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Homosexualité et homophobie - Page 83

  • Chez « Jules et les filles » sur France 3, jeudi 22…

    Je participe à la première partie de l’émission « Jules et les filles », animée notamment par mon amie Valérie Benhaïm, ce jeudi 22 septembre, sur France 3, à 13h50.
    L’émission est entièrement consacrée à l’homosexualité. Nous y évoquerons la situation de l’homosexualité dans le monde, notamment en Iran où 4000 gays auraient été condamnés à mort en raison de leur orientation sexuelle ces dernières années, la difficulté d’assumer sa différence en province, les avancées de ces dernières années, mais aussi des choses plus légères…
    Alors, à vos postes avec les … filles de Jules !

  • Hubert, l’amour d’une vie

    Sur mon site, j’ai souhaité rendre un hommage à Hubert, en mai dernier, à l’occasion du 11e anniversaire de sa mort. J’ai reçu à ce moment là d’horribles insultes, mais aussi et surtout plein de témoignages d’amitié et d’affection.
    Cela n’est peut-être pas le meilleur moyen pour trouver les derniers parrainages qui me manquent pour participer à la primaire de l’UMP, mais durant cette semaine de vacances à Alicante, j’ai envie de communiquer à celles et ceux qui n’ont pas lu cet hommage le début du texte que j’avais alors publié.
    A vous de voir si vous avez envie de lire la suite sur mon site
    Et tant pis, pour celles et ceux qui ne comprendront pas, car si je vis toujours, c’est d’abord grâce à Hubert…l’amour d’une vie.

    A Hubert, qui demeure ma boussole et ma force :
    En partant, tu m’as mis le cœur à l’envers
    Sans toi la vie est devenue un enfer
    Entortillé dans mes draps je crois me souvenir de toi
    Lorsque tu disais tout bas que tu n’aimais que moi
    […]
    Lorsque je rêve, tu es tout près de moi
    C’est la seule façon de rester avec toi
    C’est la raison pour laquelle je n’veux plus quitter mon lit
    Pour qu’enfin toutes les nuits durent toute la vie.
    Etienne Daho – extrait de Le grand sommeil

    Pas commun pour un homme politique de consacrer une section de son site officiel à l’amour de sa vie. Impudique penseront ceux qui trouvent pourtant normal d’étaler les photos des familles hétérosexuelles à longueur de magazines people ou de journaux électoraux. Car amener sa femme dans toutes les réunions, faire une campagne électorale avec elle, travailler à ses côtés sont des actes courants et logiques pour un homme politique hétérosexuel. Faire de même pour un homosexuel qui refuse de cacher honteusement son ami reste interdit, même tabou comme j’ai pu le constater en 2001, lorsque j’avais pudiquement présenté mon compagnon de l’époque dans une émission grand public. Evidemment, je n’ai pas l’intention d’étaler dans ce site des photos tapageuses mais juste le besoin de rendre hommage à Hubert, mort du sida il y a plus de 10 ans en 1994. Hubert avec lequel je partage ce virus qui a osé l’emporter. Hubert à qui j’ai promis, sur mon lit de souffrance, d’aider nos amis et tous les autres à tordre le cou à cette maladie et aux tabous. Hubert, avec qui je devais passer tout un printemps à Amsterdam et qui est aujourd’hui, jamais très loin de moi, mais plus avec moi. Hubert qui demeure plus que jamais ma boussole et ma force. La suite...

