Retrouvez-moi dans le JT de France 2 à 13h
A la veille de la journée mondiale contre le sida et pour mon livre "SurVivant - mes 30 ans avec le sida", je serai l'invité du JT de France 2 à partir de 13h00.
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A la veille de la journée mondiale contre le sida et pour mon livre "SurVivant - mes 30 ans avec le sida", je serai l'invité du JT de France 2 à partir de 13h00.
Comme l'année dernière, des pique-nique de rentrée seront organisés par les délégations de l'ADMD.
Vers 22h45, je serai l'un des invités de Olivier Galzi sur Itélé pour évoquer l'affaire Vincent Lambert et la vidéo volée qui circule dans les medias et dans les réseaux sociaux.
« @JeanLucRomero on peut aussi rêver d’une lapidation de l’immonde Romero en place publique en Iran… » / « un grand homme ce @JeanLucRomero ? Non, une sangsue, un parasite ! Une grosse merdre ! Une pourriture qui mériterait d’être pendue » / « 10% des Français vont mourir, mais un seul veut les tuer. Heil @JeanLucRomero » / « @JeanLucRomero Et les « cathos friendly » te pissent dessus. Pour ma part j’aimerais t’euthanasier au 9 mm » … Voilà quelques-uns des tweets homophobes que je reçois au quotidien. Alors, bien évidemment, les comptes sont supprimés quelques heures ou jours après et les messages homophobes, injures et appels aux meurtres se retrouvent quelques instants après sur d’autres comptes qui seront eux-mêmes supprimés quelques temps après … Même s’il peut être considéré que la meilleure des réponses à l’insulte est l’indifférence méprisante, j’ai souhaité saisir le procureur de la République et porter plainte contre les auteurs de quelques-unes de ces diatribes homophobes.
Et j’irai jusqu’au bout ! Un premier procès est d’ailleurs prévu en octobre prochain contre une de ces twittos qui appelle à ma mort. En effet, pour ce qui me concerne, je pense avoir la peau dure, je suis un militant depuis de nombreuses années et je sais que ce combat pour l’égalité provoque l’ire des professionnels de la haine et des frustrés tellement heureux de penser qu’internet est un havre de paix propre à déverser leur haine et, soyons francs, leur mal-être. Mais qu’en est-il de toutes ces autres personnes qui sont discriminées et harcelées par les homophobes et les transphobes? Je souhaite rappeler que, selon une étude de 2013 de Sida info service, 81% des personnes homosexuelles interrogées évoquent au moins une situation discriminante vécue dans un des domaines de la vie quotidienne (moqueries, dénigrements, injures, harcèlements, outing, agressions physiques). Plus de 80 % des participants à l’étude vivent avec l’appréhension d’être discriminées. A la clé, mal-être, solitude, prises de risques mais bien sûr les harceleurs homophobes n’ont en cure et ça, cela ne peut être accepté dans notre démocratie ! D’où ma plainte que je qualifie presque de collective.
De manière plus globale, je plaide pour que les réseaux sociaux soient beaucoup plus attentifs face à ce déferlement homophobe et transphobe. Le dernier rapport de SOS Homophobie, rendu public il y a quelques jours, constate qu’Internet est le principal vecteur d’homophobie avec près de 40% des signalements faits à l’association en 2014. Jusqu’à maintenant les réseaux sociaux, principalement Twitter, ne sont pas assez réactifs face à ce phénomène malgré les promesses et les tables rondes organisées avec les ministères concernés. Comme le note le SOS Homophobie, les sociétés américaines sont beaucoup plus promptes à réagir dès qu’il s’agit de droits d’auteur ou de pudibonderie…
Concernant l’homophobie, on a plutôt l’impression objective et constatée d’un laisser-faire ! Cela ne peut durer.
