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Homosexualité et homophobie - Page 66

  • Têtu, 15 ans de bras d’honneur aux homophobes !

    A l’occasion des 15 ans de Têtu, j’ai participé avec 30 autres personnalités à un shooting organisé par le magazine avec le photographe Matthieu Lemaire. Pour illustrer la photo qui vient de paraître sur le site de Têtu, j’ai donné cette petite interview que je vous reproduis ci-dessous.
    Vous pouvez retrouver l’article et la photo sur Têtu en cliquant ici.

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    TÊTU fête en juin ses 15 ans. Que vous inspire cet anniversaire?
    Je suis toujours positivement étonné. Dans les premiers jours de parution d’un nouveau numéro de Têtu, la couverture du magazine figure en devanture de tous les kiosques à journaux, de toutes les librairies. Y compris, parfois, dans les coins les plus reculés de France. En dehors du côté esthétique auquel je suis infiniment sensible, il y a ce message de tolérance qui est envoyé aux Français. Alors pour moi, ce 15e anniversaire marque 15 années de visibilité. Et 15 années de bras d’honneur aux homophobes de tout poil, simple citoyen ou parlementaire.

    Pourquoi avez-vous accepté de participer au shooting des 15 ans de TÊTU?
    Parce que je croyais que j’allais faire la couverture du prochain numéro, bien sûr !!! Sérieusement, parce qu’il est important de soutenir ce magazine, important d’ajouter ma visibilité comme personne homosexuelle au combat contre l’homophobie mené par Têtu. Pour témoigner de la nécessité absolue de lutter contre cette forme d’intolérance qui tue chaque année des centaines de jeunes gens et qui se niche partout, y compris dans la rhétorique de certains qui, en violant la pensée de grands philosophes, s’autorisent les pires ignominies.

    Une anecdote à raconter sur le shooting?
    La joie de retrouver Alain Chamfort dont bien des chansons sont associés à des moments forts de ma vie.

    Vous connaissez TÊTU depuis longtemps. Qu’aimez-vous dans le magazine?
    Les articles de fond, évidemment (clin d’œil) !

    Selon vous, quel a été l'apport du journal dans la lutte contre le sida? 
    D’abord, la visibilité dont j’ai déjà parlé aide les personnes homosexuelles à assumer leurs affinités et donc, en n’en ayant pas honte, à mieux se préserver, à mieux se protéger. Ensuite, le magazine nous instruit sur la maladie et les moyens de prévention. Des messages qu’il est utile de marteler, surtout lorsque l’on connait l’effrayant recul des connaissances des Français en matière de transmission, et qui concerne tout le monde, quel que soit l’âge ou les pratiques. Enfin, il donne une visibilité aux personnes séropositives qui sont dans la société… invisibles par peur du rejet et des discriminations.

  • La France, pas très gay-friendly !

    Récemment, « Rainbow Europe Country Index » a présenté son classement des pays européens en fonction de leur ouverture aux personnes LGBT. Sans vraiment de surprise, c’est la Suède qui est considérée comme le pays le plus gay-friendly en Europe avec une note de 10 sur 10 !

    La France n’obtient qu’une petite moyenne avec 5 sur 10, loin derrière la Belgique, les Pays-Bas, la Norvège ou l’Espagne qui font presque carton plein avec 9/10. Il faut dire que même le très catholique Portugal a marié son 1er couple de lesbiennes le 7 juin dernier alors que la France ne songe même pas à légaliser l’extension du mariage aux conjoints de même sexe ! On pourra quand même se consoler avec le classement de la Russie qui obtient moins 2…

  • Marche des Fiertés LGBT de Rennes

    A l’invitation d’Erwann Le Hô, Porte-parole du CGL de Rennes, je participerai à la marche des Fiertés LGBT de Rennes, ce samedi 12 juin à partir de 14 heures. Cette année, le mot d’ordre de cette marche est « Eduquer pour avancer ensemble. » A tout à l’heure sur le parcours de cette marche qui part du centre ville pour finir au parc du Thabor.jlrrespgay pride.JPG

  • Très émouvante rencontre avec Rudolf Brazda, dernier survivant de la déportation homosexuelle

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  • Rencontre avec Rudolf Brazda, dernier Triangle rose survivant

    Grâce à l’éditeur de mon livre « Les voleurs de liberté », Florent Massot, j’aurai la chance ce lundi, avant de partir pour Lille, de rencontrer Rudolf Brazda, dernier survivant des déportés pour homosexualité. A 97 ans, Rudolf a décidé de témoigner dans un magnifique livre « Itinéraire d’un Triangle rose », livre récemment paru chez Florent Massot. C’est avec une immense émotion que je rencontrerai cet immense monsieur.

