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déportation

  • En cette période de guerre et de repli sur soi, on semble oublier les leçons du passé…

    Mercredi, j'assistais à la cérémonie pour la journée du souvenir de la déportation à Paris12 présidée par Emmanuelle Pierre-Marie : moment d’émotion intense à la lecture des noms des enfants déportés.
    En cette période de guerre et de repli sur soi, on semble oublier les leçons du passé…

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  • Cérémonie du souvenir de la déportation à Paris 12

    Je représenterai Jean-Paul Huchon, président de la région Ile-de-France, à la cérémonie du souvenir de la déportation présidée par Catherine Baratti-Elbaz dans le 12ème arrondissement de Paris.
    Cette manifestation se déroulera à 11h au monument aux morts face à la mairie du 12ème ardt.

     

  • Session du conseil régional d’Ile-de-France et exposition « Vision des jeunes d’Ile-de-France – Auschwitz Birkenau »

    De jeudi à vendredi se déroulera la session du conseil régional d’Ile-de-France présidée par Jean-Paul Huchon.
    A cette occasion, les élus pourront voir une exposition pleine de sens qui sera installée dans l’hémicycle.
    En effet, depuis 15 ans, la région Ile-de-France a un accord avec le Mémorial de la Shoah qui a permis à 6000 lycéens et apprentis franciliens, accompagnés d’anciens déportés, d’effectuer une visite sur le site d’Auschwitz-Birkenau.
    24 lycées et CFA franciliens – 560 jeunes – témoignent de leur visite dans cette expo qui a beaucoup de sens en cette période particulièrement troublée.
    C’est donc une belle opportunité qui est offerte aux élus de pouvoir consulter dans l’endroit où nous siégeons, les photos, les textes de cette exposition qui ensuite ira dans les lycées.

     

  • Hommage à Rudolf Brazda, dernier survivant des Triangles roses

    J'ai représenté ce mercredi soir à 18h30 Jean-Paul Huchon à la cérémonie de ravivage de la flamme sous l’Arc de Triomphe en hommage à Rudolf Brazda, décédé en 2011, et qui fut le dernier survivant des Triangles Roses.
    Cette cérémonie émouvante était aussi en hommage à toutes les victimes de la barbarie nazie déportées pour motif d’homosexualité.

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  • Dépôt de gerbes pour la Journée de la déportation dans le 12ème ardt

    A l’occasion de la Journée nationale du souvenir des victimes et héros de la déportation et des enfants juifs déportés, je représenterai le président Jean-Paul Huchon aux manifestations qui se dérouleront dans le 12ème ardt de Paris.
    A 11h, au nom du président de la région, je déposerai une gerbe au Monument aux morts face à la mairie, puis à 11h15 devant la stèle des 60 enfants du 12ème trop jeunes pour être scolarisés et morts en déportation parce que nés juifs.

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  • Propos de Vanneste sur la déportation homosexuelle : une horrible provocation

    Rudolf Brazda, qui fut le dernier survivant connu de la déportation homosexuelle en France, est mort en août 2011. Aujourd’hui, il doit se retourner dans sa tombe.
    Christian Vanneste en parlant de « légendes qui sont répandues »sur la déportation des homosexuels fait, une fois de plus, une horrible provocation pour faire parler de lui. En effet, il n’existe médiatiquement que dans ses attaques contre l’homosexualité.
    En jouant sur l’origine géographique des déportés homosexuels, il va plus loin dans l’odieux puisque on se fout de savoir d’où viennent les 30 000 homosexuels. La déportation des homosexuels est une réalité reconnue par les historiens. Le nier, c’est faire du négationnisme.