Bien évidemment, certains auront à cœur de se draper dans le sacro-saint principe de la liberté d’expression dans sa version la plus large, sans limite, dénonçant toute intervention sur ce sujet forcément, assurément et définitivement liberticide. Sur ce point, j’avoue mon ignorance, je pensais naïvement qu’un appel au meurtre était quelque chose susceptible de heurter légitimement un tant soit peu la loi française et surtout les Français …
D’autres diront que, entre les paroles et les actes, il y a un fossé très majoritairement infranchissable et qu’il faut plutôt prendre ça pour de l’humour, en tout cas avec de l’humour. Première réaction : sincèrement désolé, ça me fait pas rire, ni rire jaune, ni ricaner. J’essaierai de dire à mon voisin dans le RER que j’ai envie de le tuer pour voir sa réaction. Je ne suis pas persuadé qu’il rigole aux éclats… Deuxième réaction : oui, il n’y a pas forcément de passage à l’acte entre les paroles et les actes - encore heureux ! Que dois-je en conclure ? Que j’ai le droit d’avoir des paroles racistes, antisémites et homophobes parce que les paroles, finalement, ce n’est pas si pas grave que ça ? Allez dire ça aux familles des jeunes gays qui se suicident après un harcèlement homophobe subi au quotidien sur Facebook ou Twitter… Les dernières études montrent qu’un jeune homosexuel a au minima trois fois plus de risques de faire une tentative de suicide qu’un jeune hétérosexuel. Mais bien sûr, ce n’est la faute de personne…
Alors, oui, l’homophobie numérique tue : il faut totalement en prendre conscience et la combattre à la hauteur des drames humains qu’elle provoque. A Facebook et Twitter d’agir en conséquence. A défaut, la justice devra leur rappeler le droit à l’intégrité et au respect de chaque citoyen de notre pays. Qu’il soit homo, hétéro ou trans …
Ce dimanche, je suis l’invité de la rubrique « Livre France » sur RFI pour mon livre « Ma mort m’appartient – 100% des Français vont mourir, les politiques le savent-ils ? »
Je rappellerai que ce livre dans lequel je réponds aux questions de Claire Bauchart est en deux parties.
Une première dans laquelle je reviens sur les raisons de mon engagement pour le droit de mourir dans la dignité notamment mon combat contre le sida.
Dans la deuxième partie, je fais le bilan des 10 ans d’échecs des politiques sur la fin de vie en France nous comparant aux exemples étrangers et je pousse un coup de gueule contre les responsables politiques qui ne tiennent pas leurs engagements en ne légalisant pas l’euthanasie.
Malgré l’ambiguïté de l’UMP lourde de conséquences dans ce résultat serré, le candidat républicain Frédéric Barbier a été élu député de la 4ème circonscription du Doubs.
On l'a peu entendu hier soir, mais il est aussi bon de rappeler qu'avant le 1er tour, aucun chroniqueur politique ne pariait un euro sur le candidat socialiste. La preuve, une nouvelle fois, qu’une élection n’est jamais gagnée d’avance !
La défaite du FN est bien sûr rassurante et montre que tous les Français ne tombent pas dans l’adhésion aux mesures démagogiques et au repli sur soi.
Mais cette bonne nouvelle ne doit pas nous faire oublier qu’élection après élection, le FN arrive en tête devant tous les partis politiques même s’il est n’arrive pas à concrétiser ce score en sièges, une majorité de Français s’opposant encore à lui. Mais pour combien de temps ?
Les élections départementales et régionales vont être un test très important. Au gouvernement d’avoir enfin des résultats et de tenir ses engagements de campagnes. A l'UMP de cesser sa course a l'extrémisme ! A nous tous de dénoncer la démagogie et l’irréalisme des solutions simplistes du FN.
En attendant, félicitations au député Frédéric Barbier !
Ladies and Gentlemen,
Metropolis is an organisation that can permanently change things forever. Metropolis can move the lines and can strongly and efficiently impact the way of living, the quality of life and the future of hundreds of millions of people. That is why I am delighted to be here with you, to speak about this issue: "Role of civil society in Mobilizing Action for healthy people in cities."
The subject is, of course, too broad. That is why I have chosen to focus, not on the global health, but only on one particular situation: HIV. Why this choice? For two reasons, the first is related to my personal journey, to my life; the second is related to the severity of the AIDS epidemic and the role that cities can take in response to this epidemic.
Let me introduce myself in a few words, I think that it will help you to understand my purposes: I am a HIV positive person. Since 28 years,I am living with a sword of Damocles permanently on my head. I am a person living with HIV who has publicly revealed his disease and believes that, as a local elected person, I had to undergo many obstacles, even though I have always benefited from the valuable support of Jean-Paul Huchon , President of Metropolis and President of the Ile-de-France Region.
I decided to make my individual combat a collective campaign by creating in 1995 the association "Elected Leadership Against AIDS," which aims to mobilize local elected officials, including elected officials from cities in this fight for life, in this struggle for equality, in this fight for dignity. Today, more than 16,000 people elected by the French joined the fight that I carry with Elected Leadership Against AIDS for nearly 20 years. 20 years alongside elected representatives, advising, directing them, providing them with solutions, projects, so as to establish a comprehensive policy to fight against AIDS, This is an ambitious goal, ambitious at all levels national as local. Member of the National AIDS Council, I am also president of the Regional Information and prevention Center of AIDS in the Ile-de-France Region. This combination, coupled with the Ile-de-France organization, aims to support professionals working on AIDS, discrimination, addictions but mainly to inform young people about AIDS: there are more than 150,000 young associated each year with our actions in the Ile-de-France Region. This system, unique in France, is the result of the will of President Jean-Paul Huchon, and could also usefully be extended throughout the French territory.
