusqu’à Antibes, parfois en prenant la route aux aurores. Merci à nos délégués qui, une fois encore, ont montré leur mobilisation au service d’une cause, d’une liberté, d’un idéal. Merci à toutes celles et tous ceux, bénévoles et salariés, qui ont fait de cette journée une grande réussite. Merci à notre délégué pour les Alpes-Maritimes et Monaco, notre ami Jacques Desaunay, d’avoir piloté de main de maître cette organisation et je remercie aussi son épouse toujours à la manœuvre à ses côtés.
    Merci également à Marie-Christine Barrault, Julien Cendres, Pauline Delpech, Irène Frain, Brigitte Lahaie, Véronique Massonneau et Gilles Vervisch de s’être engagés ainsi publiquement à nos côtés, d’avoir accordé un peu d’un temps que je sais compté pour eux pour rappeler que ce droit que nous demandons depuis 36 ans ne retirera rien à celles et à ceux qui n’en veulent pas mais soulagera et rassurera celles et ceux qui en veulent. Merci d’avoir rappelé qu’un droit ne sera jamais une obligation…

    antibes,jean-luc romero,admd


    Merci enfin à Noëlle, notre amie Noëlle Châtelet, qui assure la mobilisation, au-delà de notre seul comité d’honneur, de ces personnalités dont la présence honore régulièrement et de plus en plus nos actions.
    Certains m’ont interrogé depuis plusieurs semaines sur le choix d’Antibes pour réunir cette assemblée générale, quelques mois après la promulgation de la loi du 2 février 2016 prétendant créer de nouveaux droits en faveur des personnes malades et des personnes en fin de vie, dont le principal artisan n’est autre que le maire de cette belle ville. Aucune provocation – un peu de malice, tout de même – ni aucune agressivité. Mais le rappel éminemment symbolique, sur les terres de Jean Leonetti - monsieur fin de vie des gouvernements de droite et de gauche -, que cette loi  - la 3ème loi sur la fin de vie en dix ans - n’est en fait qu’un bricolage de textes déjà en vigueur (loi de 2002, loi de 2005, décret de 2006, loi de 2008, décret de 2010) et qu’elle ne permettra toujours pas aux Françaises et aux Français de trouver la sérénité, leur dignité, la maîtrise de leur vie, la force d’assumer… lorsque la vie – puisque nul d’entre nous, nul d’entre les législateurs, n’est immortel – n’est plus qu’une survie plus ou moins difficile, tant physiquement que moralement.
    D’ailleurs – une fois n’est pas coutume – je dois remercier les services municipaux, l’office du tourisme et le Palais des Congrès pour leur professionnalisme, leur accueil et les possibilités qu’ils nous ont offertes, même si j’ai bien compris que des dents ont grincé…

    antibes,jean-luc romero,admd


    Septembre 2016/juin 2017 : c’est une période de dix mois de mobilisation qui s’ouvre officiellement aujourd’hui. Dix mois durant lesquels il faudra agir sur le terrain, faire preuve de compétence et d’unité, de détermination et de force, pour rappeler à celle ou à celui qui sera élu à la présidence de notre République, à celles et ceux qui seront élus à l’Assemblée nationale, que la France se dirige dans le strict cadre de notre société laïque, que les oukases de certains religieux ne peuvent primer sur les lois de la République, que chaque nouvelle liberté accordée, dès lors qu’elle respecte notre Constitution, n’enlève rien à la communauté nationale, et que sa vie n’appartient qu’au seul citoyen, majeur et capable. Mon corps m’appartient ! Ma mort m’appartient !
    Cette année encore, c’est donc un nouvel appel au travail de chacun que je lance. Voici notre feuille de route :

