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Article dans Liberté de Normandie
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Dans "Ouest France" sur Elus Locaux Contre le Sida à Caen
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A Caen contre le sida !
A peine revenu d’Annecy où j’ai aussi mobilisé conte le sida vendredi dernier, je serai ce lundi 22 octobre à la mairie de Caen.
A l’invitation de Gilles Dertville, maire-adjoint et conseiller général, j’animerai une réunion de travail d’ELCSà 14h30 à la mairie. -
Article dans Ouest France sur ma réunion à Caen
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La réunion ADMD de Caen et dédicace en images
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Réunion publique ADMD à Caen à 17h00
A l’invitation du délégué Claude Michel, j’animerai une réunion publique de l’ADMD à Caen ce lundi 10 janvier à 17h00 - Salle du Réfectoire - Hôtel de Ville - à Caen.
Cette réunion sera suivie d’une dédicace des « Voleurs de liberté » à 19h00. -
Mon Itw dans Liberté sur l'affaire de Caen
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Sur Radio Scoop Rhône-Alpes-Auvergne à 19h10
J’interviendrai par téléphone sur Radio Scoop Rhônes-Alpes-Auvergne ce soir vers 19h10 pour 10 minutes dans un débat sur l’euthanasie à l’occasion de la décision de la cour d’assises de Caen qui a condamné Roger à une peine symbolique de 3 ans de prison avec sursis pour avoir aidé à mourir son épouse souffrant de plusieurs pathologies et ayant de grandes souffrances physiques et psychiques.
Je rappellerai que la loi actuelle est inhumaine car elle oblige parfois des mères ou des époux à aider l’être aimé à partir car il n’en peut plus de ses souffrances et cela comme je l’ai encore expliqué dans le JT de France 2 d’hier soir.
Lire aussi l'AFP (ici), France 2 (ici).Lien permanent Catégories : Agenda, Euthanasie, ADMD et WFRtDS, Medias, Politique française, Santé 0 commentaire -
Faire le procès de la loi Leonetti ! Pas celui d’un vieil homme compatissant !
Aujourd’hui, à Caen, s’ouvre le procès en assises d’un homme de 77 ans, Roger, qui comme le fit en son temps Marie Humbert, a aidé son épouse malade à mourir et cela comme elle le souhaitait.
Jacqueline, 70 ans, subissait un cumul de pathologies douloureuses et invalidantes. Son état de souffrance était tel qu’elle avait déjà tenté de se suicider en se tailladant les veines. Sa souffrance avait fini par convaincre son époux, en octobre 2007, qu’il devait céder par amour aux demandes de sa femme.
Après avoir célébré leurs 50 ans de mariage avec leur fils, il laisse donc à sa femme et, à sa demande, un cordon de réveil électrique noué à la porte de la chambre pour lui permettre de mettre fin à ses jours. Il la laisse seule, selon ses volontés, après s’être rappelé l’amour qu’ils avaient l’un pour l’autre. Une demie heure plus tard, il revient et retrouve son épouse agonisante et il décide de serrer le nœud « pour respecter sa volonté et lui épargner la souffrance. » Il attendra 20 minutes à ses côtés puis, sûr de son décès, appelle les pompiers.
Cette affaire, qui n’est en fait que le procès de l’amour et de la souffrance, n’aurait jamais dû arriver aux Assises de Caen s’il y avait, en France, une loi qui permette, comme en Belgique, aux Pays-Bas et au Luxembourg, de permettre aux personnes d’obtenir leur ultime liberté. Aujourd’hui, ce n’est pas le procès d’un vieil homme qu’il faudrait faire, mais bien celui de la loi Leonetti sur la fin de vie qui montre encore ses terribles limites !
Lire aussi Le Figaro (ici). -
Communiqué de l'ADMD du 10 juin 2010
Du 11 au 14 juin 2010, aux assises du Calvados :
procès de l’Amour, procès de la grande souffrance.
Ce procès devrait être le procès de la législation du 22 avril 2005, dite loi Leonetti, qui montre encore une fois ses terribles limites !
Du 11 au 14 juin prochain, la cour d’assises du Calvados aura à connaître du cas d’un vieux monsieur, Roger, qui a aidé son épouse à se suicider alors qu’elle était atteinte de poly-pathologies qui la faisaient souffrir physiquement et psychiquement et reconnues par ses médecins traitants comme par les experts.
A de très nombreuses reprises, Jacqueline avait clairement exprimé la volonté de mettre fin à ses jours car sa vie lui était devenue insupportable du fait de plusieurs maladies, graves et invalidantes, et avait encore tenté de se suicider quelques jours auparavant.
Alors que ce type d’affaire arrive très rarement devant une cour d’assises - les magistrats instructeurs préférant faire preuve de compréhension et d’humanisme et renoncer à poursuivre -, nous allons assister à un procès de la société française contre un vieux monsieur, dont la faute est d’avoir aidé à mourir une personne chérie, malade et souffrante, capable, consciente et qui en avait exprimé la volonté à de nombreuses reprises.
Dans un pays qui détient le record des pays de l’OCDE pour le taux de suicide des personnes âgées – ce qui ne semble guère émouvoir les pouvoirs publics -, les pouvoirs publics refusent toujours de voir combien la législation sur la fin de vie, en France, est inadaptée et, à défaut d’y proposer des modifications, refusent également d’ouvrir un grand débat national. Bien au contraire, dans le cadre de la révision des lois bioéthiques, le Gouvernement a exclu la question de la fin de vie, comme si mourir était en dehors du parcours obligatoire de chaque être humain.
Au nom du respect des volontés de chacune et de chacun d’entre nous, au nom du droit de chacun à définir, lorsque la fin de vie est là, les conditions de sa propre mort, l’ADMD, par la voix de son président, Jean-Luc Romero, demande l’acquittement de Roger et estime que c’est plutôt le procès de l’actuelle législation qui devrait être fait.
Inutile de condamner à la double peine celui qui pleure la perte de la femme de sa vie.
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Sur France Bleu Normandie de 14h10 à 15 heures
Je serai l'invité de la radio France Bleu Normandie ce mercredi, de 14h10 à 15 heures, pour évoquer les conclusions du rapport Léonetti et les actions que va entreprendre l'ADMD pour faire avancer notre combat pour une loi de liberté.
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