  • Mon discours-hommage à Rudolf Brazda

    Hommage à Rudolf Brazda
    par Jean-Luc Romero
    Paris – 28 septembre 2011

     

    Monsieur le ministre,
    Cher Jean-Luc,
    Monsieur le président des oubliés dela Mémoire, cher Philippe,
    Mesdames, messieurs, chers amis,

    C’est pour moi un émouvant honneur de rendre hommage à Rudolf Brazda à la demande de Jean-Luc et de Philippe des Oubliés de la mémoire. C’est aussi un grand plaisir d’associer à mon discours Jean-Paul Huchon, président de la région Ile-de-France, qui m’a demandé de le représenter ce soir.
    Rudolf Brazda était un enfant de Bohème né tout juste avant la 1ère guerre mondiale. Il a franchi le sinistre portail du camp de Buchenwald. Il y a survécu trois années dans des conditions que nul ne peut imaginer, où l’insoutenable le disputait à l’abject. Il en est revenu. Il est alors devenu un jeune homme qui aimait la danse, les rires. Et les hommes. L’amour des hommes, voilà le crime qui lui a valu de franchir le Styx vers un enfer insondable d’où il n’aurait jamais dû revenir. Mais sa résistance et son intelligence l’ont sauvé.
    Entendons alors l’ignominie du chef de la sinistre SS, Heinrich Himmler, qui affirme en 1940 que « l’homosexuel est un homme radicalement malade » et qu’« Il faut abattre cette peste par la mort ».
    Oui, mesdames et messieurs qui êtes ici réunis, peut-être ne le saviez-vous pas avant les déclarations de Rudolf, les nazis ont déporté des hommes, seulement en raison de leur amour d’une personne du même sexe. Il n’y a pas de honte à l’ignorer, les livres d’histoires abordent peu cette déportation. Pourquoi donc ? Les larmes d’un homosexuel auraient-elles moins de valeur que les larmes d’une autre femme ou d’un autre homme ?
    Car dans ces sinistres camps, à l’humiliation de porter un triangle rose comme la couleur des petites filles, s’ajoutait un traitement particulièrement odieux qui consistait en une tentative chimérique de rééducation. Expériences pseudo-médicales, viols, castration brutale, lobotomie. Comme un tigre conserve sa fourrure tachetée, l’homosexuel conservait pourtant son attirance singulière.
    Malgré tout cela, il a fallu près de soixante ans àla Républiquefrançaise pour reconnaître cette vérité historique. Soixante années… Aujourd’hui, encore, il est des hommes, parfois des élus de notre Nation, qui considèrent que certains comportements humains sont inférieurs aux autres. Aujourd’hui, encore, il est des hommes qui, par leur absence de protestation devant de telles affirmations, sont coupables de complicité.
    Rudolf Brazda, pour lutter contre cette autre forme de la barbarie, ce meurtre de la mémoire, a souhaité durant les dernières années de sa vie témoigner de ces crimes, se dépensant sans compter, malgré la fatigue, pour faire connaître la vérité. C’est aussi pour rendre hommage à ce travail quela Républiquea souhaité le distinguer par les insignes de chevalier dela Légiond’honneur qui lui furent remis le 28 avril dernier.
    Malgré mon émotion, je pourrais parler des heures durant de sa vie, de son combat, de son humanisme. Malgré mon angoisse, je pourrais également parler des heures durant de la honte qu’en tant qu’homme j’éprouve au souvenir de ce que d’autres hommes ont commis. J’ai eu, moi, le privilège de deux émouvantes rencontres avec Rudolf Brazda. Je lui ai dit cela. Je lui ai dit mon admiration aussi pour ce combat qu’il a mené pour tous ceux qui sont morts. Pour tous ceux qui n’ont pu parler.
    Aujourd’hui, alors que nous rendons hommage à Rudolf Brazda, je souhaite associer à cet instant magnifique la présence d’Edi, ce jeune homme à qui il a scellé sa vie durant plus de cinquante années, et dire à la face du monde, à la face de ses tortionnaires, à la face de ceux qui nous insultent encore, combien je suis fier de célébrer, malgré son absence aujourd’hui, la vie et l’amour.
    Toutes les vies et tous les amours.
    Je vous remercie.

  • Hommage à Rudolf Brazda à Paris

    A la demande de Jean-Luc Schwab, co-auteur du livre biographique de Rudolf Brazda et des « Oubliés de la mémoire », je serai un des intervenants à l’hommage qui sera rendu au dernier survivant des déportés pour homosexualité décédé cet été.
    J’ai eu la chance de rencontrer à deux reprises ce grand homme notamment grâce à mon éditeur Florent Massot qui fut aussi celui de ce déporté. Nous étions intervenus ensemble pour que Rudolf obtienne la Légion d’honneur qui lui fut remise heureusement peu de temps avant son décès.
    Aujourd’hui, alors que nous rendons hommage à Rudolf Brazda, je souhaite associer à cette cérémonie, la présence d’Edi, ce jeune homme à qui il a scellé sa vie durant plus de cinquante années.