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  • Les fédérations de sport contre l’homophobie

    A l’occasion de la journée mondiale contre l’homophobie, la Fédération Française de Football, celle de Rugby et de Tennis ont élaboré avec le Paris Foot Gay et la secrétaire d’Etat chargée des sports, Rama Yade, un plan de lutte contre l’homophobie dans le sport.logo_carton_rouge ministère et LFP(1).PNG

    Ce plan comprend plusieurs avancées comme la mise en place d’un module de sensibilisation dans la formation des éducateurs sportifs, des conventions d’objectifs, le lancement d’une enquête sur la réalité de l’homophobie dans le sport et l’incitation de toutes les fédérations sportives à signer des chartes contre l’homophobie.

    Ces mesures vont dans le bon sens et il était important que le monde du sport s’engage dans cette voie.

  • James Purdy nous retourne dans ses « Chambres étroites » !

    Je vous ai déjà écrit que lors d’une dédicace des « Voleurs de liberté », le parton de la librairie du Divan à Paris m’avait offert « Je suis vivant dans ma tombe » et m’avait ainsi permis d’entrer dans l’univers noir mais fulgurant de l’écrivain américain James Purdy. La lecture de ce livre m’a donné envie d’aller plus loin dans la connaissance de cet écrivain controversé mort à 94 ans en 2009… un vendredi 13 !

    Cet écrivain assuma son homosexualité à une époque où cela aurait pu nuire à sa carrière prometteuse et aurait surtout pu sonner comme un arrêt de mort social.

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    Avec « Chambres étroites » (Editions Le serpent à plumes), les pudibonds trouveront de bonnes raisons de détester Purdy qui va loin, je le reconnais, dans la provocation. Meurtre, amour, sado-masochisme se mêlent dans ce récit tragique d’un amour fou qui se termine dans un bain de sang. Mais ce roman, magnifiquement écrit et plein de suspens, est au final un acte militant face à une société trop pudibonde qui fait du plus beau sentiment, un sentiment interdit pour celles et ceux qui aiment autrement… A lire absolument ! Vraiment…

  • Mon interview sur la Radio Suisse Romande

    Hier, à l’occasion de mon déplacement à Genève, j’ai eu l’occasion de répondre à de nombreuses interviews pour la Radio Suisse Romande, Logo radio suisse romande.jpgRadio Cité Genève, L’hebdo, Télé Léman Bleu et La Tribune de Genève.

    Vous pouvez retrouver mon interview à la Radio Suisse Romande en cliquant ici.

  • Mon interview pour Public Sénat

    A l’occasion de la journée mondiale contre l’homophobie, j’ai donné une interview au site de Public Sénat.Logo Public Sénat.JPG

    Je regrette qu’à quelques jours de cette commémoration, le député UMP de Tourcoing ait une fois de plus dérapé en comparant homosexualité et pédophilie…

    Vous pouvez retrouver cette interview en cliquant ici et sur Le Post (ici).
    Lire aussi Sar Agora (ici).

  • Dans « Genève à chaud » sur Léman Bleu TV à 18h30

    Je serai l’un des invités du talk show très populaire à Genève, « Genève à chaud », sur la chaîne locale, Léman Bleu qui est depuis deux jours sur la TNT. Au cours de cette émission qui sera multi rediffusée jusqu’au lendemain ainsi que dans la rétrospective du week-end, j’évoquerai bien sûr les raisons de ma venue à Genève à l’invitation du groupe Sida Genève, le sida, l’euthanasie, l’homosexualité en cette journée mondiale contre l’homophobie et bien sûr mon livre « Les voleurs de liberté ». Je serais aussi sur les radios, Radio Suisse Romande et Radio cité, dans la journée. Vous pouvez retrouver  de Léman Bleu l’émission en cliquant ici.

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  • Journée internationale contre l’homophobie

    Aujourd’hui, dans le monde, se déroule la journée mondiale contre l’homophobie. Certains estiment cela inutile… Il suffit, je l’espère, de leur rappeler que des pays condamnent encore à mort pour homosexualité et qu’un tiers des pays de l’ONU ont de lois pénales contre les homosexuels, pour leur faire admettre de l’utilité d’un tel moment.logo_journée homophobie.jpg

    N’oublions pas non plus qu’en France, les LGBT n’ont pas les mêmes droits que les hétérosexuels : une autre raison d’être mobilisés aujourd’hui. Dans le monde et … en France !

  • Hervé Guibert et l’ami qui ne lui a pas sauvé la vie…

    Relire les livres d’Hervé Guibert pour le survivant du sida que je suis a souvent le goût de la nostalgie. Cela s’apparente parfois à une démarche masochiste.