    • Le 2 novembre 2016, lors de la traditionnelle Journée mondiale pour le droit de mourir dans la dignité, il devra y avoir des animations dans chaque département. Même dans les délégations encore orphelines, même dans celles dans lesquelles le délégué – et il en a parfaitement le droit – sera absent à ce moment-là. Chaque adhérent, avec l’aval du secrétariat général, sans que cela lui coûte un seul centime, mais du temps, oui !, pourra organiser un geste symbolique pour rappeler le souvenir de ceux de nos proches qui sont morts dans des conditions qu’ils n’avaient pas souhaitées et réaffirmer notre droit à notre ultime liberté. Cette ultime liberté qui fut notre slogan dès 2008, lors du 17ème Congrès mondial des ADMD organisé à Paris.
    • Le 18 mars 2017, une grande manifestation puis une grande réunion publique au Cirque d’Hiver Bouglione se tiendront à Paris, comme en 2012. Cette année encore, les candidats à l’élection présidentielle ou leur représentant seront invités à donner leur point de vue sur cette revendication portée par plus de 90% de la population française. Libre à eux ensuite de ne pas entendre ce murmure constant qui appelle à cette liberté individuelle en fin de vie ; libre à nous, libre à vous, de ne pas voter pour ceux qui nous refusent ce droit ultime ; libre à nous, libre à vous de ne pas croire à des promesses alambiquées, énoncées dans le flou absolu. Rappelons-nous pour paraphraser la maire de Lille que lorsque c’est flou, c’est qu’il y a un loup…

    De notre côté, ce que nous voulons est très clair : le droit de choisir nous-mêmes le moment et la manière de terminer notre vie, dès lors que la vie n’est plus que de la survie. Appelons cela l’euthanasie, l’interruption volontaire de vie, l’aide active à mourir, ou je ne sais quoi qui nous paraîtrait plus confortable intellectuellement. Mais ne nous laissons pas, ne nous laissons plus berner par la promesse de réunir une commission Théodule composée de beaucoup de médecins et bien sûr de militants anti-choix qui, une fois encore, décidera pour nous ce qui serait bien, nous privant ainsi de notre autodétermination, de notre liberté de disposer de notre corps.

    • Au printemps 2017, nous aurons notre traditionnelle semaine de mobilisation. Ce sont tous les marchés de France que nous devrons investir pour informer les Françaises et les Français de leurs droits en matière de fin de vie et pour leur dire que près de chez nous, en Belgique, aux Pays-Bas, au Luxembourg, en Suisse, des pays qui sont de belles démocraties respectées, un droit à la mort digne existe et que celui-ci, n’en déplaise entre autre à monsieur Leonetti, n’emporte ni dérives, ni excès, ni violences, ni perversions. Bien au contraire !
    • Durant tout le premier semestre 2017, et comme nos militants l’ont voulu, eux qui ont, dans nos délégations, travaillé six mois sur notre stratégie,  un site d’interpellation des candidats sera mis en œuvre. Il présentera – et ce sera un travail gigantesque à accomplir par nos délégués et par nos salariés – les positions de chaque candidat aux élections législatives – il y en aura près de 6.000 – en matière de fin de vie. Ce site permettra également d’envoyer simplement un courriel à celui ou ceux des candidats de notre choix pour lui rappeler que l’ADMD, c’est 36 ans d’existence, plus de 68.000 adhérents motivés et vigilants quant à l’obtention de ce nouveau droit. Pour leur rappeler également qu’il n’y a pas de fatalité à mal mourir dans le pays des droits de l’homme et que les drames de la fin de vie qui arriveront seront le témoignage de leur surdité, de leur manque de compassion, de leur manque de courage… et qu’ils en seront directement responsables.