  • Depuis la révolution islamique, 4000 homosexuels exécutés en Iran

    Cette semaine de vacances à Paris a aussi été une semaine de travail et de rencontres. Certes, je ne suis pas allé à Vigneux-sur-Seine car j’y ai pris mes vacances annuelles, mais pour le reste…
    Emission de radio, réunion de travail avec Bastien, coordinateur d’ELCS, puis avec Alexandre Laflèche, Jeune radical, déjeuner avec Maître Caroline Mécary, dîners avec Manuel, responsable de la communication d’Aujourd’hui, Autrement, avec Frédéric Latour, président de Jeunes, Autrement, avec le sénateur Fouché, président du conseil général de la Vienne et enfin avec un ami Jeune Populaire, Aurélien.
    Durant cette semaine, j’aurai quand même réussi à aller tous les jours dans ma salle de sport… j’aurai bien besoin d’énergie pour la rentrée tonique qui s’approche déjà à grands pas.
    Deux événements m’ont cependant mis en colère cette semaine.
    D’une part, j’ai reçu mardi, un courrier du président de l’association des maires de France. Je lui avais, en effet, demandé que toutes les mairies puissent exceptionnellement, en cette année de sida grande cause nationale, arborer un ruban rouge le 1er décembre 2005 à l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le sida. Il m’a été répondu : si « le bureau de l’AMF a marqué son intérêt pur votre manifestation… il apparaît difficile de lancer un appel à l’ensemble des maires afin qu’ils accrochent un ruban rouge. » Seule concession, il nous est proposé d’évoquer nos actions dans leurs supports d’information. Une réponse décevante mais qui ne me décourage pas : j’ai entrepris d’écrire directement aux maires pour leur suggérer cette initiative !
    D’autre part, dans le VSD de cette semaine, un écho [page 32] précise que je suis « le seul politique français à s’élever contre l’exécution en juillet dernier de deux ados iraniens, pendus parce qu’ils étaient homosexuels. » Etonnant que nos responsables politiques qui s’expriment volontiers sur bien des sujets n’aient pas régi à une telle monstruosité, d’autant que VSD nous rappelle que « depuis la révolution islamique, 4000 homosexuels auraient été exécutés. »

  • L'homophobie et la sérophobie, une réalité !

    Après mon outing d’octobre 2000, j’ai souvent reçu des messages d’insultes – la plupart du temps anonymes, mais parfois non. Et les messages assumés furent, curieusement, les plus durs.
    L’homosexualité est de plus en plus visible dans les medias, comme dans la vie quotidienne ! Si les Français, dans leur immense majorité, désapprouvent l’homophobie, la visibilité a incontestablement eu un effet boomerang. Elle est apparue comme une provocation pour ces esprits faibles - souvent d’extrême-droite - qui craignent ce qu’ils ne connaissent pas ou inversement ce qui les attirent irrésistiblement, mais que leur éducation leur a appris à haïr. Incontestablement, le mariage homosexuel de Bègles a exacerbé certains de nos concitoyens. Si je n’ai pas reçu les horribles messages dont a été inondé Noël Mamère, j’ai vraiment constaté un regain d’homophobie. Force est cependant de remarquer que la loi pénalisant les propos homophobes aide à calmer - peur du gendarme oblige - les ardeurs homophobes de bien des détraqués.
    En ce mois de juin 2005 consacré à homosexualité et sida dans le cadre du sida, grande cause nationale 2005, j’ai trouvé important de publier un florilège de messages homophobes ou sérophobes – anonymes ou non – qui m’ont été adressés ces dernières années. Je n’en ai malheureusement pas gardé beaucoup, ayant longtemps eu comme seule envie que de détruire ces mots lâches car pour la plupart anonymes. J’ai notamment jeté ce petit cercueil qui m’a été adressé après l’annonce de ma séropositivité dans mon livre Virus de vie en 2002 et surtout cette lettre d’un père qui me reprochait la mort du sida de son fils gay … me disant – je cite de mémoire : « C’est à cause de gens comme vous que mon fils est mort. C’est parce que vous banalisez ce qui est anormal, que l’homosexualité et donc la mort prospèrent »…
    Ces messages, même s’ils ne sont pas les pires, feront comprendre à ceux qui en doutent encore que l’homophobie et la sérophobie ne sont pas des fantasmes de militants homos mais une réalité en … 2005 ! Vous pouvez les retrouver sur mon site internet : www.jeanluc-romero.com

