Invité de la Rédaction de Voltage à 12h25
A l'occasion du lancement de la campagne d'Elus Locaux Contre le Sida"L'homophobie est un choix, l'homosexualité n'est pas un choix", je serai l'invité de la rédaction de Voltage FM ce mardi à 12h25.
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A l'occasion du lancement de la campagne d'Elus Locaux Contre le Sida"L'homophobie est un choix, l'homosexualité n'est pas un choix", je serai l'invité de la rédaction de Voltage FM ce mardi à 12h25.
Romero : "Il faut que les politiques disent... par Europe1fr
Ce soir, j’ai invité les associations LGBT pour le lancement de l’année de mobilisation du Crips Ile-de-France contre les discriminations LGBT.
Depuis que je suis président du Crips, j’ai proposé à nos instances que tous les ans, nous nous mobilisions sur un thème lié aux discriminations. L’année dernière, nous avions choisi la sérophobie et, cette année, les discriminations LGBT.
Après l’explosion de l’homophobie ces derniers mois, ce ne sera pas une année pour rien !
« Genre, homosexualité et discriminations aujourd’hui,
quelles implications pour la prévention auprès des jeunes ? »
Intervention de Jean-Luc Romero, président du Crips Ile-de-France
Rencontre du Crips Ile-de-France / 3 juin 2012
Mesdames, Messieurs,
Chers amis,
Je suis très heureux de vous retrouver aussi nombreux pour cette rencontre dont le titre est ambitieux et annonce des débats très constructifs : « Genre, homosexualité et discriminations aujourd’hui, quelles implications pour la prévention auprès des jeunes ? ».
Beaucoup dans cette salle le savent, les discriminations LGBT sont à l’honneur au Crips puisque, après la sérophobie, nous avons décidé de faire des discriminations LGBT le thème prioritaire de l’année. A ce propos une campagne de communication interassociative, mais dont l’initiative revient au Crips, sera lancée dans quelques jours, sous le slogan « ça change tout pour moi, ça change quoi pour toi ? ». Je vous laisse la découvrir très rapidement, j’espère sincèrement que vous la trouverez pertinente, honnêtement je pense que oui : c’est une campagne qui incite à la discussion et à la réflexion.
Des droits LGBT, on en a beaucoup parlé ces derniers temps, je crois que nous le savons tous ! Pour une issue très heureuse ! A ce propos je rappelle que le Conseil d’administration du Crips avait soutenu officiellement les manifestations en faveur du mariage pour toutes et tous et a bien sûr signé le mot d’ordre de la Marche des Fiertés 2013 : « Droits de LGBT : aller au bout de l’égalité ».
Ces derniers mois ont été marqués par ce mouvement hétéroclite contre l’ouverture du mariage pour toutes et tous, qui au-delà des tentatives de récupération politique, a été, non pas l’expression d’un débat démocratique mais bien plus l’expression d’une homophobie intériorisée – aujourd’hui très clairement extériorisée ! Nul doute que les diatribes et les violences homophobes n’ont pu que renforcer et accentuer la difficulté de s’assumer. Mais nul doute également que les premiers mariages permettront d’avancer au mieux sur la dicibilité de son homosexualité et de tout cela découlera une plus grande acceptation sociale.
Mais essayons de prendre de la hauteur et c’est bien le but de ces rencontres. La question des LGBT a énormément évolué depuis la dépénalisation de l’homosexualité il y a 30 ans. Pacs, pénalisation des propos homophobes, visibilité plus importante des LGBT … Autant d’éléments qui ont permis d’avancer sur cette cause mais pour que l’acceptation des personnes LGBT soit totale, je dis bien acceptation pas tolérance, il faut mêler plusieurs approches : plaidoyer pour les droits et l égalité et renforcement des volets éducatif et répressif.
Un de nos publics cible les plus essentiel, c’est bien évidemment les jeunes. Les jeunes auxquelles on s’adresse, se construisent individuellement dans leur sexualité mais aussi dans leurs valeurs, dans leur relation à l’Autre. C’est, par définition, avec eux que notre société évoluera et avancera vers un modèle de société que nous portons au quotidien à travers nos actions au quotidien : une société plus juste et plus humaine.
