Toujours un plaisir de revoir Patrick Desmarais, Président de la Fondation Emergence.
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Immense tristesse d’apprendre le décès de mon cher ami canadien Laurent Mc Cutcheon, pionnier de la lutte contre l'homophobie et militant du droit de mourir dans la dignité.
Il fut pour moi et Christophe un grand modèle et un ami fidèle.
Toutes mes pensées vont vers son conjoint, Pierre que j'entoure de toute mon affection.
Il y a quatre ans, j'étais le co-président d'honneur de la Fierté Montréal. Ce fut un merveilleux moment gravé à jamais dans ma mémoire et dans celle de mon conjoint.
Demain, à l'invitation des organisterus de la Fierté, je retournerai - enfin ! - à Montréal pour intervenir à la conférence francophone sur les droits LGBTQI et bien sûr pour assister à la grande marche de la Fierté.
C'est une grande joie de participer de nouveau à ce moment fort de la visibilité LGBTQI, l'un des plus forts dans le monde entier.
Montréal est inconstestablement dans le Top 3 des plus grandes Marche des Fiertés LGBTQI. Celles et ceux qui militent pour l'égalité des droits, notamment les Francophones, doivent y aller au moins une fois dans leur vie.
Vivement demain !
Après un premier semestre très chargé tant pour mes activités associatives qu'électives, je pars me reposer un peu avant d'intervenir mi août à la conférence francophone sur les droits humains LGBTQI à MontréaL
Une période que je vais utiliser pour lire - enfin ! - et profiter tout simplement des petits bonheurs de la vie.
Je souhaite à celles et ceux qui partent en vacances de très beaux moments partagés. Je pense aussi à ceux qui ne pourront partir et notamment aux personnes très malades.
Bel été à toutes et tous !
Parler du sida ce n’est pas seulement parler d’une maladie qui touche plus de 2 millions de personnes par an, de cette épée de Damoclès qui demeure au quotidien au-dessus de la tête de 35 millions de malades, c’est parler d’une société, de ses valeurs, de son A.D.N.
Lutter contre le sida, c’est penser l’individu, ses pratiques, ses prises de risques, les effets de la maladie, lui apporter soutien et information, lui mettre à disposition des outils de prévention mais c’est aussi s’interroger et agir sur le contexte, le collectif, la Cité, ses lois, ses rites et ses symboles. Ces deux pans de la lutte sont complémentaires et tout aussi important l’un que l’autre.
Plus qu’aucune autre maladie, le sida est une maladie sociale. Une maladie qui précarise et qui discrimine. Ce constat, il peut être fait par tous et il est fait par tous. Prenons l’exemple de la France où les dernières enquêtes indiquent que 30 % des personnes séropositives sont, je cite l’enquête Vespa 2, « pauvres en conditions de vie » et que 23 % d’entre elles éprouvent des difficultés à faire face aux dépenses de la vie quotidienne. Près de la moitié des personnes séropositives ont également subi une discrimination que ce soit dans leur vie privée comme professionnelle. Derrière ces chiffres aussi éloquents que froids qu’on peut lancer tels quels, il y a, sachons ne jamais l’oublier, des vies et des souffrances.
Les pouvoirs publics devraient donc, en toute logique, si jamais la logique est bien de lutter contre le VIH/sida, mettre en place un cadre sociétal favorisant la dicibilité de la maladie et surtout, globalement, favorisant le respect et la promotion des droits humains. Mais alors comment expliquer cette capacité de certains gouvernements à s’obstiner à penser que la répression et la politique de la haine sont une solution au sida ? Inepties coupables. Politiques criminelles. Bien souvent ces politiques de haine s’appliquent en direction des « populations clés », c’est-à-dire des groupes de population les plus à risques de contracter le virus mais également des populations considérées comme clés car partenaires prioritaires dans la réponse au VIH/sida. Ces populations, ce sont les mêmes partout dans le monde: personnes incarcérées, transgenres, travailleur(se)s du sexe, HSH, usagers de drogues injectables …. Faut-il rappeler que près de 50% des nouvelles contaminations au VIH se produisent au sein de ces populations ? Alors pourquoi certains gouvernements, en dépit de toutes les études internationales dénonçant de telles mesures, pénalise l’homosexualité, l’usage simple de drogues ou le travail du sexe ? Ce faisant, ces gouvernements ne parviennent qu’à renforcer l’épidémie !