  • Discours à l'occasion de la remise de Légion d'honneur à Rudolph Brazda

    Discours de Jean-Luc Romero
    Hôtel de ville de Puteaux - 28 avril 2011

     

    Madame le député, chère Joëlle,
    Madame la présidente,
    Chère Marie-José Chombart de Lauwe,
    Cher Raymond Aubrac,
    Cher Rudoph Brazda,

    C’est seulement quelques jours après le 66e anniversaire de la libération des camps nazis, après la Journée nationale du souvenir de la déportation, que vous avez choisi, madame le député, de distinguer Marie-José Chombart de Lauwe, Raymond Aubrac et Rudolf Brazda, ici présents, dans l’éclatant triomphe de la vie sur la barbarie, sur la nuit et sur le brouillard.

    Avant de parler de Marie-José, de Raymond et de Rudolf, quelques mots très simples, madame le député, très affectueux, pour vous dire combien je suis sensible à votre détermination exemplaire et admirable afin que la Nation française distingue aujourd’hui les survivants d’une époque effroyable, ceux dont la vie a été soumise à l’arbitraire et la sauvagerie. A vous madame le député, chère Joëlle, au-delà de l’amitié sincère et fidèle que je vous porte, je veux dire mes remerciements.

    Je me tourne vers vous trois, Marie-José Chombart de Lauwe, Raymond Aubrac, Rudolf Brazda. Comment ne pas être ému devant vous ?

    A côté de vous trois – et comment ne pas penser à Lucie Aubrac également – nous voyons s’élever les belles mémoires de Marie-Claude Vaillant-Couturier, de France Bloch-Sérazin, d’Henry Frénay, d’Emmanuel d’Astier de La Vigerie, d’Yvon Morandat, de Raymond-Losserand, de Charles Delestraint. Nous voyons aussi se refermer les portes de la Santé, de Ravensbrück, de Mauthausen, de Buchenwald.

    Regardez bien, jeunes gens. L’histoire se projette aujourd’hui devant vous. Ce qu’ils ont vécu, ce qu’ils ont souffert constitue votre héritage. Le plus ignoble des héritages, mais aussi le plus beau.

    Il n’y a pas si longtemps de cela, des femmes et des hommes, parce qu’ils étaient juifs, homosexuels, tziganes, différents ont franchi le styx vers un enfer insondable d’où ils ne devaient pas revenir.
    Il n’y a pas si longtemps de cela, des femmes et des hommes se sont dressés au risque de leur vie – mais leur vie leur semblait si peu de chose au regard des valeurs qu’ils défendaient – pour résister à l’envahisseur casqué et botté.
    Il n’y a pas si longtemps de cela, des femmes et des hommes ont pleuré. Le frère que l’on séparait de sa sœur. Les pères, des enfants. Les hommes, de leur amant.

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  • A Paris 20, moment d’émotion pour l’inauguration du TEP Eudy Simelane

    A Paris 20, moment d’émotion pour l’inauguration par Pierre Rabadan, Eric Pliez et Laurence Patrice du TEP Eudy Simelane, femme lesbienne assassinée lors d’un viol correctif en raison de son orientation sexuelle.
    Elle fut capitaine de l’équipe féminine de foot d’Afrique du Sud.

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  • Oui, l’homophobie - numérique - tue ! (Tribune dans Le Plus - Obs)

