Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Le blog de Jean-Luc ROMERO-MICHEL - Page 542

  • Paris a besoin du Superdôme

    J’ai déjà eu l’occasion de vous dire - mon message intitulé l’effet blog ? - que Paris a incontestablement besoin d’une nouvelle salle pour les spectacles populaires qui attirent des foules importantes.
    Bercy, le Zenith, le Palais des Congrès, le Palais des Sports sont des salles de grande capacité.
    Après mon passage aux Francofolies de La Rochelle, je reste persuadé que la capitale de la France - passage incontournable pour toutes les tournées des stars francophones et internationales - doit avoir une nouvelle salle de plus grande capacité adaptable aux spectacles et aux sports.
    Bercy - celle qui peut accueillir le plus de public aujourd’hui - ne suffit plus et vieillit même…
    Pour cette raison, le Superdôme de 20.000 places, prévu dans le cadre des infrastructures de Paris 2012, doit être absolument construit.
    Il ne peut être envoyé aux oubliettes et faire les frais de notre mésaventure olympique, car Paris en a besoin.

    Je le rappellerai dans la campagne pour un Paris Autrement.
    Bon courage à celles et ceux qui, comme moi, ne sont pas encore en vacances !

  • La musique adoucit les mœurs !

    Pour la dixième fois, me voici, ce dimanche 17 juillet, aux concerts de clôture des Francofolies de La Rochelle.
    Ce n’est pas un scoop : je suis un ardent défenseur de la francophonie - une francophonie ouverte, surtout pas repliée sur notre ego franchouillard - et de surcroît un fan enthousiaste de la chanson française.
    Avec un groupe d’élus de toutes tendances, - il est bien connu que la musique adoucit les mœurs ! - nous avons donc assisté à deux concerts sur la place Saint Jean d’Acre face aux célèbres tours de La Rochelle. C’est assis entre mon ami Régis Maag-Melon, un délégué général d’Aujourd’hui, Autrement et Anne Hidalgo, 1ère adjointe au maire de Paris, que j’ai applaudi Louis Bertignac et Gérard de Palmas.
    Avec plus de 10.000 fans enthousiastes, nous avons réellement vibré avec l’ancien chanteur du groupe Téléphone - groupe adulé par beaucoup des quadragénaires !
    Outre ma joie d’entendre ce chanteur culte de mes jeunes années, j’ai surtout été très impressionné par la prestation de Gérard de Palmas que je n’avais jamais vu sur scène.
    Une timidité gauche l’empêche d’emporter son public dès le départ et m’a fait craindre pour la suite. Mais dès la troisième chanson, le public est transporté ainsi que notre groupe d’élus et même le sympathique Patrick Topaloff, assis devant moi, qui entrera dans une transe dès les premiers tubes entonnés par Gérard de Palmas et cela à la grande surprise de son voisin, mon vieil ami Jean-Pierre Spiero - le réalisateur star des années ORTF…Bref, ce De Palmas a un timbre de voix enivrant, une présence sur scène envoûtante et un nombre de tubes que je n’imaginais vraiment pas… Je vous le conseille s’il passe dans votre ville.
    Même si je regrette que Didier Varrod n’ait pas pris la direction des Francofolies, comme cela avait été annoncé, force est de constater que la succession de Jean-Louis Foulquier est bien assurée. La programmation de ce festival était harmonieuse alliant valeurs confirmées comme De Palmas, Bertignac, Delerm et même Michel Delpech et valeurs montantes de la francophonie. Le public a adhéré à cette programmation, puisqu’il était nombreux et enthousiaste à ce grand festival de musiques francophones.
    J’y reviendrai l’année prochaine.

  • Toxicomanie à Paris : avoir le courage de proposer des mesures courageuses et humaines !

