Dans le nouveau numéro du magazine Neon Media, je reviens sur le Chemsex
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Sous l’impulsion de la Maire de Paris, Anne Hidalgo, la Ville a mené une politique ambitieuse pour faire de Paris, capitale des droits humains, une ville engagée aux côtés des défenseur·euses des droits humains partout dans le monde.Des événements de sensibilisation comme la Journée des droits humains en Asie, les fresques du Mur des droits humains dans le 12e arrondissement, ou encore le soutien à de nombreuses expositions.
Un plaidoyer sans relâche, en soutien aux défenseur·euses du monde entier : de Mumia Abu-Jamal à Pinar Selek, de la communauté ouïghoure aux otages français en Iran, en passant par les militants russes, ukrainiens, tibétains, kurdes ou encore colombiens.
Une aide concrète à 149 projets et associations de terrain entre 2020 et 2025, pour un soutien total de 1,59 million d’euros, avec une mise à disposition de locaux, notamment pour l’Institut Ouïghour d’Europe.
15 citoyen·nes d’honneur nommé·es depuis 2020, dont Mahsa Amini, Cécile Kohler et Jacques Paris, le Dalai Lama ou encore Ekrem Imamoğlu.
Un travail de mémoire avec 10 nouvelles dénominations de lieux parisiens, comme l’avenue Alexeï Navalny, le parvis Robert Badinter ou la promenade Gisèle Halimi.
Parce que défendre les droits humains, c’est refuser le silence, tendre la main, et construire une ville solidaire et résistante face aux injustices.
Paris est et restera du côté de celles et ceux qui défendent la liberté, la justice et la dignité, partout dans le monde.



L’essai « Résister » de Salomé Saqué est indispensable à lire alors que l’extrême-droite est aux portes de pouvoir. Il y a un an, le RN a failli accéder à Matignon, après avoir emporté le premier tour des élections législatives.
La mobilisation des Républicains et des progressistes a permis in extremis d’éviter ce saut dans l’inconnu. Mais le danger est toujours là. Plus que jamais présent.
La chute à l’automne du gouvernement de Bayrou, qui connait une impopularité record, jamais connue sous la Vème République, est désormais possible. Si cela arrivait, une nouvelle dissolution s’imposerait. L’élection de tous les dangers…
Comme l’écrit l’auteure, « jamais dans notre histoire les thématiques de l’extrême-droite n’avaient été portées par des médias si nombreux et si complémentaires. »
Arguments et preuves à l’appui, Salomé Saqué démontre comment l’empire médiatique de Vincent Bolloré est devenu l’agent de propagande de l’extrême-droite française. CNEWS, n’étant que la face immergée de l’entreprise d’endoctrinement de notre pays.
Comme l’écrit Mark Twain, « Un mensonge peut faire le tour du monde le temps que la vérité mette ses chaussures. »
Les fake news diffusées chaque seconde sur Internet font désormais flores et toutes les minorités n’ont qu’à bien se tenir. Migrants, LGBTQIA+, mais aussi les femmes sont devenus les boucs-émissaires de l’extrême droite.
Et qu’on de se cache pas derrière le discours de plus en plus police du RN pour minimiser les dangers de son accession au pouvoir, car ce parti démontre par ses votes qu’il n’a pas changé.
Ainsi, comme le rappelle l’auteure, le RN s’est opposé au Parlement européen à huit des… neufs textes concernant les personnes LGBTQIA+.
S’il en était besoin, le danger est largement démontré dans ce livre et la journaliste essaie de nous donner quelques clés pour résister et empêcher ce que certains considèrent déjà comme inéluctable, l’arrivée au pouvoir du RN.
Le pire n’est jamais sûr. A nous de résister pour éviter ce qui constituerait un immense danger pour notre vielle démocratie.
A lire sans modération…