    Dans « A l’ami qui ne m’a pas sauvé la vie », roman dans lequel Guibert révèle sa séropositivité, j’ai l’impression de revivre au quotidien toutes les étapes de la maladie que j’ai connues au début des années 90. Les espoirs suscités par les nouveaux traitements, les déceptions, les peurs de souffrir et même de mourir jeune, de ne pas connaître la trentaine. Tout y est. Avec une différence de taille, j’ai eu bien plus de chance qu’Hervé Guibert car je suis toujours là…

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    Ce livre, qui permit à l’auteur de se faire connaître du grand public, est le premier d’une trilogie dans laquelle il nous fait vivre les assauts de la maladie. Ce livre, écrit dans un style vif, est aussi une leçon de vie, une leçon de courage. Car le combat que mène Hervé Guibert contre le sida est un combat guerrier. Un combat sans concession. Mais un combat qu’il veut gagner totalement. Le perdre en partie n’est pas acceptable et cela conduira l’auteur à tenter de se suicider comme il l’annonce déjà dans ce livre.

    Un livre à lire et relire pour celles et ceux qui n’ont pas connu le début des années sida. Ils comprendront peut-être à quel point ces premiers combattants du sida ont fait évoluer notre société.

  • Marche de la Baltic Pride pour l’égalité

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    Dès 12 heures, je participerai à la 1ère Gay Pride de Vilnius qui se déroulera à l'écart du centre ville... J’espère que cette marche pour l’égalité ne connaîtra pas les incidents qu’avait connus la 1ère Gay Pride de Moscou et à laquelle j’étais allé participer il y a quelques années. N'oublions pas que jusqu'hier après-midi, cette marche symbolique était toujours interdite !

     

  • My speech in Vilnius (in English)

    Speech of Jean-Luc RomeroLogo Baltic Pride.JPG

                                                      Vilnius - 7th 2010

     

     

    Ladies and gentlemen,

     

    I would like to ask you a question, just a simple question : is the homosexual a danger, a troublemaker, a threat to public order, a sick  person who needs to be treated, a psychologically deranged person ? Should he be treated as a criminal or as a sick person? Should he be locked up to avoid any spreading of what was called in the 19th century by some people “the abominable vice of the Greeks” ?

    vilniusjlrtribune.jpgI am asking this question to provoke, to provoke you, who are gathered here because of an unrelenting humanist will to fight against discriminations which are linked to homophobia, but mainly to remind you of something fundamental : these questions sound absurd and the answer should be totally clear to absolutely everybody.

    Unfortunately, and often dramatically, what I just told you does not match reality : more than 70 countries in the world apply laws which criminalize sexual relationships between consenting adults of the same sex. Even worse, in more than 10 countries, homosexuality is punished by death.  These problems have only been resolved in France recently. Till 1982 homosexuality was partly considered to be a felony in France. Let us remind ourselves that it is only in 1991 - less than 20 years - that the WHO (World Health Organisation) removed homosexuality from the list of mental diseases.

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  • Mon discours de Vilnius

    Logo Baltic Pride.JPGIntervention de Jean-Luc Romero

    Vilnius 

    vendredi 7 mai 2010

     

     

     

    Mesdames, Messieurs,

    Je voudrais vous poser une question, une simple question : l’homosexuel est-il un danger, un fauteur de trouble, une menace à l’ordre public, un malade à traiter, une personne dérangée psychologiquement ? Doit-on le traiter comme un criminel ou un malade ? Faut-il l’enfermer pour éviter toute propagation de ce que certains, au 19e siècle, qualifiaient d’ « abominable vice des Grecs » ?

    Je vous demande cela, évidemment par volonté de provoquer, de vous provoquer, vous qui êtes réunis ici par la volonté inflexible et humaniste de lutter contre les discriminations liées à l’homophobie mais surtout pour vous rappeler une chose fondamentale : ces questions nous semblent absurdes et la réponse devrait, pour toutes et pour tous, être totalement évidente.

    Pourtant, malheureusement, dramatiquement souvent, ce que je viens de vous dire n’est pas la réalité : plus de 70 pays à travers le monde appliquent des lois criminalisant les relations sexuelles entre personnes adultes et consentantes de même sexe. Pire, dans une dizaine de nations, l’homosexualité est punie de la peine de mort. En France, ces questions ont été résolues il n’y a pas si longtemps que cela. Jusqu’en 1982, l’homosexualité était en partie considérée comme un délit en France. Rappelons également que ce n’est qu’en 1991 - il y a moins de 20 ans - que l’Organisation Mondiale de la Santé a retiré l’homosexualité de la liste des maladies mentales. Pour mémoire, il a fallu semble-t-il moins de temps pour s’apercevoir de l’absurdité de ce Mur qui séparait deux mondes qui refusaient de se parler que de reconnaître que l’homosexualité n’est rien moins que naturelle. Dans la grande comptabilité de l’horreur, laquelle de ces deux folies aura engendré le plus de souffrances ?