    Président de Sida, grande cause nationale 2005, je connais les résultats bénéfiques de la politique de réduction des risques [RDR] chez les toxicomanes. Cette politique, trop souvent méconnue, a donné des résultats spectaculaires en terme de santé publique - les toxicomanes constituaient près de 25% des cas de sida au début des années 90 et seulement 3% des nouvelles contaminations en 2005 - mais aussi en matière de sécurité.
    Il a cependant fallu attendre 2004 pour que cette politique soit reconnue par une loi de santé publique, puis par un décret du 14 avril 2005 qui détermine le référentiel national des actions de RDR en direction des usagers de drogue.
    Alors que, malgré des résultats incontestables, de nombreux élus contestent encore cette politique et mettent souvent en cause les structures bas-seuil pour les usagers de drogue, j’ai trouvé important de retourner à Espoir Goutte d’Or [EGO] http://ego.club.fr, cette association du 18e arrondissement au cœur du quartier de la Goutte d’Or, qui mène une action exemplaire dans ce champ.
    Cette association - qui suit notamment presque tous les 3000 crackers qui sont dans le nord de Paris - organise chaque mercredi, à 18h30, une réunion de libre parole où sont conviés, les riverains, les usagers de drogue, la police et les professionnels. Pilotée par la charismatique Lia, cette réunion est unique en France et permet à chacun de se comprendre et à créer du lien entre des gens qui ne devraient jamais se rencontrer mais à coup sûr s’opposer.
    Roxane Decorte, élue du quartier, est venue pour la première fois comprendre l’intérêt d’un tel lieu pour le quartier. En ce qui me concerne, c’est ma 4e réunion car j’y ai déjà emmené d’autres élus de gauche et de droite comme Francine Bavay, Christophe Najdovski ou mon amie Dominique Versini quand elle était secrétaire d’Etat.
    Je comprends, bien sûr, les inquiétudes de certains riverains qui craignent qu’un tel lieu facilite ou encourage même l’usage de substances illégales, voire attire des populations toxicomanes dans un quartier.
    Pourtant, les résultats de ce lieu, qui existe depuis 19 ans, ne sont plus à démontrer. Même les habitants de l’immeuble abritant EGO sont aujourd’hui convaincus de l’utilité d’un tel lieu pour la tranquillité de leur quartier !
    La réunion, à laquelle j’assiste de nouveau, me convainc encore que pour mieux faire admette de tels lieux, il faut d’abord qu’ils soient mieux répartis sur toute la ville pour ne stigmatiser aucune population – qu’il faut donc en créer partout ! – et que ces lieux doivent mettre en œuvre, chaque semaine, une telle réunion - seul moyen pour chacun [riverains, toxicomanes, police et professionnels associatifs ou de santé] de faire entendre des attentes antagonistes !
    Je suis convaincu qu’à Paris, il faut expliquer inlassablement l’intérêt de la création de telles structures. Qu’elles ne sont pas un abandon de la lutte contre la dépendance, mais bien la seule politique à même de responsabiliser les toxicomanes et même dans de nombreux cas de les conduire à retrouver une vie sans produits.
    D’ailleurs, les Français l’ont bien compris : près des ¾ ne pensent pas qu’ils soient possible de parvenir à un monde sans drogues, 80% sont favorables aux traitements de substitution et 60% à la vente libre des seringues.
    Alors qu’à Paris, vivent 25% des cas de sida de tout le pays, les élus parisiens doivent avoir le courage de soutenir la politique de RDR, et même de lui donner une nouvelle impulsion, car nous gagnerions beaucoup pour notre santé publique, pour notre sécurité, pour rétablir le lien social, à transposer les innovations de certaines grandes villes européennes, comme Genève, Amsterdam, ou Barcelone.
    Même si certaines mesures demeurent impopulaires à Paris, je continuerai à les défendre au cours de cette primaire, à les expliquer inlassablement car je suis persuadé qu’il est du rôle et de l’honneur d’un candidat de convaincre aussi qu’il faut savoir proposer des mesures dérangeantes mais utiles pour l’intérêt général.
    En attendant, je vous souhaite un bon week-end et je pars, dimanche, assister à la clôture des Francofolies à La Rochelle.

  • Scoop : un UMP de Paris a des idées !

    14 juillet 2005 : Jour de fête nationale et en ce qui me concerne, une autre bonne raison de poursuivre avec sérénité la campagne pour les primaires UMP à Paris, que j’ai entreprise, depuis quelques semaines, avec mes amis d’Aujourd’hui, Autrement.
    Dans le Nouvel Obs Paris-Ile-de-France, la rubrique Profil m’est consacrée et un article encourageant sur mes propositions y est signé par le rédacteur en chef Guillaume Malaurie : http://obsdeparis.nouvelobs.com/articles/p231_2123/a273075.htm
    Evidemment, Guillaume Malaurie commence par une accroche conforme à sa ligne éditoriale par un « Scoop : un UMP de Paris a des idées
    » et poursuit en estimant que je suis « l’outsider » de cette campagne.
    Après avoir repris quelques unes de mes propositions pour Paris – tripler le nombre de prêt à taux zéro, un péage à l’essai suivi d’un référendum, 50€ offerts au foyer fiscal achetant un vélo, réduire de 50% le prix de stationnement des petites voitures de moins de 3 mètres, cofinancer une rocade de métro, ramassage scolaire à pied et à vélo, réinstaurer le concours des façades de la ville de Paris pour lutter contre le conservatisme architectural, une chaîne de télévision pour les Parisiens, une crèche par quartier à horaire élargi, une carte Saphir des transports pour les seniors, consacrer une heure aux questions des Parisiens tirées au sort avant chaque conseil de Paris,… - qu’il qualifie d’ « un peu un catalogue à la Prévert », le rédacteur en chef du Nouvel Obs Paris conclut caustique « mais c’est mieux que le grand rien UMP. »

    Un article utile pour cette campagne, car il reprend nombre de propositions concrètes pour un Paris Autrement
    , ce que peu de medias ont fait jusqu’à aujourd’hui, hormis Paul Wermus encore récemment dans France Soir.
    Bonne lecture.

  • J’obtiens 39,50% des voix dans le sondage de mon collègue Bohbot !