      antibes,jean-luc romero,admd

    Je cesse là cette revue des plaisirs à venir pour les mois prochains. Je ne souhaite pas vous effrayer, alors que nous avons encore la tête dans l’été, les pieds dans le sable des plages de cette belle ville des bords de la Méditerranée.
    Mais avant de conclure, je vais vous livrer, en parfaite sincérité, le fond de ma pensée… Certes, je suis le président de cette association. Certes nous avons un conseil d’administration engagé et des délégués, des délégués adjoints et des militants très mobilisés et très compétents. Certes, nous assumons nos responsabilités pour faire vivre cette association, dans le respect de nos règles et des lois, et pour obtenir enfin la satisfaction de notre revendication. Mais nous ne sommes, comme chacun d’entre vous, que des bénévoles. Avec nos fatigues, parfois nos maladies, nos failles, nos défaillances, quelques fois nos coups de gueule et souvent nos coups de cœur. Nous n’avons pas vocation à nous faire houspiller en permanence par une infime minorité qui a bien sûr le droit de ne pas être d’accord, mais qui, le vote passé, doit respecter les 93% de votants qui valident la stratégie de notre conseil d’administration. Les 68.000 adhérents de l’ADMD peuvent faire également vivre cette association. Comme administrateur, lorsque des postes sont à pourvoir ; comme délégué lorsque des délégations deviennent orphelines ; comme délégué adjoint pour seconder les délégués dans leur travail ; comme écoutants pour aider et soulager les personnes en difficultés. Car non, l’ADMD n’est pas une simple association de services. C’est une association d’abord et surtout de militants. Et chaque bonne volonté est la bienvenue. Pour construire et avancer ! 
    Donc, plus que jamais, l’année qui vient devra être une année au service de cette revendication portée par notre association et plébiscitée par une écrasante majorité de nos concitoyens. Et lorsque nous aurons enfin, comme les Belges, les Néerlandais, les Luxembourgeois, les Suisses et tant d’autres, ce droit à l’ultime liberté, ce sera une réussite collective et chacun, légitimement, pourra dire :
    « J’y étais ; j’ai lutté ; j’ai vaincu »…
    Merci à toutes et à tous d’avoir été là aujourd’hui, de toute la France. Merci à nos amis des Alpes-Maritimes, de Monaco, du Var, des Alpes-de-Haute-Provence et des Hautes-Alpes d’avoir parcouru parfois un long chemin pour être parmi nous. Merci à nos amis Italiens ne nous faire l’amitié de soutenir nos actions, eux qui ont tant à faire. Merci à toutes celles et à tous ceux qui s’engagent en faveur du droit de mourir dans la dignité.
    Bon retour chez vous et hauts-les-cœurs !
    Je sais pouvoir compter sur votre mobilisation partout dans les 10 mois qui viennent.
    Et soyez-en sûrs, nous gagnerons parce que cela est juste et parce que cela est dans le sens de l’histoire…
    Je vous remercie.

  • Mon interview sur la fin de vie dans "Garçon Magazine"

    L'Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité (ADMD) a été créée par un universitaire franco américain en 1980.
    Elle a 36 ans aujourd'hui. 36 années où cette association se bat pour que celui qui meurt soit en centre des décisions qui le/la concernent. Son combat a déjà permis de faire avancer l'accès aux soins palliatifs qui restent cependant trop insuffisants, la lutte contre la douleur – nos opposants d’aujourd’hui sont les mêmes qui s’opposaient à la morphine il y a 20 ans – le droit de refuser un traitement et la reconnaissance des directives anticipées.

    admd,jean luc romero,garçons

    J'ai effectivement été frappé tôt par la mort. Enfant, j'ai vu mourir successivement mon père puis ma grand-mère dans des souffrances insupportable. Mais c'est la mort d'Hubert, mon premier amour, et celle de tant d'amis du sida qui m'a fait comprendre l'importance d'avoir la liberté de choisir sa fin. Les années sida ont été terribles. La mort d'Hubert l'a été. Sa fin et mon impuissance à l'aider alors qu'il n'en pouvait plus de ses souffrances m'ont marqué pour la vie. Le combat pour la fin de vie découle de mon engagement contre le sida. Ces deux combats se rejoignent totalement. Et, aujourd'hui, je ne peux plus accepter la condescendance de certains médecins qui estiment parfois que la souffrance est un passage obligé vers la mort. Comme à une époque, certains estimaient que les femmes devaient enfanter dans la douleur. La mort d'Hubert m'a convaincu qu'il faut se battre pour que le mourant soit respecté même s'il veut abréger sa fin de vie. Pour certain, l'agonie a du sens. Qu'on les respecte. Pour d'autres non, qu'on les respecte aussi. Enfin !

    Beaucoup de responsables politiques ont très peur de la mort et ne veulent pas y réfléchir. Ils ont tort car penser à la mort, l'accepter c'est le meilleur moyen de bien vivre sa vie et d'être attentif aux autres...
    Ils préfèrent donner aux médecins la gestion de toutes les affaires de santé et de la mort. Toutes les missions sur la fin de vie ont été confiées à un médecin - M. Leonetti avec sa 3ème loi sur la fin de vie en est l'exemple – qui traitent donc cela d'un point de vue médical alors que c'est une affaire éthique et citoyenne qui nous concerne toutes et tous. On veut nous voler notre mort. Le lobby des mandarins parlementaires associé à celui du lobby religieux au Parlement ont empêché jusqu'à se jour d'entendre les Français qui veulent et un accès universel aux soins palliatifs et une légalisation de l'euthanasie et du suicide assisté. Dans « Ma mort m'appartient », je démontre à quel point ces deux lobbys jouent contre les français pour imposer une morale sur la fin de vie plus religieuse que laïque.

