Interview dans RDVMecs
J’ai donné une longue interview au magazine gay RDVMecs qui vient de paraître. J’y évoque mon parcours, l’homosexualité, le sida et bien sûr les questions liées à la fin de vie.
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J’ai donné une longue interview au magazine gay RDVMecs qui vient de paraître. J’y évoque mon parcours, l’homosexualité, le sida et bien sûr les questions liées à la fin de vie.
J’interviendrai ce mercredi au début de l’émission Turbulences, vers 18h15, sur la radio de Marne la Vallée, Vallée FM. Cette émission fera un bilan sur la journée mondiale contre l’homophobie qui s’est déroulée dimanche dernier. Différents invités se succéderont sur l’antenne de la radio qu’on peut capter sur le 98.4FM ou sur le site Internet de la radio.
Parfois la France peut encore montrer le chemin… Ainsi en annonçant que notre pays allait supprimer la transsexualité des maladies mentales, Roselyne Bachelot, ministre de la santé, ouvre la voie à l’OMS qui a classé la transsexualité dans les maladies mentales en … 1996.
A noter que jusqu’en 1992, l’homosexualité faisait partie aussi des maladies mentales pour l’Organisation mondiale de la santé.
Cette avancée symbolique ne résous pas tous les problèmes que connaissent les trans mais le symbole est fort et la France peut s’en honorer.
Après la journée internationale contre l’homophobie, je réagirai ce mardi à 9h15 sur France Info aux messages laissés par
les internautes sur le site de France Info. Vous pouvez retrouver ces messages en cliquant ici.
Je répondrai aux questions de David Abiker.
Vendredi dernier, à l’occasion de la journée mondiale contre l’homophobie, j’intervenais au Conseil de l’Europe. Ci-dessous un extrait vidéo de mon intervention.
Intervention de Jean-Luc Romero,
Conseiller régional d’Ile-de-France
Président d’Elus Locaux Contre le Sida
« Les familles LGBT »
Conseil de l’Europe – 15 mai 2009
Mesdames,
Messieurs,
Chers amis,
Soyons clairs : la notion de famille telle qu’elle est entendue traditionnellement père - mère - enfant ne reflète plus la réalité de nos sociétés en ce début de 21ème siècle. Tout particulièrement en Europe occidentale. L’accroissement du nombre des familles monoparentales ou recomposées a profondément et durablement bouleversé la perception de cette notion. Le thème de cette conférence « les familles LBGT » s’inscrit donc parfaitement dans cette évolution des choses.
Avant d’entrer dans le vif du sujet, je pense nécessaire de contextualiser et de mettre en perspective cette question. En effet, la question de l’homoparentalité pose plus globalement celle de l’homosexualité et de son acceptation par la société comme une forme différente de conjugalité.
Laissez-moi-vous rappeler certaines données que vous connaissez sans doute déjà. Globalement, dans le monde, l’homosexualité est condamnée : quand ce n’est pas par les religieux qui y voient une perversion satanique, c’est par les politiques qui y trouvent un comportement apte à saper le fondement de la société ou encore par les médecins qui la voient comme une pathologie médicale potentiellement guérissable. C’est alors qu’intervient la répression policière pour faire cesser ce grave trouble à l’ordre public ! C’est ainsi que 86 Etats membres des Nations-Unies criminalisent toujours les relations sexuelles librement consenties entre adultes de même sexe. 9 disposent d’une législation dont la peine de mort est la sanction. La mort pour un acte de vie, pour un acte d’amour, pour un acte de plaisir, pour un acte de liberté. En France, il a fallu attendre 1982 pour que l’homosexualité soit définitivement dépénalisée et l'OMS n’a supprimé l'homosexualité de la liste des maladies mentales qu’en 1992. C’était il y a moins de 20 ans. C’était hier. [lire la suite...]
A l’occasion de la journée mondiale contre l’homophobie, qui se déroule ce dimanche 17 mai, le conseil de l’Europe organise une conférence sur les couples LGBT et l’adoption.
Je fais partie des trois intervenants qui ont été choisis pour intervenir au cours de cette réunion importante qui intervient alors que la Convention européenne en matière d’adoption des enfants adoptée en 2008 introduit la possibilité d’adoption pour les couples homosexuels. Le débat se déroulera au Conseil de l’Europe à Strasbourg de 11 à 13 heures.
Le temps passe mais la vie continue. L’absence pèse toujours autant. Déjà 15 ans qu’Hubert est parti. Un jour du mois de mai, ce même mois
où nous nous étions rencontrés. A Strasbourg, le sida l’a emporté le 9 mai 1994.
Loin de moi mais toujours présent. Aujourd’hui comme tous les jours.
A celles et à ceux qui pensent que l’homophobie est une invention de gays en mal de victimisation, il leur suffit de lire le rapport annuel de SOS Homophobie, ils seront édifiés. Mais aussi de parcourir régulièrement la rubrique des faits divers…
Et, les violences homophobes peuvent se dérouler à Paris, dans le 3ème arrondissement, au cœur du quartier très gay du Marais !