    Heureusement que mes activités professionnelles à Vigneux m’obligent à retourner à la dure réalité de notre situation sociale !
    Quand j’entends et je vois certains responsables politiques évoquer avec tant de distance les difficultés de nos concitoyens, je comprends mieux pourquoi, les Français doutent de plus en plus des partis de gouvernement.
    Quand je suis le piteux spectacle que nous donnent certains responsables politiques socialistes dont la seule ambition semble être de décrocher l’Elysée, j’en viens à espérer qu’ils seront enfin renvoyer à leurs chères études ou à une légitime.. retraite !.
    Quand je lis enfin les propos outranciers de certains de mes amis politiques qui aujourd’hui nous expliquent comment nous aurions pu gagner la JO 2012, je me dis qu’ils nous prennent vraiment pour des imbéciles
    . Pourquoi ne sont-ils pas intervenus auparavant pour donner leur recette miraculeuse à Bertrand Delanoë, Jacques Chirac, Jean-Paul Huchon ou Jean-François Lamour qui ont présenté tous les quatre notre dossier de candidature au CIO ?
    Sûr que tous ces donneurs de leçons à posteriori, de gauche comme de droite, feraient bien de nous suggérer des solutions pour endiguer le chômage parisien qui sévit plus qu’ailleurs - 11,4% de taux de chômage à Paris contre 9,9% dans toute la France -, ou pour faire baisser le nombre de Rmistes à Paris qui augmente plus qu’ailleurs – 11% d’augmentation pour 9% dans tout le pays – ou enfin pour mieux prévenir le sida qui concentre dans la seule capitale plus du quart des cas de tout notre pays !
    En attendant et pour terminer sur une note plus légère, je ne suis pas peu fier d’avoir appris par Manuel que mon blog est montré en exemple dans un article de l’Express de cette semaine La blog attitude ou encore d’avoir appris par mon ami Frédéric Latour que ce mardi soir je suis en tête dans le sondage sur les primaires qu’a lancé le sympathique Jack-Yves Bohbot, fidèle soutien de Claude Goasguen, sur son blog http://bobhot.typepad.com/ .
    J’y obtiens 98 voix sur 248 suffrages exprimés soit 39,50% des voix devant Claude Goasguen, 86 voix, soit 34,70% et Françoise de Panafieu avec 41 voix soit 16,50% des voix http://www.pouroucontre.com/cgi-file/vote.cgi?num=39413 .
    Sûr que ce plaisir sera éphémère…
    Alors profitons-en : on a trop peu d’occasion de réjouir dans cette période de sinistrose !
    Ce mercredi soir, je participerai à la réunion hebdomadaire d’Espoir Goutte d’Or, dans le 18e ardt de Paris, afin de discuter avec les responsables de cette remarquable association de la politique de réduction des risques chez les toxicomanes à mettre en œuvre dans notre capitale.
    Bon week-end à celles et ceux qui profitent du pont du 14 juillet et belle fête nationale !

  • Atténuer la vision trop isolationniste de Paris par rapport à la banlieue

    Lors d’un précédent point, je vous avais indiqué quelques pistes gérer autrement Paris [Les raisons de ma candidature – 22 juin 2005].
    Je n’ai pas encore eu l’occasion d’insister sur la nécessité d’établir un partenariat fort et exemplaire avec les villes de banlieue.
    Alors que le Conseil de Paris se tient depuis lundi, évoquons ce dossier chaud et déterminant pour l'avenir de notre capitale et de notre région.
    De nombreuses décisions ne peuvent être prises unilatéralement par la capitale, car elles ont des conséquences évidentes pour nos communes voisines. Je pense bien sûr à celles concernant la circulation, les transports, la sécurité, l’environnement… Ainsi, il est clair qu’en décidant du tracé de notre futur tramway, nous n’avons pas suffisamment associé les communes limitrophes à cette réalisation importante et incontestablement indispensable.
    Certes, la mairie a organisé ponctuellement des consultations des villes au cours de plusieurs conférences. Récemment encore, le maire de Paris a signé un accord de coopération avec la communauté de Saint-Denis.
    Mais, je suis persuadé que nous pouvons aller plus loin et mieux organiser notre partenariat. Il s’agirait d’abord de créer un conseil permanent des villes de la banlieue parisienne afin de travailler ensemble sur les grands dossiers ayant une incidence au-delà de la seule capitale.
    De même, il ne faut pas rechigner à mettre la main à la poche pour soutenir des infrastructures utiles à la banlieue mais qui auront des incidences directes pour les Parisiennes et les Parisiens. Par exemple, il s’agira de soutenir et participer au financement par la Région des transports de banlieue à banlieue - cofinancer le projet de rocade en métro sur 40 km - et développer – en coordination avec les villes – les parkings aux terminus des lignes de métro et de RER.
    Il faut incontestablement atténuer la vision actuelle trop isolationniste ignorant trop souvent le reste de l’Ile-de-France.
    Enfin, il s’agit d’être plus efficace pour Paris en mobilisant tous les élus de la capitale, bien au-delà des élus du Conseil de Paris. Il faut d’organiser une session trimestrielle des élus de Paris (parlementaires, députés européens parisiens, conseillers régionaux de Paris, conseillers de Paris) afin de créer une synergie. Cela permettra aux dossiers parisiens d’être mieux défendus, au-delà de nos clivages, auprès de l’Etat ou du conseil régional. Et cela n’a jamais été fait !
    J’aurai l’occasion d’évoquer ces propositions avec Philippe Goujon, président de la fédération UMP que je rencontre ce soir.
    En attendant, je compte sur celles et ceux d'entre vous qui sont militants UMP de Paris pour m'aider à trouver les parrainages nécessaires pour concourir dans la primaire UMP et cela afin de donner une vraie palette de choix aux Parisiens.
    Et ne pas leur donner l'impresssion que les jeux sont faits d'avance... bref pour ne pas confisquer Paris aux Parisiennes et aux Parisiens !
    Merci pour votre mobilisation...

  • Marie, pleine de grâce…

    Moment plein d’émotion pour le café politique de ce soir consacré à la dépénalisation de l’euthanasie.
    Rare dans ce genre de réunion politique, de voir suinter l’émotion, de surprendre les yeux embués de larmes de certains participants.
    Marie nous a tous ému… Marie, pleine de grâce !
    Comme l’a magnifiquement écrit Martin Gray dans Le livre de la vie : « Il faut que l’homme apprenne à voir la mort comme un moment de la vie. »
    Une maxime que Marie personnifie vraiment grâce à son optimisme militant.
    Que les responsables politiques entendent enfin Marie qui demande seulement qu’on accorde à chacun le droit de mourir dans la dignité… celle que chacun choisit.