    « @JeanLucRomero on peut aussi rêver d’une lapidation de l’immonde Romero en place publique en Iran… » / « un grand homme ce @JeanLucRomero ? Non, une sangsue, un parasite ! Une grosse merdre ! Une pourriture qui mériterait d’être pendue » / « 10% des Français vont mourir, mais un seul veut les tuer. Heil @JeanLucRomero » / « @JeanLucRomero Et les « cathos friendly » te pissent dessus. Pour ma part j’aimerais t’euthanasier au 9 mm » … Voilà quelques-uns des tweets homophobes que je reçois au quotidien. Alors, bien évidemment, les comptes sont supprimés quelques heures ou jours après et les messages homophobes, injures et appels aux meurtres se retrouvent quelques instants après sur d’autres comptes qui seront eux-mêmes supprimés quelques temps après … Même s’il peut être considéré que la meilleure des réponses à l’insulte est l’indifférence méprisante, j’ai souhaité saisir le procureur de la République et porter plainte contre les auteurs de quelques-unes de ces diatribes homophobes.
    Et j’irai jusqu’au bout ! Un premier procès est d’ailleurs prévu en octobre prochain contre une de ces twittos qui appelle à ma mort. En effet, pour ce qui me concerne, je pense avoir la peau dure, je suis un militant depuis de nombreuses années et je sais que ce combat pour l’égalité provoque l’ire des professionnels de la haine et des frustrés tellement heureux de penser qu’internet est un havre de paix propre à déverser leur haine et, soyons francs, leur mal-être. Mais qu’en est-il de toutes ces autres personnes qui sont discriminées et harcelées par les homophobes et les transphobes? Je souhaite rappeler que, selon une étude de 2013 de Sida info service, 81% des personnes homosexuelles interrogées évoquent au moins une situation discriminante vécue dans un des domaines de la vie quotidienne (moqueries, dénigrements, injures, harcèlements, outing, agressions physiques). Plus de 80 % des participants à l’étude vivent avec l’appréhension d’être discriminées. A la clé, mal-être, solitude, prises de risques mais bien sûr les harceleurs homophobes n’ont en cure et ça, cela ne peut être accepté dans notre démocratie ! D’où ma plainte que je qualifie presque de collective.
    De manière plus globale, je plaide pour que les réseaux sociaux soient beaucoup plus attentifs face à ce déferlement homophobe et transphobe. Le dernier rapport de SOS Homophobie, rendu public il y a quelques jours, constate qu’Internet est le principal vecteur d’homophobie avec près de 40% des signalements faits à l’association en 2014. Jusqu’à maintenant les réseaux sociaux, principalement Twitter, ne sont pas assez réactifs face à ce phénomène malgré les promesses et les tables rondes organisées avec les ministères concernés. Comme le note le SOS Homophobie, les sociétés américaines sont beaucoup plus promptes à réagir dès qu’il s’agit de droits d’auteur ou de pudibonderie…
    Concernant l’homophobie, on a plutôt l’impression objective et constatée d’un laisser-faire ! Cela ne peut durer.
    Bien évidemment, certains auront à cœur de se draper dans le sacro-saint principe de la liberté d’expression dans sa version la plus large, sans limite, dénonçant toute intervention sur ce sujet forcément, assurément et définitivement liberticide. Sur ce point, j’avoue mon ignorance, je pensais naïvement qu’un appel au meurtre était quelque chose susceptible de heurter légitimement un tant soit peu la loi française et surtout les Français …
    D’autres diront que, entre les paroles et les actes, il y a un fossé très majoritairement infranchissable et qu’il faut plutôt prendre ça pour de l’humour, en tout cas avec de l’humour. Première réaction : sincèrement désolé, ça me fait pas rire, ni rire jaune, ni ricaner. J’essaierai de dire à mon voisin dans le RER que j’ai envie de le tuer pour voir sa réaction. Je ne suis pas persuadé qu’il rigole aux éclats… Deuxième réaction : oui, il n’y a pas forcément de passage à l’acte entre les paroles et les actes - encore heureux ! Que dois-je en conclure ? Que j’ai le droit d’avoir des paroles racistes, antisémites et homophobes parce que les paroles, finalement, ce n’est pas si pas grave que ça ? Allez dire ça aux familles des jeunes gays qui se suicident après un harcèlement homophobe subi au quotidien sur Facebook ou Twitter… Les dernières études montrent qu’un jeune homosexuel a au minima trois fois plus de risques de faire une tentative de suicide qu’un jeune hétérosexuel. Mais bien sûr, ce n’est la faute de personne…
    Alors, oui, l’homophobie numérique tue : il faut totalement en prendre conscience et la combattre à la hauteur des drames humains qu’elle provoque. A Facebook et Twitter d’agir en conséquence. A défaut, la justice devra leur rappeler le droit à l’intégrité et au respect de chaque citoyen de notre pays. Qu’il soit homo, hétéro ou trans …

  • Discriminé parce que gay !

