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hubert

  • 9 mai 1994- 9 mai 2014 : déjà 20 ans sans lui…

    20 ans !
    20 ans déjà qu’Hubert nous a quitté en ce beau mois de mai.
    20 ans que le sida ne lui a laissé, contrairement à moi, aucune chance.
    Ce salop de virus a emmené l’homme qui m’a permis d’aimer ce que j’étais, d’assumer ce que je suis devenu.
    Sans lui, je ne serai sûrement pas ce militant acharné que rien n’ébranle. Jamais.
    20 ans, c’est long dans une vie. Et pourtant, j’ai, chaque jour, l’impression de l’avoir quitté il y a juste une petite poignée d’heures.
    Rien n’a plus jamais été pareil depuis son départ mais la vie est là. C’est grâce à lui…Il m’a donné la force de continuer. Pour lui comme pour tant d’autres.
    Je ne l’oublie jamais comme je n’oublie pas ces amis fauchés dans leur jeunesse par un virus qui ne leur a laissé aucune chance. Contrairement à moi… Pourquoi ?
    Une question qui me taraudera jusque ma mort.
    En attendant, que dire à part, qu’Hubert me manque. Seconde après seconde, minute après minute, heure après heure. Année après années…hub-jl baiser.jpg

  • Week-end surprise !

    C’est la semaine des anniversaires.
    Un plus douloureux, le 9 mai dernier avec l’anniversaire de la mort d’Hubert. Je vous en ai parlé.
    Un plus heureux avec les 5 ans de la rencontre avec mon actuel compagnon.
    Pour fêter ses 5 années de bonheur, il m’invite à un week-end surprise.
    C’est la 2ème fois qu’il me fait une telle surprise. Le moins qu’on puisse dire, c’est que c’est agréable !
    Bon week-end à toutes et à tous.

  • Hubert, 18 ans déjà…

    Il aurait eu 54 ans en avril dernier.
    Il est mort du sida le 9 mai 1994. 18 ans déjà.
    Incontestablement, sa mort a été l’élément déclencheur de mon combat collectif contre le sida et de la création d’Elus Locaux Contre le Sida (ELCS) en 1995. Sûrement aussi de ma mobilisation pour le droit de mourir dans la dignité.
    Les années passent mais la douleur est toujours là. En même temps, son souvenir m’incite toujours à mener bien des combats pour moi qui aie la chance d’être un survivant. Cet automne, cela fera 25 ans que je sais être séropositif. Le 1er décembre, je « fêterai » mes 25 ans de traitements qui commencèrent avec la fameuse AZT... que je prenais alors toutes les 4 heures, jour et nuit !
    Ne pas oublier Hubert, me battre en mémoire de lui mais aussi de toutes celles et de tous ceux qui n’ont pas eu ma chance est une ardente obligation.
    Aujourd’hui, je pense avec beaucoup nostalgie mais aussi reconnaissance à Hubert.

  • Extrait des "Voleurs de Liberté" consacré à Hubert

    Après vous avoir donné la semaine dernière des extraits évoquant la genèse de mon engagement dans le combat pour une mort douce, je vous reproduis aujourd’hui un nouveau passage de mon livre « les voleurs de liberté » consacré aujourd’hui à celui qui fut mon premier amour et qui est mort du sida en 1994.

    « Mais pourrais-je jamais oublier les derniers jours d’Hubert, celui qui fut mon premier grand amour ? Celui qui fut, comme le dit magnifiquement le poète Auden, « mon Nord, mon Sud, mon Est et mon Ouest, Ma semaine de travail et mon repos du dimanche ». Je n’oublierai jamais les souffrances qui venaient crisper son visage émacié, ce visage que je chérissais tant. Je n’oublierai jamais ses prières pour être soulagé et enfin délivré de cette torture. En 1994, j’aurais bien été incapable d’assumer un tel acte. Lâche que j’étais. Mais lâche aussi qu’était notre société.
    Aujourd’hui, je n’accepterais plus qu’on l’opère pour rien, en pleine agonie. Je ne tolérerais plus qu’il serve à des expérimentations. Je ne le laisserais plus mourir comme cela. Je me battrais pour lui offrir la paix. Tant de proches lui ont succédé dans la mort, et toujours autant de souffrances. Toujours autant de cris de douleurs. De râles insupportables.
    Alors que ces absences auraient dû me détruire, me mettre à terre, m’ôter toute foi en l’avenir, me conduire à la folie ou à la haine, elles me servent aujourd’hui de tuteur. Chacun de mes morts est une raison de me lever, de marcher, de militer, de revendiquer, de combattre pour la justice. »

  • Hubert, 15 ans déjà…

    Le temps passe mais la vie continue. L’absence pèse toujours autant. Déjà 15 ans qu’Hubert est parti. Un jour du mois de mai, ce même mois

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    où nous nous étions rencontrés. A Strasbourg, le sida l’a emporté le 9 mai 1994.

    Loin de moi mais toujours présent. Aujourd’hui comme tous les jours.

  • 9 mai : Hubert, 14 ans déjà…

    Aujourd’hui, cela fait déjà 14 ans qu’Hubert nous a quitté. 14 ans, et pourtant, tout cela paraît encore hier. Car si on se construit toujours, on n’oublie rien. Je n’oublie rien.957532664.jpg
    Ce mois de mai est un mois important car j’ai aussi connu Hubert un beau jour de mai. La nostalgie est toujours là, la tristesse souvent mais aussi l’espoir.
    Car si le 9 mai fut le pire jour de ma vie, demain le 10 mai fut aussi, il n’y a pas si longtemps, le plus beau… L’avenir dure toujours !

  • J’ai connu Amsterdam au printemps

    613394420.jpgEn lisant mon agenda, plusieurs d’entre vous m’ont rappelé la promesse faite à Hubert et relatée dans mon livre « Je n’ai jamais connu Amsterdam au printemps ». Je suis effectivement, aujourd’hui encore, à Amsterdam et je pourrai tenir en partie cette promesse faite. Soyez sûrs que je suis très touché par certains de vos messages. Vous imaginez toute l’émotion que j’ai à être dans cette ville… Tant d’émotions et cette promesse que je tiens. Mais sans lui…
    L’avenir dure toujours… Et Hubert est toujours là. Dans mes pensées et dans mon cœur. Même si cela fait déjà 14 ans qu’il a rejoint son paradis blanc.