    La loi Leonetti permet le laissez-mourir. On vous endort, on arrête de vous alimenter et de vous hydrater et on attend que la mort vienne. Ca peut mettre 3 semaines !!! Et, sans aucune étude, on ose nous dire que le mourant ne souffre pas. Pourquoi cette longue agonie obligatoire en France alors que chez nos voisins du Benelux, on peut partir en quelques minutes sans souffrance entouré de l'amour des nôtres ? Au Benelux – Pays-Bas, Luxembourg, Belgique – et en Suisse, on écoute la personne en fin de vie et selon des conditions qui évitent toutes dérives, on l'aide à mourir dans la dignité. Selon sa volonté et pas celle de ceux qui entourent le lit...

    Toutes les situations sont différentes. Je ne peux donner de solutions toutes faites. Ainsi, la plupart d'entre nous n'auront pas besoin d'une euthanasie mais beaucoup mourront dans les soins palliatifs. D'où ma colère quand j'entends M. Leonetti, le monsieur fin de vie des gouvernements de droite et de gauche, qui parle sans arrêt de soins palliatifs mais n'a pas vraiment agi durant 10 ans pour en permettre un accès général alors que seuls 20 % des mourants en bénéficient aujourd’hui !!!
    A l'ADMD, nous avons un réseau de délégués (120) sur toute les France qui est à l'écoute pour trouver des solutions. Nous avons aussi un service ADMD Écoute qui aide les personnes malades ou en fin de vie. Ca peut même aller jusqu'à un accompagnement pour aller mourir en Suisse. Terrible de penser qu'en 2016, comme à une époque les femmes fuyaient pour se faire avorter, il faut encore s'exiler pour pouvoir mourir comme on le souhaite !

    Pour nous aider, le mieux est déjà de nous rejoindre. Nous sommes 68 000 adhérents. Il faut que nous soyons vite 100 000. Plus nous serons nombreux, plus nous serons entendus des élus qui votent la loi ! Les élections présidentielles et législatives sont aussi pour nous une occasion unique de nous faire entendre. Nous avons l'intention d'envoyer nos adhérents dans toutes les réunions publiques pour que notre revendication soit entendue. Une affaire qui concerne 100 % des Français, ce n'est pas tous les jours. Nous allons crier fort car assez de ces lois faites par des médecins pour des médecins. Il faut une loi pour tous les citoyens !

  • Soutien total de l'ADMD à Jean Mercier !

    SoutienJeanMercier.JPG

  • Mon 10ème livre "SurVivant" sortira le 17 novembre aux Editions Michalon

    En terminant mes vacances, j'achève aussi mon prochain et 10ème livre qui sortira le jeudi 17 novembre aux Editions Michalon comme mon précédent livre "Ma mort m'appartient."
    Je voulais que les internautes qui me suivent fidèlement sur ce blog, mon site et surtout désormais sur les réseaux sociaux soient les premiers avertis. Très vite, je vous donnerai des informations sur mon nouvel ouvrage...

  • Ma chronique dans Friendly

    Friendlyjuillet2016.jpg

  • Rencontre émouvante à Durban avec Edwin Cameron, 1ère personnalité sud africaine à avoir dit sa séropositivité

    Edwin CameronJlr2016.JPG

  • Aux côtés des Jeunes ADMD à Villeneuve-Loubet pour l'#ADMDTour

    Pas le temps de me remettre de mes trois jours au congrès du sida à Durban, car je repars aujourd'hui à Villeneuve-Loubet pour soutenir l'#AdmdTour organisé par les jeunes de l'ADMD.
    Il est important de les accompagner dans cette initiative qui reçoit un excellent accueil mais qui est très lourde à organiser. Je veux encore dire ici ma reconnaissance aux jeunes impliqués dans ce tour.
    Je les retrouverai de nouveau à Clermont-Ferrand et pour la clôture à Strasbourg, le 30 juillet.

    villeneuve loubet,jean-luc romero,admd,christophe michel

    villeneuve loubet,jean-luc romero,admd,christophe michel

  • AIDS 2016 In Durban: Shame And Revolt! Hope Also...