J’en ai fini avec cette courte introduction et laisse la parole aux intervenants. Je vous remercie.
Ce lundi, vers 9h40, je serai l'invité de Jean-Marc Morandini dans son émission sur Europe 1.
A partir de ce lundi, le Crips Ile-de-France entame un certain nombre d’actions dans la cadre de son année de mobilisation contre les discriminations LGBT.
J’aurai l’occasion de présenter le programme jeudi prochain devant les associations franciliennes.
Ce lundi, la 87ème rencontre du Crips est donc consacrée au thème « Genre, homosexualité et discriminations aujourd’hui, quelles implications pour la prévention auprès des jeunes ? » et se déroulera au Conseil régional d’Ile-de-France. J’ouvrirai cette rencontre.
Avec l’avocate Caroline Mécary, à 18h30, nous assisterons à la projection du documentaire Homopoliticus que j’ai co-écrit et qui est inspiré de mon livre.
Organisée dans le cadre du Festival de la 10èmeCiné Pride, cette projection sera suivie d’un débat sur 50 ans d’histoire des relations entre la politique et l’homosexualité et sur le long chemin vers l’égalité des droits...
Avant de rejoindre Nantes en fin d’après-midi pour un débat autour d’Homopoliticus, j’animerai ce samedi un conseil d’administration de l’ADMD. Ce conseil est important car il est le dernier avant l’élection d’un nouveau CA par nos adhérents cet été.
En effet, les plus de 50 000 adhérents de l’ADMD vont pouvoir voter par correspondance – et sous contrôle d’huissier - pour renouveler nos instances. Comme je vous l’ai déjà indiqué je suis candidat à ma réélection.
La parole appartient désormais aux adhérents de notre belle association !
Enfin le « Oui, nous le voulons » se transforme en « Oui, je le veux » !
Exercice intimiste que de livrer ses pensées matinales mais aujourd’hui est un jour particulier, de ces jours qui font l’histoire. Aujourd’hui est un grand jour : le premier mariage entre personnes de même sexe en France. Le premier mariage légal.
Alors, en me réveillant ce matin, mes premières pensées sont allées vers ce couple qui doit attendre avec un mélange d’anxiété et d’excitation ce jour, individuellement et collectivement historique. Un jour de bonheur pour Vincent et Bruno mais aussi pour cette France de progrès qui pense qu’un pays doit œuvrer vers et pour ses valeurs : Liberté, Egalité, Fraternité… des jolis mots malheureusement piétinés au pied de ces milliers de manifestants prétextant un débat démocratique pour mieux exprimer une homophobie à peine larvée.
Alors oui, enfin, me dis-je. Enfin notre pays met fin à cette discrimination étatique. Enfin la France reconnaît l’égalité de nos amours. Enfin notre pays va protéger ses milliers d’enfants élevés avec bonheur par ces familles homoparentales, familles que l’on préfère ignorer. Pourtant, on le sait tous, l’ignorance est une bien piètre conseillère ….
Alors que je me rase, mes pensées s’évadent. Non pas comme il est de bon ton de le dire vers une ambition personnelle… Non je pense sincèrement et simplement à tout le chemin parcouru. De la dépénalisation, au combat pour le PACS. Du mariage de Bègles à la loi sur la pénalisation des propos homophobes...
Des années que, comme tant d’autres, je me bats pour l’égalité entre les personnes de même sexe. Des années que je défends une vision mêlant égalité des droits, prévention, acceptation et éducation. Aujourd’hui, ce n’est pas une victoire pour les militants. C’est une victoire de la France, de notre pays, du pays des Droits de l’Homme.
Je sors de chez moi. J’ai envie de sourire. Uniquement de sourire. Parce que c’est juste beau que le « Oui, nous le voulons », revendication collective se transforme dans quelques heures en un beau et heureux « Oui, je le veux ! ».