  • Le ruban rouge, symbole de la solidarité avec les malades.

    Dire que je commence la semaine en grande forme serait mentir. Je vais, en effet, avoir beaucoup de mal à récupérer de la semaine passée... La fatigue ajoutée à mon traitement que je ne supporte pas ce matin...
    Ma fin de semaine a donc été très chargée et agitée.
    A Vigneux d’abord, où nous avons eu nombre de situations difficiles à gérer au CCAS – merci à l’efficace personnel du Centre et de ma direction des solidarités – puis, à Perpignan, où je me suis rendu ce week-end, d'une part pour le sida – réunion avec le maire Jean-Paul Alduy et visite des appartements relais de la Maison du Roussillon - et d'autre part pour les universités d’été du Parti Radical.
    Heureux de retrouver à ces dernières occasions, Jean-Paul Alduy qui doit, avec moi, être le seul élu à toujours porter le ruban rouge symbole de la solidarité avec les personnes vivant avec le sida. Le maire de Perpignan m’a confié qu’il portait ce ruban depuis 10 ans, car un jeune malade était venu lui dire, au cours d’une réunion publique, que de voir son maire arborer ce signe l’aidait à vivre…
    J’ai eu enfin beaucoup de plaisir à évoquer ma campagne pour un Paris Autrement avec les Jeunes radicaux au cours d’un atelier consacré aux prochaines municipales : ils ont semblé réceptifs aux axes de ma campagne. La modernisation de la vie politique les anime aussi : dose de proportionnelle, limitation des mandats dans le temps, moralisation de la vie politique, code éthique, recours au vote par Internet ou électronique, élection de jeunes élus dans les assemblées et parité réelle jusque dans les exécutifs. Bref, bien des points que nous proposons pour un Paris Autrement et qui ont déjà été évoqués dans l’article du 22 juin dernier : Paris Autrement , les raisons d’une candidature.
    Fin de week-end plein d’émotions avec Marie Humbert qui passe deux jours à la maison et qui animera ce soir mon café politique. Je vous le rappelle : c’est au Babu – 18 bd Montmartre, Paris 9e - à 19h30.
    Venez vraiment nombreux ! Marie mérite d’être entendue et soutenue…

    A ce soir !

  • Ce soir, je me sens anglais.

    L’horreur !
    Je condamne sans réserve les lâches attentats de Londres qui, une fois encore, comme à Madrid en mars 2004 et à New York en septembre 2001, s’attaquent à une foule de femmes et d’hommes sur le chemin de leur travail. Quelle lâcheté de la part de leurs initiateurs !
    L’horreur et l’inhumanité de ces actes disqualifient leurs auteurs pour exprimer des opinions et rendent leur combat illégitime.
    Hier, le peuple de Londres fêtait la victoire olympique, celle des valeurs du sport, de la générosité, de la tolérance. Aujourd’hui, la bêtise et l’obscurantisme viennent endeuiller la communauté internationale tout entière.
    Comme chacune et chacun d’entre vous, je m’incline devant les nombreuses victimes de cette barbarie.
    Ce soir, je me sens anglais.

  • Triste…

    Triste…
    Triste, tel est mon état d’esprit, comme celui de beaucoup de Franciliens présents ce midi sur le parvis de l’Hôtel de ville de Paris.
    Quel dommage de découvrir, dans les salons de la Mairie de Paris, nos regards hagards à l’annonce du nom de la capitale emportant l’organisation des JO de 2012 : Londres.
    La France n’a pas démérité dans la présentation de sa candidature donnant une image positive, humble malgré un excellent dossier, refusant toute agressivité.
    Nous n’avons rien à regretter !

    Nous avons perdu en gardant notre âme et en respectant l’esprit olympique.
    Certains partisans de Londres – et pas des moindres – ont utilisé des méthodes que nous désapprouvons. C’est regrettable. Tous les moyens ne sont pas bons à employer pour arriver à ses fins.
    Il ne faut pas galvauder les principes de l’Olympisme.
    N’oublions cependant pas que le dossier de Londres était excellent, même s’il est d’un coût excessif – 15 milliards d’€ comparé aux 7 milliards de Paris.
    Mais restons immuablement bon joueur et souhaitons désormais bonne chance pour London 2012 !

  • En avant Paris 2012 !

    Encore quelques heures et nous saurons si Paris sera la ville organisatrice des jeux Olympiques de 2012.
    Depuis 1924, la capitale de notre pays n’avait pas organisé cette immense fête de tous les sports qui est aussi la plus grande manifestation d’amitié et solidarité entre les peuples.
    Presque 7 milliards d’€, 60.000 emplois créés jusque 2012 - dont 42.000 emplois pérennes -, des infrastructures innovantes, telles sont plusieurs des retombées dont bénéficieront les habitants de Paris Ile-de-France, mais aussi tous les Français. Il est quasi assuré, grâce à l’effet JO, que 4 millions de sportifs s’ajouteront aux 34 millions existant faisant ainsi, dans notre pays, du sport l’une des activités humaines les plus fédératrices.
    Le dossier a été préparé dans une unanimité qui en fait sa force. Voir Jacques Chirac, Bertrand Delanoë, Jean-François Lamour et Jean-Paul Huchon défendre, côte à côte, la candidature de Paris est l’exemple même d’une France qui sait se dépasser quand une ambition humaine et un défi exaltant l’animent. Mercredi, nous serons nombreux à retenir notre respiration quand sonnera l’heure du choix.
    En attendant : en avant Paris 2012 !