    South Africa is a symbolic country in the fight against AIDS. A country has two faces. One of shame and ignorance. One of rebellion.

    The face of shame and ignorance is the one of President Thabo Mbeki and his health minister Manto Tshabalala-Msimang, who denied any link between HIV and AIDS, delaying as much as possible arrival of HIV treatment for south African patients, trying out their efficiency of a garlic based treatment of olive oil and lemon. Together, these two state characters are responsible for over 300,000 deaths... Stephen Lewis, UN Special Envoy for HIV / AIDS, has not hesitated to call it a few weeks ago the action of the former president of crimes against humanity. And we can only agree! Today, South Africa is the country in the world that has the largest number of people living with HIV: 19% of the adult population is HIV positive. And the former president still continues in his soft, deadly drift to deny any link between HIV and AIDS... Perhaps more than in any other country, the Act Up slogan will find a dramatic reality: “Ignorance is your enemy.”

    thumb_master_logo.png

    This face of the revolt is embodied by the Treatment Action Campaign (TAC) that succeeds in engaging force and scientific evidence, to bend the South African government and to get it out of its blindness. This face is also that of Edwin Cameron, Justice of the Constitutional Court, white, gay and who publicly revealed his HIV status in 1999, a huge personality in South Africa that has never lowered our guard in the fight against AIDS, a personality I had the chance to meet. This face is also that of Nelson Mandela, who is engaged in this struggle. 

    No doubt the revelation that he wished to do of the HIV condition of his son after his death has broken a wall of silence and allowed to make a leap forward in the visibility of people with HIV and the question of their rights.

    In 2000, I was present at the International AIDS Conference in Durban and I am coming back 16 years later. In 16 years, enormous progress has been made in the fight against AIDS and the Millennium Development achieved. Yet few were betting on this achievement! New HIV infections have fallen by 35% and deaths by 41%. For 16 years, 30 million new HIV infections and nearly 8 million AIDS-related deaths have been avoided.

    Today, we know how to end AIDS. This requires access to screening more than half of HIV-positive people in the world who do not know their HIV condition. This requires sustainable access to treatment: Today, 17 million HIV-positive people — and 4,000 people still die every day — have no access to antiretroviral medication (ARV), while the World Health Organization (WHO) recommended starting treatment of all HIV positive people regardless of their immunity because of both individual and collective benefits of early access to treatment. 

    This implies a much more developed access and political awareness to expand prevention tools, the first of which PrEP. In 2020, it is essential to achieve the goals set by UNAIDS : 90% of all people living with HIV will know their HIV status. By 2020, 90% of all people with diagnosed HIV infection will receive sustained antiretroviral therapy. By 2020, 90% of all people receiving antiretroviral therapy will have viral suppression. It also requires a real policy to promote human rights and abolition of discriminatory laws against drug users, LGBT people, sex workers.

    These questions will be at the heart of the 21st International Conference of fight against AIDS. I’ll be there as a community activist. As an ambassador “For an Ile-de-France Region without AIDS.” As a person who has been living with HIV for the past 30 years ...

    Publication par Huffintonpost 

  • Mon itw sur LCI sur le don du sang et les gays

  • AIDS 2016 à Durban : La honte et la révolte ! L'espoir aussi... (ma tribune dans The Huffington Post)

    AIDS 2016 à Durban : La honte et la révolte ! L'espoir aussi...
    Par Jean-Luc Romero-Michel
    Président d’Élus Locaux Contre le Sida
    Ambassadeur « Pour une Île-de-France sans sida »

     

