Les Prisons de la honte

« Nous, citoyens français et européens, responsables politiques, professionnels de la justice, personnalités du monde su spectacle ou de la société civile, surveillants, anciens détenus, victimes d’erreur judiciaire, parents de victimes ou familiers de personnes écrouées, nous disons la honte que nous inspirent les prisons de notre pays. »
J’ai signé cet appel du Nouvel Obs comme 199 autres personnalités.
Je l’ai paraphé des deux mains.
Rare de trouver dans le même appel des personnalités aussi différentes que Bernard Kouchner, Christine Boutin, Ségolène Royal, Roselyne Bachelot, Bruno Solo, François Bayrou, Alain Carignon ou Jacques Delors. C’est dire la situation dans laquelle sont nos prisons. A tel point, que plutôt que d’être un lieu de réhabilitation, les prisons deviennent souvent l’école du crime.
J’ai, à plusieurs reprises, évoqué sur ce blog les prisons et notamment la situation des vieillards et des personnes atteintes de pathologies lourdes qui y meurent dans des conditions inacceptables.
J’ai récemment visité deux prisons : Fleury-Mérogis et Fresnes. Le 6 janvier prochain, je visiterai la centrale de Poissy.
A chaque fois, c’est un choc. Qu’il faille payer pour ses fautes, c’est indispensable. Mais quelque soit l’immense respect que nous devons avoir pour les victimes et leurs proches, nous ne pouvons accepter que les prisonniers soient soumis à une double peine.
Mes fonctions dans la lutte contre le sida font que je corresponds avec plusieurs prisonniers atteints de cette pathologie. Ce qu’ils me décrivent – et que j’ai vu moi-même à Fresnes – n’est plus acceptable. D’ailleurs, des prisons commencent à être condamnées pour les conditions inhumaines de vie qu’elles imposent aux personnes incarcérées. Surpopulation, violences, suicides, mourants dans des conditions inhumaines, telle est la réalité de la prison en France.
Aujourd’hui, il faut d’urgence humaniser la prison pour ceux qui y vivent mais aussi pour les personnels, notamment les gardiens, qui dans ces conditions ont beaucoup à craindre de certains prisonniers qu’on conduit par notre inhumanité à finir par se comporter comme des bêtes.
Alors, n’hésitez pas à signer l’appel du Nouvel Obs contre les prisons de la honte !
Ce jeudi, c’est la saint Hubert. Celles et ceux d’entre vous qui ont lu 
Peu de temps ce soir pour dialoguer sur la toile !
Ces dernières semaines, j’ai développé régulièrement les propositions dont je suis porteur avec 

Pour cette Toussaint, je ne vais pas m’étendre. Journée consacrée au sport et au magazinage comme disent nos amis de Montréal à Ikéa avec Philippe et Alexis. J’ai acheté plein de lumières originales pour donner une ambiance bleutée à mon salon.
De retour d’une bonne séance de sport au Waou de Bercy Villages, je me suis plongé dans la presse de la semaine écoulée que je n’ai pas eu le temps de lire encore.
J’ai eu longuement le professeur Willy Rozenbaum [ma photo] au téléphone cet après-midi. Outre d’être mon médecin à l’hôpital Saint-Louis, celui qui m’aide à dompter ce virus vorace, Willy Rozenbaum est d’abord le co-découvreur du virus du sida et l’un des premiers médecins à s’être mobilisé. Parfois contre les siens du corps médical qui méprisaient cette maladie qu’au début certains n’hésitèrent pas à appeler le « cancer gay ».



Le conseil régional d’Ile-de-France
Avec
dans son atelier avec Roland Castro, l’architecte urbaniste, mais aussi candidat à l’élection présidentielle de 2007. Certes, je l’avais déjà rencontré. J’ai même récemment débattu avec lui de l’architecture à Paris dans Piques et Polémiques sur
J’ai été totalement séduit par le spectacle acoustique « Lyberté Akoustik » de mon ami 



Jeudi soir, j’ai assisté à la générale de 

Réunions se succédant toute la journée à 



Si la simplification et la modernisation des votations et des modes de scrutin, que j’évoquais la semaine dernière sur ce blog, sont des conditions indispensables pour favoriser un intérêt nouveau de nos concitoyens pour les élections, cela passe aussi par l’émergence de nouveaux élus plus en phase avec notre société.