  • Venez soutenir Marie Humbert le 11 juillet à 19h30

    Chaque 2e lundi du mois, j’organise avec Aujourd’hui, Autrement et On Est Là ! un café politique. Après s’être tenu au Taninna dans le 12e, il se déroule désormais au Buba 18 boulevard Montmartre à Paris dans le 9e [Métro Grands Boulevards]. Notre café politique avant l’été – il n’y en aura pas en août – se déroulera donc lundi prochain à 19h30. Il est ouvert à toutes et tous.
    J’ai souhaité achever ce cycle 2004/2005 en invitant une amie pour laquelle j’ai non seulement une grande affection mais aussi une immense admiration : la courageuse Marie Humbert [photo]. Elle viendra nous faire un point sur son combat pour obtenir une exception d’euthanasie, la loi Vincent Humbert.
    Un débat encore difficile en France. On a trop souvent l’impression dans notre pays que les églises et certains médecins empêchent tout débat sur le sujet de notre fin de vie, comme s’ils refusaient toujours de nous laisser maître de notre dernière liberté ! Comme s’ils étaient les seuls à être habilités à s’exprimer sur la douce mort, oubliant que l’euthanasie n’est pas exclusivement un sujet médical, ni un sujet uniquement d’ordre religieux, mais bien une question éthique qu’il appartient à chacun d’apprécier en fonction de ses convictions dans une République laïque. Ainsi, si vous êtes croyant et que vous souhaitez mourir à la dernière minute, vous devez bien sûr être respecté. Mais si vous partagez une autre opinion, elle doit aussi l’être ! Un postulat simple que Marie a encore bien du mal à faire admettre aux décideurs politiques. N’hésitez donc pas à venir soutenir Marie le 11 juillet ou tout simplement pour débattre avec elle !
    A plus…

  • Le tramway comme un boomerang ?

    Week-end à Marseille pour la dernière Gay Pride de la saison en France. Afin d’achever le mois homosexualité et sida, de la grande cause nationale 2005 que je préside, je me suis rendu dans la cité phocéenne ce week-end. Réunion sur le sida avec les élus de Marseille dont Renaud Muselier encore légitimement sonné - mais pas aigri ! - par son éviction du gouvernement, débat sur homosexualité et sida avec le député européen vert Jean-Luc Benhamias aux Danaïdes, rencontre avec la presse, marche par une chaleur de plomb qu’un léger Mistral rendait supportable et rencontre avec le maire Jean-Claude Gaudin.
    Heureux d’avoir longuement discuté, à l’occasion de cette Marche, avec Sébastien Nouchet, qui m’a confirmé que son affaire judiciaire n’avançait pas. Il semblait déterminé, malgré les séquelles effroyables de ses brûlures et ses difficultés à s’exprimer longuement, à se battre afin que l’horreur qui l’a frappé ne puisse plus jamais arriver à un autre homosexuel. Brûlé vif à cause de son homosexualité dans le pays des droits de l’homme ! Et certains osent encore nous dire que l’homophobie est désormais une vue de l’esprit, un fantasme pour militants en manque de combats ou même une volonté sordide de victimisation pour arriver à imposer un prétendu pouvoir gay.

    La Gay Pride de Marseille a dû emprunter un parcours différent des autres années évitant la symbolique Canebière et le Vieux port. Toujours étonnant d’entendre les habitants d’une ville critiquer le manque de travaux ou, à l’inverse, se plaindre des désagréments que causent les mêmes travaux d’amélioration qu’ils appelaient de leurs vœux quelques temps auparavant. Vous ne pouvez imaginer ce que j’ai entendu durant mon week-end marseillais !
    A Marseille, comme à Paris ou à Nice, ce qui fait parler ce sont ces embouteillages insupportables que génère la réalisation du tramway. Même arguments entendus en son temps à Strasbourg, à Caen ou à Bordeaux et dans bien d’autres villes qui se sont lancées dans la construction d’un tram… Amusant de constater que les mêmes arguments sont utilisés souvent par les oppositions de droite ou de gauche contre les exécutifs municipaux face aux conséquences inévitables mais heureusement passagères de ces travaux pourtant indispensables.
    En entendant certains élus d’opposition marseillais tenant des propos outranciers sur la pagaille à Marseille, je ne pouvais m’empêcher de penser à certains élus parisiens qui critiquent, sans mesure aucune, avec les mêmes arguments la réalisation du tramway parisien - oubliant curieusement qu’il a été lancé à l’initiative de Jean Tibéri !
    Ces élus feraient bien de ne pas exploiter la colère souvent légitime de riverains qui, à Paris, n’ont pas été - je le concède volontiers - suffisamment informés et consultés -, car ils risquent de reprendre comme un boomerang l’incompréhension de ces mêmes riverains qui constateront vite à quel point la mise en place d’un tramway à Paris est une solution moderne, écologique et respectueuse du développement durable. Certains seraient aussi bien inspirés, plutôt que de continuer à s’arc bouter contre la réalisation désormais inéluctable du tramway des maréchaux ou à attiser les rancoeurs des Parisiens sous-informés, d’accompagner les riverains dans leurs revendications de prise en considération des nuisances passagères qu’ils supportent et de proposer des solutions pour y remédier. C’est aussi cela être un opposant efficace : proposer des remèdes à des problèmes que l’exécutif municipal sous estime.
    Belle semaine !

  • Sur France Inter, lundi 4 juillet à 20 heures.