    L’Afrique du Sud est un pays symbole dans la lutte contre le sida. Un pays a deux visages. Celui de la honte et de l’ignorance. Celui de la révolte.
    Ce visage de la honte et de l’ignorance, c’est celui du président de l’époque, Thabo Mbeki, et de sa ministre de la santé Manto Tshabalala-Msimang qui niait tout lien entre le VIH et le sida, retardant autant que possible l’arrivée des traitements anti-VIH pour les malades sud-africains, leur vantant l’efficacité d’un traitement à base d’ail, d’huile d’olive, de citron. A eux deux, ces deux personnages d’État sont responsables de plus de 300 000 morts… Stephen Lewis, envoyé spécial des Nations Unies pour le VIH/sida, n’a pas hésité à qualifier il y a quelques semaines l’action de l’ancien président de crime contre l’humanité. Et on ne peut qu’être d’accord ! Aujourd’hui, l’Afrique du sud est le pays au monde qui compte le plus grand nombre de personnes vivant avec le VIH : 19% de la population adulte y est séropositive. Et l’ex-président continue encore aujourd’hui, dans sa douce et meurtrière dérive, à nier tout lien entre le VIH et le sida …. Sans doute plus que dans n’importe quel autre pays, le slogan d’Act Up n’aura trouvé une réalité aussi dramatique : « Ignorance is your ennemy ».
    Ce visage de la révolte, il est incarné par Treatment Action Campaign (TAC) qui réussit, à force d’engagement et de preuves scientifiques, à faire plier le gouvernement sud-africain et à le faire sortir de son aveuglement. Ce visage, c’est aussi celui d’Edwin Cameron, juge à la Cour constitutionnelle, blanc, gay et qui a révélé publiquement sa séropositivité dès 1999, une personnalité immense en Afrique du Sud qui n’a jamais baissé la garde dans la lutte contre le sida, une personnalité que j’ai eue la chance de rencontrer. Ce visage, c’est aussi celui de Nelson Mandela, qui s’est engagé dans cette lutte. Sans nul doute, la révélation qu’il a souhaité faire de la séropositivité de son fils après son décès aura brisé une chape de plomb et aura permis de faire un bond en avant dans la visibilité des personnes séropositives et la question de leurs droits.
    En 2000, j’étais présent à la Conférence internationale sur le sida à Durban et j’y retourne 16 ans plus tard. En 16 ans, d’immenses progrès ont été accomplis dans la lutte contre le sida et les Objectifs du Millénaire pour le Développement atteints. Pourtant peu pariaient sur une telle réussite ! Les nouvelles infections à VIH ont baissé de 35% et le nombre de décès de 41%. Depuis 16 ans, 30 millions de nouvelles infections à VIH et près de 8 millions de décès liés au sida ont été évités.
    Aujourd’hui, nous savons comment en finir avec le sida. Cela passe par un accès au dépistage : plus de la moitié des personnes séropositives dans le monde ne connaissent pas leur statut sérologique. Cela nécessite un accès durable aux traitements : encore aujourd’hui, 17 millions de personnes séropositives - et 4 000 personnes continuent à mourir chaque jour faute d'antirétroviraux (ARV) -  n'y ont pas accès alors que l’Organisation mondiale de la santé a recommandé la mise sous traitement de toute personnes séropositive quel que soit son immunité et ce au regard du bénéfice tant individuel que collectif de l’accès précoce aux traitements. Cela suppose un accès beaucoup plus développé et une prise de conscience politique pour élargir les outils de prévention, au premier desquels la PrEP. En 2020, il faut atteindre absolument les objectifs fixés par l'ONUSIDA, c'est-à-dire 90 % de personnes séropositives dépistées en 2020, 90 % de ces dernières sous ARV, et enfin 90 % de ces personnes sous traitement sans charge virale pour aboutir à un monde dans sida en 2030. Pour y parvenir, cela nécessite aussi une réelle politique de promotion des droits de l’homme et une abolition des législations discriminatoires à l’encontre des usagers de drogues, des LGBTI, des travailleurs et travailleuses du sexe.

    durban,santé,sida,aids,hiv,vih,elcs,ile de france


    Ces questions seront au cœur de la 21e Conférence internationale de lutte contre le sida. J’y serai en tant que militant associatif. En tant qu'élu local d'une région très touchée par le VIH/sida. En tant qu’ambassadeur « Pour une Île-de-France sans sida ». En tant que personne séropositive depuis près de … 30 ans.

  • Ouverture de la 21ème conférence internationale sur le sida à Durban

    Ce lundi 18 juillet, s'ouvre la 21ème conférence internationale sur le sida à Durban, en Afrique du sud. Pour la seconde fois, cette conférence a lieu symboliquement dans le pays qui est le plus touché au monde par le VIH.
    Ce sera l'occasion de dire, une nouvelle fois, qu'il est inacceptable qu'en 2016, près de 4000 personnes meurent par jour du sida alors que nous avons la possibilité d'éviter ces morts!
    J'y serai en tant que personne vivant avec le VIH mais aussi comme ambassadeur d'Une Ile-de-France sans sida.