Toutes ces revendications, elles sont portées par des milliers d’associations à travers le monde et elles seront portées encore plus fortement dans quelques jours, lors du 1er décembre, Journée mondiale de lutte contre le sida depuis 1988. Toujours un moment très fort de la lutte contre le sida au niveau international.
Chère lecteur, chère lectrice, peut-être vous sentez vous concerné(e) mais vous ne savez pas quoi faire pour ce 1er décembre, pour cette Journée mondiale de lutte contre le sida. Permettez-moi cette proposition en forme de conseil : mettez un ruban rouge symbole international de la lutte contre le sida ! En fait, prenez en deux, comme c’était toujours le cas au début : un pour soi, un à offrir. Le ruban rouge comme un hommage aux disparus, à nos morts, à nos amours et nos amis. Le ruban rouge comme un symbole de soutien aux personnes séropositives, en particulier à tous les malades qui ne peuvent pas dire leur séropositivité par peur du rejet et de la stigmatisation. Le ruban comme un cri de colère contre les gouvernements qui pensent que fermer les frontières aux séropositifs est la solution, un cri d’espoir pour un monde sans sida, d’une société où la séropositivité ne serait pas synonyme d’exclusion. Comme chaque jour, et encore plus pour cette Journée mondiale de lutte contre le sida, je porterai ce symbole avec fierté. Et vous ?
Lire aussi sur le site de Bazoom (ici).
Demain lundi, à l'heure du déjeuner, je serais honoré de recevoir mon ami Laurent McCutcheon, président de Gaie Ecoute et ancien président de la Fondation Emergence au Québec, au CRIPS pour une réception amicale en présence de responsables associatifs LGBT.
Laurent est un militant LGBT très investi et très reconnu au Canada. C'est un plaisir de le recevoir à Paris et de l'honorer pour son action exemplaire pour l'égalité des droits et contre l'homophobie.
Les bonnes choses ont une fin. Ces deux jours et demi passés à New York sont terminés. Il est vraiment temps de rentrer à Paris après un mois intense passé en Amérique du Nord entre USA et Canada. Congrès international sur le sida à Washington, vacances et bien sûr l’intense semaine de la fierté à Montréal m’ont permis de combiner engagement militant et légitime repos. Je repars rempli de beaux souvenirs et d’espoir aussi. Depuis le congrès de Washington, je pense vraiment qu’on peut un jour faire disparaître le sida si on s’en donne les moyens… La balle est dans le camp des politiques !
Après cette passionnante mais épuisante semaine de la Fierté de Montréal, je vais reprendre deux jours de repos avant de retourner dans le chaudron de mes nombreuses activités militantes, professionnelles et électives, notamment dès le 24 août où j’ai été invité à intervenir aux universités du PS à La Rochelle. Avant de rentrer à Paris, je suis heureux de retourner dans cette magnifique ville de New York qui était, je le rappelle, encore interdite aux 34 millions de séropos jusqu’en 2010…
Ca y est : nous sommes au jour J du défilé de la Fierté Montréal 2012. A Paris, le 30 juin dernier, c’était déjà un vrai plaisir de défiler le jour de mon anniversaire pour défendre l’égalité. Un beau cadeau que la Marche LGBT se déroule un jour symbolique pour moi… Cette Fierté de Montréal, à laquelle j’ai déjà participé à plusieurs reprises, est aussi très symbolique cette année puirqu’on m’a demandé d’en être un des deux présidents d’honneur avec le footballeur David Testo [photo prise hier].
Tout au long de la semaine écoulée, je vous ai tenus informés des moments auxquels je participai. Ce fut une semaine riche en rencontres et aussi en idées à transposer dans mon pays. C’est avec la conscience de l’honneur qui m’est fait ici que je défilerai ce dimanche pour rappeler que l’homophobie, la lesbophobie, la transphobie, la biphobie doivent être combattues avec détermination. Car, même dans un pays en avance sur la France sur la lutte contre les discriminations, comme le Canada, on se rend compte que le combat n’est jamais terminé. L’homophobie, comme le racisme, tue toujours. D’où l’intérêt de manifestations comme la Défilé de Montréal pour se rappeler à une certaine vigilance !