    Si vous souhaitez comprendre comment différentes générations se sont investies en politique, si l’on fait de la politique autrement en 1980, 1990 ou en 2005, retrouvez-moi sur France Inter dans l’émission Génération, ce lundi 4 juillet 2005 de 20 heures à 21 heures. J’y interviendrai avec d’autres invités notamment Clémentine Autain, adjointe au maire de Paris.


  • L’effet blog ?

    Fin de semaine ludique, mais aussi studieuse.
    Est-ce l’effet blog ? Jamais, autant de proches, d’amis, mais aussi d’élus et de collaborateurs à la mairie de Vigneux-sur-Seine, de militants politiques et associatifs, d’anonymes n’ont pensé à me souhaiter mon anniversaire. Mots, e-mails, cadeaux ont rythmé sans interruption ce jeudi particulièrement chargé à Vigneux, ce qui, vous vous en doutez, cher blogger, m’a regonflé à bloc ! Cela change, en effet, de certains messages homophobes ou sérophobes que je reçois encore trop régulièrement ! Et oui, les hommes politiques ont aussi besoin de se sentir appréciés… ou au moins de ne pas être détestés pour ce qu’ils sont !
    Force est pour moi de constater que cet assaut d’amitié inhabituel par son côté massif est sûrement amplifié par ce blog que depuis quelques semaines, je remplis pour vous dire, sans tabous, mes sentiments sur les primaires à Paris, sur la politique, sur mes combats collectifs ou plus personnellement pour vous faire part des difficultés de vivre avec le sida. Ce mode d’échange interactif semble conquérir de plus en plus d’entre nous. Une autre façon de communiquer plus humaine et sincère que vont devoir prendre ne compte les hommes politiques. Alain Juppé [ma photo] nous a montré le chemin et son blog est devenu une incontestable référence. Malgré la froideur de l’écran d’ordinateur, qui en bloque plus d’un, le blog de Juppé - www.al1jup.com - donne une dimension chaleureuse à l’ancien Premier ministre qui ne craint pas de libérer ses sentiments, notamment lorsqu’il évoque sa visite à l’hôpital de la lumineuse Sœur Emmanuelle ou quand il condamne, sans langue de bois, les empressements de Villepin à pousser Raf, encore Premier ministre, vers la porte de sortie en pleine campagne référendaire.
    Outre la nécessité impérieuse d’y passer du temps – je le reconnais, ce n’est pas simple ! - et de ne surtout pas déléguer cette tâche à un collaborateur, les responsables politiques ont une occasion unique de dialoguer - en permanence et sans filtre - avec leurs électeurs ou même leurs opposants. Un moyen de garder contact avec la réalité et de mieux comprendre les mouvements d’humeur ou de colère des Français d’autant que l’anonymat d’Internet permet une vraie libération de la parole… à condition évidemment que l’insulte ne prévaut pas et ne surpasse le dialogue franc mais nécessairement respectueux des personnes !
    Alors qu’une nouvelle année s’ajoute à mes nombreux étés, parmi vos mots, je retiens trois citations que je vous confie. Celle de Georges Clemenceau d’abord : « Quand on est jeune, c’est pour la vie », celle d’Alphonse Allais : « Impossible de vous dire mon âge, il change tout le temps. » et cette autre, plus légère, de Coco Chanel : « Personne n’est jeune après 40 ans, mais on peut être irrésistible à tout âge. »
    Dernière chose sur cette journée du 30 juin, je suis allé voir la comédie musicale Mama Mia au Palais des Congrès. Certes, je l’avais déjà vu à Las Vegas et à Londres mais je n’arrive pas à me lasser de ce show enlevé qui met en scène les chansons du groupe mythique et kitchissime ABBA. Ce fut, une fois de plus, grandiose avec cependant un bémol. Le palais des Congrès n’est vraiment pas conçu pour cette grande messe du disco. Les artistes ont dû en faire des tonnes pour réchauffer cette trop grande salle froide plus appropriée aux grandes messes du MEDEF ou aux Assemblées générales d’actionnaires ! Certes, nous avons bien des salles de concerts à Paris : de l’Olympia, au Zénith en passant par Bercy ou le Palais des Sports, mais l’on sent bien qu’il manque toujours à Paris une grande salle de spectacle chaleureuse, populaire et festive !