    Aids2016.jpg

  • Départ pour l'Afrique du Sud

    Je partirai dans la nuit de samedi à dimanche pour l'Afrique du Sud afin d'assister au début de la conférence internationale sur le sida qui se déroule, cette année, en Afrique du Sud à Durban, pays où 19% de la population est séropositive. J'y représenterai la région Ile-de-France pour laquelle, avec Jean Spiri, j'ai été nommé ambassadeur d'Une Ile-de-France sans sida.

  • Mon intervention à la région Ile-de-France sur notre stratégie européenne

    Madame la Présidente, Madame la vice-Présidente,

    Comme vous le savez les élus du groupe Radical, Citoyen, Démocrate et Ecologiste sont particulièrement sensibles aux enjeux ayant trait à l’Europe.
    La nouvelle stratégie européenne pour notre région que vous nous soumettez et qui vise à optimiser l’utilisation des financements européens dont elle bénéficie est bien sûr utile en ce qu’elle précise et rationalise le cadre technique de l’utilisation de ces fonds européens.
    Sans remettre en cause la pertinence d’une telle initiative je dois vous dire que ce n’est pas seulement cela qu’attendent nos concitoyens.
    Le choc du Brexit et les crispations identitaires, la mondialisation effrénée et le terrorisme, font que de plus en plus de Franciliens se sentent menacés par tout ce qui peut sembler extérieur, étranger…
    Une nouvelle stratégie européenne pour l’Ile-de-France ne peut se contenter de gérer efficacement les fonds européens, même si cela est bien sûr important.
    Son rôle est aussi d’être force de proposition et de multiplier les initiatives à destination des Franciliens et de ses partenaires européens pour mettre à nouveau l’Europe en marche et pour favoriser une véritable citoyenneté européenne.
    Les Etats sont paralysés, les institutions européennes décrédibilisées. Notre région ne doit pas céder au fatalisme ambiant au contraire. C’est l’occasion ou jamais de relancer le projet d’une Europe fédérale, plus intégrée politiquement, socialement, fiscalement et plus démocratique.
    La région Ile-de-France, région incontournable en Europe, doit faire bien davantage que simplement encaisser un maximum de fonds européens.
    Elle peut, elle doit être pilote. Elle devrait organiser un grand sommet des régions européennes afin de définir un plan de route pour poursuivre la construction européenne.
    Par ce lobbying régional européen les Etats-membres de l’Union, nombreux à avoir des régions puissantes, ne pourront être que davantage incités à reprendre l’initiative.
    L’Europe politique, démocratique et sociale ne pourra pas être imposée d’en haut comme le fut l’Union économique.
    Ainsi même si nous partageons les raisons qui vous ont mené à édicter cette nouvelle stratégie, son caractère un peu trop technocratique la fait passer à côté d’un des véritables enjeux pour l’Ile-de-France : sa place dans une Europe plus intégrée et sa capacité à travers cela à mieux protéger et à donner toutes les cartes aux Franciliens pour tirer leur épingle du jeu dans la mondialisation.
    Je vous remercie.

  • Débat à 10h15 sur LCI sur le don du sang et les gays

    A 10h15, je débattrai sur LCI de la nouvelle réglementation du son du sang qui est désormais ouvert aux gays, à condition qu'ils aient été abstinents pendant ... un an !
    Cette condition est scandaleuse quand on sait qu'un hétérosexuel qui a des comportements sexuels à risques est seulement interdit pendant quatre mois. Interdire à toute une population est discriminatoire.
    L'interdiction doit être basée exclusivement sur les comportements...

    LCIjuillet2016.png

    lci,jean-luc romero,gay

  • Invité de France Inter ce samedi à 8h20

    Demain, à l'occasion de la Marche des Fiertés LGBTI de Paris, je serai l'invité de 8h20 de France Inter.

    FranceInter2016.jpg

    france inter,jean-luc romero,gay,lgbti

    france inter,jean-luc romero,gay,lgbti