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  • Intervention à la Conférence des droits humains à Vilnius

    Logo Baltic Pride.JPG

    Pour la 1ère fois, un collectif d’associations organise à Vilnius la Baltic Pride ce samedi 8 mai. Cette manifestation a lieu dans un contexte local tendu. Dans ce cadre, ce vendredi se déroule une conférence sur le thème « Droits de l’homme et combat contre la peur et les préjugés ». Le centre culturel français s’est associé à cette conférence et m’a invité à y participer. J’interviendrai donc aujourd’hui à cette conférence.

     

  • Départ pour Vilnius !

    Logo Baltic Pride.JPGCe soir, je pars pour Vilnius en Lituanie à l’invitation du directeur du centre culturel français afin de participer aux manifestations organisées à l’occasion de la Baltic Pride. J’aurai l’occasion de vous en parler demain.

  • L’école contre l’homophobie : enfin !

    Le ministère de l’éducation nationale a enfin lancé en avril une campagne contre les préjugés sexistes, les discriminations et l’homophobie. Rien de mirobolant. Mais des affiches et des flyers softs pour faire la promotion de la ligne azur qui est destinée aux ados qui s’interrogent sur leur identité. Enfin !

    Une initiative qui est aussi accompagnée par la campagne du syndicat lycéen, la Fidl, qui a lancé une campagne militante contre l’homophobie.

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  • Hommage à Jean Le Bitoux

    Communiqué de presse du 22 avril 2010

     

    A quelques jours de la commémoration de la déportation, Jean-Luc Romero, président d’Elus Locaux Conte le Sida, salue avec émotion la mémoire de Jean Le Bitoux, militant précurseur et exemplaire de la cause LGBT

     

     

    Jean-Luc Romero, président d’Elus Locaux Contre le Sida, fait part de sa profonde tristesse suite au décès de Jean Le Bitoux, fondateur du journal militant Gai Pied, président-fondateur du mémorial de la déportation homosexuelle.Il souhaite saluer la mémoire de ce militant des droits LGBT engagé également dans la lutte contre le sida, maladie dont il avait reconnu être atteint. Le président d’ELCS veut rendre un hommage appuyé à son action pionnière notamment quant à la difficile reconnaissance de la déportation homosexuelle lors de la seconde guerre mondiale. Ironie du sort : la journée du souvenir de la déportation est dans quelques jours…
    Jean-Luc Romero fait part de ses condoléances aux proches et aux amis de Jean Le Bitoux lui qui a été un modèle d’engagement militant et qui fut l’un des proches de Pierre Seel, déporté homosexuel et avec lequel il avait publié « Moi, Pierre Seel, déporté homosexuel ».
    Lire aussi La France Gaie et Lesbienne (ici).

  • Ricky Martin, gay, heureux, … utile et courageux !

    Ricky Martin, la star planétaire qui fait rêver bien des adolescentes, a révélé hier qu’il était homosexuel. Certes, la rumeur courait depuis bien longtemps sur ce séduisant latin lover âgé aujourd’hui de 38 ans. Pire, cela était surement un secret de polichinelle pour les milieux dits « informés ».

    Mais cette annonce officielle revêt assurément une grande importance quand on sait que peu d’artistes de cette renommée ont le courage de la faire. Certes, les habituels détracteurs nous diront que ce « coming out » arrive un peu tard. Chacun comprend cependant que pour un chanteur, dont le public était majoritairement féminin, il n’est pas facile de prendre la décision de risquer de saborder une carrière internationale. Les mêmes vous diront que sa carrière était loin du succès qu’il connut avec le tube planétaire « Un, dos, tres ». Certes ! Mais on ne peut contester qu’à 38 ans, le beau Ricky a encore une carrière devant lui et une notoriété à rendre morts de jalousie bien des artistes. Sa révélation dans laquelle il dit aussi son bonheur d’être un père homosexuel est utile et courageuse.ricky_martin.jpg

    Utile, car il montre à bien des homosexuels dans le monde qu’on peut vivre son homosexualité ouvertement, être heureux et même être … papa. Une annonce importante pour tant de jeunes gays qui se croient seuls au monde dans leurs préférences et surtout sans avenir.

    Courageuse, car l’homosexualité reste pénalisée dans un tiers des pays de l’ONU – rappelons que des pays condamnent même à mort pour homosexualité ! – et cela ne sera pas sans conséquences sur sa carrière.

    Pour ces raisons, j’ai tout simplement envie de dire merci à Ricky Martin et lui souhaiter tout simplement toujours autant de bonheur et … encore une belle carrière !