  • Dompter ce virus affamé de vies

    En lançant ce blog, je vous avais assuré que je ne vous cacherai rien sur mon état de santé. En effet, je ne peux être un militant de la lutte contre le sida sincère et efficace, si je ne vous dis pas les difficultés de vivre avec ce virus, si je vous cache ma réalité quotidienne. Pour éviter cette indifférence et cette inconséquence qui caractérisent beaucoup d’entre nous face à cette maladie banalisée alors qu’elle reste obstinément mortelle !
    Tôt ce matin, avant de partir à Vigneux, j’ai donc rencontré, à l’hôpital Saint-Louis, le professeur Willy Rozenbaum pour connaître les résultats de mes dernières analyses. Pas simple de changer d’hôpital : c’est le 4e en 20 ans après Saint-Antoine, Rothschild, et Tenon. Il faut donc refaire les dossiers, se familiariser avec un nouvel environnement, retrouver ses marques. Obligations nécessaires si je veux suivre mon médecin qui a donc changé 3 fois d’hôpital ces dernières années. Mais quand on est bien soigné, il faut accepter ces adaptations nécessaires.
    Impossible de dire à quelqu’un qui n’a jamais eu d’affection de longue durée - comme on dit pudiquement - l’inquiétude qui vous prend dès la veille du rendez-vous avec le médecin chargé de vous dire vos résultats. Difficile de dormir la nuit qui précède, angoisses même vingt ans après. Certes, toutes ces années m’ont permis d’apprivoiser mes inquiétudes tant je semble dompter ce virus [ma photo] affamé de vies qui n’arrive pas à me détruire et à me faire la peau. Mais l’appréhension reste la même, comme ce trac incontrôlable qui m’envahit toujours avant de faire une grande émission de télévision.
    Ce mercredi matin est fidèle à tous ces jours de résultat.
    Et comme à chaque consultation, les résultats tombent les uns après les autres : la dure réalité des chiffres. Inhumain !
    Rassurez-vous, chers bloggers, je ne vous énumérerai pas les 50 résultats qui m’ont été donnés : juste les plus significatifs. Mes lymphocytes T4 – obsession de beaucoup de malades – sont stables à 433/mm3, mais ma charge virale reste détectable à 193, un chiffre faible. Mais que j’aimerai, un jour, avoir une charge indétectable ! Juste pour le plaisir de vous le dire.
    Par contre, les effets secondaires de mes traitements se font de plus en plus ressentir : ma glycémie à jeun est de 7,93 mmol/l alors qu’elle devrait se situer entre 3,88 et 5,83. Et mes triglycérides explosent à 5,89 mmol/l alors qu’ils devraient se situer entre 0,34 et 1,48 mmol/l. Dans mon profil enzymatique bilio-pancréatique : lipase : 96U/l37° (normal : inf à 60) et amylase : 113U/l37° (normal : inf à 100).
    Voilà, je vous donne brut ces chiffres comme je les reçois.
    Je l’avais dit, je le fais !
    Heureusement et pour terminer sur une note optimiste, demain c’est mon anniversaire : l'avenir dure toujours !
    Amitiés.

  • Organiser une séance de questions des Parisiens avant le conseil de Paris

    Longue réunion de l’équipe de campagne de Paris Autrement ce lundi soir. Outre réfléchir à la meilleure stratégie pour persuader les élus de parrainer ma candidature, nous avons longuement discuté du programme que nous avons présenté, il y a déjà dix jours, lors d’une conférence de presse et au cours de l’apéro improvisé du Pont des Arts.
    Nous sommes revenus sur nos propositions de démocratie locale [voir mon long commentaire Paris Autrement] et notamment ma proposition d’organiser avant chaque conseil de Paris une séance de questions ouvertes aux Parisiens sur tirage au sort. Cette idée que j’ai rapportée de mon dernier voyage au Québec n’a pas suscité jusqu’à ce jour de réactions. Nous avons décidé de la relancer pour connaître l’opinion des bloggers et des Parisiens.
    Il s’agirait en effet de permettre aux Parisiens - comme cela existe à Montréal - de poser, tous les mois, une question d’intérêt local au Maire mais aussi à n’importe quel élu, même issu de l’opposition municipale. Ces séances de questions seraient retransmises sur le site Internet de la ville, mais aussi sur la télé locale que nous proposons de créer à Paris.
    Combinée avec l’organisation de deux référendums locaux pendant la mandature - dont l’un à l’initiative de l’opposition -, cette séance de questions permettrait ainsi aux Parisiens d’être mieux entendus et aux élus de mieux appréhender les attentes de nos concitoyens. D’un coût nul, cet exercice démocratique redonnerait un intérêt réel aux séances du conseil de Paris qui se déroulent - trop souvent et malheureusement ! - dans l’indifférence des Parisiennes et des Parisiens. A vous de nous donner votre avis pour savoir si nous devons garder cette proposition !
    Petit moment de solidarité enfin : AIDES [www.aides.org]a lancé pour cet été, avec la société Diamspower, une série de bracelets de toutes les couleurs [ma photo]. Cet été, comme le propose AIDES, affichez votre solidarité à la lutte contre le sida en portant ce bracelet. Il vous en coûtera 5 € dont 1 € ira à l’association AIDES. En ce qui me concerne - ainsi que de nombreux membres d’Aujourd’hui, Autrement -, je le porte déjà au poignet. Le mien est bleu !
    Solidairement.

  • A lire dans Zurban et France Soir

    Dans le Zurban, sorti la semaine dernière, il y a une interview [page 21] dans laquelle j'évoque notamment les primaires à Paris. Juste une précision, il y a une mauvaise interprétation, je n'ai jamais dit que Françoise de Panafieu, Pierre Lellouche, Jean Tibéri me méprisaient... Globalement, le dossier consacré au lobby y est très bien traité.
    Vous pouvez aussi retrouver ma Lettre à Paris sous le titre Merci Paris dans France Soir [page 31].
    Bonne lecture.