Pourtant, j’ai du mal à sourire totalement. En fait, j’en suis empêché : je regarde l’avenir bien sûr avec espoir mais aussi avec une pointe d’inquiétude. Espoir car je me dis que, quand la cause est juste, nous pouvons renverser des montagnes.
Inquiétude car j’ai encore en mémoire ces milliers de manifestants hurlant leur haine de l’Autre.
Inquiétude quand je me revois devant Laurent Wauquiez qui, déstabilisé durant le direct de ce débat télévisé qui ne fait de fait que révéler sa vérité - hors langue de bois, hésitera puis affirmera clairement que l’homosexualité est contraire à ses valeurs.
Inquiétude car je ressens encore l’effroi qui était le mien quand j’ai découvert le visage de Wilfred, agressé sauvagement et tabassé simplement parce qu’il était coupable d’aimer. Wilfred a eu le courage avec son compagnon, Olivier, de témoigner, de donner un visage à la violence homophobe. Inquiétude quand aux nombres messages de haines homophobes, d’appel à la mort reçus sur les réseaux sociaux mais aussi dans la rue. Cette inquiétude m’appelle à la vigilance. Vigilance parce que les plaies causés par ces mois de débats homophobes me semblent encore béante… A nous de les refermer.
Nul doute que la joie et les sourires des premiers mariages entre personnes de même sexe seront un remède efficace !
Lire sur le Nouvel Obs (ici).
A l’occasion de la journée spéciale que consacre le Mouv’ à la lutte contre l’homophobie, je serai l’invité de la radio avec Franck Riester ce jeudi 30 mai de 8 à 9h00.
« Premier mariage entre personnes de même sexe »
Une volonté. Une réforme. Notre histoire. (tribune Huffington Post)
Merci Monsieur le Président !
Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Cette phrase fonde notre nation. Elle fait partie de notre patrimoine historique, mémoriel et sociétal. Nous la connaissons toutes et tous et nous pensions naïvement qu’elle faisait notre fierté commune. Durant ces derniers mois et jusqu’à dimanche dernier, elle a été foulée au pied des opposants au mariage pour toutes et tous, ceux-ci réclamant, certains avec le sourire et une forme de bonne humeur et d’allégresse, d’autres avec leurs poings et des insultes, le maintien d’une discrimination étatique.
Monsieur le Président, vous avez dû faire face, non pas à un débat démocratique, construit et argumenté, mais à un mouvement hétéroclite dont le but, sous ce vernis honorable et respectable de la défense de valeurs familiales, n’était que d’être le porte-voix d’une homophobie trop longtemps intériorisée.
Qu’a-t-on entendu durant ces mois ? Des insultes, des amalgames honteux, des dérapages indignes mais pourtant volontaires. La ligne rouge a été dépassée à de très nombreuses reprises.
Des partis républicains flirtant bon avec l’extrême droite, prenant la responsabilité manifestement assumée de brouiller ainsi les frontières traditionnelles et républicaines. Mais au jeu des petits et médiocres calculs politiciens, qui s’en est soucié ?
Est-ce que ces personnes ont mesuré l’impact de leurs paroles et de leurs injures sur les homosexuels? Assurément pas.
Est-ce que ces personnes ont compris que leurs paroles légitimaient la violence homophobe ? Prétendre le contraire serait un mensonge. Oseront-elles se draper dans cette confortable cape du débat passionné pour légitimer leurs injures qu’ils auront à cœur de qualifier de simples excès ?
Monsieur le Président, il fallait tenir. Comme un capitaine de navire qui affronte la tempête.
Ce n’était pas simple et vous l’avez fait. Vous l’avez fait avec détermination, humanité et dignité, ne laissant pas percevoir la colère et le bouillonnement intérieur qui devaient être vôtre quand vous entendiez les invectives et les mensonges de certains, ne tombant pas dans le piège lancé par d’autres de la provocation facile.
Pourquoi ? Parce que vous êtes un homme d’Etat. Un Etat où les mots Liberté, Egalité Fraternité ont un sens, un vrai sens, un sens concret.