  • Remise de la Légion d’Honneur à Rudolf Brazda

    C’est aujourd’hui que sera remis la Légiond’Honneur à celui qui est probablement le dernier survivant des déportés pour cause d’homosexualité, Rudolf Brazda, actuellement âgé de 97 ans. Il y a un an, alors qu’il sortait son livre, notre éditeur commun, Florent Massot nous avait invités à un déjeuner. En rencontrant Rudolf Brazda dont le récit de son calvaire m’a bouleversé, j’étais persuadé qu’il avait forcément reçu la Légiond’honneur. C’était bien la moindre des choses ! Et bien non, la Républiquene l’avait pas encore honoré !
    En coordination avec « les Oubliés de la Mémoire », je suis donc intervenu auprès du président de la République. Après bien des contacts avec l’Elysée, dans un courrier du 21 avril, le président Sarkozy me confirmait la bonne nouvelle en ces termes : «  Vous avez exprimé le souhait de voir Monsieur Rudolf Brazda nommé au grade de chevalier dans l’ordre de la Légion d’honneur. J’ai le plaisir de vous informer que j’ai retenu cette candidature. J’ai en effet décidé d’attribuer, sur la réserve présidentielle, cette distinction à l’intéressé eu égard à son engagement au service de la France […] »
    Cette remise se déroule à Puteaux en présence de la députée-maire qui est aussi intervenue récemment en faveur de cette demande. Un moment émouvant en perspective.

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  • Rencontre avec Rudolf Brazda, dernier Triangle rose survivant

    Grâce à l’éditeur de mon livre « Les voleurs de liberté », Florent Massot, j’aurai la chance ce lundi, avant de partir pour Lille, de rencontrer Rudolf Brazda, dernier survivant des déportés pour homosexualité. A 97 ans, Rudolf a décidé de témoigner dans un magnifique livre « Itinéraire d’un Triangle rose », livre récemment paru chez Florent Massot. C’est avec une immense émotion que je rencontrerai cet immense monsieur.

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  • « Itinéraire d’un Triangle Rose »… pour tout savoir sur le tabou de la déportation homosexuelle

    Mon éditeur [Virus de vie et Les voleurs de liberté], Florent Massot, vient de publier un livre bouleversant de Rudolf Brazda, le dernier survivant déporté pour homosexualité, « Itinéraire d’un Triangle Rose ». Ce livre, co-écrit avec Jean-Luc Schwab, est, comme le rappelle son éditeur, « un témoignage exclusif sur les 10.000 déportés homosexuels. »

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    Détenu dans le camp de Buchenwald, Rudolf Brazda semble être le dernier survivant des Triangles Roses et témoigne 65 ans après du martyr que vécurent aussi de nombreux gays durant la seconde guerre mondiale.

    Ce livre sort alors que le 15 mai, une plaque a été inaugurée en l’honneur de Pierre Seel qui osa, le 1er, témoigner de ce que vécurent les homos durant l’époque nazie. Au delà de l’histoire personnelle de Rudolf Brazda, ce livre traite sans tabou de la vie en camp, du vécu quotidien des déportés, des sévices qu’ils subissaient et cela sans négliger l’ultime tabou : la question de la sexualité dans les camps de concentration.

    Un livre à lire pour mieux comprendre et pour aider toujours et encore à la prise de conscience du mal absolu que certains hommes sont capables de commettre au service d’une idéologie perverse et meurtrière.

  • Ce dimanche, journée de la déportation

    J’accompagnerai mon amie Anne Hidalgo, 1ère adjointe au maire de Paris, aux cérémonies commémorant la déportation.

    Nous serons à 15h20 au Mémorial du martyr juif inconnu dans le 4ème arrondissement puis à 16h00 au Mémorial des martyrs de la déportation.