C’est un grand honneur de recevoir de la part des dirigeants de la Fierté Montréal 2012 - Merci Eric et Jean-Sébastien ! - et des mains du grand militant canadien Laurent McCutcheon le Prix Claude Tourangeau pour mon combat contre le sida et contre la sérophobie.
Alors que le Canada criminalise la séropositivité et interdit l'installation sur son territoire aux personnes séropositives, le choix de distinguer un militant engagé contre ces mesures discriminatoires est un choix politique fort des organisateurs de la marche des Fiertés de Montréal.
A titre personnel, ce prix coïncide avec un double anniversaire : j’ai appris ma séropositivité, il y a 25 ans presque jour pour jour - exactement en septembre 1987 -, et je l’ai dit publiquement, il y a 10 ans - en mai 2002 - dans mon livre Virus de vie. Pour faire de mon combat individuel un combat collectif, je crée Elus Locaux Contre le Sida en 1995 après la mort d’Hubert. Aujourd’hui, je préside aussi le CRIPS Ile-de-France et suis membre du Conseil national du sida.
Ce prix, que je dédie à Hubert et bien sûr à Claude Tourangeau et son compagnon Jean-Pierre Perusse[photo avec Jean-Pierre en bas], couronne le travail de toute l’équipe qui, à mes côtés, se bat depuis tant d’années contre les discriminations que subissent les personnes séropositives. Merci à Christophe, Philippe, Bastien, Sheila, Séverine, Arlette et tant d’autres qui se reconnaitront… Vous, Mes chers combattants contre le sida.
Et bien sûr une pensée toute particulière pour Florence Cassez...
Nous voici arrivés après une semaine chargée d’événements à la veille de la Marche des Fiertés LGBT de Montréal qui se déroulera demain. En ce samedi, une journée communautaire est organisée de 11 à 17h00 sur la célèbre avenue Sainte-Catherine. Cet après-midi, j’irai donc visiter les kiosques et rencontrer nombre de militants associatifs. L’occasion de revoir des militants que je connais mais aussi de découvrir de nombreuses associations et sûrement des actions originales dont je pourrai m’inspirer en France à ELCS ou au CRIPS…
En début d’après-midi, je rencontrerai le ministère de la santé, Cocq Sida et la fédération québecquoise contre le sida [photo de la rencontre]. Ce sera pour moi l’occasion d’échanger avec les acteurs locaux de la lutte contre le sida de leurs stratégies de prévention et d’accompagnement des malades.
Lors de ma visite à Montréal, l’élu d’Ile-de-France que je suis se devait de faire une visite de courtoisie avec le consul général de France. Ce sera chose faire aujourd’hui à 11h30.
Aujourd’hui, c’est l’anniversaire de mon amie Sheila, présidente d’honneur d’Elus Locaux Contre le Sida. A cet anniversaire s’en ajoute un autre, celui de ses 50 ans de carrière qu’elle fêtera à l’Olympia en septembre prochain.
Ces années ont passé à la vitesse de l’éclair. Tant de générosité et de talent au service d’une cause et à celui d’un public.
Ma chère Anny, je sais que tu travailles dur sur ton nouveau disque et pour ton spectacle anniversaire mais je voulais, de Montréal, te dire toute ma reconnaissance et toute mon affection.
Très bel anniversaire Sheila !
Dans le cadre de la fierté Montréal 2012, je participerai aujourd’hui à trois événements. A 17h30, j’interviendrai au lancement du Café des Arts, puis je participerai à la levée du drapeau à 18h00 qui sera suivie du cocktail des partenaires à 18h15.
Pour moi, cette année, le 15 août ne sera pas un jour férié !
Lire aussi : Le Journal de Montréal (ici), Canoë (ici), La Presse (ici), Métro Montréal (ici).
En début d’après-midi, je rencontrerai le président de la commission de la personne et de la jeunesse du Québec – notre défenseur des droits – pour évoquer la défense des droits humains et particulièrement celui des minorités.
Je serai l’invité de Matinale sur Le Mouv' (Radio France), présentée par Arnold, ce mercredi 15 août pour 10 minutes d'interview en direct de 8h30 à 8h40, à l'occasion d'une émission consacrée à l’ouverture du mariage aux homosexuels. De Montréal où je participe à la semaine de la Marche des Fiertés, je répondrai en direct soit à 2h30 du matin pour moi…