    Discriminé parce que gay ! Une honte que des discours aussi arriérés prospèrent toujours dans le monde politique. Soyons exemplaires, stop à l'homophobie !
    Soutien total au député colombien Mauro Toro.

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  • Retrouvez mon interview dans Tribu Move !

    Retrouvez mon interview dans Tribu Move sur mon livre Plus Vivant Que Jamais et Chris, le chemsex, le deuil et la résilience, mes combats sociétaux, et mes nouvelles responsabilités auprès de Anne Hidalgo au service de Paris.

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  • Interview sur la chaîne web télé Public G

    A l’occasion de la sortie de mon dernier livre « Les voleurs de liberté », Franck Laguilliez m’a interviewé pour la chaîne télé LGBT du web Public G.

    Outre évoquer mon dernier opus auquel mon interviewer semble avoir été sensible, nous parlons de différents sujets comme le sida, le documentaire VIHsages pour lequel j’ai été suivi pendant deux ans et bien sûr la fin de vie. Vous pouvez voir cette émission en cliquant ici.

  • Communiqué de presse du 9 juin 2011 sur le mépris de l'UMP sur un grand débat sociétal

    Communiqué de presse du 9 juin 2011
    Discussion du mariage gay à l’Assemblée nationale 
    Jean-Luc Romero déplore le mépris  des députés UMP qui ont boycotté ce débat de société qui concerne des millions de Français !

    Jean-Luc Romero, conseiller régional d’Ile-de-France, président d’Elus Locaux Contre le Sida (ELCS), qui a assisté dans les tribunes du Palais Bourbon au débat sur l’ouverture du mariage aux conjoints de même sexe, déplore l’attitude méprisante de l’UMP qui a littéralement boycotté ce débat important en n’envoyant en séance que 5 députés sur les 313 de son groupe !
    Alors que des millions de Français sont toujours considérés comme des sous citoyens, la proposition de loi socialiste rétablissant l’égalité entre homos et hétéros aurait mérité un vrai débat et une mobilisation de tous les élus, au-delà des clivages politiques. L’absence des députés UMP, même s’il faut saluer le courage des députés Franck Riester, Henriette Martinez, Yves Jego ou Jean-Louis Borloo, montre une nouvelle fois que les plus durs à droite dominent l’actuelle majorité.
    Il est paradoxal d’entendre l’UMP attaquer le mariage avec les mêmes arguments qu’ils utilisaient, il y a 11 ans,  - au siècle dernier ! - contre le PaCS qui est désormais paré à leurs yeux de toutes les vertus !Rien ne pourra cependant empêcher ce débat de revenir en 2012 et les Français, qu’ils soient de droite et de gauche, désormais majoritairement acquis à l’égalité homos/hétéros, finiront par faire entendre raison aux députés  actuels qui donnent l’impression de vivre dans une société qui n’existe plus !

  • Ma chronique numéro 12 pour l’émission de Brigitte Lahaie sur Sud Radio du 27 novembre

     

    Bonjour Brigitte, Bonjour à votre invitée, Marie-Laure Peretti, et à tous les auditeurs de Sud Radio,