  • Hommage à Jean Le Bitoux

    Communiqué de presse du 22 avril 2010

     

    A quelques jours de la commémoration de la déportation, Jean-Luc Romero, président d’Elus Locaux Conte le Sida, salue avec émotion la mémoire de Jean Le Bitoux, militant précurseur et exemplaire de la cause LGBT

     

     

    Jean-Luc Romero, président d’Elus Locaux Contre le Sida, fait part de sa profonde tristesse suite au décès de Jean Le Bitoux, fondateur du journal militant Gai Pied, président-fondateur du mémorial de la déportation homosexuelle.Il souhaite saluer la mémoire de ce militant des droits LGBT engagé également dans la lutte contre le sida, maladie dont il avait reconnu être atteint. Le président d’ELCS veut rendre un hommage appuyé à son action pionnière notamment quant à la difficile reconnaissance de la déportation homosexuelle lors de la seconde guerre mondiale. Ironie du sort : la journée du souvenir de la déportation est dans quelques jours…
    Jean-Luc Romero fait part de ses condoléances aux proches et aux amis de Jean Le Bitoux lui qui a été un modèle d’engagement militant et qui fut l’un des proches de Pierre Seel, déporté homosexuel et avec lequel il avait publié « Moi, Pierre Seel, déporté homosexuel ».
    Lire aussi La France Gaie et Lesbienne (ici).

  • Discours à l'occasion de la remise de Légion d'honneur à Rudolph Brazda

    Discours de Jean-Luc Romero
    Hôtel de ville de Puteaux - 28 avril 2011

     

    Madame le député, chère Joëlle,
    Madame la présidente,
    Chère Marie-José Chombart de Lauwe,
    Cher Raymond Aubrac,
    Cher Rudoph Brazda,

    C’est seulement quelques jours après le 66e anniversaire de la libération des camps nazis, après la Journée nationale du souvenir de la déportation, que vous avez choisi, madame le député, de distinguer Marie-José Chombart de Lauwe, Raymond Aubrac et Rudolf Brazda, ici présents, dans l’éclatant triomphe de la vie sur la barbarie, sur la nuit et sur le brouillard.

    Avant de parler de Marie-José, de Raymond et de Rudolf, quelques mots très simples, madame le député, très affectueux, pour vous dire combien je suis sensible à votre détermination exemplaire et admirable afin que la Nation française distingue aujourd’hui les survivants d’une époque effroyable, ceux dont la vie a été soumise à l’arbitraire et la sauvagerie. A vous madame le député, chère Joëlle, au-delà de l’amitié sincère et fidèle que je vous porte, je veux dire mes remerciements.

    Je me tourne vers vous trois, Marie-José Chombart de Lauwe, Raymond Aubrac, Rudolf Brazda. Comment ne pas être ému devant vous ?

    A côté de vous trois – et comment ne pas penser à Lucie Aubrac également – nous voyons s’élever les belles mémoires de Marie-Claude Vaillant-Couturier, de France Bloch-Sérazin, d’Henry Frénay, d’Emmanuel d’Astier de La Vigerie, d’Yvon Morandat, de Raymond-Losserand, de Charles Delestraint. Nous voyons aussi se refermer les portes de la Santé, de Ravensbrück, de Mauthausen, de Buchenwald.

    Regardez bien, jeunes gens. L’histoire se projette aujourd’hui devant vous. Ce qu’ils ont vécu, ce qu’ils ont souffert constitue votre héritage. Le plus ignoble des héritages, mais aussi le plus beau.

    Il n’y a pas si longtemps de cela, des femmes et des hommes, parce qu’ils étaient juifs, homosexuels, tziganes, différents ont franchi le styx vers un enfer insondable d’où ils ne devaient pas revenir.
    Il n’y a pas si longtemps de cela, des femmes et des hommes se sont dressés au risque de leur vie – mais leur vie leur semblait si peu de chose au regard des valeurs qu’ils défendaient – pour résister à l’envahisseur casqué et botté.
    Il n’y a pas si longtemps de cela, des femmes et des hommes ont pleuré. Le frère que l’on séparait de sa sœur. Les pères, des enfants. Les hommes, de leur amant.

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