10 décembre : Journée internationale des droits humains
Aujourd’hui, plus que jamais, la Journée internationale des droits humains doit être un appel clair : nous ne pouvons pas détourner le regard.
En avril dernier, le rapport d’@amnesty dressait un constat alarmant : intensification des conflits et crimes de guerre, attaques contre la justice internationale, répression des libertés fondamentales, violences accrues contre les femmes et les personnes LGBTQIA+, politiques migratoires de plus en plus inhumaines, désastre climatique.
À Gaza, en Ukraine, au Soudan, au Myanmar et ailleurs, des millions de vies sont brisées tandis que le droit international est piétiné. Partout, des défenseur·es des droits humains sont réduit·es au silence, emprisonné·es, menacé·es, parfois tué·es, simplement pour avoir voulu protéger la dignité humaine.
Mais rappelons aussi que des populations résistent, que des avancées historiques voient le jour, comme l’inscription du droit à l’avortement dans la Constitution française, ou la légalisation du mariage pour tous en Thaïlande, Grèce et République tchèque.
Ce jour est l’occasion de réaffirmer que Paris restera une ville-refuge, qui protège ses associations, qui accueille les défenseur·es des droits, qui défend nos libertés fondamentales.
Les droits humains ne sont pas une option, ils sont la condition de la paix, de la liberté et de nos démocraties.