    La semaine dernière, le président de la République a reçu à l’Élysée des associations LGBTQI suite aux remous qu’avait suscité l’annonce par le gouvernement que le projet de loi permettant aux femmes seules, et donc aussi aux lesbiennes, de pouvoir accéder à la procréation médicalement assistée serait reporté.
    En effet, les associations LGBTQI étaient très remontées devant la nouvelle reculade du gouvernement qui a annoncé que la PMA ne serait pas discutée au Parlement avant les élections européennes.
    Les militantes et les militants ont l’impression de revivre une partie du scénario du mariage pour tous. Comme un terrible flash back !
    A l’époque, le gouvernement avait attendu pour faire cette réforme essentielle et avait cédé à la manif pour tous en retirant de la réforme l’accès à la PMA pour les femmes célibataires et sans raisons médicales.
    On a vu durant l’année de discussion du mariage pour tous que la longueur des débats n’a fait qu’alimenter une haine homophobe et transphobe.
    Bien sûr les réseaux sociaux n’ont pas aidé à l’apaisement donnant, à tort, le sentiment aux homophobes qu’ils sont nombreux à penser ce qu’ils pensent.
    Emmanuel Macron s’est pourtant engagé clairement, durant sa campagne électorale, à ouvrir la PMA à toutes les femmes. Le Conseil consultatif national d’éthique s’est aussi prononcé en faveur de cette ouverture. Enfin, l’opinion publique est, dans les sondages, majoritairement favorable à cette réforme.
    En réalité, tous les feux sont donc au vert.
    De ce fait, il est incompréhensible que l’on repousse une réforme qui, au final, a donc été validée par le suffrage universel. On ne peut pas reprocher si souvent aux hommes et femmes politiques de ne pas tenir leurs promesses et, quand ils veulent les tenir, les menacer et les intimider comme tente de le faire la manif pour tous.
    A celles et à ceux qui ne connaissent pas tous les tenants et les aboutissants de cette grande question de société, je recommande la lecture du livre très documenté de la journaliste Bénédicte Flye Saint Marie, PMA, le grand débat. Paru chez Michalon, ce livre réunit les avis des experts de tous bords et aide à se forger son opinion.
    Quoi qu’il en soit, ce débat devrait avoir lieu en 2019 comme l’a redit Emmanuel Macron aux associations qu’il recevait. Mais, il faudra aussi être vigilant que l’on ne construise pas une PMA à deux vitesses.
    Une PMA qui continuerait à être remboursée par la sécurité sociale pour les couples hétérosexuels et, une autre, qui serait à la charge financière des femmes seules.
    C’est une idée saugrenue qui circule et il ne faudrait pas que le gouvernement croyant contenter tout le monde choisisse cette voie. Ce serait alors une grave erreur.
    C’est peu dire que nous n’avons pas fini de parler sur cette antenne de ce débat éthique qui, au final, ne fait que commencer.
    Si vous le permettez, chère Brigitte, j’en profite pour rappeler que ELCS a lancé une pétition sur change.org pour faire de la lutte contre le sexisme et les LGBTQIphobies la grande cause nationale.
    Alors que le prolongement du débat sur la PMA risque de conduite à des dérapages, comme celui de Laurent Wauquiez la semaine dernière, faire de ce combat la grande cause permettrait d’obtenir de grandes campagnes de communication et obligerait tous les ministères, de manière transversale, à mettre en œuvre un vrai travail contre le sexisme, l’homophobie et la transphobie.
    Pour en convaincre le gouvernement, si vous ne l’avez pas encore fait, signez cette pétition !
    Je vous remercie.
    A la semaine prochaine.

  • Visite du musée de l’homosexualité de Berlin.‬

    Merci Dave et Daniel pour cette visite guidée du musée de l’homosexualité de Berlin.‬ ‪Un lieu très inspirant pour nos futurs projets parisiens avec les associations LGBTQI.‬
    ‪Paris veut être une ville inclusive sans oublier les luttes militantes du passé !‬

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  • Quelle joie de retrouver à Paris 12 Pierre Sheridan qui fut le compagnon de Laurent McCutcheon

    Quelle joie de retrouver à Paris 12 Pierre Sheridan qui fut le compagnon de Laurent McCutcheon, initiateur de la journée mondiale contre l’#homophobie, récemment décédé.
    Avec Chris, nous adorions ce couple qui était pour nous un modèle d’amour et de militantisme.

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