  • Etre à l’écoute des 500.000 manifestants de la Marche des Fiertés

    Pas une minute depuis mercredi pour écrire sur ce blog et continuer notre dialogue interactif ! Entre la mairie de Vigneux, la session du conseil régional, l’installation de la haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité par le président Chirac et à laquelle je suis allé avec l’ancienne ministre Nicole Guedj, je n’ai pas arrêté. Pas beaucoup de sommeil d’autant que la chaleur me fragilise : je n’ai pas des défenses immunitaires parfaites…
    L’approche de la Marche des fiertés m’a aussi conduit à différentes manifestations comme le cocktail de l’association Basiliade qui fait un travail remarquable auprès des personnes touchées par le VIH ou le lancement du comité des parrains du futur centre gai et les bien qui devrait enfin ouvrir en 2006, sans oublier le dîner spectacle Artishow qui fêtait sa 1000e représentations et ses 20.000 spectateurs et auquel j’ai assisté avec Philippe Lohéac. Un show de transformistes particulièrement réussi et que je vous conseille [www.artishowlive.com ]
    Après un vendredi soir où mes amis m’ont fêté un peu en avance mon anniversaire – merci notamment à Marie Humbert, Roxane Decorte, Philippe Lohéac, Manu, Fred, Chantal, Arnaud, JB et bien d’autres mais aussi Bertrand Delanoë pour son beau cadeau -, j’ai donc assisté dans le carré de tête à la Marche des fiertés LGBT avec une délégation d’Aujourd’hui, Autrement et Roxane Decorte.
    Vous imaginez que je me réjouis de l’immense succès populaire de la Marche [ voir la photo], mais je regrette sincèrement que les responsables de la droite et du centre n’aient pas été suffisamment nombreux au rendez-vous de cette marche pour l’égalité. Même s’il est vrai qu’Aujourd’hui, Autrement est le seul mouvement de la majorité à soutenir les revendications d’égalité des LGBT, je pense que la présence de chacun y est importante, car l’homosexualité ne peut être réduite à un seul camp politique : elle est simplement humaine ! De plus, je reste convaincu de l’importance des Gays Pride qui sont, outre un moment de fête, de joie, et de convivialité, un temps de mobilisation contre l’homophobie et l’occasion de soutenir les revendications d’égalité que portent les militants homosexuels. D’ailleurs, je suis heureux de constater qu’une majorité d’entre vous estiment, comme moi, que cette manifestation n’est pas dépassée, car vous avez été 54,64% à me suivre par vos votes suite au duel de VSD qui m’opposait à Paul-Marie Couteaux [résultats sur le site de VSD].
    Je suis aussi et forcément reconnaissant aux organisateurs de la Gay Pride d’avoir organisé 3 minutes de silence des 500.000 participants en hommage aux morts et aux personnes vivant avec le sida. Je ne peux oublier, en ma qualité de président de Sida, grande cause nationale 2005, qu’un gay sur 10 est séropositif - 1 sur 5 à Paris - et qu’il faut aujourd’hui favoriser une réelle re-mobilisation des associations, mais aussi et surtout des pouvoirs publics qui doivent redonner un nouvel élan à la lutte contre le sida.
    Ce long moment de silence était intense et beaucoup d’émotions remontaient : je pensais à tous mes amis emportés par ce terrible fléau et notamment mon très cher Hubert, l’amour d’une vie. Mais, je ne pouvais, dans le même temps, m’empêcher de songer que j’avais une chance inouïe d’avoir survécu… déjà 20 ans ! Mes interventions dans les JT de samedi soir à 20 heures – TF1, LCI, ITV/Canal Plus – ont, à ma grande joie repris mon message de mobilisation contre le sida. Tant mieux, car le sida se soigne aussi par la politique !
    Ce dimanche, avec le recul, j’estime que le gouvernement doit enfin entendre les revendications de cette manifestation, qui est devenue - le saviez-vous ? - la plus grande manifestation annuelle en France, en améliorant rapidement le PaCS - comme le gouvernement Raffarin s’y était engagé -, mais aussi en avançant sur l’homoparentalité et l’extension du mariage aux conjoints de même sexe. Bien sûr, j’ai bien conscience que tout cela nécessite encore un long travail d’explications que j’ai, pour ma part, entrepris depuis longtemps, mais que je continuerai avec encore plus d’optimisme : dans quelques jours l’Espagne, qui a vu naître mon père, adoptera définitivement le mariage homo.
    Bon début d’été !

  • Retrouvez-moi sur Europe 1 chez Dechavanne ce jeudi 23 juin à 16h05

    Journée essentiellement consacrée, à Vigneux-sur-Seine, à préparer l’été en cas de canicule. Et dès aujourd’hui, nous avons profité de ces premières chaleurs pour tester en live notre dispositif. Force est de constater que, déjà, de nombreux seniors souffrent. Espérons que la fraîcheur va revenir et surtout qu’au-delà des institutions, chacun d’entre nous va s’occuper des seniors qui nous entourent : parents, famille, voisins.
    J’ai esquissé hier les raisons et les premières propositions de ma candidature pour un Paris Autrement.
    Nos propositions seront, je le répète, développées, tout au long de l’été, sur ce blog. Chaque semaine, un thème différent y sera abordé.
    J’irai, bien sûr, sur le terrain mais pas sur le mode Jean-Luc dans le métro, Jean-Luc à l’hôpital, Jean-Luc chez le boulanger, Jean-Luc rencontre les associations. Je vis dans Paris, j’y prends les transports en commun, je vais à l’hôpital tous les mois, je fais mes courses et je suis militant associatif.
    Bien sûr, je rencontrerai les forces vives de la capitale mais pour échanger, pour faire évoluer nos propositions, pour trouver encore des voies nouvelles.
    Nous aimons Paris, j’aime Paris.
    Nous tenterons de faire une campagne digne de cette ville d’exception et je sais, tant notre motivation est grande, que nous y parviendrons.
    En attendant, vous pouvez me retrouver ce soir sur Match TV dans l’émission de Jean-Marc Morandini Ca reste entre nous. J’y parle sans tabou de tout et de ma maladie et reviens sur mon dernier livre Je n’ai jamais connu Amsterdam au printemps.
    Et demain, jeudi 23 juin après le journal de 16 heures, j’interviendrai une dizaine de minutes par téléphone dans l’émission de Christophe Dechavanne sur Europe 1. Si vous écoutez, n’hésitez pas à commenter.
    A très vite.