Nous sommes persuadés que les opposants d’un jour sauront avec le temps reconnaître la légitimité de cette réforme. Parce que cette réforme n’est pas faite pour les homosexuels. Elle a été faite pour le progrès. Pour la France. Pour le pays des Droits de l’Homme. Pour ce pays que nous aimons et surtout pour tous les Français. Quand on donne un droit supplémentaire à une partie de la société, c’est la société dans son ensemble qui s’élève !
Mais assez parlé ! Désormais, Monsieur le Président, regardez avec fierté ces moments de bonheur et d’amour, cette joie et ces sourires ! Nous vous en devons une grande partie. Monsieur le Président.
A lire sur le site de l'Huffington Post (ici).
A l'occasion du 1er mariage d'un couple de même sexe ce mercredi à Montpellier - Vincent Autin et Bruno Boileau - , je serai en plateau sur I-Télé pour commenter cet événement et évoquer ce grand changement qui fait que la France devient aujourd'hui et concrètement le 14ème pays au monde à ouvrir le mariage aux homosexuels.
Après mon débat avec Laurent Wauquiez sur BFM-TV, je serai invité sur LCI à 20h00 sur le ... mariage pour tous.
Alors que les anti mariage pour tous auront défilé une énième fois dans les rues de Paris, je débattrai avec l'UMP Laurent Wauquiez ce dimanche de 19h20 à 19h40 sur BFM-TV dans un débat animé par Jean-François Achilli.
A lire aussi sur Têtu (ici), Boursorama (ici), Le Point (ici), JDD (ici).
Aujourd’hui, les opposants au mariage pour tous vont descendre de nouveau dans la rue pour s’opposer au texte ouvrant le mariage aux homosexuels - désormais devenu la loi de la République grâce à François Hollande qui a ainsi tenu son engagement de campagne.
Chacun a bien sûr le droit de manifester. C’est un droit fondamental de notre démocratie.
Mais, il est particulièrement malsain et inquiétant de voir des élus de la République, notamment UMP, venir grossir les rangs de ceux qui contestent une loi votée légalement par le Parlement, Sénat et Assemblée nationale confondus et validée entièrement par le Conseil constitutionnel.
Les députés UMP, qui seront présents à cette manifestation, prennent le risque de mettre en cause les bases démocratiques de notre régime politique. Qu’ils annoncent demain vouloir changer la loi, c’est leur droit. Même, si heureusement, cela paraît impossible.
Mais, contester une loi de la République pour un élu c’est mettre en danger notre démocratie. Qu’ils y prennent garde car cela pourrait se retourner contre eux tel un boomerang.
En continuant à manifester, les opposants sont à l’origine d’un climat détestable qui pourrit notamment les réseaux sociaux. L’homophobie y est totalement décomplexée à l’image de cet élu du comité départemental de l’UMP qui sous le pseudonyme « Affreux droitisant » ne cesse d’appeler à la haine contre les homos (voir le tweet qu’il a fait contre moi ci-dessous) et qui a même été jusqu’à asperger un policier de liquide inflammable lors d’une récente énième manifestation.
La droite républicaine est donc aujourd’hui face à ses responsabilités. Etre démocrate, c’est aussi accepter que les lois votées par la majorité parlementaire s’imposent à tous. Raison de plus si on est dans l’opposition !
En tous cas, une chose est sûre : une manif contre une loi votée, ça ne sert à rien… C’est sur cette question à laquelle j’appelle à la réflexion des démocrates : une manif pour quoi faire ?
A lire la version définitive sur HuffingtonPost (ici).
Tribune publiée ce jour sur le Huffington Post. A lire aussi sur mon site officiel.
A l’invitation du CRSH, j’assisterai à la diffusion du documentaire Homopolititicus que j’ai co-écrit puis au débat qui suivra la projection au cinéma Le Méliés à Villeneuve d’Ascq à 14h00.
Si vous habitez dans le coin, n’hésitez pas à nous rejoindre !
A l’invitation du Comité pour la reconnaissance sociale des homosexuel-le-s, je participerai à un débat amical autour des questions liées à l’égalité » des droits ce samedi matin à Lille.
Lire l'article de La Voix du Nord (ici).