Second reason that drives me to speak only of HIV: 39. 39, this number is the number of millions of deaths due to AIDS since the epidemic began. An incredible figure. Imagine, this would wipe out the entire population of Bombay, New Delhi and Hyderabad! AIDS causes 2.1 million new infections worldwide and 1.5 million deaths each year. While more than half the world's population lives in an urban area, AIDS has also hit cities. I give you some numbers so we can all realize the urgency to act. 60% of the 35 million HIV-positive people live in cities. Nearly half of the people living with HIV worldwide are in 220 cities including, obviously, the cities represented at Metropolis. Imagine that in sub-Saharan Africa, 15 million people with HIV live in just 20 cities! In Asia, a quarter of people with HIV are found in 30 cities. I think these few data can only convince us of the urgency to act for cities in the response to HIV.
I was a little long on this presentation but I really wanted you to understand why I was speaking only on AIDS in this presentation on "Role of civil society in Mobilizing Action for healthy people in cities".
Ce matin, à Chicago, je viens d’être élu directeur au conseil d’administration de la fédération mondiale pour le droit de mourir dans la dignité (WFRtDS).
J’y avais déjà été élu en 2006 et en avais profité pour faire adopter par le Board la création de la journée mondiale pour le droit de mourir dans la dignité qui se déroule désormais tous les 2 novembre.
Je me suis représenté au Board pour développer plus encore cette journée importante pour notre cause.
Vous pouvez retrouver mon interview au JT d’hier soir, à 19h, sur Public Sénat sur le site de la chaîne en cliquant (ici).
Vous pouvez aussi retrouver l’interview de France Info (ici).
Vous pouvez retrouver mon interview au JT d’hier soir, à 19h, sur Public Sénat sur le site de la chaîne en cliquant (ici).
Vous pouvez aussi retrouver l’interview de France Info (ici).
Communiqué de presse du 9 juin 2011
Discussion du mariage gay à l’Assemblée nationale
Jean-Luc Romero déplore le mépris des députés UMP qui ont boycotté ce débat de société qui concerne des millions de Français !
Jean-Luc Romero, conseiller régional d’Ile-de-France, président d’Elus Locaux Contre le Sida (ELCS), qui a assisté dans les tribunes du Palais Bourbon au débat sur l’ouverture du mariage aux conjoints de même sexe, déplore l’attitude méprisante de l’UMP qui a littéralement boycotté ce débat important en n’envoyant en séance que 5 députés sur les 313 de son groupe !
Alors que des millions de Français sont toujours considérés comme des sous citoyens, la proposition de loi socialiste rétablissant l’égalité entre homos et hétéros aurait mérité un vrai débat et une mobilisation de tous les élus, au-delà des clivages politiques. L’absence des députés UMP, même s’il faut saluer le courage des députés Franck Riester, Henriette Martinez, Yves Jego ou Jean-Louis Borloo, montre une nouvelle fois que les plus durs à droite dominent l’actuelle majorité.
Il est paradoxal d’entendre l’UMP attaquer le mariage avec les mêmes arguments qu’ils utilisaient, il y a 11 ans, - au siècle dernier ! - contre le PaCS qui est désormais paré à leurs yeux de toutes les vertus !Rien ne pourra cependant empêcher ce débat de revenir en 2012 et les Français, qu’ils soient de droite et de gauche, désormais majoritairement acquis à l’égalité homos/hétéros, finiront par faire entendre raison aux députés actuels qui donnent l’impression de vivre dans une société qui n’existe plus !
Discours de Jean-Luc Romero
Hôtel de ville de Puteaux - 28 avril 2011
Madame le député, chère Joëlle,
Madame la présidente,
Chère Marie-José Chombart de Lauwe,
Cher Raymond Aubrac,
Cher Rudoph Brazda,
C’est seulement quelques jours après le 66e anniversaire de la libération des camps nazis, après la Journée nationale du souvenir de la déportation, que vous avez choisi, madame le député, de distinguer Marie-José Chombart de Lauwe, Raymond Aubrac et Rudolf Brazda, ici présents, dans l’éclatant triomphe de la vie sur la barbarie, sur la nuit et sur le brouillard.
Avant de parler de Marie-José, de Raymond et de Rudolf, quelques mots très simples, madame le député, très affectueux, pour vous dire combien je suis sensible à votre détermination exemplaire et admirable afin que la Nation française distingue aujourd’hui les survivants d’une époque effroyable, ceux dont la vie a été soumise à l’arbitraire et la sauvagerie. A vous madame le député, chère Joëlle, au-delà de l’amitié sincère et fidèle que je vous porte, je veux dire mes remerciements.