En effet, lundi dernier, trois homosexuels ont été violemment pris à partie par une bande de jeunes qui, après les avoir insultés, les ont roués de coups. Heureusement, l’arrivée d’une voiture de police a fait fuir les lâches agresseurs. Bilan : une arcade sourcilière fendue, des lèvres écrasées, des hématomes aux yeux et aux jambes…
J’ai une pensée pour ces trois hommes et rappelle qu’il est toujours important qu’à l’école, on intensifie les actions contre les discriminations, notamment contre l’homophobie. C’est ce que fait notamment la région Ile-de-France en finançant des interventions du CRIPS dans les lycées. Mais à l’Education nationale d’aller plus loin…
C’est une excellente nouvelle : la cour d’appel de Dakar a décidé de libérer les neufs hommes condamnés pour homosexualité et emprisonnés depuis décembre 2008.
Cette décision, saluée par toutes les organisations internationales dont l’ONU, est importante tant pour la lutte contre les discriminations que pour la lutte contre le sida puisque ces neufs hommes étaient des militants d’une association de prévention contre le sida.
Au-delà de cette décision importante, il est regrettable que la conférence internationale contre le racisme ait aussi refusé d’évoquer l’homophobie et notamment que le gouvernement français n’ait pas agi dans le sens de l’intégration des discriminations liées à l’orientation sexuelle dans la déclaration finale.
Un homosexuel de 28 ans, originaire d’Alès, vient de porter plainte pour discrimination, car il s’est vu refuser de donner son sang au prétexte qu’il est gay. Comme vous le savez, je porte depuis longtemps ce combat pour que les gays ne soient pas interdits de donner leur sang s’ils n’ont pas de conduites à risques au même titre que les hétérosexuels. J’avais d’ailleurs saisi la Halde qui avait été dans mon sens en demandant que l’interdiction faite à un groupe à risques soit transformée en une interdiction aux personnes qui ont une conduite à risques. Pour l’instant, le ministère de la santé, à la demande de l'EFS [photo avec président EFS Jacques Hardy], se refuse d’opérer ce changement.
Vous m’entendrez évoquer ce dossier ce lundi dans les JT du matin d’Europe 1.
Jean Leonetti vient de se voir confier une mission par le Premier ministre : la réflexion sur le statut du beau parent qui avait agité la majorité après les propositions courageuses de Nadine Morano.
En un an. M. Leonetti s’est vu confier trois missions : celle sur la fin de vie, celle sur la révision des lois bioéthiques et donc désormais celle sur le statut du beau-parent. On sait ce qu’il a fait avec la première : il a enterré toute possibilité de faire évoluer la loi sur la fin de vie. Avec la deuxième, il a déjà confisqué le débat qui, à défaut d’être citoyen, sera celui des spécialistes et de l’élite. Avec cette troisième mission, le Premier ministre n’a pas à avoir de craintes : le bon docteur Leonetti ne proposera pas d’étendre le statut de beau parent aux parents homosexuels. Que les milliers d’enfants vivant dans des couples homosexuels ne s’inquiètent pas : ils continueront à ne pas avoir les mêmes droits que les enfants élevés dans des couples hétérosexuels. La majorité est donc rassurée : grâce à M. Leonetti, le débat sur l’homoparentalité est mort né.
En tous cas, on en est désormais sûr : dès qu’un débat gène le gouvernement, il confie une mission à M. Leonetti. Au fait, pourquoi ne lui a-t-on pas confié une mission sur l’université ?
Jusqu’à ces derniers jours, la Suède autorisait le partenariat des couples de même sexe et cela depuis 1995. Le 1er avril – ce n’est pas un poisson d’avril – a autorisé le mariage aux conjoints de même sexe. Un pays de plus en Europe… Et en France, toujours pas de loi en vue !
A l'occasion de la sortie du magnifique film « Harvey Milk » dont je vous ai déjà parlé sur ce blog, je participe à un débat intitulé « Où en est le militantisme gay ? » dans l'émission quotidienne Starmag présentée par Eric Naulleau et Nicolas Rey.
Ce débat aura lieu en clair jeudi 12 mars de 19h40 à 20h30 sur la chaine de cinéma de Canal Plus, TPS STAR. Pour mémoire, je suis invité de Jean-Luc Delarue ce mercredi de 14h00 à 15 heures dans "Toute une histoire" sur France 2.
Je serai l’un des invités de l’émission présentée par Jean-Luc Delarue sur France 2 « Toute une histoire.. » ce mercredi 11 mars à 14h05 (emission déjà enregistrée). J’interviendrai sur le thème « Célébrités, elles ont ou on a révélé leur homosexualité. » L’occasion de revenir sur l’outing que j’ai subi en 2000 et dire qu’aujourd’hui les choses ont évolué et que faire de la politique tout en étant gay n’est plus forcément un inconvénient. Bertrand Delanoë en est l’exemple, tout comme la récente nomination d’une Première ministre lesbienne en Islande.
J’ai été interrogé en plateau dans le JT de LCI ce mardi à 12h40 sur le projet de loi de Nadine Morano sur les beaux-
parents qui intégrerait les familles homoparentales. Je devrais aussi évoquer cette question dans un reportage de France 2 qui paraîtra ce soir dans le JT de 20h00 de David Pujadas.