Je me tourne vers vous trois, Marie-José Chombart de Lauwe, Raymond Aubrac, Rudolf Brazda. Comment ne pas être ému devant vous ?
A côté de vous trois – et comment ne pas penser à Lucie Aubrac également – nous voyons s’élever les belles mémoires de Marie-Claude Vaillant-Couturier, de France Bloch-Sérazin, d’Henry Frénay, d’Emmanuel d’Astier de La Vigerie, d’Yvon Morandat, de Raymond-Losserand, de Charles Delestraint. Nous voyons aussi se refermer les portes de la Santé, de Ravensbrück, de Mauthausen, de Buchenwald.
Regardez bien, jeunes gens. L’histoire se projette aujourd’hui devant vous. Ce qu’ils ont vécu, ce qu’ils ont souffert constitue votre héritage. Le plus ignoble des héritages, mais aussi le plus beau.
Il n’y a pas si longtemps de cela, des femmes et des hommes, parce qu’ils étaient juifs, homosexuels, tziganes, différents ont franchi le styx vers un enfer insondable d’où ils ne devaient pas revenir.
Il n’y a pas si longtemps de cela, des femmes et des hommes se sont dressés au risque de leur vie – mais leur vie leur semblait si peu de chose au regard des valeurs qu’ils défendaient – pour résister à l’envahisseur casqué et botté.
Il n’y a pas si longtemps de cela, des femmes et des hommes ont pleuré. Le frère que l’on séparait de sa sœur. Les pères, des enfants. Les hommes, de leur amant.
A l’occasion de la sortie de mon dernier livre « Les voleurs de liberté », Franck Laguilliez m’a interviewé pour la chaîne télé LGBT du web Public G.
Outre évoquer mon dernier opus auquel mon interviewer semble avoir été sensible, nous parlons de différents sujets comme le sida, le documentaire VIHsages pour lequel j’ai été suivi pendant deux ans et bien sûr la fin de vie. Vous pouvez voir cette émission en cliquant ici.
A ce vieux responsable politique parisien - rassurez-vous, son nom est inconnu ! - qui continue malgré mon retrait de la primaire à se répandre en me qualifiant d’OVNI et de microbe - allusion fine à mon virus -, je lui offre cette belle affiche que l’un d’entre vous m’a gentiment faite.
Romero doit mourir… mais il va se battre et gagner face aux cons !
Ce soir se déroule la quatrième édition de Nuit blanche créée par Christophe Girard. Un événement incontestablement fort de l’agenda culturel de la ville de Paris mis en scène par Jean Blaise. Cette 4e édition d’un coût de 1,2 million d’€ espère même dépasser le million de participants de 2004.
A noter cette année les différentes manifestations qui se dérouleront dans mon cher 12e arrondissement.
D’abord l’ambiance cinéma - et même cinéma d’horreur - tout le long de la coulée verte, cette ancienne voie de chemin de fer à 15 mètres de hauteur côté bastille traversant le 12e et qui va transformer comme l’écrit Zurban, « la promenade du Viaduc des arts en boulevard du crime. » Hitchcock, Kubrick et Lynch sur ce parcours. Bref une promenade que je ne manquerais pour rien au monde cette nuit !
Ensuite, sur l’avenue Daumesnil, les cabines téléphoniques sonneront toute la nuit. N’hésitez pas à répondre au téléphone si la cabine s’allume : un inconnu vous racontera sa vie, puis vous écoutera… Une réalisation de Grégory Chatonsky.
Enfin, De rue et de cirque, juste à côté de chez moi, Porte dorée, sur la pelouse de Reuilly.
N’oubliez pas la piscine de Reuilly où Mich Kill My Dog lancera ses ondes électros sur les courageux nageurs et bien sûr la toute nouvelle Cinémathèque à Bercy dont la magnifique façade de Franck O. Gehry connaîtra de multiples animations en lumière et en images… cinéma oblige.
Je crois que cette nuit, comme beaucoup d’entre vous, je ne vais pas beaucoup dormir…
A ce vieux responsable politique parisien - rassurez-vous, son nom est inconnu ! - qui continue malgré mon retrait de la primaire à se répandre en me qualifiant d’OVNI et de microbe - allusion fine à mon virus -, je lui offre cette belle affiche que l’un d’entre vous m’a gentiment faite.
Romero doit mourir… mais il va se battre et gagner face aux cons !
Vivement un Paris Autrement !